Divine Comédie


 
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 Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell

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Maxwell Snyder
Maxwell Snyder
Dr House


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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 2 EmptyMer 9 Jan - 19:11

Outside the dawn is breaking

ft. Lorenzo & Maxwell


« But inside in the dark I'm aching to be free »
Le calme était revenu après la tempête. L’endroit était calme, abandonné, laissant deux formes de vies hanter les couloirs étriqués. Maxwell venait présenter ses excuses bien qu’il ait mille raisons de ne pas le faire mais apaiser sa propre conscience relevait de l’instinct de survie désormais. Malgré les limites de son intelligence émotionnelle, il voyait déjà arriver les nuits blanches et cette haine qui s’inscrivait jusqu’aux fonds de son être. Il s’énerva un peu plus en voyant que le verre de sang resta intact, c’était son propre sang, en quel nom se permettait-il de le refuser ? Puis il comprit que le vampire voulait sans doute éviter un nouveau séjour en isolement.

"Ne le sois pas. Tu y prendras goût."

Il en doutait fortement. Maxwell n’avait pas la maturité émotionnelle suffisante pour se protéger de l’horreur inhérente à l’Augustine, il n’était pas assez fort pour ça. Docile, il s’assit comme la veille et observa encore une fois ce verre de sang. Les récits qu’il avait lus contaient la soif insatiable de ces prédateurs nocturnes, craignait-il la douleur au point de refuser pareil cadeau ? C’était insensé.

"J'ai déjà été nourri. Je ne vais pas retourner en isolement si vite."

Il confirmait ainsi son hypothèse. C’était triste de voir à quel point un homme pouvait être broyé plus bas que terre, lui enlevant tout, jusqu’à son instinct. Voilà de quoi nourrir un peu plus la colère en lui, ce sentiment d’injustice particulièrement désagréable qu’une vie dans un cocon doré ne lui avait jamais permis de ressentir.

"J'ai pas été tout à fait honnête avec toi."

Il attisa sa curiosité. De quoi pouvait-il bien parler ?

"Je me souviens de chaque personne que j'ai tué. On se rend compte de tout ce que l'on fait et ça reste avec nous, pour l'éternité, pour nous rappeler le monstre que l'on est. Tu as tué quelqu'un aujourd'hui."

Il baissa les yeux sans le vouloir, l’image lui revint à l’esprit et le saisit de nouveau à la gorge. Son geste si rapide, si fort lui semblait encore avoir été posé par quelqu’un d’autre. Jamais dans sa vie d’académique il ne se serait vu prendre la vie de quelqu’un. Evidemment, ici les conséquences étaient différentes, personne n’était vraiment mort. Mais jamais plus l’odeur de sang ne le quittera, il en était certain.

"Mais tu n'es pas un monstre. Tu as tué quelqu'un pour lui épargner plus de souffrances. On peut dire que tu l'as juste assomé. Je ne te dis pas que ça ne restera pas avec toi. Ca restera. Mais tu n'es pas un monstre."

Il releva les yeux vers lui, écoutant chacun de ses mots avec plus d’attention qu’il n’en avait donné à n’importe qui d’autre ces derniers jours. Le ton calme et l’air du vampire ne le réconfortait pas mais, Maxwell ne voulait pas être réconforté. Il voulait la réalité et le vampire lui servait avec une expérience qu’il n’aura jamais. Concernant le dernier point, il n’y accorda pas un grand intérêt. La notion de monstre le dépassait et il rangeait ce concept dans la boîte de Pandore avec tous les autres qu’il n’arrivait pas à appréhender. La penchant fictionnel du concept ramenait aux créatures qui hantaient les contes, aux faciès animaux, à la peur et à la mort. Les vampires résidaient dans cette catégorie mais, Maxwell accordait tellement peu de crédit au reste du genre humain, qu’il ne voyait pas où placer la frontière entre un homme et un monstre.

"Je suis désolé Maxwell."

Face à ces mots, son air laissa afficher de la surprise. Pourquoi s’excusait-il ? Il était la victime désignée de toute la situation et aux yeux de Maxwell, n’avait rien fait pour mériter de croupir dans cet enfer personnalisé. Il fixa le vampire dans les yeux pendant plusieurs secondes, cherchant à comprendre d’où venait les excuses et laissa tomber. Qu’importe, ce n’étaient que des mots alignés mais qui apaisèrent un peu sa colère.

Maxwell regarda le verre, se demandant pourquoi ces créatures étaient ainsi condamnées à un rôle de prédateur et qu’est-ce qui se passerait si cette grille de métal n’était pas là pour le protéger. Et en remontant son regard sur son interlocuteur, il le détailla de haut en bas. Les souvenirs de l’intervention de cette après-midi revenaient devant ses yeux et obscurcirent la réalité. Après un moment de silence, il choisit d’expliquer son ressenti ou du moins comme il le pouvait.

« Tu n’as pas besoin de t’excuser. Rien de tout ça n’est de ta faute. Et ces gens que tu as tué pour te nourrir, ils auraient fini par mourir un jour. Ils auraient peut-être fait pire à ta place. Regarde tous gens qui travaillent ici, qu’est-ce que tu penses qu’ils feraient s’ils devenaient des vampires ? Ça ne sert à rien de dramatiser nos vies, on est que des insignifiances dans l’univers. Tu ne mérites pas d’être ici. Je ne mérite pas des excuses. On n’a pas ce qu’on mérite, on a ce qu’on a simplement. »

C’était un point de vue très froid sur la réalité qui l’entourait, très mécanique. Il passa une main sur son visage et dans ses cheveux. La colère ne s’était toujours pas calmée mais, elle se transformait en quelque chose de plus dangereux mais aussi de plus efficace, de la haine. Elle n’était évidement pas dirigée contre Lorenzo mais, bien contre son grand-père. En redirigeant son regard vers le vampire, il raconta l’histoire, presque en la crachant tant parler de lui l’énervait :

« Il m’a amené ici quand j’avais quatorze ans, je n’étais qu’un enfant. Il avait menti à ma mère pour ça, il m’avait menti à moi et m’avait dit qu’on allait au cinéma. Il voulait déjà que je découvre ce qu’il faisait. J’ai eu des problèmes de sommeil pendant trois ans après ça. Il est persuadé que je vais reprendre toute son entreprise. Les investisseurs sont moins nombreux, ses recherches ne mènent strictement à rien. Tous les gens ici sont des incompétents sous qualifiés incapable de mener un projet de recherche correctement. Ils ont besoin de moi. J’ai cru à ses mensonges le temps d’une journée mais maintenant je me rends compte qu’il ne fait que se servir de moi. Je devrais juste partir d’ici et le laisser crever dans sa merde »

C’était sans doute la réaction la plus rationnelle à l’enfer qu’il venait de traverser. Quitter cet endroit, ne plus jamais y mettre les pieds et essayer d’oublier pour continuer sa vie. Sauf que Maxwell n’avait aucune vie qui l’attendait, aucun projet, rien. La seule chose dont il était certain, c’était qu’il allait mettre fin à ses jours au moment où il le jugera opportun. Mais ce plan ne lui convenait pas, la haine grandissante en lui soufflait d’autres idées. La nuit précédente il évoquait bien l’idée de pourrir cet endroit. Il allait le faire, simplement pour défouler sa colère et toute cette frustration qu’il éprouvait contre le monde entier. Son habituel sourire maléfique refit son apparition sur son visage, et dans ses yeux, toujours cet éclat mauvais qui lui conférait un charme dangereux. Il fixa Enzo quelques secondes et lui dit :

« Je pense que tu vas pouvoir tuer encore d’autres humains ici … »

Who waits forever anyway ?

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Lorenzo Melanoti
Lorenzo Melanoti



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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 2 EmptyMer 9 Jan - 22:18

Outside the dawn is breaking

ft. Lorenzo & Maxwell


« But inside in the dark I'm aching to be free »
Le jeune médecin devant lui semblait surpris de ses excuses. Ce qu'il ignorait c'est qu'elles prenaient un sens bien plus profond. Le vampire était désolé qu'un tel spectacle lui soit infligé. Il savait parfaitement que ce n'était pas sa faute mais il ne souhaitait ça à personne. Il ne lui avait pas fallu longtemps pour comprendre que Maxwell valait mieux que l'horreur de cette organisation. Et le brun mit encore moins longtemps à lui confirmer ses doutes. Il lui expliqua que ce n'était pas sa faute. Que les gens qu'il avait tué pour se nourrir aurait bien fini par mourir un jour et qu'aucun des médecins présents ne valaient mieux que ça. Lorenzo l'écouta avec une attention et une fascination assez importante. Maxwell ne le rassurait pas comme on rassure un enfant. Maxwell lui expliquait les faits, lui disait les choses telles qu'elles étaient et cette vérité lui faisait du bien. Peut être n'était-ce pas la vérité mais le jeune homme en face de lui était sincère. Dénué de tout filtre mais sincère.

Il fut tout aussi sincère en lui racontant son histoire et celle de son grand-père. Et Enzo comprit. Il comprit que Henry Snyder avait de grandes ambitions pour son petit fils dès la naissance, voulant faire avec lui ce qu'il n'avait pas pu faire avec sa propre mère. Il lui avait donné une fausse image de ce qu'il faisait, avait voulu l'endocriner et en faire le prochain directeur d'Augustine. Il comprit aussi que ce n'était absolument pas dans les projets du jeune médecin et que cette situation le dégoutait. Ca il ne l'avait pas dit clairement mais Lorenzo pouvait le sentir, il crachait littéralement ses mots. Il l'écouta attentivement et fut surpris de voir un grand sourire s'étendre sur le visage de Maxwell. Ce sourire dangereux qu'il commençait à connaitre par coeur. Il leva un sourcil, le médecin avait une idée derrière la tête.

« Je pense que tu vas pouvoir tuer encore d’autres humains ici … »

Et les deux hommes passèrent la nuit dans ce couloir, à évoquer des projets auxquels Enzo n'était pas sûr de croire. Maxwell lui parlait d'évasion. Il lui parlait de démembrer l'organisation, de tuer tous ses membres et de partir d'ici. Lorenzo lui répondait de façon rêveuse, imaginait ce que pourrait être une fuite mais n'y croyait pas. Il avait déjà trop espéré. Il y avait eu Maggie. Et Damon. Et tous ceux qui lui avaient parlé de choses tout aussi merveilleuses. Mais Maxwell avait l'air déterminé alors Enzo ne l'interrompit pas et les deux hommes commencèrent à imaginer une réalité où ils ne seraient plus séparés par ces barreaux.

Le lendemain matin arriva plus vite qu'ils ne l'avaient imaginé et Maxwell s'échappa rapidement, ne voulant pas être surprit là par son grand-père. Ils n'auraient aucune chance de tenter quoi que ce soit si Henry Snyder se rendait compte de leur association récente. Alors il ne revint pas de la journée. Et cette dernière passa comme toutes les autres, remplie de souffrance. Quand le soir tomba, tous les médecins s'en allèrent et les bâtiments devinrent silencieux une fois de plus. Seul des pas rapides se firent entendre et Maxwell Snyder apparu, un verre de sang à la main. Ce petit manège dura deux semaines. Les premiers jours, Enzo n'osa pas. Il ne voulait pas risquer l'enfermement de nouveau mais Maxwell parvint à le convaincre, un soir. Frustré des refus du vampire, il attrapa un instrument dans la salle d'à côté et revint près de la cage.

"Je te dis qu'il n'y a personne. Ils ne le verront pas."

Et il passa le scalpel sur son poignet. Le sang commença à s'écouler doucement le long de son bras et il passa le bras à travers les barreaux. Juste devant la bouche d'Enzo qui sentait ses crocs revenir. La peur bloquait ses mouvements alors il regarda Maxwell qui acquiesca. Il avait confiance. Et Enzo s'inspira de cette confiance et posa sa bouche sur son poignet. Ce contact était le premier entre les deux hommes et il n'avait eu aucune conséquence le lendemain matin. Il décida alors d'écouter le médecin les jours qui suivirent et le laissa le nourrir chaque soir. Jusqu'à ce qu'un soir, le médecin décide de passer à l'attaque. Il ne vint pas seul à sa cage comme il le faisait chaque fois mais avec une infirmière plutôt antipathique. Lorenzo était allongé sur le sol, comme assomé.

"Je l'ai trouvé comme ça, je ne vais quand même pas rentrer dans la cage !"

Et ça, c'était la voix de Maxwell. L'infirmière hésita mais le médecin utilisa l'argument de son grand-père. Le patron n'allait pas apprécier que son vampire préféré ne soit pas prit en charge n'est-ce pas ? Il était trop précieux pour ses "projets". Alors elle entra, visiblement inquiète. Et elle avait raison de l'être. Lorenzo ne perdit pas une seconde, à peine l'infirmière proche de lui, il se jeta sur elle. Ses crocs ne mirent pas longtemps à trouver son cou et le sang à couler dans son organisme. Toutes les alarmes se mirent à sonner, les médecins à s'affoler et tout le personnel à rappliquer sur place pour calmer la bête. Enzo releva la tête avant que les seringues ne viennent l'endormir. Maxwell acquiesca et partit. Tout se passait comme ils l'avaient prévu.

Le vampire se retrouva à l'isolement une fois de plus mais cette fois, les choses avaient changé. Il réfléchissait à la suite. Le plan devait leur permettre de détruire l'organisation et Maxwell s'occupait de trouver les preuves et les dossiers dont il avait besoin. Quand il revint dans sa cellule, quelques jours plus tard il fut étonné de ne pas trouver grand monde. Il manquait un bon nombre d'aide-soignants (peut-on les appeler ainsi) et de gardes. Il croisa Maxwell qui suivait son grand père et le médecin lui adressa son fameux sourire mauvais. Visiblement, tout se passait comme prévu. Il se laisssa retomber contre le mur pour se reposer. Si tout fonctionnait vraiment, il allait devoir garder des forces pour la suite. Il passa donc la jounée en épargnant ses muscles et en gardant son énergie mais quelques heures plus tard, il vit Maxwell se précipiter vers sa cage.

"Ok changement de plan, tu sors maintenant."
"Quoi ?"

Enzo se redressa alors que Maxwell ouvrait le verrou de sa cage d'un geste précipité.

"On a plus le temps de réfléchir à autre chose. Alors tu fais exactement ce que je te dis."

Que se passait-il à la fin ?!




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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 2 EmptyJeu 10 Jan - 0:34

Outside the dawn is breaking

ft. Lorenzo & Maxwell


« But inside in the dark I'm aching to be free »
Dans l’esprit étriqué de Maxwell les idées commencèrent à s’ajuster et s’assembler dans un plan trituré. Au fil de sa discussion avec le vampire, il continuait à prendre en compte les différentes possibilités, les alternatives et les impasses. Des dizaines de stratégies se mettaient en place dans son échiquier mental. Dans chacune d’elle, le vampire y jouait un rôle important, le rôle qu’il avait décidé de lui attribuer. Il continuait à discuter avec lui, tentant de le motiver, de lui rendre un peu de foi dans son projet fou. Sa culpabilité pour ses actes posés dans la salle d’opération continuait de l’écraser, créer ainsi cette folie mentale était une échappatoire comme une autre. La lune redescendit comme chaque jour depuis la création et lorsque le soleil apporta ses premiers rayons, le médecin pris congé, retournant dans son bureau rattraper quelques heures de sommeil. L’après-midi, il la passa avec son grand-père. Il voulait faire bonne figure au possible mais, il ne parvenait qu’à déguiser sa haine en rancœur et en mépris. Henry mettait l’attitude de son petit fils sur le diagnostic fataliste qui fut d’ailleurs le sujet de leur conversation très désagréable. A la fin, un pari risque. Le sang de vampire était connu pour guérir de nombreuses blessures. Pile, Maxwell était guéri. Face, les années qui lui restaient à vivre se transformaient en mois dans le meilleur des cas. N’ayant plus rien à perdre et appréciant l’idée de retrouver un semblant de contrôle dans cette courses folle, Maxwell accepta de lancer la pièce.

Le soir, il vint apporter une nouvelle offrande au vampire. Le dieu de l’Augustine ne semblait pas compliant avec le pauvre mortel qu’il était. C’était attendu, tant de décennies passées en enfer noyait bien des volontés. Tant pis, d’un geste il écarta le verre et ses frustrations. Une autre nuit passa comme ça où ils purent discuter tranquillement. Il y avait quelque chose chez le vampire qui mettait l’humain en confiance et c’était très improbable au final. Le prédateur et la proie n’étaient pas fait pour tisser des liens mais l’adversité était connue pour rassembler des destins. Une autre nuit vint s’ajouter à sa liste de refus et il prit de nouveau son mal en patience. Malheureusement, la patience n’était pas la qualité principale du médecin qui décida de prendre le taureau par les cornes. Lorenzo allait boire ce sang, qu’il le veuille ou non. Chaque jour, le plan dans l’esprit de Maxwell s’affinait et s’ajustait, hors de question de laisser sa pièce maitresse faire des caprices. Dans un autre acte insensé, il ouvrit une des veines bleues de son poignet et passa son bras à travers la grille. Le risque de se le faire arracher était immense mais ses pulsions autodestructrices avaient noyé son instinct de survie depuis longtemps. Face au regard assoiffé du vampire, il ne se dégonfla pas et hocha la tête pour confirmer ce qu’il était en train de faire. C’était une sensation étrange de sentir ainsi une bouche se poser sur une plaie ouverte mais, aucune morsure ne vint ponctuer le moment. Presque frustré, il lui intima l’ordre de mordre d’un ton sec et le vampire ne se fit pas prier. Quand les crocs pénétrèrent dans sa chaire, un courant électrique remonta tout le long de son bras et la douleur lui coupa le souffle plusieurs secondes. Après, il ne sentait plus rien de dérangeant et laissa Lorenzo s’abreuver. Son bras était un peu endormi et il crut qu’il allait défaillir quand il le récupéra mais, un sourire sincère ornait son visage. Il avait redonné un peu de force à l’anglais, il avait réveillé le vampire en lui. Satisfait de son petit manège, il passa de nouveau une partie de la nuit à discuter avec lui, appréciait cet échange plus qu’il ne l’aurait cru. A partir de ce moment, tous les verres de sang furent acceptés et rendus complètement vide. C’était de la folie de redonner tant d’énergie à un vampire si vieux mais, Maxwell se complaisait dans cette folie.

A la fin de la semaine, alors qu’il tournait les pages d’un livre, un faux mouvement vis sa main être écartée d’une dizaine de centimètres. Immédiatement, son cœur se mit à battre à fort allure, terrorisé à l’idée de l’apparition des premiers symptômes. C’était beaucoup trop tôt, c’était tout bonnement impossible. Mais son jet de pièce était peut-être retombé sur la mauvaise face. Pour la première fois depuis un moment, le jeune médecin allait se retrouver face aux conséquences de ses actes. Evidemment il fit tout pour oublier cet incident, imaginant plusieurs scénarios allant d’un café trop concentré à une nervosité due à son manque de sommeil. Tout était bon pour ne pas regarder la vérité en face. Les jours passèrent et les mouvements incontrôlés se multiplièrent écartant la piste caféinée nerveuse. Maxwell était face à la réalité, il avait joué, il avait perdu. Une larme coula sur son visage alors qu’il comprenait que la fin était proche. Son plan devait changer mais bien évidemment, il n’en toucha pas un mot au vampire.

La victime de sa haine envers le monde fut une infirmière avec qui il avait déjà échangé quelques mots. Cette dernière voyait d’un mauvais œil l’arrivée du petit-fils d’Henry Snyder et le soupçonnait de trop passer de temps avec les cobayes enfermés dans cette prison. Au final, elle était simplement perspicace. Mais pas assez pour dépasser un esprit tel que celui du diplômé de Stanford. Un soir, avant que tout le monde ne rentre rejoindre femme et enfants, il l’attira près des cages. Lorenzo jouait son rôle allongé sur le sol, feignant la perte de connaissance. Le sourire mauvais du médecin aurait dû l’alarmée. Et au dernier moment durant lequel elle hésita à entrer dans la cage, Maxwell la poussa d’un geste fort dans le dos avant de refermer la grille. D’un geste hasardeux, il déclencha l’alarme sans ôter une seule seconde son regard du spectacle qui se jouait sous ses yeux. Il n’était pas apeuré ou mal à l’aise mais se dit simplement que ce devait être une façon rapide et originale de mourir. Mais, son instinct lui disait que s’il demandait à Lorenzo d’abréger ses souffrances aussi infimes qu’elles étaient à l’heure actuelle, il refuserait. Tant pis, la mort n’était pas l’apanage des buveurs de sang. Il regarda sans sourciller la masse Augustine venir s’écraser dans le couloir, ajoutant un torrent de voix au vacarme incessant de l’alarme. Le vampire avait été emmené mais la peur restait présente. La bête était réveillée et venait soudain de rappeler à tout le monde le danger de ce lieu. Evidemment toutes les questions étaient pour Maxwell et ses réponses déjà bien ficelées. Il traversa les gens, se plaisant à raconter comment le monstre avait attrapé la pauvre femme à travers la grille, l’avait forcé à entrer dans la cage aux fauves, lui-même n’ayant pu sauver sa vie qu’en refermant le verrou. La peur se propagea comme une étincelle sur de la poudre et le baril explosa.

Le lendemain, le nombre d’absent crevait les plafonds. Personne n’avait jamais vu ça à l’Augustine. Maxwell prit ses responsabilités de nouveau directeur et se senti obligé de prévenir les investisseurs de l’accident. Ces derniers se méfiant de Henry Snyder, profitèrent de l’occasion pour obtenir plus d’informations sur ce qui se passait dans ce musée des horreurs. Ceux qui croyaient lui tirer les vers du nez étaient en réalité arrosés de chiffres et de faits tout droit sortis des dossiers secrets de l’organisation. Le médecin avait passé les deux dernières semaines à récolter tout ce qui pouvait servir à effrayer les investisseurs. Amusé, il passa ainsi plusieurs coups de téléphone durant la journée. L’argent était le nerf de la guerre et personne n’investissait dans une bête qui ne rapportait rien et c’était désormais officiel, l’Augustine ne rapportait plus rien. Deux jours après, la plus grande partie des fonds avaient été coupés. Les employés restants n’étaient bien sûr pas au courant mais, pour son grand-père, c’était le cataclysme. En marchant à la suite de son mentor infortuné, il croisa Lorenzo qu’on ramenait dans sa cage après quasi une nouvelle semaine d’isolement. Avec son sourire maléfique et un clin d’œil, il lui indiqua que tout fonctionnait comme il le fallait. Il allait bientôt pouvoir sortir d’ici et Maxwell mettre fin à sa dégénérescence.

Une fois dans le bureau de son grand-père, les cris commencèrent. C’était impossible pour le petit-fils de faire croire que les appels ne venaient pas de lui, il avait bien pris la peine de donner son nom aux investisseurs. Un autre faux-mouvement lui fit détourner la tête rapidement ce que ne manqua pas de remarquer Henry malgré son énervement. Maxwell confirma son hypothèse, la pièce était bel et bien tombée du mauvais côté. Comme si la nouvelle était le dernier coup nécessaire à l’écroulement de l’édifice, Henry Snyder s’effondra sous le regard mauvais du jeune médecin qui n’éprouvait à son égard aucune empathie. Il lui confia alors son dernier projet, le plus fou de tous. Trouver le moyen de déformer les gènes guerriers de son cobaye préféré pour que lui et Maxwell partagent le même diagnostic, créant ainsi le sujet d’étude parfait. Si les yeux d’Henry étaient ouverts par la folie, ceux de Maxwell étaient ouverts d’effroi. Il ne pensait pas l’opération possible mais s’il y parvenait quand même dans la précipitation avant que l’argent ne manque définitivement ? C’était impensable de laisser Lorenzo subir l’éternité dans un état aussi atroce que ce qui l’attendait. Et à la vitesse à laquelle la maladie progressait dans son propre corps depuis qu’il avait pris le sang proposé, il ne sera plus là pour voir l’expérience échouer. Déterminé à ne pas laisser les choses se dérouler de cette façon, il quitta le bureau sans un mot, courant presque pour rejoindre les cages.

Si n’importe qui pouvait émettre des doutes raisonnables sur son instinct de survie ces derniers mots. Ce fut carrément un passage à l’acte criant que d’ouvrir la cage du vampire. Tout était trop précipité mais Maxwell ne comptait pas sortir d’ici vivant alors rien n’avait d’importance que d’effacer pour de bon sa culpabilité et rendre sa liberté au vampire. Il expliqua à Lorenzo que le temps leur manquait et qu’il devait subir ses ordres, sans lui il n’atteindrait jamais la sortie. Le risque qu’il le vide de son sang avant qu’il n’ait pu formuler la moindre direction était réel mais fut diminué par l’apparition d’un des gardes qui avait suivit Maxwell. La bonne idée tient. Il servit de casse-croute au vampire et le médecin se hâta directement vers la sortie, le vampire sur les talons. Il n’y avait plus assez de personnel pour leur bloquer réellement la route et chaque imprudent était rapidement effacé par un anglais visiblement pressé de sortir. La porte principale n’était plus qu’à une dizaine de mètres désormais mais ils furent séparés par deux gardes dont un qui assena au médecin un coup au visage avec la crosse de son arme, lui brisant le nez au passage. L’alarme se mit alors à résonner, attirant encore plus d’hommes à eux. Maxwell attrapa Lorenzo et le tira vers la sortie une fois que les deux plus proches baignaient sur le sol dans leur propre sang. Les deux hommes traversèrent la porte et se retrouvèrent dehors en pleine nuit.

Un sourire sincère illumina son visage alors qu’il voyait Lorenzo enfin libre, après tant de décennies. Un instant, il partagea sa joie innocente et se surpris à faire un pas vers cette liberté qui lui ouvrait les bras. Un seul instant car après il se retourna pour voir tous ceux qui arrivaient. Le risque qu’ils soient pris grandissait à chaque seconde et son regard se posa sur un bouton à l’intérieur du bâtiment. Son sourire ne le quitta pas quand il prit la direction contraire et retraversa la porte pour garder sa main appuyée sur le bouton en question. Lorsque Lorenzo se retourna, il put voir l’impressionnante barrière de métal se dérouler devant l’entrée. La paranoïa sécuritaire de l’Augustine venait de lui coûter son plus valeureux sujet. A sa grande surprise, le vampire revint vers lui, le suppliant presque de partir avec. La barrière de métal allait bientôt les séparer et la masse se de gardes se pressait dans son dos. Malgré la peur qui lui déchirait les entrailles, son sourire ne quittait pas ses lèvres quand il dit à Enzo :

« Tu peux partir. Je vais rester ici et ils ne te prendront pas en chasse. Aucune vie ne m’attend de toute façon », une larme vint ponctuer sa phrase alors que le voile de métal tomba d’un coup comme un couperet entre eux, libérant le prisonnier, enfermant son gardien.


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Lorenzo Melanoti
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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 2 EmptyJeu 10 Jan - 1:25

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« But inside in the dark I'm aching to be free »
A partir du moment où Maxwell ouvrit la cage du vampire, tout se passa très vite. Il le vit le regarder un court instant, la barrière n'existant plus entre eux. La dernière fois qu'ils s'étaient retrouvé sans barrière, Lorenzo était attaché à une table. Mais cette fois ci, rien ne l'empêchait de lui sauter dessus et de le vider de son sang. La voie était libre pour sortir après tout, il pouvait bien rajouter une victime à la future liste. Il n'en fit rien. Il leva un sourcil, surpris mais n'eut pas une once de réflexion à ce sujet. Enzo était un homme droit, il ne trahissait pas ses alliés aussi facilement. Peut être aurait-il dû. Damon, lui, n'avait pas hésité très longtemps. Des éclats de voix se firent entendre derrière Maxwell. La cage de 12 144 était ouverte et après l'incident avec l'infirmière, il était sous bonne garde. Un vampire de plus de 150 ans on y fait attention. Malheureusement pour lui et pour ceux qui suivirent, Lorenzo était en forme. Il n'avait certes pas eu l'occasion de se nourrir convenablement mais l'adrénaline lui brûlait les veines.

Maxwell n'était pas seulement son seul allié dans cette histoire sordide. Il lui avait redonné espoir et lui avait insufflé une force nouvelle. S'il était résigné avant son arrivée, il y croyait aujourd'hui. Ils étaient dans le couloir, les corps des médecins volaient et la plupart finissaient entre les crocs du vieux vampire mais aucun d'entre eux n'approchaient Maxwell qui continuait à le guider à travers le bâtiment. Alors qu'ils approchaient de la fin, le jeune médecin poussa un cri qui fit se retourner son allié à toute vitesse. Le pauvre garçon venait de se faire casser le nez sans sommation et les deux gardes ne restèrent pas en vie très longtemps. Comment osaient-ils l'approcher ? Il était le seul à avoir tendu la main à Enzo depuis bien trop longtemps. Il lui devait ce retour de l'espoir et si ce plan fonctionnait, il lui devrait la vie.

Enfin, la grande porte apparu devant les yeux des deux bruns. Jusqu'à la dernière seconde, il n'y crut pas mais, posant le pied sur l'herbe, il dût se rendre à l'évidence. Il était dehors. Une toute petite brise vint lui chatouiller la nuque et les odeurs qu'il avait perdu depuis trop longtemps envahirent ses synus. Il respira un grand coup, profitant de quelques secondes, sous le choc. Son hébêtement fut de courte durée en entendant un bruit sec de grille, à quelques centimètres de lui. Il se retourna pour voir Maxwell, derrière lui. Derrière une grille en fer. Piégé. Mais le petit sourire en coin sur son visage lui montrait que tout ça avait été réfléchit. Le médecin savait ce qu'il faisait depuis le début. Lorenzo se précipita sur la grille, l'attrapant pour la tirer avec le peu de force qui lui restait.

"Non ! Maxwell !

Le médecin ne bougeait pas, un sourire bloqué sur son visage. Le son des gardes se faisait de plus en plus menaçant, il ne leur restait que quelques secondes. Et dans l'obscurité de ce couloir, Enzo aperçut le bouton sur lequel le médecin avait encore la main. Il avait déclenché lui-même la grille qui les séparait.

"Ouvre la grille ! Maxwell !"

La peur lui broyait les entrailles. Il ne pouvait pas le laisser ici, pas avec eux, pas ici. Ses yeux trahissaient la panique qui l'agitait. Il ne dissimulait plus rien comme il en avait l'habitude dans cet endroit. Ce soir il lâchait tout. Ce soir il en avait le droit. Et ce soir il voyait l'homme qui lui avait sauvé la vie disparaître.

"Maxwell..."

« Tu peux partir. Je vais rester ici et ils ne te prendront pas en chasse. Aucune vie ne m’attend de toute façon »

Une petite larme vint couler sur le visage du médecin et rejoindre la comissure de ses lèvres, toujours bloqué dans un sourire que Lorenzo ne pouvait pas interpréter. Il n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit d'autre, la grille se referma d'un coup sec, isolant les deux hommes une bonne fois pour toute. Le vampire frappa de toutes ses forces, appelant le médecin aussi fort qu'il le pouvait mais quand il entendit le bruit des gardes se diriger vers l'extérieur, il se rendit compte qu'il ne pouvait plus rien faire. Soit il partait maintenant, seul, soit il restait et cette liberté que Maxwell venait de lui offrir ne servait à rien. Aussi vite que sa condition le lui permit, il s'échappa de cet enfer et courut aussi loin que possible, échappant à l'horreur. Echappant à ce monde et découvrant le nouveau. Qu'allait-il faire à présent ?

Deux semaines plus tard....


Assis sur un muret du centre ville, Enzo fixa le bâtiment en face de lui. Il en sortait à peine et le sang séché au bord de ses lèvres était révélateur de la soirée qu'il venait de passer. Voilà deux jours qu'il était sorti de son cauchemar et la vie réelle lui semblait encore bien loin. Pour autant, il ne pouvait pas s'empêcher de profiter de ce qu'il avait. Il pouvait enfin voir le soleil se lever, se coucher, les étoiles, sentir le vent et respirer la pluie. Cela faisait deux semaines qu'il dormait dehors. La simple idée de s'enfermer de nouveau lui était insupportable. Pendant ces deux semaines, il avait beaucoup réfléchis à ce qu'il s'était passé. Il en était certain à présent, Maxwell avait tout prévu pour le libérer. Il était bien obligé d'avouer que ça avait marché mais où était-il à présent ? Le vieux vampire s'était approcher du lieu de sa captivité pour observer les va-et-viens mais aucun signe de son médecin. Etait-il parti ? Encore à l'intérieur ? Vivant ? Mort ? Cette question le hantait.

La dernière image qu'il avait de Maxwell lui restait en tête à chaque fois qu'il fermait les yeux. Ce sourire résigné et cette larme au coin de son oeil ne le quittaient plus, il ne pouvait pas le laisser là bas. Y était-il encore ? Il n'y avait qu'un seul moyen de le savoir. Il y pensait depuis les premières heures mais la décision n'avait été vraiment prise que la veille. Il allait retourner à Augustine.
Rien qu'à y penser, un frisson d'horreur lui parcourut l'échine. Cet endroit était un véritable cauchemar mais il savait qu'il n'en serait pas débarassé s'il laissait l'homme qui l'avait aidé à l'intérieur. Comment Damon avait-il fait pour vivre le reste de sa vie sans s'en soucier ? Lui ne pouvait pas. Alors cela faisait deux jours qu'il s'empiffrait de sang pour être suffisamment fort. Il avait aussi récupérer des armes, des couteaux, tout ce qu'il pouvait trouver. Il ne devait rien laisser au hasard. Si Maxwell n'était pas là, il devait pouvoir repartir. Il était hors de question de gâcher la chance que le jeune homme lui avait offerte au péril de sa vie.

Alors ce soir là, le vampire remonta le col de sa veste et se dirigea de nouveau vers son enfer personnel. L'apparence physique du vampire avait bien changé depuis son départ d'Augustine. Il avait retrouvé ses muscles dans le même état qu'il les avait laissé, s'était coupé les cheveux, s'était rasé et avait trouvé de nouveaux vêtements. Il était à présent un homme lambda dans une ville qu'il ne connaissait pas encore bien mais au moins, personne ne pouvait le distinguer d'un autre. Il retrouva ses pas facilement, on oublie difficilement d'où l'on vient quand on vient de ce genre d'endroits. Arrivé devant le bâtiment, à l'abri des regards il hésita. Il faisait nuit noire, il y avait moins de monde à cette heure mais la peur lui brûlait les entrailles. Qu'allait-il trouver dans ce musée des horreurs ? Il secoua la tête, ce n'était pas le moment de se poser ce genre de questions, Maxwell avait peut-être besoin de lui. Il chassa loin de lui l'idée que le jeune homme soit mort. Il devait être vivant. Le destin ne pouvait pas être aussi cruel. Il n'était pas loin de la vérité...

Sa vitesse de vampire désormais récupéré, Lorenzo entra sans difficulté dans les bâtiment mais se surprit à trouver un nombre de gardes impressionnant. Ils avaient sûrement dû renforcer la sécurité depuis son évasion et Enzo décida d'abandonner les armes à feu qu'il ne maitrisait de toute façon pas pour se concentrer sur ses armes de prédilection, ses crocs et les armes blanches qu'il portait. Un à un, les gardes furent éliminés et leur sang déverser sur le sol mais malheureusement pour le vampire, son arrivée ne fut pas aussi discrète qu'il ne l'aurait voulu. Les gardes se mirent à crier pour prévenir leurs collègues, les alarmes se mirent en route mais Enzo ne renonça pas. Les veines sous ses yeux, les crocs sortis, il se lança à l'assaut, une nouvelle fois.

Cette fois ci, le combat fut encore plus sanglant que la première fois. Méthodique et bien plus combattif qu'il ne l'était deux semaines auparavant, le vampire avançait sans trop de difficulté, évitant les seringues de verveine et en en laissant une ou deux s'écraser sur son bras. Au fil des décennies, sa résistance à la verveine était devenu plus importante, il pouvait se le permettre. Le temps d'un instant, il revit le visage de Maxwell derrière la grille et continua sa route à travers les corps des médecins et des gardes. Au milieu de l'odeur du sang, le vampire sentit un parfum qu'il connaissait à présent par coeur et se précipita. Peut être était-ce une erreur. Un piège. Peut être aurait-il dû faire attention mais il continua et lança son couteau à travers le couloir qui se logea directement dans le cou du garde chargé de la cellule dans laquelle Lorenzo avait passé la moitié de sa vie de vampire. Et une fois le garde à terre, ce qu'il vit fit accélérer son rythme cardiaque plus qu'il ne l'aurait imaginé.

"Tu ne pensais pas que j'allais vraiment te laisser là ?"

Et d'un geste sec, il arracha le verrou de la porte. Le vampire avait retrouvé toute sa confiance et sa contenance et à présent, un grand sourire sincère s'étendait sur son visage. Au fond de la cage, à sa place était enfermé un homme. Maxwell Snyder.




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Maxwell Snyder
Maxwell Snyder
Dr House


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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 2 EmptyJeu 10 Jan - 13:31

Outside the dawn is breaking

ft. Lorenzo & Maxwell


« But inside in the dark I'm aching to be free »
Maxwell avait fait son choix. Il ne le regretta pas quand la sortie fut condamnée ni même quand les gardes le saisirent sans se gêner défouler leur frustration sur lui. Presque trainé par la main armée de l’Augustine jusque dans les entrailles de la bête, il se laissa faire. Les gardes étaient déjà en nombre insuffisant, ils ne pouvaient se permettre d’envoyer une équipe à la recherche du fugitif. En remontant le chemin, il put voir les cadavres qui gisaient la face écrasée dans leur propre sang. Cette vision fit naitre sur son visage tâché de sang un petit sourire satisfait. Au fond de lui-même, une petite voix humaine lui disait que ces hommes n’avaient fait que leur travail, qu’une famille les attendait à leur domicile. Mais cette voix était trop faible, son humanité était restée dans la salle d’opération, tranchée au même moment que la gorge de Lorenzo.

Assis sur une chaise, les mains attachées dans le dos, il tenta de bouger pour relâcher la tension dans ses bras mais les liens étaient trop serrés. Surpris d’être encore vivant, il attendait son procès pour haute trahison ou une idée du genre. Le sang sur son visage avait séché, lui donnant des airs de créature de film d’horreur. Son nez cassé était toujours douloureux et le contraignait à respirer par la bouche. L’addition de tous ces désagréments continuait à éroder ce qu’il restait de son envie de vivre. Un petit rire lui vint quand il se dit que même en ayant coulé l’Augustine par le fond, il était toujours traité comme un humain, un humain qui allait avoir de sérieux problèmes mais un humain quand même.

« Ca te fait rire ? »

Il releva la tête pour voir son grand-père entrer dans la pièce et ne dit pas un seul mot tout le temps qu’il déversa sur lui toute sa colère. Maxwell n’éprouvait pas de remords pour ses actes, il était même plutôt fier de lui. Toujours incapable de mentir, tout se voyait sur son visage et dans son regard. L’Augustine, la maladie et le manque de sommeil avaient eu raison de sa santé mentale et il n’attendait plus qu’une seule chose désormais.

« Tues-moi qu’on en finisse »

Le détachement dans sa voix choqua Henry Snyder qui semblait avoir d’autres projets pour son petit-fils. Il le détacha de la chaise sans pour autant lui rendre sa liberté de mouvement. Les deux hommes marchèrent ainsi sur un chemin comme Maxwell commençait à reconnaitre. Et en franchissant la porte de la salle d’opération, une forte nausée tordit son estomac. Cette pièce était le décor de tous ses cauchemars et la peur le pris aux tripes. Pourquoi est-ce qu’on l’emmenait ici ? Sans ménagement, deux hommes l’allongèrent sur la table et l’y attachèrent fermement. Son cœur battait tellement vite que ça en devenait douloureux mais il était trop angoissé pour y songer. A côté, son grand-père lui tournait le dos et était occupé à préparer quelque chose que le jeune médecin n’arrivait pas à voir. Le vieil homme parlait tout seul, une habitude dans la famille, d’opportunités, d’un phénomène qui n’avait pas encore été complètement observé. Quand il revint près de Maxwell ce fut avec une seringue armée d’une aiguille suffisamment grande pour faire pâlir plus d’un. Ce qui l’inquiétait, c’était son contenu et il demanda plusieurs fois ce que c’était sans jamais avoir de réponse.

« Ne t’inquiète pas, tes petites machines seront sans conséquences au final »

L’aiguille enfoncée dans son bras sans précaution libéra tout son contenu. En voyant la couleur rouge, Maxwell compris ce qui était en train de lui arriver.

« T’es complètement fou ! Maman va te tuer si tu fais ça ! »

« Ce que ta mère ne sait pas ne peut pas lui faire de mal. »

L’angoisse s’intensifia d’un cran une fois qu’il prit pleinement conscience de ce qui était en train de se passer, son grand-père lui volait sa mort. Le jeune médecin allait remplacer Lorenzo. Terrifié à cette idée, il le supplia de ne pas faire ça, de changer d’avis. Ce fut bien inefficace, des années à diriger l’Augustine avait rendu Henry bien insensible à toutes les supplications, même celles qui venaient de la chaire de sa chaire. Le directeur était occupé à parler à un enregistreur, donnant la date, l’heure et ses petites observations sur son sujet ou plutôt cobaye. Maxwell détourna la tête pour regarder le plafond au-dessus de lui. Les images horribles de l’opération à laquelle il avait assistée repassaient en boucle alors qu’il se mordait la lèvre jusqu’au sang. En rouvrant les yeux, il put simplement voir Henry Snyder penché sur lui, à la main un scalpel similaire à celui qu’il l’avait forcé à utiliser. Maxwell supplia une dernière fois.

« Je suis ton petit-fils »

« Tu n’es rien »

Supplication veine, il mourra sur la table d’auscultation de la même manière que lui avait tué Lorenzo. La boucle était bouclée.

Son réveil fut brusque mais il n’arriva pas à se redresser malgré tous ses efforts. Il voulait porter une main à sa gorge mais tout son corps était attaché avec encore plus de sécurité qu’avant. En respirant à plein poumons, il tourna la tête pour voir son grand-père assis sur une chaise, notant ses observations. Il comprit assez vite ce qui se passait, Maxwell était mort sur cette table et était désormais en transition. Toutes les émotions se bousculaient dans sa tête et lorsqu’il sentit le goût métallique du sang versé dans sa bouche, il ne put s’empêcher de boire toute la quantité qu’on lui offrait. Les heures qui suivirent, il ne parla pas, restant seul avec ses pensées, toujours incapable de bouger, songeant à l’enfer qui l’attendait désormais.

La soif de sang commença à se faire sentir et il avait beau tour faire, Henry ne semblait pas décidé à lui donner la moindre goutte, visiblement intéressé par le temps que mettait un jeune vampire à être en manque. Il passa encore deux jours sur cette table avant de perdre connaissance. A son réveil il était derrière une barrière, du mauvais côté de la cage. Au goût métallique dans sa bouche, il comprit qu’on l’avait nourri. Mais ce n’était pas assez, ce n’était jamais assez. Il avait beau tirer de toutes ses forces, crier, hurler, les grilles ne cédèrent pas. Elles étaient conçues pour plus fort que lui et avaient résistées à lui forts que lui. Son attitude enragée découragea quiconque de lui apporter la dose minimale et il finit par replonger dans l’inconscience. A force, Maxwell avait perdu la notion du temps jusqu’à ce qu’un repère vienne s’imposer dans sa vie. Un moment qu’il ne pourrait jamais oublier. Le reste de son humanité mourra une seconde fois, dans la même salle, pour la même dissection. Sauf que cette fois, le cobaye, c’était lui et que personne ne lui épargna la fin.

Quatre jours plus tard, il était assis dans le fond de sa cellule. Un garde était assigné à sa surveillance et Maxwell s’amusait à lui demander de se rapprocher, lui promettait que rien de mal n’allait arriver s’il s’approchait de la grille. Soudain, des bruits se firent entendre à l’étage, le personnel avait été renforcé et des chasseurs avaient même été engagés avec les fonds restants. Les bruits se rapprochaient et indiquaient qu’il y avait du grabuge. Les cris étouffés lui donnèrent un large sourire alors qu’il s’approchait de la grille pour essayer de voir ce qu’il se passait plus loin. Le garde visiblement angoissé n’apprécia pas ce manque de distance de sécurité et lui intima l’ordre de retourner à sa place, ordre auquel Maxwell répondit en montrant les crocs. Intéressé par la source de toute cette agitation, il voulait également en profiter pour mettre la main sur le sac de sang frais derrière cette maudite grille. Malheureusement, quelqu’un décida de lui gâcher son goûter quand un couteau vint se plonger dans la gorge du pauvre homme qui s’écroula sur le sol, hors de portée du vampire. Quel gâchis vraiment. En relevant la tête il découvrit qui était l’instigateur de tout ce bazar et un sourire illumina son visage.

"Tu ne pensais pas que j'allais vraiment te laisser là ?"

En fait si, il en était même persuadé. Et pour la première fois de sa vie, il était heureux d’avoir eu tort. Des voix se rapprochèrent et rapidement deux visages apparurent au bout du couloir menant aux bureaux des médecins. Ces têtes, Maxwell les avait vues passer plus d’une fois et il prévint Lorenzo :

« Ce sont des chasseurs fais attention »

Bien sûr, il ne doutait pas une seule seconde de la force de son anglais préféré mais, c’était mieux de le prévenir. Son ainé se retrouva ainsi de nouveau au combat et alors que Maxwell passait ses mains à travers la grille pour ouvrir le mécanisme maintenant que le verrou n’était plus là, un des chasseurs fut propulsé contre les barres d’acier. Plus rapidement qu’il ne s’en serrait cru capable il attrapa ce sang frais à disposition. Frustré car incapable de mordre à cause du manque d’espace il mit littéralement en pièce le chasseur, se servant de la solidité de la grille pour tirer d’un coup sec sur ses bras et le pauvre homme finit démembré sur le sol dans une scène digne d’une bonne série de zombies. Il ouvrit le mécanisme et rejoint son vampire au moment où l’autre chasseur s’écroula également. C’était plutôt un bon travail. Maxwell était assoiffé et plus rien ne tournait rond dans sa tête et il n’avait plus aucune inhibition. Le prochain sac de sang qui passerait à sa portée, il le déchirerait sans aucune manière c’était certain. Par contre, concernant l’anglais c’était autre chose. Lorsqu’il se tourna vers lui pour voir s’il allait bien, Maxwell décida de faire ce qui lui passait par la tête et vint saisir le visage de Lorenzo dans ses mains couvertes de sang pour mieux l’embrasser, lui offrant un baiser comme il n’en avait sans doute jamais connu, sentant l’excitation naitre dans le bas de son ventre tandis qu’il passait sa langue sur les crocs anglais. Le jeune vampire se recula visiblement satisfait continuant de le dévorer du regard, n’accordant aucun intérêt à ce que pouvait penser son partenaire du jour. Alors qu’il allait recommencer, se fichant complètement qu’ils risquaient tous les deux de se faire mettre en pièces, une autre idée passa dans son esprit dérangé et il lâcha le vampire pour prendre la direction des bureaux des médecins. Ses pas l’éloignant de la sortie de cet enfer rempli de cadavre, ses actions pouvaient poser question. D’un geste de la tête, il invita Lorenzo à le suivre :

« Mon grand-père est par-là, on ne va quand même pas partir sans lui dire aurevoir »

Le sourire mauvais qui éclairait son visage traduisait le fond de sa pensée sordide.

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Lorenzo Melanoti
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"Call all my friends
Tell 'them I never coming back
'cause this is the end
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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 2 EmptyJeu 10 Jan - 18:26

Outside the dawn is breaking

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« But inside in the dark I'm aching to be free »
Une fois le verrou de la porte arraché, Lorenzo voulu se précipiter sur la porte pour l'ouvrir et en libérer le prisonnier qu'il était venu chercher mais ce dernier l'interpella. Deux hommes étaient arrivé derrière eux, dans le couloir menant aux cages. Des chasseurs, selon Maxwell mais Lorenzo y avait déjà été confronté. Et il n'était pas décidé à mourir ici, ni lui ni le médecin qu'il était venu chercher. Alors il laissa ses crocs ressortir et en un grognement de vampire se lança sur eux et les mit en pièces en quelques secondes. Alors qu'il s'occupait du deuxième, un craquement horrible le surprit et il se retourna à temps pour voir Maxwell, les bras du premier garde dans ses mains. Il venait littéralement de le démembrer et ses crocs sortis ne voulaient dire qu'une chose, Lorenzo avait un jeune vampire en face de lui. Dans la précipitation de l'instant il ne s'était pas rendu compte que les battements de coeur qu'il entendait n'étaient que ceux de ses futures victimes. Une multitude de questions arrivèrent en même temps dans son cerveau conditionné pour la mission qu'il s'était lancé. Comment ? Quand ? Pourquoi ? Sa transition avait-elle été achevé ? Dans quelles conditions ? Qui l'avait transformé ? Comment ?

Il s'avança vers lui, voulant au moins lui demander s'il n'était pas blessé mais il n'eut pas le temps de prononcer un seul mot, le médecin se jeta sur lui, non pas pour le dévorer comme le jeune vampire qu'il était mais pour attraper son visage entre ses mains et l'embrasser d'une passion dont seule un bébé vampire pouvait témoigner. Le vieux vampire ne s'y attendait absolument pas et resta con un instant, ne sachant pas comment réagir. Même dans un autre contexte, Lorenzo n'avait jamais embrassé un autre homme. Il avait quitté ce monde en 1940, les relations entre hommes n'étaient pas vraiment répandues et lui-même n'y avait jamais pensé (Même si on ne saura jamais ce qu'il se passait vraiment avec Damon). Mais force est de constater qu'il ne bougea pas. Etait-ce la folie de l'instant ? Le soulagement de le retrouver vivant, l'inquiétude de le retrouver finalement mort ? Etait-ce l'adrénaline qui brûlait dans ses veines, l'épuisement du combat, la déconnexion par rapport au monde réel qu'il n'avait pas retrouvé ? Le manque de contact humain, la solitude ? Nul ne le saura jamais mais à ce moment précis, les mains d'Enzo s'agripèrent à Maxwell pour le serrer contre lui et intensifier le baiser qu'il lui offrait. Ce moment hors du temps, hors de la réalité dura quelques secondes avant que les deux hommes ne se séparent, le souffle court et le médecin s'éloigna soudain, un air mauvais sur le visage.

Lorenzo ne comprenait rien à ce qu'il se passait. Il ne comprenait pas pourquoi il y avait répondu ni pourquoi il aurait continué si le médecin lui avait laissé le temps. Il l'observa, un sourcil levé, se diriger vers les bureaux, un peu plus loin. Ce n'était absolument pas la direction de la sortie et franchement, plus Enzo passait de temps ici, moins bien il se sentait. Mais les mots du médecin le redonnèrent soudain tout sens des réalités.

« Mon grand-père est par-là, on ne va quand même pas partir sans lui dire aurevoir »

Et dans cette réalité, le vieux vampire sentait la haine dévorer son coeur. Il suivit Maxwell sans perdre une seconde, sans hésitation. Henry Snyder était à sa merci. Il avait attendu si longtemps de pouvoir poser ses mains sur lui et de lui faire payer les décennies qu'il avait passé ici que partir sans se venger aurait été une idiotie. Et quelques mètres plus loin, Maxwell ouvrit une porte et son sourire mauvais revint sur son visage. En bon jeune vampire qu'il était, il s'apprêtait à se jeter sur lui quand la main ferme d'Enzo l'en empêcha, à quelques mètres de sa proie.

"Non !"

Le médecin se retourna vers lui, les traits déformés par la haine. Son grand père ne bougeait pas, pétrifié mais restant digne. Et il y avait également autre chose dont Lorenzo se méfiait.

"Comment ça non ?!"

Les crocs sortis, Maxwell aurait facilement pu s'en prendre à lui pour oser interrompre son attaque. Mais ses instincts de vampire le coupaient de la réalité, et dans la réalité, planter ses crocs dans le cou d'un médecin Augustine était la pire idée qu'il pouvait avoir. De sa vitesse de vampire, Lorenzo se précipita et attrapa Henry Snyder par le co, le soulevant très légèrement, l'emmenant sur la table juste derrière et le plaquant sans faire attention aux craquements de son dos qui firent crier le vieil homme. Toujours aussi méthodique, le vampire attacha le médecin comme lui-même avait été attaché de trop nombreuses fois et attrapa le couteau dans sa poche. Pourquoi s'embêter à prendre des instruments stérilisés après tout. Derrière lui, les grognements de vampire de Maxwell gagnaient en volume et il lui trancha un doigt, le montrant à Maxwell en évitant qu'il puisse l'atteindre.

"Tu sens ça ? C'est pas juste du sang. Ton grand père est bourré à la verveine. Un seul coup de crocs et tu es bon pour retourner dans la cage."

Les yeux du Maxwell reprirent leur couleur normale. Le jeune vampire venait de comprendre que Enzo n'avait pas seulement stopper son attaque, il l'avait empêché de mordre dans un réceptoir à verveine. Lorenzo s'approcha du vieil homme une nouvelle fois, la peur déformant les traits du médecin qu'il connaissait si bien. Que l'inversement des rôles était agréable.

"Maxwell, je crois que tu sais faire une dissection."

Et d'un geste de tête il lui montra les instruments à sa disposition. Evidemment, il ne voulait pas lui rappeler un moment douloureux de sa vie mais le grand père, lui, comprit ce qui allait lui arriver et se mit à paniquer, gigotant sur la table. Mais les liens de cette dite table étant prévus pour un vampire centenaire, il n'avait aucune chance de s'en sortir. Il s'écarta de la table, regardant le jeune médecin sur le visage duquel un grand sourire mauvais était apparu.

"Il est à toi."




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Maxwell Snyder
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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 2 EmptyJeu 10 Jan - 20:18

Outside the dawn is breaking

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« But inside in the dark I'm aching to be free »
Furieux, Maxwell grimpait les escaliers quatre à quatre. A chaque pas, la haine grandissait, à chaque pas il avait de plus en plus envie de déchiqueter tout ce qui se trouverait sur son passage. Son esprit n’était plus fixé que sur une seule chose, se venger de tout ce qu’il avait subit depuis le départ. Lorsqu’il ouvrit la porte, il allait se jeter sur son grand -père, tous crocs dehors prêt à le réduire en pièces. Mais une prise forte sur son bras l’arrêta dans son élan et il se retourna avec autant de colère vers Lorenzo, tirant pour se dégager de sa prise. Son ainé l’obligea à maintenir ses distances alors qu’il soulevait le vieil homme et l’attacha sur la table d’auscultation. La salle n’était pas la même que celle que Maxwell avait connu mais le simple fait de revoir un homme attaché ainsi fit revenir des flashs très désagréables. Se contenir le temps de laisser l’anglais faire son petit cinéma était une véritable torture pour lui et au moment ou l’odeur de sang empli la pièce, il s’avança, encore une fois freiné par Lorenzo qui n’avait absolument aucune difficulté à le maitriser, générant encore un peu plus de frustration.

"Tu sens ça ? C'est pas juste du sang. Ton grand père est bourré à la verveine. Un seul coup de crocs et tu es bon pour retourner dans la cage."

Une odeur venait presque lui brûler le nez et il se recula d’un pas. Même s’il n’était un vampire que depuis très peu de temps, ce poison lui était familier tant il était efficace sur les buveurs de sang. Le danger calma un peu son instinct et il reprit un peu le contrôle. Sa faim trillait toujours ses entrailles mais il s’approcha de Lorenzo, incapable de dévier son regard du sang qui coulait.

"Maxwell, je crois que tu sais faire une dissection."

L’idée était tentante, très tentante et un sourire apparu sur son visage. Les scalpels et autres instruments de torture l’attendaient bien sagement. Il se saisit d’un et s’approcha un peu, faisant signe à Lorenzo de bien observer. Son grand-père était terrorisé et Maxwell se délectait de cette peur.

« Maxwell, pense à ce que dirais ta mère si elle te voyait »

« Oh … Ce que maman ne sait pas ne peut pas lui faire de mal », dit-il avec un air faussement attendri en plongeant le métal dans sa chaire.

Il n’y passa pas longtemps, chaque seconde passée en présence de temps de sang sans pouvoir se rassasier était une torture. Il fit tout de même son office en partie avant de s’arrêter quand sa vue devint trouble. Il tendit l’objet à Enzo et lui dit :

« J’ai trop soif, fais ce que tu veux de toute façon il va bientôt crever »

Et il se détourna sans un dernier regard pour l’homme qui avait fait de lui ce qu’il était et quitta la pièce, espérant y laisser ses cauchemars. De retour près des cages, il se saisit des corps morts mais encore imbibés de sang chaud pour boire enfin à sa soif. Alors qu’il croyait que deux humains seraient suffisants pour l’apaiser, la faim le hantait toujours. Il suivit donc son instinct et continua son chemin, se nourrissant sur les corps laissés par Enzo, évitant ceux imbibés de verveine, achevant ceux qui étaient encore vivants. A un moment, un bruit de pleurnichements lui parvint et il suivit la piste jusqu’à un placard dont il arracha violement la porte. Une de ses secrétaires s’était cachée pour échapper au massacre. Manque de chance pour elle, Maxwell avait encore faim. Et quand son corps tomba sur le sol inerte, la faim était toujours présente.

En passant par les cuisines, il décida de laisser d’ouvrir toutes les vannes de gaz avant d’employer les grands moyens et d’arracher plusieurs tuyaux. Il refit un tour, passant par la salle où son humanité était morte et attrapa les notes que son grand-père avait écrites le concernant. Il se saisit également d’une vieille horloge analogique dont il bidouilla quelques fils avant de décider de quitter l’endroit. Il ne croisa pas le vampire anglais sur son chemin et se dit que c’était mieux pour lui qu’il ne tarde pas trop. En franchissant la porte d’un pas calme, sa faim presque apaisée, il rejoignit Lorenzo qui visiblement l’attendait. Ce dernier voulait partir au plus vite mais Maxwell prenait son temps, avançant les mains enfoncées dans ses poches, presque nonchalant. Une fois près de lui, il refusa de partir regardant le bâtiment d’un air trop calme pour ce qu’il avait préparé.

« Attends juste un peu », lui dit-il.

Il observa simplement la distance qui les séparait de l’Augustine et prit le bras d’Enzo pour reculer avec lui d’une dizaine de mètres, jaugeant une zone de sécurité. Une fois plus ou moins certain de ne pas succomber à ses propres machinations et bien décidé à ne pas bouger, il se planta là. La montre à son poignet qui ne l’avait pas quittée ces deux dernières semaines lui indiquait l’heure et surtout les minutes. Quand l’aiguille dépassa le chiffre qu’il attendait, il afficha une moue perplexe, se demandant à haute voix si l’horloge avait du retard. Il n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’une explosion sonore retentit déclenchant devant eux un orage de feu. Le bruit était tellement fort qu'il fit siffler ses oreilles. Des morceaux de métal apportés par le vent chaud volèrent jusqu’à eux et Maxwell se baissa à temps pour éviter de se faire décapiter. Ça serait quand même dommage. Devant ses yeux, l’Augustine s’écroulait sur elle-même, le bâtiment n’ayant pas résisté à la violence de l’explosion. Les flammes montèrent et une épaisse fumée noire s’évadait vers le ciel. Maxwell souris et hocha la tête, satisfait de lui.

« Maintenant on peut y aller », dit-il en se détournant et en commençant à marcher vers la route, toujours d’un pas tranquille comme un touriste flânait dans les rues.

« Je vais rentrer chez moi, j’ai besoin de sommeil je crois. Tu peux venir mais il nous faut une voiture », lui dit-il avec un regard en coin. Bien évidemment, il avait d’autres plans pour le vampire mais un peu de repos avant ça lui ferait le plus grand bien.


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Lorenzo Melanoti
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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 2 EmptyJeu 10 Jan - 21:01

Outside the dawn is breaking

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« But inside in the dark I'm aching to be free »
Le nouveau vampire se fit un plaisir de passer le scalpel dans la peau du vieil homme, provoquant des cris de la part de ce dernier. Lorenzo ne bougea pas pendant toute l'opération. Si les années Augustine n'avaient pas supprimé son humanité, elles l'avaient grandement entaché et vis à vis d'Henry Snyder, il n'avait aucune pitié. Les bras croisés, le Britannique profitait du spectacle qui s'offrait à lui, agréablement étonné de voir Maxwell se contrôler à ce point. Un jeune vampire, même en présence de poison a du mal à se contrôler mais celui-là y parvenait plus qu'Enzo dans ces dix premières années. Au bout de quelques minutes tout de même, le jeune médecin s'éloigna et tendit l'instrument à Lorenzo.

« J’ai trop soif, fais ce que tu veux de toute façon il va bientôt crever »

Et il les laissa tous les deux, le vieil homme à la merci du vieux vampire. Etait-ce pire que d'être enfermé, quelques minutes auparavant, avec son petit fils ? Henry Snyder était très faible, les battements de son coeur ne tenaient qu'à un fil et Enzo prit son temps. Il tourna autour de la table, réfléchissant à ce qui pouvait être pire que la torture physique et tout à coup, il trouva son idée. Il mordit dans son poignet et le plaqua sur la bouche du vieil homme qui se rendit tout de suite compte de ce qui était en train de se passer. Il supplia, tenta de hurler avec le peu de forces qui lui restait mais Enzo, un sourire mauvais sur le visage attrapa une serviette un peu plus loin.

"Vous vous souvenez de votre expérience sur la noyade d'un vampire et sur les anciennes méthodes de tortures ?"

Le coeur battant à tout rompre, le vieil homme ne répondit pas.

"Et bien moi, je m'en souviens."

Il attrapa la serviette et lui posa sur le visage, attrapant enfin un seau qu'il remplit d'eau avant de retourner voir son cobaye du jour. Seau après seau, Henry Snyder arrêta de se débattre. Il arrêta même de bouger et son coeur s'arrêta. Il était mort. Sans ménagement, le vieux vampire l'attrapa et l'emmena avec lui, attrapant un homme mort avec son autre bras et descendant les deux en isolement. Il balança les deux cadavres à l'intérieur, conscient qu'un seul des deux se réveillerait. L'éternité ne semblait plus si douce quand on l'a passait dans cet endroit. Et cette punition qu'il infligeait sans se retourner allait devenir son enfer personnel. Satisfait, il ferma la grille et retourna à la sortie du bâtiment pour retrouver Maxwell. Il dût attendre quelques minutes que le médecin n'arrive et ce dernier avait toujours son sourire mauvais sur le visage, en plus de nombreuses traces de sang. Il semblait apaisé, sûrement s'était-il nourrit à sa guise pendant leur séparation. Alors qu'il s'apprêtait à partir de cet enfer, Maxwell l'attrapa par le bras.

« Attends juste un peu »

Qu'est-ce qu'il avait préparé ? Toujours la main sur le bras du Britannique, il l'emmena un peu plus loin et observa le grand bâtiment qui leur avait volé à tous les deux une partie de leur vie, leur innocence et leur bonne conscience. Maxwell était brisé. Le vieux vampire le voyait bien, il n'avait pas vécu ça pendant aussi longtemps que lui dieu merci mais ce qu'il avait vu en un mois l'avait totalement déconnecté de la réalité. Enzo, lui, ne savait plus vraiment ce qu'était la réalité de toute manière. Il observa alors le bâtiment tout comme le médecin, songeant au fait que son enfer était terminé. Définitivement terminé. Maxwell était à côté de lui, ils en étaient sortis tous les deux, c'était terminé. Mais alors qu'il soupira un grand coup, enfin sorti, le bâtiment explosa dans un bruit sourd et dans une épaisse fumée noire. Le feu se reflétait dans les yeux du Britannique qui voyait partir en fumée la moitié de sa vie et la raison de ses cauchemars. Un fin sourire s'étira sur ses lèvres, Maxwell avait une nouvelle fois tout prévu et il l'avait fait bien. Enfin, les deux hommes repartirent sur la route, s'éloignant des odeurs de brûlé et d'Henry Snyder, enterré sous son propre projet.

« Je vais rentrer chez moi, j’ai besoin de sommeil je crois. Tu peux venir mais il nous faut une voiture »

Une voiture ? Enzo n'en avait jamais conduit. Oh il en avait évidemment déjà vu, c'était un instrument de guerre très utilisé et les villes commencèrent à se remplir de voiture avant son enlèvement. Il n'avait jamais appris à les conduire, jamais eu une à lui mais il acquiesca, se dirigeant avec son médecin vers le parking, un peu plus loin. Arrivé près d'une voiture qui semblait être celle de Maxwell, le médecin sortit ses clés qu'il avait dû récupérer un peu plus tôt et fit signe au vampire.

"Tu peux monter Lorenzo."

Se rendait-il compte à quel point cette simple phrase était étrange pour le vampire ? Il ne l'avait pas entendu depuis plus de 80 ans mais il eut un sourire.

"Je pense que maintenant tu peux m'appeler Enzo."

C'était la façon dont ses amis l'appelaient. Oh il n'avait plus d'amis depuis un moment mais avant tout ça, on l'appelait Enzo. Damon l'appelait Enzo. Damon... Etait-il encore en vie ? Lorenzo ne disait pas non à une petite vengeance le concernant également. Mais pour l'instant, toutes ces histoires pouvaient attendre, le vampire s'installa près de Maxwell mais n'attacha pas sa ceinture. En plus de lui être totalement inutile, l'angoisse d'être enfermé dans un endroit aussi petit le prenait déjà au cou, il était hors de question d'y être attaché en plus de ça.

La voiture démarra et Enzo tenta de se détendre. Il observa le ciel, les rues qui défilaient et tourna finalement sa tête vers Maxwell qui conduisait. Un petit sourire satisfait mais fatigué tronait sur son visage et à la lueur de la lune, le vampire pouvait voir chaque trait de son visage. Le souvenir de leur baiser lui revint soudain et il sentit son coeur accélérer légèrement. Il n'avait pas prit le temps d'y réfléchir mais maintenant qu'ils étaient loin du danger, il pouvait se le permettre. Max l'intéressait-il autrement qu'en amitié ? Que signifiait vraiment ce baiser, pour eux deux ? Avait-il apprécié ? Oui. Il laissa sa tête retomber sur l'appuie-tête, il était trop fatigué pour y réfléchir.

"On est arrivés."




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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 2 EmptyJeu 10 Jan - 22:21

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« But inside in the dark I'm aching to be free »
Il continuait de marcher d’un pas presque nonchalant. Les dernières semaines avaient été plus qu’éprouvantes pour ses nerfs et il avait besoin de repos. Il doutait cependant de pouvoir un jour fermer les yeux sans revoir les images de l’Augustine. Une fois arrivé au parking, il sortit ses clés de sa poche pour déverrouiller sa voiture. Le petit clic et la lumière donnaient un air presque normal. Enfin, si on oubliait que les deux hommes couverts de sang était en fait mort et que l’Augustine se consumait derrière eux. Son ainé ne semblait pas presser et une fois Maxwell installé, il l’invita à monter.

"Je pense que maintenant tu peux m'appeler Enzo."

Quel honneur. A vrai dire il s’en fichait bien mais répondit avec son éternel sourire maléfique et un ton sarcastique : « Et bien monte … Enzo ».

Le vampire ne semblait pas motivé à attacher sa ceinture mais le bip d’alarme récurrent finit par le convaincre. Maxwell conduisit jusqu’à son petit chez-lui, ne prêtant aucune attention à la vitesse ni même aux autres voitures qu’il croisait sur son chemin. Ses yeux étaient rivés sur la route mais son esprit était ailleurs. Dans sa tête, les images de l’Augustine passaient encore et encore, le bruit, les odeurs, tout était toujours beaucoup trop réel pour lui. Lorsque les pneus crissèrent sur le gravier qui recouvrait l’allée de sa maison, il annonça au vampire qu’ils étaient arrivés. Il ne le fit pas tout de suite et pris une seconde pour l’observer presque endormi, ses pensées prenant d’un coup un caractère plus obscène.

Il descendit de la voiture qu’il laissa garée devant son garage et profita de l’air frais de la nuit. C’était dingue comment en quelques semaines, quelque chose d’aussi basique pouvait presque devenir un luxe. En regardant autour de lui, il félicita sa version passée d’avoir acheté une maison autant à l’écart des autres, lui conférant paix et intimité. D’un geste de la tête, il invita Enzo à le suivre et il se dirigea vers la porte d’entrée, son téléphone en mains. Rapidement, il commanda à manger pour tout un régiment. La nourriture lui manquait aussi énormément et dans sa bouche le goût du sang était encore bien trop présent. Une fois dans le salon, il désigna le canapé :

« Tu peux te poser là, j’arrive »

Il se dirigea ensuite vers la salle de bain où il abandonna ses vêtements sur le sol avant de se précipiter sous l’eau chaude. Le sang qui le tâchait s’en allait enfin alors qu’il passait ses mains sur son visage. Son regard tombait sur son torse qui ne portait pas la moindre cicatrice et ses doigts se mirent à suivre les lignes imaginaires qui auraient dû être là. D’un coup, il craqua et fondit en larmes sous l’eau, relâchant la pression d’un seul coup. Ses pleurs étaient masqués par le bruit de la douche et il prit quelques minutes avant d’en sortir. Un fois sec, il enfila un jeans et un tee-shirt et les vêtements souillés finirent directement à la poubelle, c’était inutile de les garder, il ne les reportera jamais. Ses pensées se mélangeaient dans sa tête et il sentait submergé, la douche n’avait été qu’un répit de courte durée. Il avait besoin d’autre chose pour se détendre et il songea au vampire qui hantait son salon. Sans y réfléchir plus que ça, il revint dans la pièce principale. Enzo était près de la fenêtre, n’appréciant sans doute pas d’être coincé entre quatre murs. Ça, Maxwell n’en avait rien à faire et quand il le rejoignit, ce n’était pas pour discuter de la beauté de la lune mais bien pour le retourner vers lui et reprendre son entreprise avortée à l’Augustine. Il l’embrassa avec autorité en collant son corps au sien alors que d’une main il lui ôtait sa veste et de l’autre il commençait déjà à ouvrir son jeans, intéressé par ce qu’il y trouverait. Le vampire ne semblait pas tout à fait d’accord et quand il se recula Maxwell l’attira de nouveau à lui, très peu enclin à un refus. Malheureusement, c’était ce à quoi il eut de nouveau droit. D’un coup, il sentit la colère monter l’attrapa par la chemise pour le renverser sur le canapé, profitant de l’effet de surprise pour prendre l’avantage sur un vampire de quatre fois son âge. En passant à califourchon sur lui, avec plus de colère dans les yeux que de désir, il lui dit sur un ton plus agressif que ce dont il croyait être capable :

« J’ai pas envie de jouer, couche-toi et tais-toi »

Il avait au moins le mérité d’être clair sur ses intentions et il se pencha pour l'embrasser de nouveau.


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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 2 EmptyJeu 10 Jan - 22:50

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« But inside in the dark I'm aching to be free »
Une fois arrivés dans ce qui semblait être la maison du médecin, ce dernier intima au vampire de s'installer, il revenait apparemment. Quelques minutes plus tard, le vampire entendit le bruit de l'eau qui coule, Maxwell devait être sous la douche. Il passa la main dans ses cheveux, il était très tard, le jour n'allait plus tarder à se lever et après un combat comme celui qu'il venait de vivre, Lorenzo était épuisé. Etre enfermé le stressait mais il ne pouvait pas fausser compagnie à son hôte qui avait tant fait pour lui. Alors il ouvrit doucement l'une des fenêtres et observa l'extérieur. Un instant, il entendit des petits bruits étouffés venir de la salle de bain et se rapprocha un peu, s'inquiétant pour le médecin. En se concentrant, il s'aperçut que les bruits, camouflés par l'eau était des sanglots et son coeur se serra furieusement. Maxwell ne méritait pas ce qu'il avait vécu. C'était maintenant un vampire et Enzo était bien placé pour savoir que personne ne mérite d'être un vampire. Il retourna à la fenêtre, essayant de remettre ses pensées en place. Que pouvait-il bien faire pour l'aider ?

Quelques minutes plus tard, le médecin sortit de la salle de bain. L'odeur du savon arriva jusqu'aux narines d'Enzo mais soudainement, elle fut bien plus proche qu'il ne l'aurait cru. Maxwell venait d'arriver derrière lui de sa nouvelle vitesse vampirique et l'attrapa pour le retourner et poser ses lèvres sur les siennes, ses mains parcourant son corps à une vitesse que le cerveau d'Enzo n'acceptait pas. Il aurait pu lui rendre le baiser. Il aurait pu. Mais le contact se fit plus autoritaire, plus violent et ça Enzo n'apprécia pas. Il repoussa Maxwell une première fois, une deuxième fois mais le petit vampire, animé par la colère et certainement le besoin d'extérioriser toutes les souffrances qu'il refusait de ressentir l'attrapa par le col et le renversa sur le canapé, s'installant sur lui. Ses yeux étaient noirs, ses crocs totalement sortis. Ce n'était pas de l'envie qui animait Maxwell, c'était de la haine.

« J’ai pas envie de jouer, couche-toi et tais-toi »

Et puis quoi encore ? Les crocs du petit vampire ne lui faisaient pas peur. Enzo sortit les siens et repoussa Maxwell une nouvelle fois, plus fort, pour se dégager et se relever. Un grognement de vampire plus tard, le médecin se lança sur lui avec des intentions bien moins nobles, poings sortis. La frustration, la haine, tout ce qu'il avait gardé en lui ressortait dans les coups qu'il envoyait à l'anglais qui se débrouillait comme il pouvait pour se défendre sans lui faire de mal. Il le controla au maximum, n'étant pas vraiment sûr de ce qu'il devait faire mais sentant son coeur se serrer. Il se voyait en lui. Plus d'un centenaire auparavant. A la sortie du bateau, ayant comprit ce qu'il s'était passé. Haissant l'injustice qui était tombé sur lui, haïssant la vie, haïssant le monde entir. Il aurait pu se défouler sur n'importe quelle personne qui passait et c'est ce qu'il avait fait. Il avait besoin d'oublier. Et ce soir, Maxwell avait besoin d'oublier.

Alors il se laissa faire. Au début il continua de se défendre mais peu à peu, il laissa Max prendre le dessus et termina sur le canapé, à se prendre des coups de poings en pleine tête par un Maxwell enragé dont les coups commençaient à se faire moins forts. Il ouvrit un oeil, le sang coulant de son nez. Le médecin continuait à frapper mais ses yeux étaient embués de larmes. Il continua une fois... Deux fois... Son bras se fit plus faible, ses yeux n'étaient plus noirs. Il était simplement un humain brisé. Alors le dernier coup, Enzo le réceptionna dans sa main et doucement, la descendit. Les épaules de Maxwell tremblaient. C'était trop. Trop pour une seule personne, même lui. Alors Lorenzo se redressa, le visage tuméfié, le sang coulant un peu partout mais le regarda doucement, sans violence.

"Ca va aller."

Le jeune médecin se laissa retomber sur le canapé, défoulé, affaibli. La sonnette indiqua que la nourriture qu'il avait commandé était arrivé, le vampire alla ouvrir. Son apparence fit peur au livreur mais il récupéra quand même tout ce qui devait être là et retourna sur le canapé, ouvrant la boîte de la pizza et la tendant à Maxwell qui n'avait pas bougé.

"Tiens."

Jamais encore n'avait-il eu autant de patience pour quelqu'un. Il aurait dû partir, le laisser se défouler seul. Il ne le fit pas. Il lui laissa le temps. Il ne prononça pas un mot de plus, se contentant d'être là, à côté de lui. Sans rien dire. Simplement en étant là.



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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 2 EmptyJeu 10 Jan - 23:26

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« But inside in the dark I'm aching to be free »
La colère déformait le visage de Maxwell. Dans le fond, le refus d’Enzo n’était qu’un prétexte pour montrer les crocs. Sans s’en rendre compte, il cherchait le combat, les coups, tout ce qui pouvait lui permettre de libérer cette tension qui ne voulait pas quitter son corps. Son ainé le repoussa plus fort, l’éjectant du canapé, c’était suffisant pour qu’il ne revienne à la charge, dans un tout autre but cette fois. Maintenant, c’était vraiment le combat qu’il voulait. Sauf que le médecin n’était pas un combattant ni même un vampire aguerri, son adversaire évitait chacun de ses coups et arrivait à le maitriser sans réel effort. C’était encore pire, encore plus frustrant, encore plus rageant.

Soudain, la donne changea, ses coups atteignirent leur cible à chaque fois et ils finirent de nouveau sur le canapé, Maxwell n’arrêta pas de frapper le vampire au visage dans une frénésie meurtrière. Il avait envie de lui hurler de réagir, de lui rendre chacun de ses coups, de le blesser et de l’envoyer voler par la fenêtre mais il n’arrivait même pas à articuler. Alors il frappait, encore et encore jusqu’à ce que ses poings deviennent endoloris et que la colère finisse de brûler toute son énergie, se consumant. Le médecin perdit sa force, tremblant, les larges aux yeux. Et le dernier coup, Enzo l’accueillit et baissa son bras. Maxwell ne frappait plus et des larmes chaudes et rondes coulèrent sur ses joues redevenues d’un éclat caramel. Lorenzo se redressa et Maxwell se recula pour le laisser faire.

"Ca va aller."

Il ne répondit pas, reprenant sa respiration devenue raque. Sa poitrine se soulevait à un rythme bien trop important et il crut un moment qu’il allait étouffer. L’air finit par retrouver son chemin et son rythme cardiaque se calma. Ses mains étaient de nouveau couvertes de sang, le même sang qui avait éclaboussé son visage blafard. Une sonnerie résonna et il sursauta avant de se rappeler qu’il avait commandé à manger. Lorsque Enzo ouvrit la porte, le parfum de l’humain vint jusqu’à son nez accompagné d’une forte odeur d’origan. Ses entrailles se tordirent encore et il se leva pour aller prendre sa dose de sang, sans même réfléchir que ce serait un suicide. Malheureusement, l’anglais referma la porte et le médecin regarda son véritable repas repartir sur son vélo orange fluo. Dehors, le soleil n’allait pas tarder à se lever, les condamnant tous les dans cette maison jusqu’à ce soir.

"Tiens."

Lorenzo lui tendait la pizza et Maxwell pris une part sans un mot avant de se rasseoir sur le canapé. Les émotions continuaient à se mélanger dans son esprit mais le baril de poudre n’allait pas tout de suite reprendre feu. Chacun de ses coups de dents dans son repas improvisé lui donnait envie de mordre dans autre chose. Mais le mélange réconfortant de fromage et de tomate venait remplir son estomac et ramener un peu de normalité dans sa journée. Le canapé était tâché de sang et ses mains en étaient encore couvertes. L’odeur d’ailleurs était différente, moins appétissante sans doute. Ils restèrent là à manger en silence, chacun occupé avec ses pensées. Maxwell n’était pas autant frustré de n’être pas arrivé à ses fins avec le bel anglais. Tant pis, il y avait d’autres hommes sur terre. D’ailleurs, il sorti son application préférée de sa poche et lika automatiquement tous les profils qui se présentaient, sans même regarder de qui il s’agissait. Il fera le tri plus tard et de toute façon, le premier prêt à venir mettre ses pieds dans ce piège qu’était devenu sa maison serait le grand gagnant. Sa nouvelle activité sembla attirer la curiosité d’Enzo qui n’avait jamais vu un smartphone et devait complètement ignorer le sens de ce glissement à droite répétitif.

« Je cherche quelqu’un de plus docile », répondit-il simplement.

L’allusion était tout à fait claire. Une fois le dernier morceau de pizza avalé, il se leva du canapé, observant sa table basse qui avait été mise en morceaux. Il posa son regard sur Enzo, doutant fortement que son sacrifice ait eu un réel impact à long terme.

« T’es tellement ennuyeux », lui dit-il méchamment.

Il n’éprouva aucun remord, aucun regret, aucun malaise. Il se complaisait juste dans sa méchanceté gratuite alors que Lorenzo n’avait rien fait pour mériter ça. Sans rien ajouter, il quitta la pièce et se dirigea vers sa chambre où il s’écroula véritablement sur son lit, heureux de sentir des draps et des couvertures moelleuses contre lui.


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Lorenzo Melanoti
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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 2 EmptyVen 11 Jan - 0:27

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« But inside in the dark I'm aching to be free »
Les minutes passèrent, la pizza fut engloutie mais Max n'était pas calmé. Pire qu'auparavant, il était partie dans une violence froide et sèche dont Enzo ne mesurait pas encore la gravité. Le jeune homme décida de faire comme s'il n'était pas là, sortant de sa poche un petit appareil noir avec des images dessus. Un peu comme la télévision mais en plus petit... Le vampire était persuadé d'en avoir vu beaucoup des comme ça depuis sa sortie mais jamais d'aussi près. D'un ton sec, il lui expliqua qu'il cherchait quelqu'un de plus docile et Lorenzo leva un sourcil. Maxwell le surprenait et pas en bien. Il se concentra de toutes ses forces pour ne pas juger, le vampirisme faisait ressortir le pire d'une personne.

"T’es tellement ennuyeux."

Le vampire n'eut aucune réaction. S'il n'était pas vexé pour si peu, il se laissa pourtant glisser sur le canapé couvert de sang. L'homme qu'il avait avec lui n'avait plus rien à voir avec celui qu'il avait rencontré quelques semaines auparavant et qui l'avait aidé à sortir. Il comprenait sa haine contre le monde entier, il comprenait qu'il avait besoin de temps mais cette violence froide n'étais pas dûe au vampirisme. Celle ci, elle venait de lui, c'était sa méchanceté gratuite. Allongé sur le seul endroit que Maxwell lui avait laissé, le vieux vampire laissa ses réflexions l'endormir. Il voulait aider Maxwell comme lui l'avait aidé mais le jeune vampire ne l'aidait pas.

Le lendemain, il s'éveilla aveuglé par la lumière du jour. Maxwell était déjà levé, dans la cuisine et Enzo hésita une seconde. Il se leva finalement et se dirigea vers la cuisine à son tour, observant le médecin.

"Bonjour."

Il n'eut en réponse qu'un silence froid, le médecin s'attardant à vivre comme s'il n'était pas là. D'ailleurs, le plat qu'il préparait était évidemment pour une personne. Comment voulez-vous aider quelqu'un qui ne veut pas être aidé ? Finalement, il se tourna vers lui.

"Tu peux utiliser la salle de bain. Un mec vient ce soir, quand la nuit tombe tu dégages."

Woh. Très sympathique. Lorenzo leva un sourcil, ne sachant pas vraiment comment interpréter son comportement. Le repoussait-il volontairement, était-il vexé d'avoir été repoussé, était-il naturellement méchant ? Ce devait être un mélange de tout ça. Pour autant, il ne se fit pas prier, il avait hâte d'enlever le sang séché de son visage. Il laissa Maxwell dans la cuisine et entra dans la salle de bain et finalement dans la douche. Cette sensation était incroyable. Il avait eu l'occasion d'y retourner depuis sa sortie mais à chaque fois, c'était la même magie. Et tout comme son colocataire d'un jour, le vampire put enfin se laisser aller. Sous l'eau chaude, le soulagement d'être sorti le fit sourire mais la haine qu'il ressentait encore à l'égard de l'organisation et la frustration qui grimpait à l'égard de Maxwell lui fit serrer le poing. Il ne cassa rien, se contentant de respirer le plus fort possible. Le médecin jouait vraiment avec ses nerfs et il n'était pas réputé pour être un homme de patience. Finalement, c'était peut être une bonne chose qu'il lui dise de partir, il n'avais pas vraiment envie de rester.

La journée passa, tout aussi désagréable. Et enfin, quand le soleil se coucha, Enzo rassembla le peu d'affaires qu'il avait, ses chaussures et se rapprocha de Maxwell qui faisait les cent pas dans le salon. Il soupira légèrement, quel gachis. La connexion qu'il avait ressenti à Augustine, tous les sentiments qui lui étaient passé par la tête au moment où il l'avait embrassé, son visage quand il s'était sacrifié pour le faire partir... L'homme qui était devant lui n'était pas cet homme là. Ce n'était même pas cet homme là version vampire, ce n'était pas cet homme là du tout. Et Enzo le regrettait. Il attrapa sa veste et se dirigea vers la porte mais alors qu'il allait sortir, il entendit des bruits de pas se rapprocher de lui et un bras passa devant ses yeux pour attraper la veste sur le porte-manteau. Maxwell était à côté de lui et le regarda en mettant sa veste. Qu'est-ce qu'il faisait ?



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Maxwell Snyder
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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 2 EmptyVen 11 Jan - 12:05

Outside the dawn is breaking

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« But inside in the dark I'm aching to be free »
Son sommeil n’en n’était pas un, plutôt des minutes d’inconscience entrecoupées de réveils en sursaut. Il ne parvint pas à dormir, tout dans sa tête se mélangeait dans une bouillasse informe qui avait perdu tout sens. Ces rares minutes étaient encore pires car elles l’épuisaient encore plus. Il finit par abandonner et resta simplement dans son lit à fixer le store qui empêchait la lumière de rentrer. Incapable de se concentrer sur une seule chose, il lâcha prise et laissa son esprit se balader d’idée en idée jusqu’à ce que le fil rouge se rompe et que tout soit emmêlé. Après trois heures passées comme ça, il retourna prendre une douche. Il avait beau regarder sa peau vierge de toutes traces, il sentait toujours la douleur et avait cette impression horrible que sous la surface sa chaire était encore meurtrie. Il passa une main sur son cou, s’attendant à sentir sa gorge ouverte comme un animal qu’on saignait. La sensation atroce de se noyer dans son propre sang revint à la charge et il frissonna de dégoût. Devant le miroir, il passa de longues minutes à s’observer sous toutes les coutures mais il n’y avait aucune trace visible, aucun témoignage.

Tentant de chasser ces idées macabres, il retourna dans la pièce principale. Son invité infortuné dormait toujours sur son canapé. Il n’y accorda pas plus d’intérêt et se rendit dans la cuisine, espérant retrouver un peu de normalité avec un plat aux saveurs italiennes. Dans sa poche, son téléphone vibra, la pèche avait été fructueuse et il arrangea un rendez-vous la nuit même. Ses plans avaient un peu de retard mais qu’importe. Devant lui, les odeurs d’origan et de tomate chaude n’arrivaient pas à le faire saliver. Ce n’était pas étonnant, tout n’était qu’une source de frustration et tous les ingrédients du monde n’arriveront pas à apaiser cette fin sauvage qui lui tordait les entailles. Un bonjour sonore l’arracha à ses pensées mais il n’y accorda aucune attention, tentant vainement de se concentrer sur la poêle devant lui alors qu’à l’arrière de sa tête les idées continuaient à s’emmêler.

« Tu peux utiliser la salle de bain. Un mec vient ce soir, quand la nuit tombe tu dégages. »

C’était sorti presque tout seul, comme si Enzo était son souffre-douleur personnel et qu’il était responsable de la situation. En vérité c’était le contraire mais il n’arrivait pas à l’intégrer correctement. Même s’il savait que dans le fond la situation n’était pas si terrible. Après tout, il était libre, immortel, guéri mais il y avait toujours en lui cette haine qui ne voulait pas le quitter. Assis à table, la nourriture avait un goût de cendres dans sa bouche et il finit par jeter le plat complet avec l’assiette et les couverts. C’était pourtant la même recette qu’il connaissait depuis qu’il avait quitté la maison de ses parents. Mais là c’était d’autre chose qu’il avait envie et, avec le soleil qui dominait dehors, c’était impossible de se nourrir. Alors, il tournait en rond.

A un moment, son téléphone vibra de nouveau. C’était un appel de sa mère et il se hâta de répondre, faisant tomber son téléphone au passage. La pauvre femme s’inquiétait de ne pas avoir eu de nouvelles depuis plusieurs semaines et Maxwell lui expliqua tout, la maladie, l’Augustine, Enzo, son grand-père, il omit néanmoins la partie où ce dernier avait décidé de le déchiqueter vivant, incapable de mettre des mots dessus. Il passa ainsi trois heures au téléphone, apaisé par la voix de sa mère comme s’il était toujours un nouveau-né. Même s’il avait envie de se réfugier dans ses bras, il lui dit de ne pas venir, ni elle, ni son père, ni James. Vu l’envie de sang qui ne le quittait pas, c’était beaucoup trop dangereux. Maria lui fit promettre de la rappeler le lendemain et lui dit qu’elle lui préparerait de quoi survivre au soleil. Cette idée le fit sourire et il raccrocha, sa haine un peu calmée.

La soif par contre était grandissante, il attendait impatiemment le coucher du soleil pour enfin pouvoir l’étancher. Du coup, il tournait de nouveau en rond dans le salon. Quand Enzo approcha, il lui jeta un œil mais ne dit rien, l’ambiance était encore tendue entre eux et Maxwell se demanda comment toute cette histoire allait finir. Le vieil anglais n’était pas intéressé, ça il avait compris. Malheureusement Maxwell ne voyait pas quelle autre relation il pourrait entretenir avec lui. Lorsque les derniers rayons de soleil disparurent et qu’il vit l’ancien vampire Augustine se diriger vers la sortie, il lui emboita le pas pour se saisir de sa veste. Il l’enfila, soudain la cible d’un regard étonné.

« Bah quoi ? C’est l’heure d’aller manger non ? On regardera un film au soir »

L’hiver avait cet avantage d’offrir des nuits plus rapidement et quand il ouvrit la porte, il était à peine dix-huit heures. C’était inutile d’aller bien loin, Maxwell avait beau avoir choisit une maison isolée dans la banlieue, il était encore dans un quartier. Trouver de quoi planter ses crocs et la conversation avec sa mère l’avaient mis de meilleure humeur et il avait carrément oublié que le matin-même il avait chassé le vampire sans ménagement. Ils marchèrent une dizaine de minutes alors que la neige commençait à tomber et que leur souffle se transformait en un fin nuage de buée. Le jeune médecin accordait quelques regards en coin à l’anglais, ne sachant pas trop s’il devait dire quelque chose ou si c’était mieux de laisser le silence faire son office. A un moment, une silhouette arriva vers eux dans une rue presque isolée. C’était Enzo qui avait choisit l’endroit pour ne pas attirer l’attention et Maxwell n’avait pas protesté. Sur ce domaine, et ce domaine uniquement, il voulait bien reconnaitre son expertise. La silhouette était celle d’une femme et elle se rapprochait dangereusement d’eux deux. Le jeune vampire fut condamné à observer la première prise histoire d’être certain qu’il ne fasse pas trop de bêtise. Quand son ainé revint avec encore un filet de sang au coin de sa bouche, Maxwell le dévora du regard. Il le trouvait absolument désirable et était frustré de ne pas pouvoir accéder à ses envies.

La deuxième silhouette fut pour lui. Et il ne se gêna pas pour l’attraper et la plaquer contre le mur sans ménagement, beaucoup trop impulsif, il mordit sauvagement avant même d’essayer de l’hypnotiser pour faire taire le pauvre homme à qui il arracha un cri. Aucune importance, tant que le sang coulait dans sa gorge, c’était le plus important. Le fait de pouvoir mordre ainsi était tellement plus agréable que devoir se nourrir de petites doses offertes dans des verres comme durant ses deux premières semaines. Il ne remarqua même pas que le cri avait cessé, il ne reprit contact avec la réalité que quand une poigne ferme l’arracha à sa proie. Par réflexe, il montra les crocs avant de reconnaitre Enzo qui n’avait pas l’air très satisfait de son élève. Le jeune médecin secoua la tête pour revenir à la réalité et vit sur le sol sa victime qui n’avait plus la force de se relever. Il n’était pas mort, du moins pas encore. Face au regard désapprobateur, Maxwell eut un petit rire comme un enfant pris en faute. Oui, il n’avait rien mis en pratique et s’était contenté de se nourrir comme un chien à lui on lançait un steak. Mais c’était plus fort que lui, la soif lui faisait tourner la tête.

« Je ferai mieux la prochaine fois … Mais là j’ai encore soif … »

Il avait ce petit sourire maléfique si caractéristique mais ses yeux brillaient d’un éclat amusé. Clairement la situation l’amusait et il se fichait bien des conséquences de ses actes.


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Lorenzo Melanoti
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'cause this is the end
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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 2 EmptyVen 11 Jan - 13:48

Outside the dawn is breaking

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« But inside in the dark I'm aching to be free »
Lorenzo n'eut pas le temps de vraiment comprendre ce qu'il se passait, le jeune vampire venait de prendre sa veste et de sortir, l'attendant sur le pas de la porte. Il hésita quelques instants. Maxwell avait été clair et clairement désagréable en lui demandant de partir mais c'était un nouveau vampire, lunatique et colérique. Il décida alors d'essayer. Il pouvait bien essayer de lui apprendre une nuit. Il lui devait bien ça, le médecin l'avait sauvé d'une éternité de torture. Ils prirent tous les deux la direction d'une ruelle plus isolée. Le médecin était plus calme, moins froid. Il lui faisait presque penser à celui qu'il avait connu à Augustine. Enfin, une jeune femme passa et Enzo intima à son partenaire d'un soir d'attendre et de regarder la technique. Une fois le hors d'oeuvre terminé, ce fut à son tour de se trouver une proie. Evidemment, cela ne se passa vraiment pas comme prévu et Lorenzo dût rattraper l'homme que Maxwell avait presque vidé de son sang pour lui faire oublier ce qu'il venait de vivre. Pour autant, il ne s'attendait pas à mieux.

« Je ferai mieux la prochaine fois … Mais là j’ai encore soif … »

Et évidemment, il ne fit pas mieux les dix fois d'après. A la fin de la nuit, Lorenzo ne massa les tempes alors que les deux hommes s'apprêtaient à rentrer chez le médecin. Il ne pouvait pas le laisser comme ça. D'ici deux jours, la moitié de la population allait être au courant de sa présence ce qui allait attirer des chasseurs et le mettre en danger. Maxwell semblait peu concerné par les dangers qui le menaçaient mais Enzo, en arrivant devant chez lui prit une décision. Il ne pouvait pas partir. Il allait lui apprendre.

2 mois et demi plus tard...


Sortant de la voiture qui venait de l'amener à Mystic Falls, Lorenzo sortit son portable de sa poche. Lena avait essayé de l'appeler plusieurs fois et ses amis se demandaient où il était bien passé. Aucun d'eux n'avaient de ses nouvelles et pour cause, le vampire était bien loin à présent. Il ne prit pas le temps de lire les messages qu'il avait et rangea son portable dans la poche de son jean, laissant partir l'humain qu'il avait hypnotisé pour l'emmener jusqu'ici. Depuis sa première chasse avec Maxwell, les choses avaient bien changées.

Les premières semaines furent un chaos des plus totales. Maxwell ne voulait absolument pas l'écouter et le vampire commençait à perdre patience. Pour autant, la situation à la maison avait considérablement évolué. A force de pizzas partagées et de journées bloqués à la maison, les deux hommes avaient finis par trouver un équilibre et à se parler tout à fait correctement. Ainsi, Maxwell avait finit par lui montrer les nouveaux technologiques dont Enzo ne connaissait rien en commençant par le portable. Cet outil était incroyable et il avait même vu un sourire sincère s'étendre sur les lèvres de Maxwell quand Enzo se trompa en voulant ouvrir internet et qu'il appela les pompiers à la place.

Les chasses bien que plutôt agitées avaient finis par s'arranger, Maxwell commençant à comprendre les enjeux de la vie de vampire. Ce n'était certes pas parfait mais il y avait du mieux. C'est ainsi que la pizza d'après chasse devint une tradition pour nos deux vampires, profitant de la levée du jour pour aller ensuite se reposer. En parlant de se reposer, une amélioration avait été faite à ce niveau également. Lorenzo avait maintenant droit à un matelas dans le bureau ce qui était bien mieux que son canapé qui avait vraiment besoin d'être remplacé. Cette nouvelle organisation avait apaisé les choses entre les deux hommes et même si Maxwell continuait de lui proposer de dormir avec lui (surtout après une chasse quand ses instincts étaient réveillés) l'ambiance restait bonne. Pour autant, la maison commençait à être étroite pour deux vampires et après quelques nuits à devoir supporter les conquêtes de Maxwell, Lorenzo prit la décision de prendre son propre appartemment.

Il le lui avait annoncé le lendemain matin et un instant, un court instant, il crut voir une étincelle de peine dans les yeux de son colocataire mais il se reprit rapidement, lui demandant d'au moins ranger le bureau avant de partir. Cette nouvelle disposition avait été moins dure à vivre que prévu, le premier soir, à la même heure que chaque chasse, Maxwell était là, à sa porte et les deux hommes avaient continué leur routine comme ils le faisaient toujours. Un soir même, Lorenzo avait laissé Maxwell dormir chez lui. Le jour n'allait pas tarder à se lever et même s'ils détenaient tous les deux des bagues de jour, le médecin était fatigué. Cette nuit là, ils avaient dormi dans le même lit, Enzo n'ayant pas vraiment de canapé pour le moment. Au réveil, Enzo s'était retourné, étonné d'entendre un autre souffle que le sien et était tombé sur un Maxwell totalement endormi. Il se surprit à avoir un sourire, le médecin était calme, il semblait apaisé et dormait d'un sommeil tranquille. Alors Lorenzo se rendormit. Tout allait bien.

Au fil des semaines, les journées d'Enzo devinrent plus remplies. Le vieux vampire avait retrouvé une guitare et avait, un soir, osé jouer dans une salle du centre ville. Les soirs passant, il avait commencé à rencontrer du monde. S'il partait toujours la nuit pour chasser avec Maxwell, ses journées étaient maintenant composées de gens avec qui il partageait l'amour de la musique. Et puis il y avait Lena. C'était une chanteuse qu'il avait rencontré lors d'un concert et qui était venus l'accompagner sur scène. Leurs voix s'accordaient parfaitement et si leur collaboration n'était que professionnelle au début, elle s'était récemment transformé en relation amoureuse. Il ne savait pas vraiment la profondeur de ses sentiments pour la jeune femme, il avait juste l'impression de reprendre sa vie en main et ce sentiment lui faisait du bien. Il avait une vie. Elle n'était pas bien complète pour l'instant mais elle commençait à ressembler à quelque chose.

Si sa vie commençait à devenir plus agitée, sa relation avec le médecin s'était dégradé. Un soir, il lui avait dit qu'il ne pouvait pas dormir chez lui. Lena dormait à poings fermés dans son lit, elle ignorait sa condition de vampire. Il n'avait pas su interpréter le regard de Maxwell à ce moment là. Etait-ce de la haine ? De la peine ? Quoi qu'il en soit, le médecin avait haussé les épaules et était rentré chez lui sans même lui dire aurevoir. Lorenzo avait la sensation désagréable d'avoir fait une connerie mais il ne savait pas exactement sa portée et ce qu'il avait vraiment fait. Alors la journée, il appela Maxwell. Plusieurs fois. Le médecin ne répondit pas. Le soir même, il était pourtant là, comme tous les autres soirs. Leurs chasses étaient plus courtes, ils se voyaient peu la journée mais Lorenzo n'abandonnait pour l'instant pas l'idée de lui apprendre à être un vampire. Et puis pour être tout à fait honnête il ne se voyait pas être sans Maxwell du tout.

"Mais tu fais n'importe quoi !!"

Son propre éclat de voix lui revint en tête. Assis sur un banc de Mystic Falls, il ferma les yeux et revit la dernière fois qu'il avait vu Maxwell. C'était la veille, les deux hommes avaient commencé la chasse un peu plus tard, Lorenzo ayant profité d'une soirée avec Lena. Maxwell était intenable, il avait déjà failli tué plusieurs personnes et la dernière n'avait pas résisté à l'impact de ses crocs. Le corps sans vie s'écroulant à ses pieds, le Britannique s'était énervé.

"Oh c'est bon on s'en fout."
"Tu sais ce qui va arriver si tu fais pas gaffe Maxwell !"

Le jeune vampire s'était retourné vers lui. Enzo ne sut pas vraiment si ses yeux montraient la haine, la peine, la suffisance... Mais ils étaient mauvais. Et ce qu'Enzo reçut juste après, il ne l'avait pas vu venir.

"Tu me fais chier. Tu penses vraiment que ME contrôler ça va effacer ce que toi tu as fait ?! Tu te sers de moi pour effacer ta propre culpabilité mais en vérité t'aurais dû crever à Augustine pour tout ce que tu as fait. Personne ne veut de toi !"

Enzo se recula d'un centimètre, sous le choc. Qu'est-ce qu'il venait d'entendre ?

"Tu crois que ta précieuse Maggie elle en avait quelque chose à foutre de toi ? Elle était là pour prendre des notes t'étais qu'un animal pour elle. Et Damon il s'es barré, il a refait sa vie tu crois que ça va être différent avec ta Lena ? Elle va se barrer comme tous les autres. Tu peux crever personne ne verra la différence."

Outch. Ses phrases, il les avait sortis sans crier, sec et meurtrières. Elles étaient là pour faire mal. Et elles faisaient mal. Très mal. Le coeur d'Enzo se serra en entendant ces vérités dont lui-même était conscient.

"Sans moi tu serais encore là bas, t'as que moi. Et moi j'ai pas besoin de toi."

Ce fut la phrase de trop pour Lorenzo. Lâchant le cadavre qu'il tenait d'une main, il retint ses crocs, son regard trahissant toute la peine et la tristesse qu'il ressentait. Il observa Maxwell.

"Démerdes toi pour l'enterrer."

Et avec ces mots, il quitta la rue. Il quitta d'ailleurs, l'endroit, la ville, l'état puisqu'une heure après, il était dans une voiture à direction de Mystic Falls. Toujours assis sur son banc, il porta une main à son coeur et respira. Cette histoire faisait encore mal, aposée au fer rouge sur sa peau mais Maxwell avait raison, Damon avait refait sa vie sans se soucier de ce qui lui arrivait. Et il était en colère. Il était tellement en colère... Et Damon allait être la victime de sa colère.




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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 2 EmptyVen 11 Jan - 18:48

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**Deux mois plus tôt**




Les morceaux de bois et de métal jonchaient le sol parsemé d’éclats de verre. Plus aucun meuble n’était debout, tous complètement fracturés et des étincelles s’échappaient de l’écran de la télévision éventrée par une branche du porte-manteau. Les canapés étaient éventrés et retournés, leur cuir arraché. Le salon complet était un champ de bataille, rien n’avait été épargné. Au milieu de ce carnage, Maxwell était assis sur le sol, le dos contre le mur, occupé à vider une bouteille d’alcool coup après coup. Il n’avait jamais été porté sur la boisson mais depuis qu’il était immortel, c’était devenu presque quotidien. L’alcool anesthésiait les émotions beaucoup trop intenses et l’aidait à arrêter de réfléchir. Il passa son regard sur la pièce, tout n’était que débris, rien ne pouvait être réparé. Sa mère avait été très claire avec lui, c’était hors de question qu’elle devienne une vampire. La magie lui tenait trop à cœur et même si elle ne le dit jamais clairement à son fils, la simple idée de subir cette transformation la dégoutait. Ça Maxwell l’avait bien compris. Son père ne voulait pas s’approcher et son frère avait toujours une excuse « La femme, les enfants … tu sais ». Qu’il aille se faire foutre, de toute façon le jeune médecin ne l’avait jamais apprécié, toujours jalousé. Du coup il restait assis là, tout seul, essayant d’intégrer l’idée que sa mère, la personne la plus importante dans sa vie, choisissait de continuer une vie très écourtée de souffrances plutôt que de le rejoindre. Le soir, il rejoignit Enzo pour son habituel cours de chasse.



*Un mois plus tôt*




Maxwell était assis dans son bureau devant l’écran de son ordinateur. Son attention fixée sur une feuille de papier sur le bureau, reposant au sommet un dossier d’une dizaine de pages, ses propres notes concernant les questions qui pouvaient être explorées après sa thèse. Autour de lui, des montagnes de papiers s’amoncelaient. Des livres très épais étaient posés en équilibre précaires et des post-it s’en échappaient. Il avait toujours préféré le papier, c’était tellement plus facile pour entourer, noter, barrer et déchirer. Il se souvenait des nuits complètes qu’il avait passées assis à un bureau, éclairé simplement par une petite lampe à réfléchir sur un problème qui n’avait de sens pour personne d’autre. Il se souvenait de ces tableaux et larges feuilles de papier qu’il collait aux murs de son bureau pour prendre du recul sur ses idées. Voilà maintenant cinq minutes qu’il relisait la même phrase, incapable de retrouver cette étincelle qui l’animait avant et l’avait conduit à poursuivre dix ans d’études supérieures et quatre années de doctorat. Désormais, il n’y voyait plus d’intérêt. Il ne travaillait plus et ne retravaillerait sans doute jamais.

Dans sa boite mail, il y avait depuis quatre jours une proposition pour un contrat de deux ans à Stanford offert par son ancienne superviseure. A sa vue, un sourire avait éclairé son visage et il s’est replongé dans tout ce non-sens médical qui avait définit une large partie de son individualité pendant deux décennies. Sauf qu’il était désormais incapable de lire un papier parlant de la moindre expérience sans que les images de l’Augustine ne revienne devant ses yeux. Il se réveillait des fois en journée dans un sursaut pour porter la main à sa gorge, persuadé de se noyer dans son propre sang. Il avait relu les notes prises par son grand-père en boucle et en boucle. A force, il connaissait chaque mot, chaque virgule, chaque tâche d’encre. Ces phrases l’obsédaient, tournaient dans son esprit, se mélangeant à d’autres images.

Après un soupir, il rapprocha son ordinateur et après un dernier regard au dossier qui contenait toutes ses idées, il se décida à répondre au mail.

« Cher Professeur Andreasson,

Merci beaucoup pour votre généreuse offre. Je suis au regret de devoir la refuser. Je ne compte pas poursuivre ma carrière dans la recherche, ni même dans la médecine.

Merci encore pour cette proposition et pour les quatre dernières années.

Avec tout mon respect.

Maxwell Snyder
»

Le petit son caractéristique du mail envoyé se fit entendre et il rabattit l’écran pour se saisir de son dossier et se diriger vers son jardin où une couche de neige recouvrait tout. Des flocons continuaient à tomber doucement et le vent ne soufflait pas. Au loin, des bruits d’enfants qui jouaient dans la neige. D’un geste il écarta la couche blanche et moelleuse qui recouvrait le four de brique qui n’aurait pas dû servir de tout l’hiver. Une fois le feu allumé, il le nourrit avec chacune des pages de son précieux dossier et resta debout pour regarder brûler ses idées. Au rythme des allers et retours, les piles dans son bureau diminuèrent avant de totalement disparaitre. Les livres furent déposés dans le quartier dans un carton qui contenait au final plusieurs milliers de dollars et un message « à donner ». Une fois le bureau si vide qu’il servirait parfaitement de publicité pour un magasin de meubles, il ferma la porte et le soir, il rejoignit Enzo pour son habituel cours de chasse.



*Deux semaines plus tôt*




Cette fin d’après-midi s’était faite plutôt agréable. L’hiver perdait du terrain et même si les manteaux épais continuaient à peupler les rues, certains courageux avaient ressortis leurs vestes de mi-saison. Maxwell trainait dans les rues, s’habituant à la présence d’autres êtres humains autour de lui. Il n’y avait pas grand monde mais il se forçait à ne pas dévier le regard quand il croisait un autre être humain, il s’était bien nourri l’après-midi et devait pouvoir résister à la tentation. De plus, les quartiers résidentiels étaient peu fréquentés en dehors des heures de pointes. Le soir était tombé et son habituelle leçon de chasse avait été retardée. Lorenzo n’avait plus de temps pour lui. L’anglais se complaisait avec des humains pour discuter musique autour de cafés bien chauds. Maxwell se demandait comment il faisait pour se comporter si normalement, si humainement. Lui ne voyait autour de lui que de la nourriture, il n’arrivait pas concevoir ses rapports aux humains autrement que sous l’angle de la prédation. Et pourtant il avait essayé quelques fois ponctuelles, quand l’occasion de la discussion se présentait que ce soit avec un livreur ou un voisin. Mais toujours rapidement cette haine et cette violence qui le rongeaient prenaient le dessus. Les images de l’Augustine et la douleur dans sa chaire transformait ses mots et l’obligeait à couper court. Résultat, il n’avait plus essayé et se contentait de parler avec le vampire quand ce dernier lui en laissait l’occasion. Il était toujours de plus en plus occupé et il y avait de moins en moins de place pour Maxwell qui se sentait de plus en plus seul. Il avait même abandonné ses conquêtes Grindr, passant ses nuits seul.

Ses pas le guidèrent volontairement vers un petit bar au style ancien, rempli de hipsters. Il n’entra pas profiter de la chaleur, il y avait beaucoup trop de monde pour ça. Il se contenta de rester devant la vitrine. Son regard cherchait quelqu’un en particulier et il le trouva sur la scène avec sa guitare. L’ambiance était parfaite, la musique s’échappait par quelques notes quand la porte s’ouvrait pour libérer les fumeurs. Les lumières réchauffaient la pièce, les conversations allaient bon train. Dehors, il n’y avait que le silence et le froid. Maxwell resta ainsi plusieurs minutes et quand l’assistance se mit à applaudir les musiciens, il eut un petit sourire sincère. Enzo avait l’air heureux, ça se voyait sur son visage si expressif. Par contre, son sourire disparut quand il le vit embrasser la chanteuse et son cœur se serra. C’était donc elle sa petite amie, celle qui occupait toutes ses journées et une partie de ses nuits. La douleur dans son cœur lui rappela celle de l’Augustine mais il resta là encore une minute. Une voix le ramena à la réalité, une fille qui était venue fumer dehors et qui lui proposait de rentrer avec elle. Maxwell se tourna vers elle et l’attira à l’écart sans ménagement, lui arrachant un cri de surprise. Il plongea son regard dans le sien, lui ordonnant de se taire. Et pas un son ne quitta sa gorge quand il planta ses crocs dans sa chaire pour boire son sang. Quand il la senti défaillir dans ses bras, il se recula, la maintenant uniquement par la gorge. De nouveau, il força ses ordres dans son esprit :

« Tu vas oublier tout ça, tu es juste trop soule » et il la laissa retomber sur le sol, vivante mais terriblement affaiblie.

Il n’avait pas particulièrement soif, l’envie de planter ses crocs dans de la chaire fraiche était justement infiniment plus grande que son envie de se comporter correctement. Il quitta l’endroit, essuyant le sang qui tâchait sa peau et ferma son manteau pour que personne ne voit celui sur sa chemise. Il fit un détour par une petite épicerie pour acheter une bouteille d’alcool et un paquet de cigarettes. Il n’avait pas fumé depuis ses premières années universitaires mais s’y était remis depuis deux semaines, ça l’aidait à se détendre.

Il passa une dizaine de minutes assis sur un banc devant l’immeuble qui abritait l’appartement d’Enzo quand celui-ci apparut au coin de la rue. Le regard de Maxwell était froid et méchant et sentir un parfum de fille sur lui quand il s’approcha l’énerva encore plus.

« T’es en retard », se contenta-il de dire sèchement.

Alors pourquoi avait-il encore besoin de leçons de chasse ? Parce que c’était sa seule excuse pour voir Enzo, certain que si ce dernier se rendait compte de ses progrès, il lui accorderait encore moins de temps.



** Trois jours plus tôt **




Maxwell était chez lui, allongé dans son lit, occupé à relire pour la millième fois les notes prises sur lui par son grand-père, une cigarette en bouche. Ces mots l’obsédaient, il les détestait mais les feuilles de papier restaient intactes dans ses mains. Elles auraient pu finir dans le four mais elles étaient intouchables, les seules choses qui avaient résistées à son aura destructrice. Son salon était d’ailleurs encore plein des débris qu’il n’avait pas nettoyé. Il finit par s’arracher à sa lecture morbide et rangea les feuilles sous son oreiller.

Sous la douche, les images de l’Augustine revinrent, encore plus fortes. C’était presque frustrant de n’avoir aucune cicatrice, comme si tout ce qui s’était passé n’était qu’un délire. En séchant ses cheveux, il attrapa une lame de rasoir et décida de la passer sur sa peau de son ventre, suivant les traits qui avaient été dessinés par Henry Snyder. La douleur lui arracha une grimace et il regarda sa peau se refermer rapidement. Il attrapa la bouteille d’alcool qui trainait et avala une grande gorgée avant de décider de recommencer, visiblement amusé. Cette sensation d’être en contrôle sur sa propre douleur plutôt que de subir celle infligée par quelqu’un d’autre était enivrante mais terriblement dangereuse, même lui s’en rendait compte. Quand il quitta la pièce, sa serviette était complètement imbibée de propre sang, la lame simplement abandonnée dans le lavabo et la bouteille de whisky à moitié vide.

Alors qu’il s’habillait son téléphone vibra pour afficher un message d’Enzo. Sa leçon du soir était encore retardée, c’était encore la faute à cette stupide chanteuse. Qu’est-ce qu’il aimerait la tuer. Ce n’était pas la première fois qu’il se voyait la démembrer lentement tant la jalousie venait encore éroder son esprit. Néanmoins il ne fit rien, termina de s’habiller, se saisit de sa bouteille et retourna s’allonger sur son lit, se plonger dans sa lecture préférée.

Lorsqu’il fut enfin autorisé à rejoindre son professeur de vampirisme, il ne se gêna pas pour arriver en retard et ne faire absolument aucun effort concernant ses proies. Il n’en avait que faire et se plaisait à faire croire à son ainé qu’il ne contrôlait toujours pas sa soif. Une fois la nuit bien avancée et le jour presque levé, il lui demanda s’il pouvait passer la nuit chez lui, déçu mais pas surpris qu’il ne le propose pas lui-même. Sa compagnie manquait à Maxwell et il avait juste envie de lui raconter combien ses souvenirs de l’Augustine le rendaient fou, sa déception d’avoir dû refuser un travail qu’il avait espéré pendant des années et la rancœur qu’il entretenait contre sa mère. La réponse fut négative garantissant que tous ses problèmes retournent secrètement macérer dans sa boîte de Pandore. Et encore une fois la chanteuse était à l’origine de sa frustration. Sur le moment, il avait juste envie de lui arracher les cordes vocales mais il n’en laissa rien paraitre, à part cette haine qui lui rongeait les entrailles depuis des mois, se contentant de hausser les épaules et de disparaitre de la rue.

De retour chez lui, il ouvrit une nouvelle de ce scotch irlandais dont il avait une collection grâce à son père. Le simple souvenir du vieil homme le fit éclater la bouteille et partir dans une rage folle. Ils pouvaient tous aller en enfer, lui, sa mère, son frère et Enzo, oh surtout lui. Malheureusement, il n’avait plus rien à détruire et il choisit de prendre sa voiture, espérant calmer ses nerfs sur la route, se dirigeant vers la campagne, espérant ne plus croiser personne. Il passa le reste de la nuit à boire et fumer seul avec ses pensées malades dans sa voiture.



** Deux jours plus tôt **




Le lendemain, sa rage n’était toujours pas passée mais s’était transformée en une haine froide, beaucoup plus dangereuse, celle qui l’avait conduit à couler l’Augustine par le fond. Il devait être cinq heures du matin et il conduisait pour revenir vers la ville, manquant cruellement d’alcool et de cigarettes. En chemin, il s’arrêta dans un petit hôtel, certain qu’il devait vendre ce qu’il cherchait. Il reparti avec deux bouteilles de scotch, une farde de cigarettes et sa soif apaisée pour la journée. La tête de la gérante était figée à jamais dans une expression horrifiée quatre mètres plus loin que le reste de son corps. Les clients ne se portaient pas mieux et la dernière forme de vie du bâtiment était le chat qui s’était sauvé dès que le vampire avait posé le premier pas dans le hall. La bestiole devait être quelque part à regarder le feu consumer sa maison. Son téléphone vibra plusieurs fois dans sa poche au long de la journée mais il ne répondit pas. Ce ne fut qu’une fois chez lui, propre et changé qu’il regarda ses messages. Tiens, trois appels en absence de la part d’Enzo. Qu’est-ce qu’il lui voulait celui-là encore ? L’idée réjouissante que son ainé s’inquiète pour lui eut creva rapidement, le sms récent le prévenait que leur soirée allait de nouveau être reportée parce que cette stupide chanteuse était encore en vie. Le téléphone vola contre le mur et finit avec les débris du salon.

Il ne savait même pas pourquoi il avait été au rendez-vous. La haine le consumait encore plus et il se sentait comme un baril de poudre près à exploser. Il n’essaya même pas de faire semblant et tua sa victime directement. Le corps de l’homme à terre lui rappelait tous ceux qu’il avait laissé dans l’hôtel. C’était certain que si Enzo l’apprenait c’était terminé mais qu’importe de toute façon, l’anglais n’avait plus aucun intérêt pour lui, juste sa propre conscience à soulager. Et à ce moment, l’étincelle mit le feu à la poudre. Oh pas, le premier éclat de voix non, ça il s’en fichait. C’était la suite.

"Tu sais ce qui va arriver si tu fais pas gaffe Maxwell !"

Et qu’est-ce qui pouvait bien arriver hein ? Il allait se faire attraper par des chasseurs ? Que pouvaient-ils faire de pire que ce qu’il avait vécu à l’Augustine. Des fois il en arrivait à se demander si l’anglais avait réellement subi tout ce qu’il racontait quand il voyait la facilité avec laquelle il reprenait le cours de sa vie dans un monde qui lui était pourtant étranger. Peut-être suggérait-il qu’il allait l’abandonner ? C’était sans doute ça, ou un mélange des deux. Manque de chance, Maxwell se sentait déjà abandonné. Et que pouvait-il lui arriver de pire ? Il n’avait déjà plus rien. Il se mit alors à lui lâcher tout ce qu’il pensait, tout ce qu’il savait être douloureux. Pas en criant, d’un ton froid et hautain qui lui correspondait si bien. Il n’évoqua pas ses problèmes personnels, ceux qu’il brûlait de partager encore plusieurs jours avant. Enzo n’en avait rien à faire, inutile de lui montrer ses faiblesses.

"Démerdes toi pour l'enterrer."

Voilà sa seule réponse. Maxwell le regarda disparaitre en s’allumant une cigarette. Voir le vampire de dos s’éloigner ne lui faisait pas mal au cœur. Il n’y avait plus rien qui pouvait lui faire mal désormais. D’un air méprisant, il jaugea le cadavre sur le sol et décida de le laisser en l’état, bien au milieu de la rue. Dès que le jour se lèvera, toute la ville en parlera, voilà au moins qui sera une distraction.



** Ce matin **




Il avait repris sa place dans sa maison en ruines, allongé sur son lit, les éternelles notes de son grand père entre les mains. Dans sa salle de bain, deux nouvelles serviettes étaient imbibées de sang et deux autres lames avaient rejoint la première dans le lavabo. Ce petit jeu autodestructeur l’amusait et occupait son esprit tourmenté. Il s’inspirait des notes maudites, n’ayant bien évidemment pas autant de marge de manœuvre qu’Henry Snyder en avait eu à l’époque. Un nouveau téléphone à côté de lui affichait les nouvelles, la ville était terrorisée par ce cadavre retrouvé en pleine rue. Bien évidemment, les explications allaient vers les règlements de compte entre gangs mais toute cette agitation lui donnait un sourire mauvais.

Alors qu’il s’allumait une énième cigarette, un bruit résonna dans toute la maison. C’était la sonnette. Assez étonnant puisqu’il n’avait rien commandé. Cela ne voulait dire qu’une seule chose, un des voisins allait bientôt mourir. Maxwell se leva de son lit, vêtu simplement d’un jeans noir et d’un tee-shirt blanc. En ouvrant la porte appuyée contre la rambarde, une cigarette entre les lèvres il eut la surprise de sa vie. Devant lui se dressait la célèbre Lena et, toujours avec ses cordes vocales.

« C’est bien toi Maxwell ? »

Il hocha la tête lui soufflant sa fumée dans le visage, curieux de ce qu’elle lui voulait, amusé de voir ainsi le petit chaperon rouge se jeter dans la gueule du loup.

« Ca fait deux jours qu’Enzo a disparu et il ne réponds pas à mes appels. Est-ce que tu sais où il est ? Je m’inquiète. J’avais compris que vous étiez amis »

Le sourire maléfique de Maxwell s’afficha de nouveau et son air ne donnait visiblement pas confiance à la petite amie de Lorenzo qui semblait mal à l’aise au possible. L’ancien médecin tira de nouveau sur sa cigarette, profitant de ce cadeau de la providence. Il posa sa main libre sur l’épaule de la pauvre fille et lui demanda en se baissant un peu pour que leurs regards soient au même niveau :

« Dis-moi, tu es bien chanteuse c’est ça ? C’est important d’avoir du public hein ? Du coup je devrais te féliciter »

« Pourquoi ? », le malaise grandissait chez elle alors que Maxwell s’amusait.

« On va parler de toi au journal »

Et sur ces mots il l’attira l’intérieur et ferma la porte qui étouffa un cri de peur.



** Cette après-midi **




Le soir même, il était debout au téléphone. Lena était devant lui, attachée sur le sol et bâillonnée. Des larmes coulaient sur ses joues rebondies où des brûlures de cigarettes étaient encore vives. Il aurait pu l’hypnotiser mais, il trouvait ça plus amusant et satisfaisant de l’entendre essayer de crier.

« Aller, on essaye encore une fois »

Avec le téléphone de sa pauvre victime, il appela de nouveau le portable d’Enzo. Son sourire mauvais toujours collé sur son visage, il comptait les sonneries sans réponse. A chaque bip strident, il appuyait sa cigarette quelque part sur le corps de la chanteuse, lui arrachant un cri étouffé par le bandeau. De nouveau, il tomba sur la boite vocale, rigola et coupa la communication avant que le moindre message ne soit enregistré.

« Oh dommage. Franchement j’y ai cru. On dirait vraiment qu’il s’en fiche de toi. Par contre tu connais les règles de notre petit jeu »

La pauvre fille cria quand il lui ôta son bâillon et il la tira par les cheveux pour la ramener dans la cuisine et lui plonger la tête dans l’évier rempli d’eau. Il n’avait aucune difficulté à la maintenir ainsi, trouvant une certaine satisfaction à la sentir se débattre sous sa poigne. Lorsqu’elle ne bougea plus, il la libéra et la laissa reprendre son souffle lui demandant si elle allait bien avant de recommencer, toujours aussi brutal. Une fois satisfait, il la laissa agoniser sur le sol, préférant regarder les nouvelles. Après un moment, il tenta d’appeler de nouveau Enzo selon les mêmes règles du jeu pour chaque sonnerie manquée et pour chaque boîte vocale. Avant d’appeler pour la quatrième fois, il décida de changer les règles, une idée brillante lui venant à l’esprit en observant sa bague de jour :

« Oh tu sais quoi ? On va changer de jeu, ça commence à être un peu ennuyant non ? Cette fois, s’il ne répond pas, je te cale la tête dans le four. T’inquiètes pas ça sent bon la pizza »

Il appela encore une fois, excité comme une puce à l’idée de pouvoir caler son visage dans le four où il avait fait brûler ses idées. A chaque sonnerie, il écrasa de nouveau une cigarette sur la peau de celle qui n’était devenue rien d’autre qu’une poupée Voodoo. Vint ainsi une première sonnerie, une deuxième, une troisième, une quatrième et une cinquième. Son large sourire disparu quand Enzo décrocha enfin au dernier moment. Il avait vraiment l’art de lui gâcher tout son fun.

« Et bien tu échappes au four pour cette fois », dit-il à Lena, tout à fait conscient qu’Enzo entendait tout de l’autre côté du téléphone.

Il se leva alors pour discuter avec celui qu’il avait cherché à joindre toute l’après-midi.

« Lena ne peut pas vraiment te parler pour l’instant. Elle est trop occupé à pleurer » et pour appuyer ses propos, il lui écrasa encore une fois sa cigarette brûlante sur le visage, prenant soin d’appuyer suffisamment pour que le cri soit assez fort pour qu’Enzo l’entende à travers le bâillon et le téléphone. Malheureusement, son acte eut pour conséquence dramatique d’éteindre sa précieuse cigarette lui arrachant un juron. Il posa le téléphone en équilibre sur ce qui restait de sa télévision, laissant Enzo parler dans le vide le temps qu’il s’en allume une autre. Une fois satisfait il reprit le téléphone.

« Désolé mais on a rien entendu de ce que tu disais mais c’est pas grave. La peau de ta copine était plutôt bien les clopes, elle ferait un super cendrier. Tu sais, Lena et moi on joue à un jeu et franchement c’est top du coup on se demandait si tu ne voulais pas venir jouer avec nous. Le jeu s’appelle « En combien de morceaux est-ce que tu vas retrouver Lena ? ». Je te conseille de ramener ta gueule d’anglais ici avant que je décide que je n’ai plus envie de jouer. C’est clair ? »

Et il coupa ainsi la communication. Face à lui, Lena rampait désespérément vers la porte et le vampire vint se placer devant elle, l’attrapant par la gorge pour la soulever jusqu’à ce que ses pieds ne touchent plus le sol.

« T’es chanceuse, je suis certain qu’Enzo va venir jouer avec nous. Par contre, on ne va pas trop lui faciliter la partie hein ? »

Et il la traina jusqu’à sa voiture et la chargea dans le coffre avant de s’installer lui-même à la place conducteur, son éternel sourire mauvais sur le visage.



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