Divine Comédie


 
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 « It's strange what desire will make foolish people do » - Lorenzo & Maxwell

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Lorenzo Melanoti
Lorenzo Melanoti



J'ai : 150 ans et je suis : en couple . Mon avatar est : Michael Malarkey . : « It's strange what desire will make foolish people do » - Lorenzo & Maxwell VTfG9SUs

et j'ai posté : 95 messages depuis que j'ai rejoint le forum le : 20/10/2016 pour mon profil et j'ai : 1539 points. Dernier petit détail, je joue également : Adrian Mara Dernier mot : :
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MessageSujet: « It's strange what desire will make foolish people do » - Lorenzo & Maxwell   « It's strange what desire will make foolish people do » - Lorenzo & Maxwell EmptyDim 7 Juil - 23:43

It’s strange what desire will make foolish people do

ft. Lorenzo & Maxwell


« I’d never dreamed that I’d meet somebody like you »
Le soleil s’était couché depuis plusieurs heures sur New York et la plupart des habitants dormaient à poings fermés. Les mendiants avaient disparu des radars pour quelques heures, seuls les chats et les voitures se faisaient entendre dans la ville qui, selon les rumeurs, ne dormait jamais. Dans un appartemment du centre-ville, un homme ne dormait effectivement pas. Debout contre la fenêtre de la chambre qu’il partageait avec l’homme endormi quelques mètres plus loin, Lorenzo réfléchissait. Ce petit rituel était devenu quotidien depuis de trop nombreuses décennies. Ayant connu des épisodes traumatisants une bonne partie de son éternité, le vieux vampire qu’il était dormait très peu et son petit ami s’y était habitué. Un instant, Lorenzo se retourna vers lui et eut un sourire en le voyant serrer un coussin dans ses bras. Il n’assumait jamais ce côté bien plus tendre au réveil. La respiration calme de Maxwell l’apaisait mais son esprit torturé tournait en boucle, ne lui laissant pas les fameuses heures de répit dont il avait pourtant cruellement besoin.

Il était à peu près 2h et demi du matin et le vieux vampire croisa son reflet dans le miroir. Ses traits n’avaient absolument pas changé depuis les années 1900. Comme si rien de ce qu’il avait vécu n’était vraiment arrivé. Il n’avait aucune cicatrice de la guerre, des maladies, d’Augustine. Il était une page blanche qui demandait encore à être écrite alors qu’il avait vécu suffisamment d’horreur pour plusieurs vies. Ce paradoxe le rendait totalement dingue et s’il ne l’avouait pas à son petit ami, son reflet le rendait dingue. A chaque fois qu’il voyait son cou, il revoyait le savant fou qu’il avait connu pendant bien trop longtemps lui trancher la gorge. Chaque partie de son anatomie avait été détruite, déshumanisée et il n’en demeurait aucune trace. Simplement des stigmates psychologiques et Lorenzo le vivait de moins en moins bien. Son petit ami comprenait ce qu’il avait vécu. Son nom de famille le liait étroitement à toute cette histoire et le vampire ne serait pas en liberté sans son intervention. Seulement voilà, Maxwell pouvait soigner physiquement le vampire, sa santé mentale n’en restait pas moins grignotée par les décennies d’horreur.

« Lorenzo ? »

Une petite voix fatiguée venait de lui parvenir et le vampire tourna la tête vers le lit où Maxwell s’était réveillé. Ses cheveux en bataille et ses yeux un peu fermés firent craquer le britannique qui ne perdit pas de temps pour venir le rejoindre et le prendre contre lui.

« Hey…I’m here. »
« Everything’s alright ? »

Malgré l’heure tardive, la fatigue et le contexte, le petit brun à moitié endormi s’en faisait toujours pour son petit ami. Les deux étaient ensembles depuis déjà deux ans, Lorenzo ayant totalement lâché prise de ses convictions d’avant-guerre quand il était encore en cage et Maxwell n’ayant jamais nié son attirance. Leur réalité était une bulle de bien-être dans laquelle les deux hommes se complaisaient mais cela faisait quelques mois que Lorenzo sentait sa propre bulle exploser. Son esprit torturé lui renvoyait les images des années noires de plus en plus souvent et rien ne semblait pouvoir empêcher ça. Au fur et à mesure du temps, c’était son propre reflet qui lui semblait insupportable et un projet fou commençait à se dessiner. Un changement de corps. Etait-ce possible ? Surement. Avec la magie on peut tout faire. Etait-ce raisonnable ? Bien sûr que non. Mais Lorenzo avait vécu de nombreuses vies avant celle-là.  Et petit à petit, un projet encore plus fou s’était dessiné. Recommencer à zéro. Être le total opposé de celui qu’il était aujourd’hui. Une femme. Humaine. C’était une idée que Bonnie avait lancé en plaisantant un soir mais l’idée folle l’obsédait.

« Yeah of course…Get back to sleep Max I’m fine…»

Sur ces mots, le vampire embrassa son petit ami sur le front et ce dernier se rendormit rapidement, sa tête posée sur le torse de Lorenzo comme il en avait prit l’habitude depuis qu’ils vivaient ensemble. En parler à Maxwell était l’épreuve qui l’angoissait le plus. Ce qui l’empêchait de dormir depuis de longs jours. Comment allait-il pouvoir accepter une idée que Lorenzo lui-même avait du mal à concevoir ? Mais il en était certain, il ne pouvait pas continuer comme ça.

Le lendemain soir…


Maxwell était rentré du travail depuis une petite heure quand Lorenzo décida de le rejoindre à la cuisine. Le brun était en train de vérifier le frigo pour faire le repas du soir et eut un sourire en voyant le britannique le rejoindre.

« Hey, do you know where I put the avocado? »
« Max…We need to talk…»

Son ton angoissé ne supposait aucun autre choix et Maxwell referma bien vite le frigo pour se tourner vers lui, un air inquiet sur le visage.

« About ? »
« …Us…Me…It’s complicated. »

Lorenzo s’était rarement senti aussi paniqué. Qu’allait-il faire si Maxwell décidait de le quitter ? Cette idée le hantait mais il resta droit, essayant d’avoir l’air aussi courageux que possible.

« Did I do something wrong ? »
« God no… You didn’t. Have a seat…»

Et le britannique s’installa lui aussi. Ce qu’il allait raconter lui demandait tout le courage du monde et à présent qu’il était lancé, il ne pouvait plus reculer.


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Maxwell Snyder
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MessageSujet: Re: « It's strange what desire will make foolish people do » - Lorenzo & Maxwell   « It's strange what desire will make foolish people do » - Lorenzo & Maxwell EmptyLun 8 Juil - 22:18

It’s strange what desire will make foolish people do

ft. Lorenzo & Maxwell


« I’d never dreamed that I’d meet somebody like you »
Les nuits étaient souvent les mêmes. Maxwell qui avait comme beaucoup de gens de mauvaises habitudes de sommeil finissait de temps à autres par croiser son amant au coin d’une insomnie. Mais les bras de Morphée finissaient toujours par les emporter et les nuits les plus claires étaient corrigées par de courts repos en journée. Mais depuis quelques mois, la situation avait changé. Les nuits de son compagnon se faisait de plus en plus courtes, de plus en plus clairsemées. Les journées aussi n’avaient plus la même allure, habituellement le médecin était dans ses pensées, son air pensif creusant au fil du temps les rides de son visage alors que son compagnon était bien les pieds sur le sol ou perché au sommet d’un nuage à jouer de la guitare. Désormais, Lorenzo arborait cet air préoccupé si présent que même son compagnon l’avait remarqué, c’est dire. Les discussions se faisaient plus succinctes et les moments intimes plus rares et la situation n’allait pas en s’améliorant. Fait plus étonnant encore, les tirades amoureuses qui faisaient rouler les yeux de Maxwell avaient quittées les lèvres de son amant et cette absence l’inquiétait sans qu’il ne veuille bien l’avouer.

Quand Maxwell ne comprenait pas quelque chose, il lisait. Le voilà ainsi sur sa pause de midi à feuilleter les articles virtuels pour essayer de poser un diagnostic aux symptômes de son petit ami. La démarche pouvait sembler froide et inadaptée mais quand on connaissait le personnage, on pouvait la deviner sincère et authentique. L’idée d’aller questionner un collègue psychiatre lui traversa l’esprit et il l’étouffa bien rapidement. Qu’est-ce qu’il pouvait avoir horreur de ces gens et de leur pseudo-science. Mais il était bien coincé et face à une situation qu’il ne pouvait pas régler par lui-même. Les émotions étaient bien loin de son champ de compétence et s’il avait appris avec le temps à distinguer les symptômes reconnaissables de quelque trouble dysexécutif, les tourments sentimentaux le dépassaient encore largement. Ne voulant ignorer aucune piste, il glissa d’une page de manuel à une autre en s’arrêtant devant les sourcils froncés sur une hypothèse diagnostique qu’il n’aurait jamais cru considérer. L’idée lui traversa l’esprit quelques instants avant de s’évanouir et la page d’être tournée.

De retour à l’appartement qu’il partageait avec son inquiétude du moment depuis plus de deux ans, il cherchait après le dernier avocat durement acquis dans ces supermarchés remplis de hipsters.

« Max…We need to talk…»

Même Maxwell savait que ce genre de début de discussion n’annonçait rien de bon. Une pointe de stress perça sa poitrine en entendant l’anxiété.

« About ? », demanda-t-il presque naïvement, espérant de tout cœur que la discussion serait au sujet de l’avocat perdu. Malheureusement, ce n’était pas le cas.

« …Us…Me…It’s complicated. »

Le stress se transforma en appréhension. Maxwell n’était pas stupide, avec une mémoire comme la sienne, il avait parfaitement intégré l’idée que ce genre de début de conversation annonçait une dispute comme l’odeur de pluie annonçait l’orage.  Alors il déglutit et demanda s’il avait fait quelque chose de travers. Les faux pas n’étaient pas rares chez lui et Lorenzo éprouvait à son égard une patience à toute épreuve que le plus si jeune médecin savait précieuse.

« God no… You didn’t. Have a seat…»

La discussion risquait d’être longue mais il s’assit sur le fauteuil, face au canapé occupé par son amant. La télévision était éteinte, aucun appareil électronique n’osait émettre le moindre son, un silence presque religieux hantait le salon autrefois si vivant. Seuls les battements de cœur de l’humain pouvaient venir perturber le vide. Alors que Lorenzo prenait son inspiration pour partager quelque chose qui visiblement le pesait, Maxwell décida de prendre les devants. Ce n’était pas son genre de foncer tête baissée sans avoir ce qui l’attendait mais tout était différent avec le vieux vampire.

«  I don’t know what’s wrong but if I can help … I will do it genuinely … I still love you … »

C’était parfaitement inutile mais depuis que le médecin misanthrope avait appris à prononcer ces trois précieux mots, il le faisait plus facilement même si ce n’était pas aussi aisé que pour un être humain normal. Mais la rareté fait la préciosité non ?


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MessageSujet: Re: « It's strange what desire will make foolish people do » - Lorenzo & Maxwell   « It's strange what desire will make foolish people do » - Lorenzo & Maxwell EmptyMar 9 Juil - 17:11

It’s strange what desire will make foolish people do

ft. Lorenzo & Maxwell


« I’d never dreamed that I’d meet somebody like you »
Assis dans le fauteuil en face de lui, Maxwell semblait bien plus stressé qu’il ne l’avouerait jamais. Et Lorenzo ne savait pas comment commencer son petit discours, comment expliquer quelque chose qu’il ne comprenait pas lui-même. Il cherchait ses mots, ses sourcils froncés dans une expression qu’il arborait beaucoup trop ces derniers temps. Le temps de chercher comment introduire son flot de pensées, les minutes passèrent et ce fut finalement son petit-ami qui se décida à prendre la parole.

«  I don’t know what’s wrong but if I can help … I will do it genuinely … I still love you … »

Lorenzo releva les yeux vers Maxwell et son cœur se serra. Le jeune homme avait l’air sincèrement inquiet de ce qu’il allait dire et assurait déjà sa présence et son aide. Seulement, Lorenzo doutait sérieusement qu’il en ait toujours l’envie ensuite. L’idée de le perdre, voilà ce qui hantait ses mois et le peu de répit qu’il pouvait avoir. Il lui fit un petit sourire faible.

« I know you want to help love… And I’m lucky to have you. »

Cette phrase, bien que sincère ne semblait pas rassurer Maxwell dont le cœur battait à tout rompre et qui pouvait s’entendre jusqu’à l’autre bout de la pièce quand on était un vampire aussi vieux qu’Enzo. Le vieux vampire se demanda d’ailleurs s’il n’allait pas être totalement ridicule mais peu importe, au point où il était, il devait dire quelque chose. Leur relation s’étiolait et c’était totalement sa faute.

« I know you’re worried about me for a while now. And the reason I can’t sleep at night is just… It has been some months now that I have…Flashes. Moments I thought I forgot which just came out of nowhere and I just…Can’t breath anymore, they feel so real you know…»

Il n’avait pas besoin de prévenu la teneur de ces épisodes et surtout à quel période ils faisaient référence, Maxwell le savait. Maxwell connaissait chaque moment de sa vie, de sa naissance à leur rencontre

« There are things I never told you because I just…Couldn’t put words on them.  Because a human mind can’t possibly figure this out. Because it’s too…Awful to be true. And sometimes I wish this was just my mind playing games but you and I…We know it was real. Painful…Haunting…But real. »

Maxwell resta stoique, écoutant attentivement mais en voyant Lorenzo trembler, cherchant ses mots pour parler de ce qu’il n’avait jamais encore pu, il attrapa sa main. C’était la seule chose qu’il pouvait faire, l’encourager à continuer.

« I’ve been raped so many times I can’t even count. I’ve been humiliated, opened, cut, they took everything from me. My body, my pride, my identity, gave me numbers for a name but the hardest part, the one I just… Can’t move from is the dehumanization…»

Le sourcil de son petit ami se leva, ne comprenant pas vraiment où il essayait d’en venir.

« When I look at myself on a mirror I don’t see Lorenzo St John anymore. I see one weird form, I see something who try to be human and who doesn’t reach it. I…Hate it. I hate every part of me. They made me hate every little part of myself. They broke something in me and I don’t think we can do anything to fix it anymore. »
“What do you need me to do ? »

Maxwell venait de prendre la parole, précipitamment, sans savoir vraiment où Enzo voulait en venir mais l’évocation d’une chose qu’on ne pouvait pas arranger semblait le faire paniquer. On peut aisément comprendre, Enzo lui-même ne savait pas vraiment si cette idée était bonne.

« You don’t need to do anything… I need to change. I need to be…Someone else. I mean… Two weeks ago there was that girl who was a boy before who told me how good she felt now she was truly herself. At first I didn’t…Think about it..But…Maybe this is the solution…Maybe I need to be in another body…A total opposite of myself…Maybe…I would be better…As a human girl….»

La phrase faisait d’être lancée. L’idée venait de sortir. Et Lorenzo ferma les yeux, incapable d’affronter le regard de Maxwell, attendant juste la sentence.


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MessageSujet: Re: « It's strange what desire will make foolish people do » - Lorenzo & Maxwell   « It's strange what desire will make foolish people do » - Lorenzo & Maxwell EmptyMer 10 Juil - 21:27

It’s strange what desire will make foolish people do

ft. Lorenzo & Maxwell


« I’d never dreamed that I’d meet somebody like you »
« I know you want to help love… And I’m lucky to have you. »

Quelque chose lui disait que si son amant commençait par là, c’était que la rupture n’était pas au sommet de la liste des priorités. La liste des possibles était encore immense dans une relation entre deux humains. Encore plus quand les deux baignaient dans une ambiance surnaturelle anxiogène qui les secouait sans cesse comme un bateau de papier perdu dans une mer agitée.

« I know you’re worried about me for a while now. And the reason I can’t sleep at night is just… It has been some months now that I have…Flashes. Moments I thought I forgot which just came out of nowhere and I just…Can’t breath anymore, they feel so real you know…»

Le visage pourtant inexpressif du médecin se tordit dans une grimace peinée. Il connaissait la très longue histoire de son amant et, si sa propre vie était difficile, ce n’était qu’un épisode des bisounours en comparaison. Entre Augustine et vampirisme, le vieil anglais avec toutes les raisons du monde de ne plus jamais dormir.

« There are things I never told you because I just…Couldn’t put words on them.  Because a human mind can’t possibly figure this out. Because it’s too…Awful to be true. And sometimes I wish this was just my mind playing games but you and I…We know it was real. Painful…Haunting…But real. »

Son cœur battait douloureusement. Il n’était plus stressé mais l’empathie dont beaucoup de gens le croyaient dénué venait le serrer à la gorge. Assis dans son fauteuil sans savoir ni que dire, ni que faire, il était bien inutile.


« I’ve been raped so many times I can’t even count. I’ve been humiliated, opened, cut, they took everything from me. My body, my pride, my identity, gave me numbers for a name but the hardest part, the one I just… Can’t move from is the dehumanization…»

La conversation prenait un tour de plus en plus sombre et Maxwell commençait à sincèrement craindre le but. Lorenzo voulait arriver à quelque chose et il tournait autour du pot même s’il semblait s’en rapprocher. Son discours était tel un tourbillon qui semblait abritait un monstre en son cœur.

« When I look at myself on a mirror I don’t see Lorenzo St John anymore. I see one weird form, I see something who try to be human and who doesn’t reach it. I…Hate it. I hate every part of me. They made me hate every little part of myself. They broke something in me and I don’t think we can do anything to fix it anymore. »

Si Maxwell soupçonnait déjà une intention derrière la fissure qui ornait le miroir de la salle de bain, il en était désormais certain. L’entendre dire qu’il n’y avait plus rien à faire, plus rien à tenter lui serrait le cœur. Ses années de médecine lui avaient effectivement enseigné une dure leçon, s’il fallait savoir laisser vivre, il fallait parfois aussi savoir laisser mourir. Mais pas Lorenzo, pas après tout ce à quoi il avait survécu. Qu’est-ce qu’il ferait si le fin mot de ce monologue était une demande de suicide. Dans son service il en avait connu plus d’une et si les vielles valeurs catholiques empoisonnaient encore le monde, les morts accidentelles étaient fréquentes chez ceux qui en faisaient la demande. Les fins de vies précipitées ne l’empêchaient plus de dormir et les médecins du service et les autres confrontés à ce genre de question. Mais là, juste imagine la situation lui donnait envie de mourir. Lorenzo n’était pas un patient, Lorenzo était Lorenzo.

« You don’t need to do anything… I need to change. I need to be…Someone else. I mean… Two weeks ago there was that girl who was a boy before who told me how good she felt now she was truly herself. At first I didn’t…Think about it..But…Maybe this is the solution…Maybe I need to be in another body…A total opposite of myself…Maybe…I would be better…As a human girl….»

Le voilà au Coeur du tourbillon. Et honnêtement, ce n’était pas si terrible. Maxwell avait tant stressé à s’imaginer les pires scénarios pendant que le vampire parlait qu’au final, son idée n’était pas si effrayante. D’ailleurs, c’était quoi son idée ? Il ne réalisait pas trop tant ça lui semblait tomber de nulle part. Lorenzo voulait être humain … non Lorenzo voulait être humaine. Ca avait le mérite d’être original mais l’idée que son compagnon puisse vouloir changer de sexe, bien qu’elle le laisse assez confus, ne provoquait pas dans son esprit autant d’affects négatifs que chez quelqu’un d’autre. Les valeurs chrétiennes, il les méprisait. Du coup, tout ce qui tournait autour de « un papa, une maman, une famille » ou le sacré du corps humain intouchable et inviolable, il s’en contrefichait bien.

Quoiqu’il en soit, c’était son tour. C’était à lui de dire quelque chose et il avait intérêt à assurer, Lorenzo avait besoin de lui et le vieil anglais avait l’air complètement stressé, les yeux fermés comme s’il attendait une sentence. Maxwell se leva et vient s’asseoir à côté de lui, posant une main sur sa cuisse et l’entourant de son bras pour le guider plus près de lui.

« Hey it’s okay … » C’était un début bien faible mais il n’était pas vraiment connu pour son don pour les discours et pour trouver les bons mots. C’était même un exercice de haute voltige qu’il avait intérêt à réussir « I know things are difficult for you but it’s not over. We can try many things and if you think you will be better as a human girl, we can try that too okay ? »

Son compagnon rouvrit les yeux et il l’embrassa doucement et la lumière qu’il vit dans ses prunelles le convainquit de continuer sur cette lancée « We have magic on our side … we’ll find a way if it’s what you truly want »

Ca par contre, il en doutait un peu. Maxwell craignait que l’idée ne lui soit venue parce qu’il était trop influençable mais qu’il ne se rendait pas compte de tout ce qu’un tel changement pouvait impliquer. Mais quelque soit la raison derrière une telle demande, un tel stress, il ne pouvait pas l’ignorer ou décider que le vieil anglais avait une idée folle digne d'un séjour en psychiatrie.


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MessageSujet: Re: « It's strange what desire will make foolish people do » - Lorenzo & Maxwell   « It's strange what desire will make foolish people do » - Lorenzo & Maxwell EmptyVen 18 Oct - 21:53

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L’attente était terrible et assis sur le canapé du salon, le vieux vampire ne se sentait plus si impressionnant. En réalité, il se sentait redevenu un gamin effrayé qui ne savait absolument ce qu’il allait faire. Il se sentait acculé, cette idée lui avait semblé folle à lui aussi, au début. Il avait d’ailleurs chassé assez rapidement cette suggestion mais les semaines avaient finalement passé et avec elles, des heures de recherches. Il avait eu le temps de regarder des reportages, lire des témoignages, écouter des heures de vidéos avant de se rendre compte que c’est peut-être ce dont il avait besoin. Chacune des personnes interrogées parlait du sentiment de ne plus pouvoir voir son propre corps. D’avoir eu ce besoin de se sentir vivant, autrement. Mais Maxwell, qui n’avait pas eu l’occasion de voir ces heures de vidéos allait-il comprendre ce qu’il pouvait ressentir ?

L’entendre se lever fit frissonner le vampire mais le médecin vint poser sa main sur sa cuisse et passer son autre bras autour de lui. C’était plutôt bon signe.

« Hey it’s okay … »

Le vieux vampire reprit une respiration un peu plus apaisée. Pour l’instant, Maxwell n’avait pas l’air de lui en vouloir ou de le traiter comme un fou. Sans doute l’était-il, les années d’Augustine avaient laissé des séquelles dont il ne pourrait jamais vraiment se remettre.

« I know things are difficult for you but it’s not over. We can try many things and if you think you will be better as a human girl, we can try that too okay ? »

Le vieux vampire n’en revenait pas. Maxwell venait-il vraiment de dire qu’il comprenait et qu’il était d’accord ? Afin d’être sûr de ce qu’il avait entendu, Lorenzo rouvrit les yeux. Le jeune médecin vint l’embrasser tendrement, terminant de rassurer son petit ami. Son cœur battait à tout rompre, l’annonce avait été faite et Maxwell ne l’avait pas quitté. Pendant des semaines il avait imaginé tous les scénarios possibles, des pires aux meilleurs, imaginant déjà le médecin lui dire de prendre ses affaires et de partir d’ici. Cela ne l’aurait même pas choqué outre mesure, à son époque ce genre d’idées n’aurait clairement pas été prise en compte, au mieux. Le médecin enchaina en précisant qu’ils avaient la magie pour les aider et que si c’était vraiment ce qu’il voulait, ils trouveraient un moyen.  Lorenzo avait une chance inouïe d’avoir cet homme à ses côtés. Dans ses yeux brillaient une étincelle d’amour et de reconnaissance infinie. Qu’aurait-il bien pu faire sans lui ?

Trois semaines plus tard…


Assis dans le salon, essayant de trouver l’inspiration pour jouer de la guitare, Lorenzo entendit soudain une clé dans la porte de leur appartement. Maxwell venait de rentrer. Il était un peu en retard mais avait apparemment une course à faire avant de revenir alors le vampire ne s’étonna pas. Il se leva simplement de sa place pour venir l’accueillir, étant rentré plus tôt aujourd’hui.

Aussi étonnant que cela puisse paraître, après l’annonce de Lorenzo il y a quelques semaines de cela, les deux hommes n’en étaient que plus proches encore. Maxwell ayant enfin comprit ce qui rongeait l’homme qui partageait sa vie, il était en mesure de réfléchir sur le problème, de poser les bonnes questions et de réfléchir à une solution. Finalement, ils avaient passé des nuits à discuter, Maxwell installé contre le torse d’Enzo, à réfléchir à toutes les possibilités, à imaginer des idées toutes plus folles les unes que les autres. Ils en avaient même ri parfois, tant certaines semblaient folles. La communication n’avait jamais été aussi efficace entre eux, ils étaient complices, même dans les questionnements psychologiques. Et Enzo n’était plus seul. Si son reflet lui semblait toujours aussi insoutenable, la vie, elle, semblait plus légère tant son petit ami s’était révélé, une nouvelle fois, un soutien inébranlable. Il ne le savait pas encore mais ce soir-là, à nouveau, Maxwell allait exceller dans le rôle de petit ami.

« Hey love… I missed you »

Leurs bouches se rencontrèrent enfin après quelques heures d’éloignement et Maxwell avait cette étincelle au fond du regard, comme s’il avait passé une excellente journée.

« You seem excited… What’s going on? »
« I have something for you ! »

Le médecin sortit de sa poche un petit coffret étincelant. Etonné, Lorenzo l’ouvrit doucement et en sortit une petite fiole dorée.

« It’s pretty but… What is this ? »
«I didn’t want to give you false hopes but… I’m working on this with my mom for quite a while. »
«Alright ….?»
«It’s a liquid spell. Which will turn you into a woman. For a week. »

Pardon ?





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MessageSujet: Re: « It's strange what desire will make foolish people do » - Lorenzo & Maxwell   « It's strange what desire will make foolish people do » - Lorenzo & Maxwell EmptyMar 19 Nov - 22:22

It’s strange what desire will make foolish people do

ft. Lorenzo & Maxwell


« I’d never dreamed that I’d meet somebody like you »
« I know you want to help love… And I’m lucky to have you. »

L’idée était étrange et Maxwell avait beau avoir construit son ego sur son intelligence, il ne la comprenait pas. Dans son monde de ou la médecine régnait en maitre et inspirait les complexes du messie, tout pouvait se soigner pour qui y mettait le prix. Mais ses collègues de psychiatrie s’étaient assez attires son courroux pour qu’il en vienne a avoir tourne le dos depuis de nombreuse années a cette discipline stigmatisante ou de vieux barbus aux intérêts politiques s’arrogeaient le droit de nommer le bien et le mal, comme des apôtres de la modernité. Et a la vue de la situation qui s’offrait aujourd’hui à lui, il ne pouvait que s’en féliciter. Alors il décida de penser le problème rationnellement, tentant de lire, de regarder et d’écouter, en somme d’apprendre sur un sujet a propos duquel il pouvait bien reconnaitre son ignorance. Avec Lorenzo, la parole s’était libérée et les tensions des dernières semaines ne semblaient plus être qu’un mauvais souvenir. Contrairement a ce qu’il avait pensé en première attention, le désir de son amant semblait bien plus ancre que passager. Ils discutaient souvent et les semaines passaient, les échanges évoluèrent doucement du pourquoi au comment et si Maxwell doutait de la survie de leur relation si un tel changement s’avérait définitif, il ne pouvait pas vraiment lui refuser. Et bien qu’il ne voulait pas l’infantiliser, il craignait toujours que cette décision soit trop lourde pour les épaules d’un homme dont la vision de la société se perdait entre quelques rêves romantiques et une naïveté ancienne. Alors il chercha une solution, exposant le problème a sa mère avec l’accord du principal intéressé. La vieille sorcière rusée qu’elle semblait ravie d’aider. Celle qui s’était faite une mission de toujours aide son prochain entre deux bouquins de sociologie pouvait démontrer ici tout son talent.

Maxwell rentra ainsi un soir comme tant d’autres soirs, en retard. Ni le travail ni les embouteillages de cette ville-circuit n’en étaient la cause cette fois-ci. En chemin, il avait beaucoup réfléchit à ce qu’il était en train de faire. Les mois étaient passés et il était certain désormais que Lorenzo ferait ce que bon lui chante. Tout ce qu’il pouvait faire était de veiller a limiter les dommages, et c’était ce qu’il était en train de faire. Alors une fois son sac pose et sa veste proprement accroche dans le dressing de l’entrée, il lui tendit une petite boite avec quelques dorures, sa mère avait tenu a souligner l’aspect cadeau de ce coffret a l’approche des fêtes de fin d’années qui allaient bientôt voir Maxwell râler a une table trop grande et finir assis sur le canape en tailleur avec le nouveau trésors que sa mère lui aura trouvé comme le grand enfant qu’il était toujours. Alors il lui expliqua en quelques mots qu’il lui offrait une phase de test. Une semaine dans le corps d’une femme humaine. Bien sur le sort n’était pas parfait mais c’était un début pour vérifier une ultime fois la détermination de son compagnon. Ils en discutèrent et décidèrent que Maxwell prendrait une semaine de conge pour l’accompagner dans cet essai pour le moins original. Ce qu’il disait c’était les détails techniques de ce grand saut dans le vide. Ce qu’il ne disait pas, c’était sa peur de l’inconnu, une impression forte lui disait qu’Enzo n’allait pas se contenter d’une semaine d’essai. Le vieux vampire avait été son premier et seul véritable compagnon et risquer de voir leur relation froidement décapitée de la sorte lui faisait peur. Une peur qu’il ne savait pas dire mais qui devait parfois se retranscrire dans son regard.

Lundi matin, le bruit précéda l’odeur du café brulant dont le médecin avait besoin pour se réveiller. Aujourd’hui était le grand jour et leur nuit avait été courte. Tous les deux étaient plein d’interrogations qui, bien que différentes, se rencontraient sur un large plan. Il rejoint Lorenzo assis sur le canape et une longue gorgée de ce jus de haricots bouillant lui donna le courage de lui demander « Are you ready for this experiment ? » comme pour lancer le début de cette nouvelle aventure.



I’ve been spinning on loud of control
So I’m telling myself to your soul
This stole me rhythm
There’s no hand in on begging




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