Divine Comédie


 
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 Become the beast

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Maxwell Snyder
Maxwell Snyder
Dr House


J'ai : 32 ans et je suis : en couple (plus ou moins) . Mon avatar est : Jack Falahee . : Become the beast Tumblr_ne2b6mRFda1rk3jlco1_250

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MessageSujet: Become the beast   Become the beast EmptySam 3 Oct - 18:23



Become the beast

Do you feel the hunger
Does it howl inside?
Does it terrify you?
Or do you feel alive?

◊ ◊ ◊


L’horizon était écorchée par les montagnes qui dominaient la vallée de leur hauteur. La neige éternelle perchée sur les sommets brillait comme une soie nacrée sous le soleil rare de ces terres septentrionales. Le golf avait étendu ses tentacules jusqu’au cœur des terres, laissant rivières placides et lacs limpides, rivalisant de son bestiaire avec les forêts humides et épaisses qui se disputaient les terrains rocheux. Le silence était clairsemé par la nature qui rappelait qu’elle était encore reine ici. La solitude préludait la paix. Rares étaient ceux qui s’aventuraient dans ces territoires sauvages dépourvus de routes ou chemins. Près de lui, un emballage coloré était balloté près du sol par le vent. Il s’en saisit avec une grimace, suspectant la présence de touristes indésirables dans ces contrées sauvages. Ceux-là qui se rêvaient pionniers, aventuriers auréolés de courage mais rapidement la forêt les renvoyait à leur confort. Lui aussi avait été giflé par les vents glacés qui couraient les landes. Son cœur s’était emballé lors de ces encontrées sauvages qui lui avaient enseigné avec rigueur quels territoires n’étaient pas les siens. Les premiers hivers s’étaient faits longs et l’été n’était qu’un souvenir auquel il ne voulait plus accorder d’attention. Lui avait appris, eux n’en auraient pas le temps.

Il redescendit des hauteurs vers le cœur de la forêt, espérant de ne pas être dérangé dans sa solitude, craignant les conséquences d’une telle perturbation. Il n’y eut qu’un cerf profondément noir qui figea tous ses muscles devant sa présence. Ses bois lui apparurent bien plus écharpés qu’ils ne l’étaient réellement. Mais surtout, l’animal était famélique, malade. Maxwell le devinait affamé, affligé de son incapacité d’être rassasié de tous les trésors que la nature offrait cyniquement autour de lui. Son ventre était creusé, sculptant les flancs de l’animal, témoignant de cette famine atroce qui lui faisait écho. Les deux créatures se regardèrent, compatissantes l’une avec l’autre de cette affliction commune qui les rongeait. Maxwell s’en alla après quelques secondes, laissant l’animal à la vie qui lui restait. En marchant, il passa sa main sous ses vêtements et ressentit le même creux et la finesse de la peau sur ses côtes. Étrangement, le reste de son corps ne souffrait pas de la même détresse, comme si la faim n’était pas réelle. De toute façon la réalité s’était faite bien plus horrifique depuis cette fièvre qui n’avait jamais laissé son esprit en paix. Alors il continua son chemin, sans même que l’idée de chasser l’animal ne vienne déranger ses pensées, lui qui pourtant vivait de rien.

Au fil de la journée, le halo de lumière qui transperçait entre les arbres s’affina jusqu’à disparaitre. Le ciel n’était plus qu’une étendue cendrée, saoul de toute l’eau qu’il menaçait de délivrer à chaque moment sur la terre. Le soir se rapprochait et menaçait d’engloutir les imprudents qui s’étaient aventurés dans ces terres sauvages. La nuit était complice des horreurs, révélant les monstres qui hantaient cette contrée. Il repensa un instant aux touristes dont il soupçonnait la présence. Les gardes forestiers cherchaient toujours des traces du dernier groupe qui n’avait pas su les limites de leur propre survie. En ville, les photos de ceux que la nature avait dévoré s’étaient multipliées au fil des années sur les vitrines, suggérant à ceux qui s’étaient fait plus malins les histoires d’une monstruosité qui hanterait les forêts du sud de Juneau. Les plus rationnels balayaient ces sottises en rappelant la liste des prédateur que la réserve naturelle abritait. Lui vivait dans cette région, aussi loin qu’une maison pouvait lui permettre de chaleur et pourtant, il n’avait jamais rien rencontré dans ces zones sauvages qu’il arpentait sans cesse de créature plus atroce que lui-même. Il leva les yeux vers le ciel un temps, conscient que l’hiver allait bientôt s’abattre sur l’endroit, rendant la faim encore plus violente et la tentation plus séductrice. La menace qui rodait n’allait bientôt plus se contenter de roder, déjà affamée malgré son précédent repas. Ces touristes feraient mieux de ne pas tarder à rejoindre les routes et seraient avisés de ne pas s’approcher de sa maison.

La brûlure du whisky dans sa gorge contrastait avec le calme de la nuit. Le ciel était toujours masqué par cette couche nébuleuse. La pluie était forte mais pas surprenante pour cette saison. Le porche en bois le protégeait de la météo et les quatre chiens de quiconque voudrait s’approcher. Il faudrait déjà être courageux pour traverser les quinze kilomètres qui le séparaient de Junneau. Il songeait à sa vie, parlant à haute voix comme si quelqu’un pouvait lui répondre. Il s’inquiétait que l’argent ne vienne à manquer, estimant qu’il lui restait une poignée d’années. Les réserves diminuaient sans aucun répit. Ses journées n’étaient meublées de que longues balades dans ces terres qu’il hantait de jour comme de nuit. Lui pour qui vingt-quatre heures n’étaient pas suffisantes se retrouvait désormais à contempler l’écoulement des minutes. L’ennui était mortel mais vital. L’isolation était la seule réponse trouvée au mal qui le hantait. D’abord supposée temporaire, elle était maintenant éternelle depuis qu’on lui avait annoncé que la malédiction qui l’affligeait n’avait ni fin, ni faille. Alors il resta là une partie de la nuit, à enchainer les verres de whisky et rire de l’inconfort évident des campeurs idiots.

Le bruit de la course sur le sol. Le halètement de la vitesse. Le cœur excité par la chasse. La souplesse du bond final et la violence de la mâchoire qui se refermait sur sa gorge. Les dents qui arrachaient la chair et les griffes qui éventraient les muscles. Le spectacle ne lui était pas étranger et il observa son chien dévorer le lapin qui n’avait pas été assez rapide. Le soleil n’était pas réapparu mais la pluie avait laissé un répit à la terre. Il afficha un sourire en coin en voyant l’animal fier de sa prise et le laissa s’amuser, observant la rivière face à lui, placide en ce début d’après-midi. Sous la surface, les saumons sauvages nageaient à profusion et il ne fallait pas longtemps pour que l’un d’eux tire sur le fil de sa canne et finisse sur la terre. Ce poisson à la chair grasse et aux arômes recherchés n’était pas pour lui malgré la faim qui ne le quittait pas mais pour ses autres compagnons canins qui devaient s’amuser à terroriser les oiseaux autour de la maison. Quatre exemplaires finirent dans son sac avant qu’il ne décide de quitter la rivière et de retourner chez lui, impatient de les voir heureux de déguster un met bien précieux pour des animaux dans leur genre.

Alors qu’il rangeait ses affaires, il aperçut quelque chose de l’autre côté de la rivière. Une silhouette longeait le cours d’eau au loin, sans doute à la recherche de point de repère dans cette nature sauvage. Elle accrocha directement son intérêt même si une voix dans sa tête lui disait de retourner chez lui, nourrir ses chiens et oublier cette vision. La faim tordait ses entrailles et la perspective d’un repas le fit saliver. Le combat entre l’instinct et la raison se lisait sur son visage mais malheureusement, l’instinct gagna. Maxwell retourna à l’ombre des arbres de son côté de la rivière, sachant mieux que sa cible où son errance allait la conduire. Son cœur battait plus vite sans que l’empressement de ses pas n’en soit la cause. Il savait les conséquences de son choix, il savait que dès la première morsure il se condamnait à enfiler le costume de l’abomination qui avait mis en pièces les derniers imprudents dont il restait à peine quelques os brisés. Qu’importe, la faim était beaucoup trop forte. Il n’avait aucun contrôle dessus, uniquement poussé par l’affliction qui le rongeait comme si le reste du monde n’existait pas. L’animal à ses côtés était silencieux, concentré dans cette nouvelle partie de chasse et cet instinct qu’ils partageaient.

La rivière finissait par s’amincir jusqu’à plonger sous le sol pour rejaillir plus loin, emportant avec elle toute idée de retrouver son chemin dans ces terres. Il n’allait pas tarder à rejoindre ce point, croisant le chemin de sa proie et marquant ainsi l’endroit de sa fin. Mais les choses ne se déroulèrent pas comme prévu. Plus il s’approchait, plus la sensation désagréable que quelque chose manquait grandissait. Il lui fallut plusieurs minutes pour mettre le doigt dessus et se figer au même instant. Cette proie n’avait aucune odeur, elle ne sentait pas la chair fraiche qui appelait à être dévorée. C’était comme si elle n’existait pas, comme si elle était déjà morte. Son cœur ralentit alors que son instinct frustré retourna se terrer dans l’obscurité de sa conscience. Maxwell soupira doucement alors que la raison reprenait le pas, aucun massacre n’aurait lieu aujourd’hui, il pouvait retourner nourrir ses chiens et oublier cette rencontre qui de toute façon n’avait pas eu lieu. Son cœur se serra en réalisant cette fièvre qui l’avait pris d’un coup et l’idée que même cette forêt perdue au nord n’était pas suffisante pour le tenir à distance de lui-même noua sa gorge.

Ce fut son chien qui le ramena à la réalité en aboyant une fois. Maxwell se tourna dans la direction indiquée par l’animal pour se rendre compte qu’il n’était plus seul. Sa proie sans odeur était là devant lui, à quelques mètres, renvoyant sa conscience à l’abomination de sa faim. La cruauté de ses propres intentions lui serra les tripes mais rien ne transparaissait sur son visage. Son regard était fixé sur cette créature inconnue, sans odeur humaine. Il n’osa pas s’interroger sur les raisons même s’il n’avait jamais rencontré encore pareille situation. Comme si ce n’était pas suffisant, le voilà planté face à un membre de son espèce qu’il n’avait pas envie de dévorer. C’était la première fois depuis tant d’années, il ne savait même pas comment réagir et garda la silence, espérant que tous deux allaient pouvoir reprendre leur chemin comme si de rien était.

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But there was something in you
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Lorenzo Melanoti
Lorenzo Melanoti



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MessageSujet: Re: Become the beast   Become the beast EmptyMar 13 Oct - 21:19



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Become the beast

Do you feel the hunger, does it howl inside? Does it terrify you? Or do you feel alive?

◊ ◊ ◊



Que le temps lui semblait atrocement long, là, à regarder les arbres, la forêt, à ressentir le froid sur son cou et à supporter les allers et venus d’un homme qu’il n’aurait jamais dû s’imposer de supporter. Mais que pouvait-il bien faire d’autre, Lorenzo St John sans Damon Salvatore ? Qui était-il si ce n’est que le meilleur ami brisé de l’un des vampires ayant le plus de succès à Mystic Falls et que vivait-il si ce n’était pas sa vie, par procuration ? Les questions de cette profondeur sur sa vie, son futur, son destin en tant que vampire ne semblait n’intéresser que lui-même et, parfois, le britannique se demandait si c’était à ça qu’il allait être réduit le reste de son éternité. Il était pourtant sorti des laboratoires de l’horreur depuis plus d’une année et pourtant, à se regarder aujourd’hui, il lui semblait que rien n’avait changé. Il était toujours ce même animal brisé au fond d’une cage, avait conservé ses angoisses, ses peurs, ses traumatismes que le plus vieux vampire refusait qu’il appelle ainsi. Il avait fait semblant depuis sa sortie. Semblant d’être en colère quand la cassure était bien plus profonde, semblant de vouloir sa vengeance quand il voulait juste survivre et, assis près de la tente qui leur servait d’abri de fortune, Lorenzo faisait semblant, une fois de plus, à plus grande échelle.

Pour commencer, le vampire faisaient clairement semblant de s’intéresser à la raison pour laquelle les deux hommes s’étaient retrouvés en Alaska : Elena Gilbert, future Salvatore, peu importe. Il n’y avait rien que Damon n’aurait pu faire pour la jeune femme et s’il comprenait bien mieux que lui les implications de l’amour, la mission du jour lui donnait envie de retourner dans sa cage. Elena était visiblement partie avec Bonnie et Caroline, faire du camping ou je ne sais quelle autre bêtise et des trois, deux seulement étaient revenues, tremblantes, en larmes, balbutiant des histoires sur une créature qui aurait attrapé la troisième. Damon en bon sanguin qu’il était n’avait pas attendu une seconde pour attraper les clés de sa voiture, embarquant Enzo et ses meilleures armes anti loup-garou malgré les deux jeunes femmes répétant que cela ne pouvait pas en être un. Damon avait conclu d’un gros loup-garou, Lorenzo n’avait pas essayé d’argumenter. En l’entendant proliférer des insultes à l’encontre de toute la forêt et du monde en général, le britannique soupira. Bon sang mais qu’est-ce qu’il foutait là…

« Tu veux pas bouger ton cul au lieu de rester sans rien faire ?! Pour tes questionnements intérieurs y a du monde mais pour trouver Elena y a plus personne ! »

Le vampire se retint de dire qu’effectivement, à choisir il préférait rester à ses questionnements intérieurs qu’avec elle mais la colère avait déjà suffisamment sa place sur le visage de ce qu’il appelait son meilleur ami. Il le savait invivable à la simple évocation du nom de la jeune femme mais la dispute qu’ils avaient eu la veille n’arrangeait en rien son caractère déjà irascible. Cela faisait des semaines en réalité que les deux vampires se disputaient, à partir du jour où Enzo lui avait fait part des questionnements sur son identité, évoquant la déshumanisation d’Augustine qu’il devait connaitre aussi bien que lui. Il n’avait pas compris. Il ne lui en voulait pas, le concept était flou pour lui aussi, lui qui ne savait plus qui il était, où il allait, ce qu’il allait bien pouvoir faire de sa vie à présent. Etait-il toujours Lorenzo St John ? Et qui était vraiment Lorenzo St John, n’était-il pas mort une centaine d’années auparavant, ne laissant qu’une épave physique se promener sur terre ? En parler à Damon n’arrangeait rien, lui qui lui répétait qu’il allait très bien. Lorenzo s’était énervé, Damon s’était énervé, que foutait-il dans cette forêt avec lui ?

Il releva les yeux vers lui, se levant finalement et le ton monta, bien évidemment. Damon lui beugla qu’il n’avait qu’à pas venir, Enzo qu’il regrettait bien d’être venu et les deux hommes se séparèrent sur cette colère, le britannique s’éloignant de la tente et de son occupant. Il avait besoin de marcher, de respirer dans cette forêt qui n’appelait qu’à la réflexion. Ce fut une des premières fois où le vampire réalisa à quel point il pouvait être seul. Il n’avait aucune famille, son seul ami était un idiot qui l’avait abandonné à la mort et à posteriori à la torture. Il détestait la solitude, la supportait si mal, l’avait bien trop vécu et cette réalisation lui serrait le cœur. N’avait-il pas pardonné à Damon le meurtre de Maggie dans le seul but de ne pas être seul, une fois de plus ? Et qu’avait-il récolté, rien. Le vampire ne faisait plus parti de ce monde qu’il connaissait si mal, était étranger à une société qui avait tant changé et était finalement si étranger à lui-même. Personne ne pouvait comprendre ça, cette incroyable solitude, ce vide qui ne semble pas avoir de fin.

Le vampire ne se rendait pas vraiment compte de la distance parcourue, de ce qu’il se passait autour de lui, observant les arbres et finalement la rivière. C’était une sensation étrangement agréable que celle de la nature mais ce fut également le début d’une nouvelle réflexion. Il était également étranger à mère nature, une créature qui n’était pas censé exister, un homme mort cent ans auparavant. Il n’était plus un organisme vivant et pourtant, il marchait, parlait, vivait, ressentait, cette contradiction ne l’éloignait que plus de la race humaine dont il semblait, en apparence, faire encore parti. Il soupira, observant le paysage, s’il restait là, personne ne s’en apercevrait.

Et soudain un aboiement le ramena à la réalité de son existence et Lorenzo sursauta. Un chien était bien la dernière bête à laquelle il s’attendait dans cette forêt et il leva un sourcil en l’observant. Etait-il seul ? Il ne pouvait décemment pas survivre seul ici…Et rapidement, le vampire trouva son maitre, à quelques mètres de lui qui ne semblait pas l’avoir vu, tout d’abord. Puis ce fut l’échange de regards et Lorenzo ne sut quoi dire, les premiers instants, troublé de trouver ainsi un être humain dans une partie du monde qui lui semblait si inhospitalière. Et puis il repensa à sa solitude et au fait que personne ne s’inquiéterait de son absence et se rendit à l’évidence que, peut-être, la solitude au fin fond de l’Alaska n’était pas un lot si terrible. Il lui fit un sourire, poli, peut-être était-il sur sa propriété, le vampire n’y connaissait rien en perception territorial. »

« Oh hum…Hi. I’m sorry I didn’t mean to intrude…I didn’t really think anyone could live here. »

Il s’approcha, le voyant mal, ne pouvant discerner ses réactions. Et puis, quelque chose attirait la curiosité du vampire, s’il lui semblait entendre un battement de cœur, l’odeur de l’homme semblait…Différente. Peut-être était-ce son imagination.

« My name is Lorenzo…»

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MessageSujet: Re: Become the beast   Become the beast EmptyMer 14 Oct - 20:10



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Do you feel the hunger
Does it howl inside?
Does it terrify you?
Or do you feel alive?

◊ ◊ ◊


Les cimes étaient hautes mais n’avaient pas à défier le soleil gardé à l’écart par l’épais rideau décoloré qui alourdissait le ciel. Elles jouaient pourtant de leur grandeur pour imposer des ombres qui venaient révéler les horreurs de la forêt à celui qui voulait bien les imaginer. Son expression était figée dans une neutralité pourtant curieuse, trahissant sa surprise face à la nature humaine qui venait désormais de le surprendre. Ses dents étaient serrées, creusant dans son visage l’impression que sa peau fine ne couvrait que de la pierre. Les nuances charbonnées des ombres coloraient son regard dans des ton inquiétants. Il n’expliquait ni la présence de cette créature face à lui, ni sa nature. Le temps d’une seconde, l’éventualité d’un délire fiévreux trouva ses mots dans son esprit. L’hiver menaçait et la faim se faisait toujours plus symptomatique quand le froid paralysait la région. Il ne serait pas surpris de cligner des yeux et de se retrouver à nouveau seul avec son compagnon. L’autre lui adressa un sourire et Maxwell fronça les sourcils, peu habitué à ce genre d’attitude. Si cet homme existait réellement, mieux valait pour lui qu’il retrouve son chemin vers la ville avant d’être mis en pièce par la forêt. « Oh hum…Hi. I’m sorry I didn’t mean to intrude…I didn’t really think anyone could live here ». Il ne lui répondit pas, gardant ses distances physiques et verbales avec ce qui ressemblait à un humain mais n’en avait pas les senteurs. Si la malédiction l’avait piégé dans un autre délire, il était bien étrange. Habituellement il se retrouvait face à des proies qu’il ne pouvait dévorer, creusant encore plus la famine réelle. Et celui-ci il pourrait en faire son repas sans grande difficulté.

Comme pour prouver son existence, il s’approcha de Maxwell qui le laissa faire sans pour autant adopter un regard plus amène. La proximité lui était désormais étrangère et venait faire naitre chez lui un sentiment de malaise qui n’était pas une nouvelle particulièrement joyeuse. Le temps avait effacé de son esprit toute description d’un visage humain autrement que déformé par la terreur des derniers instants. Si le sort se jouait de lui, pourquoi lui rappeler ainsi la nature sensible de ses repas, qu’un cœur battait de peur sous la viande ? Toute cette histoire n’avait aucun sens. Il parla encore, associant une fois de plus un timbre à l’image comme pour certifier de sa réalité. « My name is Lorenzo…». Maxwell ne lui répondit pas, toujours incertain de la nature de la rencontre et de la créature face à lui. Il était méfiant, le genre de méfiance qui déchirait des gorges lorsqu’on venait trop l’irriter. Alors il se recula de quelques pas et son regard descendit sur son compagnon canin. Celui-ci était tout aussi curieux, venant renifler l’inconnu pour décider de l’attitude à adopter. Il finit par remuer la queue, communiquant à son maitre qu’il n’avait aucune raison de se méfier du dénommé Lorenzo. Ses pupilles caramel reprirent quelque degrés d’altitude pour faire de cet homme l’objet de toute son attention. La forêt était plus clémente avec lui, évitant d’assombrir l’étranger.

La situation s’ancrait de plus en plus dans le réel, alourdissant par la même ses questionnements. Son instinct lui disait de laisser tomber, tourner les talons et remonter ses pas jusqu’au lac et enfin jusqu’à sa maison. Le peu de whisky qui lui restait servirait de parfait catalyseur à ses interrogations jusqu’à ce que le temps les emporte. Mais une voix un peu plus humaine se faisait entendre dans son esprit. La rencontre avait un caractère inespéré pour quelqu’un condamné à une éternité d’isolement loin du monde. La simple idée de tenir une conversation accentuait son malaise. Lui qui autre fois maitrisait l’art de la réplique comme un mousquetaire celui de l’épée ne savait même pas quelles idées aligner. Le silence s’installait, pesant de plus en plus de son poids sur les deux hommes, accélérant l’urgence de la réponse qui ne venait pas. Le chemin qui le conduirait à sa demeure se faisait de plus en plus attirant mais le caractère potentiellement unique de cette rencontre jouait également des coudes dans son esprit. Maxwell n’était pourtant pas confus et toujours aussi méfiant. La liste des questions à poser était longue dans son esprit, il avait simplement perdu l’habitude de choisir rapidement et efficacement. Il décida de briser le silence à un moment, articulant une question qui avait le potentiel d’éclairer la situation de son côté si la réponse était sincère. « What are you doing here ? ». La question était aussi brute et directe et son ton s’alourdissait presque d’une accusation. Ces terres n’étaient pas un terrain de promenade pour les citadins en manque de paysages à photographier. Elles ne lui appartenaient pas mais, il ne pouvait s’empêcher de s’y sentir attaché d’une certaine façon. Après tout la nature avait été sa compagne à travers les saisons, lui révélant dans l’intimité ses horreurs et ses merveilles.« You should fine your way back to the city », ajouta-t-il sans vraiment lui laisser le temps de répondre. L’idée que son instinct ne lui offre qu’une courte pause lui semblait improbable mais pas impossible. Et si c’était le cas, cet homme avait tout intérêt à mettre le plus possible de distance entre eux avant d’appartenir définitivement à ces terres, ses restes dispersés dans le humus.



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