Divine Comédie


 
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 Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell

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Lorenzo Melanoti
Lorenzo Melanoti



J'ai : 150 ans et je suis : en couple . Mon avatar est : Michael Malarkey . : Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 5 VTfG9SUs

et j'ai posté : 95 messages depuis que j'ai rejoint le forum le : 20/10/2016 pour mon profil et j'ai : 1539 points. Dernier petit détail, je joue également : Adrian Mara Dernier mot : :
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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 5 EmptyMar 22 Jan - 19:12

Outside the dawn is breaking

ft. Lorenzo & Maxwell


« But inside in the dark I'm aching to be free »
La première journée des deux vampires s'était déroulé dans le calme. Les deux hommes, après avoir profité de leur chamber d’hôtel et avoir prit une douche étaient parti chasser dans la capitale française. Le fait de ne pas connaitre l’endroit ne les dérangea pas plus que ça, visiblement les humains ici n’étaient pas plus au courant de l’existence des vampires qu’aux Etats-Unis. Après avoir mangé sans faire de dégâts, ce qu’il fallait souligner après leurs 10 heures de vol, les deux hommes se rendirent dans un petit restaurant pas très loin de leur hotel et une fois installés, discutèrent de tout et rien, comme s’ils étaient deux personnes absolument normales. Alors que Maxwell discutait avec enthousiasme (au vu de la rareté de ces mots le concernant, il vaut mieux le préciser) de tout ce qu’il avait envie de voir à Paris, Lorenzo l’observa et les souvenirs des deux dernières semaines jaillirent dans sa mémoire. Il n’aurait jamais pensé retrouver une telle sérénité, le voir sourire et surtout pas manger dans un restaurant français en face de lui. Le voyant à ses pensées, Maxwell eut un petit sourire amusé.

« Qu’est-ce qu’il y a, pourquoi tu me fixe comme ça ? » lui demanda-t-il.
« Oh pour rien. »

Il y avait plusieurs raisons en fait. Une petite voix dans sa tête lui répétait que Maxwell avait changé sa vision du monde en plus de lui avoir sauvé la vie plus de fois qu’il ne l’aurait espéré. Il avait envie de vivre des dîners avec lui pour le reste de son éternité et que jamais la bulle dans laquelle les deux hommes étaient ne se perce. Maxwell Snyder avait bousculé sa vie de la façon la plus incohérente possible. Quelles étaient les probabilités pour que Lorenzo tombe sous le charme d’un homme de la même famille que son bourreau ? Avec un petit sourire, il songea qu’elles devaient être plutôt minces et s’engagea sur le dessert que le serveur venait de leur amener.

Une fois revenus à l’hôtel, ce fut Lorenzo qui n’attendit pas une minute après avoir refermé la porte pour s’emparer des lèvres de Maxwell et par extension, de son corps tout entier. La soirée se passa de la meilleure des manières imaginables et une fois allongé sur le lit, la tête sur un coussin, le Britannique fut une nouvelle fois agréablement surpris en voyant son amant se rapprocher de lui et poser sa tête sur son torse. Cette nouvelle habitude lui avait manqué la nuit dernière et il passa son bras autour de lui, caressant son épaule de la main qui passait dans son dos. Il vit Maxwell, les yeux vers son torse et son doigt dessiner des formes sur ce dernier. Si le geste aurait pu s’apparenter à une pulsion romantique, Lorenzo comprit vite au rythme cardiaque du jeune homme que cela n’avait rien à voir. Il lui demanda alors ce qu’il se passait et Maxwell ne répondit pas tout de suite. Au son de sa voix, il était évident que ça n’allait pas du tout et Lorenzo insista, embrassant son front au passage.

« Je ne peux pas arrêter de penser à l’Augustine. Quand je te vois allongé comme ça je repense à ce que j’ai fait, à ce qu’il m’a fait »

Le vieux vampire sentit son cœur se serrer à l’évocation de ces souvenirs douloureux et serra Maxwell contre lui. Les yeux fermés, l’image du jeune homme au-dessus de son corps bloqué par les liens noyés de verveine. Son rythme cardiaque rapide le fit revenir au rythme cardiaque qu’il avait entendu ce jour-là, à son regard fuyant, la peur se lisant clairement dans ses yeux. Il revoyait sa propre peur et la douleur intense qu’il avait ressentie ce jour-là, particulièrement affaibli de la semaine d’isolement. Il revoyait le scalpel glisser sur sa peau, le sang couler, les odeurs insupportables… Il garda Maxwell contre lui et caressa ses cheveux. Le pauvre médecin n’y était pour rien dans ce qu’il avait vécu les 80 dernières années. Il avait lui aussi été la victime malheureuse des ambitions de son grand-père et avait connu le pire des sacrifices dans les mêmes locaux où Lorenzo avait vécu le pire de sa longue vie. Le jeune homme le comprenait. Il l’avait aidé à en sortir, il avait sauvé sa vie et sacrifié la sienne.

Le cœur battant, Lorenzo descendit ses lèvres sur le front de Maxwell, voulant garder cette étreinte apaisante pour l’éternité. La présence du médecin apaisait ses blessures à vif depuis de trop longues années et en entendant le cœur de Maxwell se calmer, il était juste de se dire que le Britannique avait un effet bénéfique sur ce dernier. Ils durent pourtant se séparer et le médecin proposa une série pour se remettre de tout ça. L’épisode suffit à Lorenzo pour sentir ses paupières devenir lourdes et une fois Maxwell ayant rabattu la couette sur eux, il revint se loger dans ses bras et les deux hommes s’endormirent, cette nouvelle façon de trouver le sommeil semblant plaire aux deux.

Le réveil du lendemain matin fut doux, une nouvelle fois. Maxwell n’avait pas fait de cauchemars et dormait paisiblement, un bras sur le torse de Lorenzo qui ouvrit les yeux, éveillé par le soleil de la capitale française. Cette façon de vivre lui plaisait bien. Il eut un sourire attendrit en voyant le médecin dormir d’une respiration calme et attrapa son portable pour regarder l’heure sans le réveiller. 9h. La journée qui les attendait promettait d’être agitée et, une idée derrière la tête, Lorenzo s’extirpa du lit. Le bras de Maxwell tenta de le retenir, ce à quoi Enzo répondit en l’embrassant sur l’épaule et le médecin le laissa s’éloigner. Il avait de toute façon l’air de dormir profondément. Le Britannique se leva, s’étira et se dirigea vers le bureau pour attraper un Tshirt. A peine s’était-il levé qu’il entendit un petit bruit derrière. Il se retourna pour voir Maxwell, toujours endormi, ayant attrapé le coussin sur lequel Enzo avait dormi pour le serrer dans ses bras. La scène était beaucoup trop mignonne et avant de quitter la chambre, le Britannique s’approcha du lit et déposa un baiser sur le front du médecin qui ne s’éveilla pas.

Une toute petite demi-heure plus tard, Lorenzo était revenu, un plateau dans les bras. Il avait eu le temps de découvrir une boulangerie, à quelques mètres de l’hôtel et, malgré ses connaissances un peu limitées en gastronomie française, s’était basé sur ce dont Maxwell lui avait parlé pour récupérer de quoi lui offrir un bon petit-déjeuner. Il espérait d’ailleurs que les boulangeries françaises soient à la hauteur de la réputation qu’on leur donnait. Il posa le plateau sur le bureau et s’approcha de Maxwell qui n’avait pas lâché le coussin. Souriant, il passa une main dans ses cheveux pour enlever les mèches qui cachaient son visage et en voyant son amant se réveiller, l’embrassa très doucement.

« Bonjour… »

Le réveil se passa de la plus douce des manières possibles et après un réveil où les deux hommes prirent tout leur temps, Lorenzo décida de lui donner deux petits billets qu’il avait prit soin de réserver la nuit avant leur départ. Deux entrées pour le Musée du Louvre. En quelques mots, le vampire lui expliqua qu’il voulait absolument commencer par ça. Maxwell avait accepté de l’accompagner, il méritait bien de ne pas attendre plus longtemps. Une fois habillés, les deux hommes se rendirent alors dans l’un des musées les plus célèbres au monde et Lorenzo fut ravi de découvrir tout ce que Maxwell avait à lui raconter. Sa vie ne lui avait pas permit d’en savoir autant qu’il le voulait sur le monde et ironiquement, il adorait apprendre. Le médecin avait trouvé en lui son élève le plus attentif.

En fin de journée, Lorenzo et Maxwell se dirigèrent vers la Tour Eiffel. Quelques minutes plus tôt, Maxwell le lui avait proposé. Il l’avait accompagné au Louvre et même si le médecin ne comptait pas monter, il savait à quel point c’était quelque chose dont Lorenzo avait envie. La nuit était en train de tomber quand ils arrivèrent et après une queue bien trop longue, les marches de l’édifice apparurent.

« Tu m’attends là alors ? »

Maxwell acquiesça mais alors que le vampire s’apprêtait à monter, une jeune femme s'approcha pour grimper elle aussi et détailla le Britannique du regard, de bas en haut. Il ne fallut que quelques secondes à Maxwell pour venir aux côtés d’Enzo qui eut un sourire amusé.

« Je croyais que tu voulais pas ? »
« Oh tais-toi hein. »

Le médecin avait un air faussement fâché sur le visage et ne lâcha pas le vampire d’une semelle pendant la montée, le vertige commençant à l’inquiéter bien plus que les personnes qui regardaient son amant. Au premier étage, Lorenzo s’arrêta et Maxwell leva un sourcil.

« Tu ne voulais pas aller tout en haut ? »
« Non, là c’est parfait. »

S’ils allaient tout en haut, le pauvre médecin allait sûrement s’évanouir et Lorenzo voulait vivre ça avec lui. Alors le premier étage lui convenait parfaitement. Il s’approcha doucement de la rambarde, la vision de la ville illuminée par les lumières de la nuit faisant briller ses yeux. Il resta là longtemps, un grand sourire s’étant étendu sur son visage. Le vent frais de la nuit faisait voler un peu ses cheveux et doucement, comme un enfant, tendit ses bras comme s’il pouvait voler. Il prit une grande respiration, jamais ne s’était-il senti aussi vivant. Aussi libre. Ses 80 ans de détention ne valaient rien face à cette vision, à ce sentiment et à cette sensation de liberté. Il était heureux. Il était libre. C’est fou à quel point la roue avait tourné pour lui. Il se retourna soudain, observant Maxwell qui n’était pas très loin mais certainement pas collé au bord et se précipita vers lui, ses mains attrapant son visage et ses lèvres se posant sur les siennes. Était-ce l’endroit ? Lorenzo n’en avait aucune idée. Tout ce qu’il savait c’est qu’il ne s’était jamais senti aussi heureux et en sentant un sourire du médecin contre ses lèvres, il se fit la réflexion que rien ne serait pareil s’il n’était pas avec lui. C’était parfait.

Une fois redescendus de la Tour Eiffel et Maxwell ayant récupéré des couleurs, Lorenzo le guida dans un petit bar qu’il avait repéré la veille pendant la chasse. Ils allaient pouvoir prendre un verre sur la terre ferme et une fois installés, ils virent une scène. Quelques artistes se succédaient avec un instrument et appelait quiconque le voulait à venir chanter. Discutant avec Maxwell, le Britannique n’y faisait pas trop attention mais ce fut le médecin qui termina de le convaincre.

« File, tu sais très bien que t’en meurs d’envie. »

Après tout, il n’avait pas tort. Alors le vampire se proposa et eut sa place au milieu du groupe. Il attrapa l’une des guitares qu’on lui proposait et s’installa face au micro.

Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 5 Tenor


C’est fou à quel point il pouvait se sentir à sa place dans ce genre d’endroits sans qu’il n’y connaisse personne. Il indiqua au groupe la musique qu’il voulait chanter et quand les premières notes de piano commencèrent, il se concentra.

https://www.youtube.com/watch?v=n7Sx7emQdMk&start_radio=1&list=RDMMn7Sx7emQdMk


Sa voix grave glissa sur la mélodie et il plongea ses yeux dans ceux de Maxwell, la seule personne dans cette salle qui l’intéressait. Il laissait son accent anglais jouer en sa faveur et termina la chanson, le cœur battant sans pouvoir se contrôler. Il pouvait le sentir. Ses sentiments pour le jeune médecin étaient bien plus importants qu’il ne voulait se l’avouer.


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Maxwell Snyder
Maxwell Snyder
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J'ai : 32 ans et je suis : en couple (plus ou moins) . Mon avatar est : Jack Falahee . : Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 5 Tumblr_ne2b6mRFda1rk3jlco1_250

et j'ai posté : 435 messages depuis que j'ai rejoint le forum le : 11/09/2016 Je n'oublie pas de remercier : electric soul, dailyjackfalahee pour mon profil et j'ai : 2414 points. Dernier petit détail, je joue également : Tennessee & Rika Inventaire : : Renard à neuf queues
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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 5 EmptyMar 22 Jan - 23:37

Outside the dawn is breaking

ft. Lorenzo & Maxwell


« But inside in the dark I'm aching to be free »

Une caresse douce vint le tirer de son sommeil et il bailla comme un hippopotame pour se réveiller. La main dans ses cheveux était agréable et le baiser qui suivit l’était aussi même s’il écrasa son visage dans son coussin la seconde d’après. Il voulait profiter de quelques minutes de sommeil supplémentaire et surtout cacher ses yeux de la lumière. C’était peut-être une impression mais il se sentait bien plus sensible à la lumière du soleil, ses yeux s’étaient sans doute habitués à l’obscurité dans laquelle il avait baigné pendant toutes ses nuits d’insomnie. En émergeant une deuxième fois, l’ancien médecin se rendit compte qu’il serrait contre lui un coussin et s’en débarrassa un peu gêné. A 30 ans, il n’avait pas besoin d’un doudou. Pourtant, ça lui arrivait encore de temps en temps quand l’angoisse prenait le dessus dans son sommeil.

Un sourire éclaira son visage lorsque de bonnes odeurs de croissants au beurre virent lui chatouiller les narines. Lorenzo leur avait de quoi prendre un bon petit déjeuner sans avoir à quitter leur lit confortable. Par contre, le petit déjeuner organisé par le bel anglais souffrait d’une tare majeure, il était habillé. Maxwell mangea ainsi son croissant en observant le vampire d’un regard en coin, se demandant s’il aurait le temps de le déshabiller par lui-même avant ce soir. La réponse s’avérait négative parce que son compagnon lui indiqua qu’aujourd’hui était la journée dédiée à la visite du Louvres, ou au moins d’une partie du célèbre musée trop grand pour être entièrement parcouru en un seul séjour. L’idée plaisait à l’ancien médecin. Il n’était pas un passionné d’histoire ou d’anthropologie mais se plaisait à se balader dans les musées. Sa mémoire retenait parfaitement ce genre d’informations et la culture générale devait, comme son nom l’indique, être cultivée.

Il s’habilla après une douche rapide et le duo (oui je ne peux pas encore dire couple) se dirigea vers le plus célèbre musée d’Europe. Ils purent court-circuiter la longue queue en ayant déjà leurs billets et ne tardèrent par à se balader dans les immenses couloirs, observer les peintures et autres trouvailles archéologiques. En premier lieu, le jeune vampire eut quelques craintes concernant son compagnon de voyage, il n’avait pas vraiment envie de se coltiner un ado qui trainait des pieds et rechignait à lever la tête de son smartphone. Heureusement, ses craintes se révélèrent infondées, Lorenzo étant particulièrement attentif à tout ce qu’il voyait et surtout, à ce que Maxwell racontait. Ce dernier jubilait presque de la position dans laquelle il était, se plaisant à raconter tout ce qu’il savait, n’hésitant pas à se servir allégrement dans un dépliant, tant qu’il restait le centre d’attention de son élève du jour, il était heureux. Sur le temps de midi, ils s’arrêtèrent manger dans un des restaurants, plus par gourmandise et pour se reposer que par réelle faim. Bon, jusqu’ici la cuisine française ne l’impressionnait pas tant que ça. Ayant été élevé aux bons petits plats de sa mère, il avait certains standards gastronomiques.

Motivé par leur matinée, Maxwell se surprit à parler de Stanford. Il n’avait jamais vraiment évoqué son parcours scolaire et professionnel avec Lorenzo, persuadé qu’il ne remettrait jamais les pieds dans une université. Il lui raconta ses nuits blanches, ses examens, ses montagnes de notes, ses livres et ses rapports de laboratoires. Il lui parla méthodologie, statistiques, études corrélationnelles et interventionnelles, comité d’éthique et directeur de thèse. Son discours devait sembler bien particulier aux oreilles de son amant mais, il fut exemplaire, l’écoutant et l’encourageant à continuer. Maxwell se perdait dans ses souvenirs, se revoyait à dix-sept ans poser un premier pied à l’université, déjà certain à l’époque qu’il ne quitterait jamais vraiment l’endroit. Il trouva étrangement agréable de pouvoir échanger avec Lorenzo sur ce sujet qui lui évoquait moins de craintes qu’au début de sa vie de buveur de sang. L’anglais suggéra même qu’il y retourne et si Maxwell répondit en levant les yeux au ciel, l’idée se nicha dans un coin de son esprit.

Quand ils quittèrent le Louvres, Lorenzo avait des étoiles plein les yeux et Maxwell un petit sourire en coin. Il le trouvait particulièrement adorable. Il savait que sa vie n’avait pas été facile, qu’il n’était pas né dans le même environnement que lui mais le voir ainsi s’émerveiller pour quelques peintures à l’huile lui réchauffait le cœur. Toute son attention dédiée à son amant, il n’avait même pas eu le temps de grogner contre les touristes japonais et leurs milliers de photographies. C’était certain que les deux hommes devaient se retrouver en fond d’un bon nombre de photos. Satisfait de sa journée, il lui proposa d’aller voir du côté de la tour Eiffel, se permettant de grogner sur les vendeurs à la sauvette. Cette fois, il dû subir la file et se demandait pourquoi tant de gens venaient ainsi perdre leur temps pour grimper sur une tour en métal, mais bon, si ça lui faisait plaisir. Lever simplement les yeux vers l’amas cuivré au-dessus de sa tête lui donna le tournis et il décida de bien rester sur le sol. C’était évident qu’en étant un vampire il n’avait rien à craindre d’une mauvaise chute mais sa peur du vide était irrationnelle.

Alors qu’ils allaient pouvoir payer pour grimper, l’ancien médecin annonça qu’il restait là, les pieds bien ancrés sur la terre ferme. Il comptait l’attendre quand un regard attira son attention, celui d’une très jolie fille qui se permit de détailler son compagnon de voyage. Mais pour qui elle se prenait cette pimbêche. Les crocs presque sortis, il réagit impulsivement et s’engagea à son tour au côté du vieux vampire.

« Je croyais que tu voulais pas ? »

« Oh tais-toi hein. »

Ils grimpèrent dans l’ascenseur et rapidement, il se concentra pour se répéter qu’avoir peur du vide quand on était déjà mort, c’était stupide. Malheureusement, la lucidité n’avait aucune prise sur son angoisse et il fut bien heureux de voir que l’anglais choisis de s’arrêter au premier étage. L’ancien médecin n’allait pas se faire prier et resta bien à l’intérieur de la structure, tout à coup très intéressé par les boutiques souvenirs où des chinois achetait des souvenirs français fabriqués en Chine, le capitalisme dans toute sa gloire. Soudain, il fut pris dans une étreinte qu’il connaissait bien et rendit son baiser au bel anglais dont le bonheur rendait jaloux. Maxwell n’avait aucune idée de ce qu’une simple vue haute sur Paris pouvait représenter pour Lorenzo mais, il était heureux pour lui. Bon, concernant leur accord tacite qui stipulait l’interdiction de marques d’affection dans l’espace public, c’était mort.

Bien heureux de remettre enfin ses pieds sur la terre ferme, ils quittèrent cet attrape-touristes et allèrent se perdre un peu plus loin dans les quartiers branchés où ils avaient repéré un bar qui proposait également des concerts. Une cigarette fumée à l’entrée plus tard, un scotch et un bourbon qui se faisaient de l’œil sur la table devant eux, Maxwell sourit au beau vampire et le pressa d’aller rejoindre la scène. Son amant avait un don pour la musique, quelque chose que peu d’autres personnes avaient. Lui, en bon petit fils de bourge, avait étudié et joué du piano pendant de nombreuses années sans vraiment y avoir trouvé une quelconque inspiration. Déjà incapable de reconnaitre un smiley un peu particulier, il ne fallait pas lui demander de déclarer ses sentiments sur quelques touches noires et blanches. L’ancien médecin resta donc assis à sa place, son verre de scotch en main, attendant avec une certaine fierté dans le regard que Lorenzo commence son petit show. Un piano accompagna sa guitare et dès les premiers mots, le jeune vampire afficha un sourire. Son regard était pour lui, pour personne d’autre dans cette pièce. C’était comme s’il lui parlait, comme si ses mots étaient uniquement pour lui. Et là il se souvint de ses propres mots des mois plus tôt « Je me souviens du jour où je t’ai ramené cette guitare que tu m’avais demandée. Tu as commencé à jouer quelques notes et tu as souris. Et à ce moment quelque chose en moi s’est brisé mais ce n’était pas douloureux. J’étais mort depuis des jours mais c’était la première fois que je me sentais vivant depuis des années. Et depuis ce sourire a toujours été pour quelqu’un d’autre. Et je n'ai plus rien qui me fait me sentir vivant. ». Il se revoyait debout sur son propre porche, prêt à partir sans aucune attache, plus seul et triste qu’il ne l’avait jamais été dans sa vie. Et là, il savait que le regard, le sourire, les mots de Lorenzo était pour lui. Il n’était plus seul. Il était vivant.

Les larmes aux yeux, il écoutait cette déclaration d’amour anonyme les larmes aux yeux, une boule haute dans sa gorge, le cœur serré par l’émotion et une intense vague de chaleur. Quelque chose en lui se brisait de nouveau et ce n’était pas douloureux, c’était même l’inverse, quelque chose donnait un nouvel éclat à son regard caramel. Avant même que la chanson ne soit terminée, une larme coula sur son visage et vint se perdre dans son sourire. Il applaudit en même temps que le reste de la salle et quand Lorenzo revint près de lui, il ouvrit la bouche pour parler, pour lui dire tout ce qu’il pensait de cette performance, de cette chanson, du choix des paroles mais resta muet. Toujours autant retenu par ses propres tares, il était complètement incapable de mettre des mots sur ce tourbillon d’émotions qui menaçait de le submerger. Alors il utilisa le seul langage qu’il savait parler et embrassa le vampire, prenant son visage dans ses mains. Pas une seule seconde il ne pensa aux regards sur eux ou aux remarques qui n’allaient sans doute pas tarder.

«Merci », lui dit-il simplement une fois leur baiser évanouit. Merci pour cette chanson, merci pour ce voyage, merci pour tes étreintes, tes baisers et la chaleur de ta peau, merci d’être là. Mais Maxwell ne savait pas le dire, alors il disait simplement merci. Assis de nouveau à leur table, il eut un petit rire nerveux qui l’aida à faire disparaitre cette boule dans sa gorge. En croisant ce regard noisette qu’il aimait tant et ce sourire qui le rendait dingue il eut une idée toute aussi dingue. Impulsif, il attrapa la main du vampire et l’attira à l’extérieur du bar. Lorenzo lui demandait ce qu’il avait en tête mais le jeune vampire ne répondit pas, se contentant de garder ses doigts noués dans les siens et de guider leurs pas à rebours. Minuit sonnait à Paris et les deux hommes se retrouvèrent de nouveau sous la dame de fer. Peu disposé subir la moindre contrainte, Maxwell hypnotisa l’employé qui leur dit qu’ils ne pouvaient pas monter. Il se retrouva ainsi dans l’ascenseur avec le beau vampire qu’il embrassa de nouveau, le serrant contre lui et passant ses mains dans son dos. Leur baiser était passionné mais sans forcément leur donner envie directement de cogner contre les parois en métal de l’ascenseur.

Le bouton enfoncé était celui du troisième étage, le sommet de la tour. Dès que la porte s’ouvrit, un vent glacial les y accueillit ainsi qu’une vue magnifique de tout Paris. Une partie de Maxwell était terrorisée par la hauteur mais l’autre partie s’en fichait bien, il pouvait mourir maintenant, au moins il mourrait heureux. Le bel anglais pris sa main et il le suivit en dehors de cette cage métallique. Le vent faisait voler leurs cheveux dans tous les sens mais le froid n’avait aucune emprise sur eux. Maxwell regardait la vue par coup d'oeil, beaucoup moins courageux que l'ancien Augustine. Toujours peu enclin à subir la moindre contrainte, il ne se gêna par pour forcer l’entrée du bar à champagne fermé à cette heure-ci et servir deux flutes du précieux liquide doré luxueux. Il en tendit une à son amant et lui sourit :

« Tu auras une meilleure vue d'ici. On peut même y passer toute la nuit »

Evidemment, lui se concentrait sur le visage de Lorenzo, essayant d’oublier que plusieurs centaines de mètres le séparait du sol. Il voudrait dire autre chose, avoir la même facilité que lui à dire ce qu'il avait sur le coeur. Mais il n'y arrivait pas, alors il se servait de son comportement et de ses actes pour faire passer son message. Ils étaient seuls dans la nuit, pas de touristes, pas d’employé, personne d’autre. Sa flûte vidée, il ne se gêna pas pour la jeter dans le vide, tant pis pour celui qui la recevra. Il prit Lorenzo dans ses bras et l’embrassa encore une fois, comme si tous les baisers précédents ne comptaient pas.

« Je t'aime »

C'était sorti tout seul alors que Lorenzo était toujours dans ses bras, d'une voix assurée alors que son visage était toujours dans son cou et qu'il fermait les yeux pour éviter de regarder le vide face à lui. Se rendant compte des mots qu'il venait de prononcer dans son étreinte, son coeur se mit à battre plus vite. Un sourire ne quittait pas son visage et, perdu dans le ciel noir, il en était sûr. Il n’était plus seul.



You're the fear, I don't care
'Cause I've never been so high
Follow me to the dark
Let me take you past our satellites
You can see the world you brought to life, to life

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Lorenzo Melanoti
Lorenzo Melanoti



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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 5 EmptyMer 23 Jan - 1:16

Outside the dawn is breaking

ft. Lorenzo & Maxwell


« But inside in the dark I'm aching to be free »
La chanson terminée, Lorenzo reposa sa guitare et se rendit prêt de Maxwell. Il ne pouvait pas empêcher cette sensation de stress qui s’était emparé de son corps et se sentit un peu stupide. Il chantait depuis maintenant plus de 150 ans et même si les 80 années de pause forcées n’avaient pas aidé, il savait normalement toujours chanter. Mais ce soir, ce n’était pas pareil. Ce soir il avait chanté en regardant Maxwell dans les yeux et il ne pouvait pas s’empêcher de penser, à chacune des paroles, qu’elles lui étaient destinées. C’était certainement un peu trop romantique pour le jeune vampire qui, aux dernières nouvelles, n’était pas fusionnel (mais ça, ça reste à prouver). Il avala sa salive et repensa aux paroles du refrain de la chanson qu’il venait de chanter. « Got me looking so crazy in love ». Il n’eut pas le temps de se poser plus de question que le médecin prit son visage dans ses mains et l’embrassa à pleine bouche, ignorant totalement le reste du bar, bondé à cette heure et les regards s’étant tournés vers eux depuis la prestation du chanteur.

«Merci »

Le regard de Maxwell termina d’achever Lorenzo. Il y avait dans ces yeux une étincelle que le vampire ne savait pas déchiffrer mais qui lui donnait envie de littéralement lui décrocher la lune ou pour les moins poétiques, de le rendre heureux. Parce qu’à ce moment précis, il semblait sincèrement heureux et c’était une expression que le Britannique voulait voir éternellement sur son visage. Plus jamais de peur, de tristesse, simplement cette étincelle de bonheur et ce sourire dont Lorenzo était totalement dingue. Alors que le vieux vampire s’apprêtait à répondre quelque chose, le médecin attrapa sa main et l’attira dehors, une idée derrière la tête visiblement. Il connaissait cette expression sur son visage et même si elle semblait moins maléfique cette fois, il savait quand Maxwell avait une idée.

« Où est-ce qu’on va ? »

Le médecin ne répondit pas, un grand sourire toujours étendu sur son visage et Lorenzo reconnut soudain le chemin qu’ils avaient prit auparavant, pour revenir de la Tour Eiffel. Ils arrivèrent juste à l’entrée de l’ascenseur quand les cloches de la ville sonnèrent minuit et Lorenzo ne comprit pas où Maxwell voulait en venir. Il hypnotisa le garde qui leur interdisait de monter, que c’était dangereux et l’attira dans l’ascenseur. Le cœur du médecin battait à tout rompre et après avoir appuyé impulsivement sur le 3 de l’ascenseur attrapa le vampire contre lui pour l’embrasser avec une passion que Lorenzo aurait toujours voulu ressentir. Ces moments, comme tous ceux depuis quelques temps leur appartenaient, ils étaient seuls dans leur monde dans lequel Enzo s’abandonnait totalement. Pourquoi lutter ? Il était dingue du jeune vampire qui le serrait dans ses bras.

Une fois les portes ouvertes, un vent froid les accueillit et attrapant la main de son compagnon, le Britannique osa faire quelques pas. Il lâcha rapidement la main de Maxwell, connaissait sa peur des hauteurs mais un immense sourire s’était étendu sur ses lèvres. La vue était encore plus belle que celle qu’il avait eu quelques heures auparavant, la ville était magnifique et cette fois ci, les deux hommes avaient l’endroit rien que pour eux. Cela ne pouvait pas être plus parfait. Du moins, c’est ce que Enzo se disait mais Maxwell lui réservait encore une surprise à laquelle il ne s’attendait absolument pas. Lui tendant une flûte de champagne, Maxwell lui expliqua qu’ils pouvaient passer la nuit ici et malgré le côté très tentant de cette idée, Lorenzo ne voulait certainement pas le mettre mal à l’aise. Cela devait déjà être dur de se tenir debout à une hauteur pareille mais il le faisait pour lui. Le cœur du vampire était gonflé de bonheur et une fois la flûte terminée, il la posa sur le petit buffet. Il se retourna pour observer Maxwell qui regardait le ciel en lançant sa flûte. Cette vision le fit sourire.

Ce moment était littéralement hors du temps, hors de la réalité, hors de tout. La lune se reflétait dans les yeux du jeune homme et Lorenzo prenait peu à peu la mesure de l’importance qu’il avait prit dans sa vie en si peu de temps. Jamais ne s’était-il senti aussi vivant. Jamais n’avait-il ressenti de choses aussi puissantes. Jamais ses sentiments pour une autre personne n’avaient été aussi forts et du haut de ses 150 ans dont 70 de vie, il était sûr de ce qu’il ressentait. Ce n’était pas seulement de l’attirance. Le médecin s’approcha de lui et passa ses mains dans son dos avant de poser ses lèvres sur les siennes une nouvelle fois, provoquant une nouvelle bouffée de bonheur dans le cœur du vieux vampire. Il n’aurait jamais cru qu’il était possible de se sentir aussi bien. Enzo l’entoura de ses bras, le serrant contre lui et le médecin posa sa tête dans son cou, presque de la même façon qu’il le faisait quand ils dormaient ensemble et le Britannique profita de l’instant, ne voulant jamais l’arrêter. S’il pouvait mourir là, il mourrait heureux.

« Je t'aime »

Ces mots, Maxwell les avait prononcés d’une voix claire et forte, sans buter sur un seul terme, sans bégayer, sans même hésiter. Les battements de son cœur avaient accéléré au même rythme que ceux du vampire qui n’en revenait pas. Avait-il vraiment entendu ce qu’il venait d’entendre ? Très doucement, très lentement, il se sépara de Maxwell de quelques centimètres pour le regarder dans les yeux. Un sourire était installé sur son visage auquel Lorenzo répondit naturellement. Son regard avait cette lueur que le Britannique aimait tant, ses cheveux volaient avec le vent mais tout ce que le vampire pouvait se dire c’est à quel point le médecin était beau. Evidemment qu’il lui plaisait physiquement, ce n’était pas une nouveauté mais le regard qu’il posait sur lui était différent. Et ouvrant la bouche, il sut que les mots qui allaient en sortir étaient sincères.

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« Je t’aime aussi… »

Avec une main, il remit en place les cheveux du médecin qui lui bloquaient l’accès à son visage et posa ses lèvres sur les siennes avec une douceur nouvelle. Il savait depuis longtemps qu’il voulait le protéger, le rendre heureux et passer le plus de temps avec lui mais ce baiser-là, au sommet de la Tour Eiffel, après s’être confessé mutuellement leurs sentiments était particulier. Le vieux vampire ne put s’empêcher de sourire contre ses lèvres. C’était trop de bonheur pour un seul homme, il avait l’impression que son cœur allait exploser à l’unisson avec celui de son compagnon qui resserra son étreinte contre lui et intensifia leur baiser. Cette nuit allait définitivement rester dans leurs mémoires respectives.

Malgré l’idée alléchante de Maxwell, leur nuit se passa sur la terre ferme où les deux vampires rentrèrent à leur hôtel. Leurs sourires respectifs faisaient plaisir à voir et il ne fallut pas longtemps aux deux hommes pour se retrouver une fois la porte refermée. Ils ne prirent même pas le temps d’allumer la lumière pour profiter de leur proximité et cette nuit, tout comme leur baiser, fut particulière. Ce n’était pas leur première (ni leur dernière) mais c’était un partage immense, un bonheur dont Lorenzo voulait faire profiter son partenaire. Ses mouvements étaient doux tout en étant passionnés, faisant profiter Maxwell à chaque minuscule instant, à chaque caresses, à chaque fois que sa peau touchait la sienne. Ce qu’ils ne se disaient plus, les deux hommes se le faisaient comprendre. C’était de l’amour pur, quelque soit la finalité de toute cette histoire, ils avaient ça, ils avaient cette journée, ils avaient ce voyage. Ils avaient leur monde. La passion redescendant, Max n’attendit pas une seconde pour revenir dans les bras de son vieux vampire qui caressa son dos jusqu’à ce qu’il s’endorme, d’une fatigue très positive. Être heureux aussi ça fatigue.

Le médecin s’endormit vite, épuisé de toutes ces émotions et Lorenzo l’observa, apaisé sur son torse et un nouveau sourire éclaira son visage. Jamais n’aurait-il pensé sourire à ce point. Il caressa le bras du jeune homme et songea que toute la vie qu’il avait mené jusque là valait bien ce moment. Il avait tant vécu, tant connu, tant souffert…Mais en écoutant la respiration calme du médecin, il se sentit plus apaisé que jamais. Il n’était plus seul. Il ne souffrait plus. Tout ce qu’il avait connu avant pouvait aller se faire voir, il avait Maxwell. C’était tout ce qui comptait.


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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 5 EmptyMer 23 Jan - 23:15

Outside the dawn is breaking

ft. Lorenzo & Maxwell


« But inside in the dark I'm aching to be free »

Les mots étaient sortis tout seuls et il ne se rendait pas encore bien compte de leur implication, de ce qu’il trahissait de sa vie intérieure. D’ailleurs le médecin cynique et froid faisait une peu la moue mais le vampire sauvage était surexcité. Ces deux facettes de sa personnalité ne s’accordaient pas toujours mais commençaient à s’habituer l’une à l’autre pour éviter les débordements et explosions. Effectivement, cette déclaration pouvait aisément être considérée comme un débordement quand on connaissait le caractère de Maxwell mais ce n’était pas si grave. Leur étreinte se desserra, le forçant à regarder le bel anglais qui semblait ravi sur tous les plans.

« Je t’aime aussi… »

Un sourire innocent illumina le visage de Maxwell alors que des mèches noires volaient devaient lui, mèches qui furent écartées pour laisser place à un énième baiser, plus tendre que tous ceux qu’il avait connu jusque maintenant. Pourtant plus heureux qu’il ne l’avait jamais été, il fut soulagé quand ses pieds touchèrent enfin le sol. Il n’avait pas autant profité de la vue imprenable sur une des plus belles villes du monde que son compagnon mais le moment allait rester mémorable. La nuit avait recouvert la France et même si le décalage horaire lié au vol était encore présent, ils décidèrent tous deux de retourner à leur hôtel. La chambre les accueillit et ils ne prirent pas la peine d’allumer les lumières, leurs yeux étant mieux adaptés à la nuit que ceux des vivants. Cette fois-ci fut différente des autres, le jeune vampire le ressentait dans les gestes de Lorenzo. Ce dernier faisait beaucoup plus attention à lui et ce n’était pas désagréable. Il termina de nouveau calé contre lui pour dormir. Ce petit voyage émotionnel l’avait plus épuisé que leurs petits jeux et il ne tarda pas à s’endormir de la même façon que toutes les nuits précédentes.

Il se réveilla quand le soleil vint inonder la chambre et ne regretta pas un seul instant qu’ils n’aient pas fermé les rideaux. La mort l’avait rendu plus actif qu’il ne l’était de son vivant. C’était sans doute étrange mais le fait d’être revenu des enfers et d’avoir passé une semaine prisonnier dans une cage avait donné une nouvelle signification à ses journées. Ou du moins, depuis que ses pulsions vampiriques s’étaient calmées. Rapidement, il s’extirpa du lit, jetant un coup d’œil à l’homme avec qui il le partageait. Appuyé à la fenêtre, il fumait une cigarette en repensant à la soirée précédente. Il n’était pas tout à fait au clair avec ce débordement émotionnel qu’il n’assumait pas complètement. L’impression d’avoir posé le pied dans un piège à loup était sans doute exagérée mais elle lui ressemblait très réaliste. Il en vint même à se demander pourquoi il avait dit ça. Après tout, ce n’était pas Lorenzo qui avait commencé. Enfin si, avec sa guitare, sa voix, ses yeux, ses mots … c’était définitivement une provocation. C’était bien la première fois de sa vie qu’il adressait de tels mots à quelqu’un d’autre qu’à sa génitrice adorée.

Derrière lui, le vampire commençait à bouger dans le lit et l’ancien médecin se hâta de s’habiller et de disparaitre de la chambre. Ce n’était pas très romantique, attentionné ou même poli de disparaitre ainsi. Sentant bon la cigarette dès le matin, il rejoignit le hall de l’hôtel et s’installa pour prendre un petit-déjeuner. Il n’avait pas un large appétit mais, le journal du matin et quelques viennoiseries le distrayait. Un peu plus loin une famille qui parlait espagnol prenait également son premier repas de la journée à grands renforts de nutella. Son cœur accéléra quand il s’imagina un instant avec Enzo à leur place, condamné à surveiller des enfants et à voir le même visage jusqu’à la fin de ses jours. Son rythme cardiaque trahissait bien plus de la peur de de l’excitation et il commençait à angoisser des conséquences de ses mots. Et, assis à une table avec un café plutôt qu’en haut de la tour Eiffel à boire du champagne, il n’était même plus certain qu’ils soient vrais.

Il ne comptait pas jouer à cache-cache toute la matinée mais, dès qu’il entendit un accent anglais familier à la réception, il affonna son café et s’éclipsa de nouveau, attrapant un dernier croissant au passage. Une minute plus tard il était en dehors de l’hôtel, en chemise, à fumer sa troisième cigarette de la journée. L’air était moins froid que la veille mais, sans un grand vampire pour le réchauffer, la sortie était moins agréable d’un coup. En observant les voitures qui passaient devant lui, il s’imagina grimper dans un taxi et s’enfuir le plus rapidement possible. C’était idiot mais l’anxiété de la situation transformait ses craintes en situation cartoonesques. Une quatrième cigarette passa entre ses doigts, puis une cinquième et il finit par se dire qu’à trente-deux ans il ne pouvait pas continuer à se comporter comme un enfant. L’ancien médecin prit donc son courage à deux mains, se disant qu’il avait affronté des épreuves bien pires au cours de sa vie. Il se motivait en se rappelant son entrée à Stanford, la défense de son mémoire, son examen oral avec le plus terrible de ses profs, sa défense de thèse et même ce médecin qui lui annonçait que le Huntington était dans ses gènes défectueux. Certain de lui et empli d’un courage retrouvé, il écrasa sa cigarette et entra de nouveau dans le hall. D’un pas décidé, il marcha vers le restaurant dédié au petit-déjeuner, prêt à rejoindre son amant, s’installer avec lui et discuter comme un adulte des sentiments qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre. Ou pas, à une dizaine de mètres il bifurqua d’un pas toujours aussi décidé vers les ascenseurs, tout courage envolé. Trouillard.

De retour dans sa chambre, il décida de prendre une douche, certain que ça l’aiderait à s’éclaircir les idées. Mais avant, il fuma sa sixième cigarette du matin à la fenêtre et descendit d’une traite la petite bouteille de whisky offerte dans le minibar. Maxwell stressé ? Pas du tout. Il abandonna ses vêtements sur le lit et se réfugia sous l’eau chaud qui tombait en pluie sur son corps. Et, sans surprise, de l’eau chaude et du savon parfumé n’étaient pas suffisant pour apporter la solution miracle à ses doutes existentiels. Pourtant dans les films ça marchait. Il regarda son reflet dans la glace, incapable de comprendre ce qui lui faisait peur à ce point. Après tout, Lorenzo était la personne la plus importante dans sa vie, il appréciait passer du temps avec lui, il l’aidait à se sentir mieux et il lui avait sauvé la vie. Il n’eut pas le temps de trouver une réponse à ses questions qu’une septième dose de nicotine l’attendait à la fenêtre. Ses doigts qui tenaient sa cigarette tremblait et alors qu’il soufflait la fumée vers le ciel, son cœur s’arrêta réellement. Derrière lui, la porte émettait le bruit d’une carte magnétique insérée dans le lecteur. La poignée s’abaissa et la porte s’ouvrit sur Lorenzo qui était désormais seul dans la chambre, Maxwell ayant préféré disparaitre par la fenêtre pour rapidement atteindre la fenêtre voisine plutôt qu’avoir à l’affronter. Sauf que, dans sa précipitation, l’ancien médecin avait oublié de prendre en compte un facteur important, ils étaient au dixième étage. Et, erreur de débutant, il avait regardé en bas. Il était ainsi figé comme une statue, tous les muscles de son corps tendus, sa cigarette entre les doigts, incapable de souffler sa fumée, à fixer le vide sous lui alors que ses pieds étaient équilibre précaire sur la rambarde de la fenêtre. Une main tenait sa cigarette et l’autre appuyait sur le rebord supérieur de la fenêtre pour lui éviter une chute qui serait mortelle s’il n’était pas déjà mort. Sans doute aurait-il pu se sortir tout seul de cette situation ridicule si la hauteur ne le paralysait pas comme un chat aveuglé par les phares d’une voiture. Mais quelle journée de merde putain.


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Lorenzo Melanoti
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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 5 EmptyVen 25 Jan - 1:17

Outside the dawn is breaking

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« But inside in the dark I'm aching to be free »
Le réveil de Lorenzo fut étrangement plus froid que les fois précédentes et passant sa main un peu involontairement sur le matelas, le vampire se rendit compte qu’il était seul dans le lit. Les quelques secondes nécessaires pour se rendre compte de la réalité suffirent à la porte pour se fermer et le Britannique leva un sourcil. Était-ce Maxwell qui venait de partir ? La forte odeur de cigarette qui se dégageait du fond de la chambre lui indiquait qu’il n’était effectivement pas parti depuis très longtemps, ce ne pouvait être que lui. Était-il si tard ? Tout à son réveil, Lorenzo décida de ne pas s’en faire pour l’instant. Peut être avait-il faim. Il s’étira dans le lit, profitant de l’absence de son amant pour prendre toute la place quand des flashs de la soirée précédente vinrent s’imposer dans son esprit.

« Je t’aime aussi… »

Le vieux vampire ouvrit grand les yeux, soudain totalement réveillé. Avait-il vraiment dit ce qu’il se rappelait avoir dit ? Maxwell lui avait-il vraiment dit qu’il l’aimait ? Et il avait vraiment répondu ? Le Britannique se passa les deux mains sur le visage, pas vraiment sûr de savoir ce qu’il en pensait. Pour autant, un fin sourire se dessina sur ses lèvres en repensant au reste. La journée, la Tour Eiffel, tout avait été parfait. Aimait-il Maxwell ? L’aimait-il vraiment ? Tout le côté passionné de son être lui hurlait que oui et le côté raisonné et expérimenté lui conseillait lui de prendre son temps, d’attendre. Le départ rapide de Maxwell ce matin était-il dû à leur soirée de la veille ? Non c’était stupide. Il n’allait pas le fuir. Il se décida enfin à se lever, attrapa un Tshirt et un jean et se dirigea vers la réception. Le médecin avait sûrement dû aller prendre un petit déjeuner et il devait bien avouer avoir un peu faim lui aussi. Il attrapa donc la clé de la chambre et se dirigea vers la salle de petit déjeuner.

En arrivant, Lorenzo leva un sourcil intrigué. Il aurait pu jurer sentir le parfum de Maxwell qu’il connaissait sur le bout des doigts mais le médecin n’était pas là. Il ne devait pas être parti depuis très longtemps mais le Britannique chassa l’idée que le médecin puisse le fuir, ce devait être une coïncidence. Une de plus, certes mais il lui laissa le bénéfice du doute. Il s’installa alors pour prendre un petit déjeuner et se trouva bientôt dérangé par des enfants qui hurlaient sur leur mère pour qu’elle leur attrape du nutella. Les cris des enfants n’étaient clairement pas la partie préférée de la vie au-delà d’Augustine et le vampire haussa les épaules. Jamais n’avait-il pensé à avoir des enfants, jamais ne l’avait-il souhaité. Quand il était humain, sa pauvreté ne lui permettait pas d’y penser et depuis qu’il était un vampire, la nature elle-même avait choisi son destin. Il n’allait pas avoir d’enfant, n’avait personne avec qui en avoir et ne pensait même pas en avoir envie. Ceux là n’étaient donc qu’un dérangement supplémentaire. Il termina rapidement et remonta dans la chambre. Une douche lui ferait sûrement le plus grand bien en attendant de retrouver Maxwell qui ne devait pas être loin.

En ouvrant la porte, une forte odeur de nicotine vint piquer le nez d’Enzo qui n’avait pas spécialement l’habitude de ce genre d’odeur. Oh certes, depuis qu’il côtoyait Maxwell, cela était bien plus habituel mais à ce point…Il entra et écarquilla les yeux. La vision qu’il avait était plutôt particulière.

« Maxwell ?! »

Trop surpris pour contrôler le ton de sa voix, le vampire venait d’interpeller son amant, debout à la fenêtre donnant sur le 10ème étage, à deux doigts de tomber. Le problème c’est que son éclat de voix venait de surprendre le vampire qui sursauta et lâcha la fenêtre, lâchant un cri en tombant en arrière. Heureusement que le Britannique fonça de sa vitesse de vampire et attrapa son bras avant qu’il ne soit inaccessible, le bloquant pour éviter qu’il ne tombe. La chute n’aurait peut être pas été mortelle mais elle aurait été très douloureuse et franchement, ce n’était pas une bonne façon de continuer les vacances. La main accrochée au bras du jeune homme, l’expression de Lorenzo oscilla entre la surprise, l’étonnement, le questionnement et l’inquiétude.

« Mais qu’est-ce que tu foutais ?! »
« Je…Heu… J’avais cru voir un truc. »
« Au dixième étage ? Avec ton vertige ? »

Le médecin sembla à court de réponse et Enzo le remonta, le ramenant en un seul morceau dans la chambre. Avoir une force surnaturelle pouvait être pratique dans le cas où votre amant décide de sortir par la fenêtre du dixième étage. En voyant le regard fuyant du médecin, le Britannique étouffa un rire avant de comprendre ce qui le dérangeait. Son cœur battait bien trop vite, certes, la presque chute qu’il venait de vivre avait été éprouvante mais il ne semblait surtout pas du tout à l’aise avec sa présence. L’odeur de nicotine devait être dû à une consommation intensive, ce que le médecin faisait quand quelque chose l’angoissait. Et que dire de ce Maxwell fuyard depuis le début de la journée ? Lorenzo avait beau ne pas avoir fait de grandes études, il n’était pas stupide.

« C’est à cause d’hier soir ? »

Sa voix avait un ton amusé et un peu attendri. Maxwell fuyait toujours son regard, visiblement stressé et Lorenzo trouvait ça adorable. Jamais n’aurait-il pensé que le médecin puisse être aussi inquiet d’avouer ses sentiments. Peut-être le regrettait-il ? En tous les cas ce n’était pas une raison pour le fuir, le Britannique n’allait pas le manger.

« Qu’est-ce que tu dirais de passer la journée comme on l’avait prévu au parc dont tu m’as parlé et de n’en reparler que quand tu le décideras ? »

Le médecin sembla faire la moue et Lorenzo eut un petit rire. Il n’avait vraiment pas de quoi s’inquiéter.

« Après tout, on est pas ensemble hein ? »

Son sourire adressé à Maxwell lui indiquait de ne pas paniquer à ce niveau mais voyant la moue toujours un peu inquiète du médecin, il se pencha vers lui et lui laissa un petit baiser rapide sur les lèvres, comme un baiser volé avant de se diriger vers la salle de bain après un dernier regard en coin au médecin. C’était imperceptible, involontaire mais Lorenzo était formel. Un fin sourire s’était dessiné sur le visage de son amant.

Une fois sa douche prise, le Britannique en sortit, torse nu, les cheveux gouttant légèrement. Cette fois ci, Maxwell ne s’était pas échappé mais était assis sur le lit, son ordinateur sur les genoux. En quelques mots, il lui expliqua qu’ils ne devaient pas trop tarder, que l’endroit où il l’emmenait allait sûrement être rempli de gens et surtout d’enfants. Lorenzo ne répondit rien, après tout il s'en fichait pas mal du genre de public qui allait être là, tant que Maxwell était avec lui. D'ailleurs ce dernier avait les yeux sur son torse, visiblement pas décidé à bouger si vite que ça, finalement. Et effectivement, plus d’une heure après, le taxi se gara devant une immense entrée où des enfants courraient. Lorenzo les observa et se tourna vers Maxwell qui ne semblait pas ravi de cette vision.

« Ca donne envie d’en avoir non ? »

Le pauvre Maxwell se tourna lentement vers lui, une expression horrifiée sur le visage et Lorenzo éclata d’un rire sonore, prit d’un fou rire incontrôlable. La tête que son amant venait de lui faire était impayable, il ne pensait pas que ça marcherait aussi bien.

« Mais Max je plaisante ! Evidemment que non ça ne donne pas envie, ça pleure ça hurle ça vomit, je te fais marcher ! »

Le médecin acquiesça mais garda un air angoissé et Lorenzo s’approcha de lui, l’embrassant doucement.

« Je te jure sur ta vie que ça ne donne pas envie ! Et je ne risquerais pas ta vie. »

Maxwell eut un petit sourire, visiblement ça lui faisait plaisir et Lorenzo s’éloigna, commençant le chemin vers le parc où le médecin l’avait emmené mais se retourna au dernier moment, un air amusé sur le visage.

« Je ne vais pas risquer la vie de mon futur mari quand même ! »

Son air blagueur prouvait VRAIMENT qu’il charriait Maxwell qui cette fois ci le comprit directement, lui donnant un petit coup dans l’épaule, un sourire sur le visage.

« C'est pas drôle ! »

Mais visiblement, à son air amusé, cela avait l'air drôle. Finalement, ce n’était pas une journée si pourrie que ça hein ?


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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 5 EmptyVen 25 Jan - 23:30

Outside the dawn is breaking

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« But inside in the dark I'm aching to be free »

Le vide sous ses pieds était immense, intense et si tous ses muscles étaient tendus comme ceux d’un lion prêt à bondir sur sa proie, son cœur battait comme celui d’un petit rongeur poursuivit par un chat. Il ne réfléchissait plus et ne pensait plus, comme une vidéo mise en pause, déjà incapable de simplement souffler sa fumée qui commençait à lui brûler les poumons. Puis, un bruit ou plus précisément une voix. Quelqu’un l’appelait. Enzo n’avait sans doute pas voulu l’effrayer mais le résultat était le même, le jeune vampire relâcha sa prise et bascula. Il ne devait son salut qu’à Enzo suffisamment rapide pour venir attraper son bras alors que ses pieds pendaient dans le vide et qu’il avait lâché sa cigarette. Terrorisé, il fut enfin soulagé quand ses pieds touchèrent de nouveau le sol. Quelle idée stupide d’avoir pris une chambre aussi haute. Mais avant cette libération, le vieil anglais avait trouvé ça pertinent de lui demander ce qu’il foutait là. Bah quoi, il ne savait pas l’ancien médecin fan de base building ?

Assis sur un des fauteuils, le cœur encore battant, il ferma les yeux pour essayer de chasser cette vue plongeante sur la route et son futur décès. Il préférait aussi éviter de regarder son sauveur, tout ce cirque c’était bien pour ne pas avoir à lui parler à cause de leurs débordements sentimentaux de la veille. Visiblement, il était le seul à être gêné par cette situation.

« C’est à cause d’hier soir ? » Bien joué, génie. Maxwell aurait aimé pouvoir remettre la faute sur lui mais il savait très bien que personne n’avait forcé ses mots. Il ne répondit pas, incapable de se lancer dans une discussion sur le sujet maintenant. La perspective d’un crash ne l’avait pas vraiment aidée à dénouer son alexithymie. Assis dans son siège, il était bien incapable de distinguer les effets du vertige et le stress provoqué par ce sujet difficile. « Qu’est-ce que tu dirais de passer la journée comme on l’avait prévu au parc dont tu m’as parlé et de n’en reparler que quand tu le décideras ? ». Il leva les yeux vers lui avec cette petite moue pincée. Il lui avait effectivement parlé de DisneyLand parce que la réceptionniste avait indiqué que c’était un des endroits les plus visités. C’était évident qu’avec son niveau de misanthropie, passer une journée entière dans un endroit qui sentait bon le bonheur niais et le capitalisme n’était pas au sommet de la liste de ses activités préférées. Mais, si ça pouvait lui éviter de devoir parler de ses sentiments, il était bien évidemment partant. Le petit rire de Lorenzo le détendit un instant, le calme avant la tempête. « Après tout, on est pas ensemble hein ?». Sa moue pincée se transforma en un air suspicieux. Ce n’était pas normal, il y avait un piège quelque part. C’était quoi cette histoire ? Ils cédaient aux clichés et s’avouaient leurs sentiments dans un cadre romantique encore plus cliché pour qu’au final ça ne donne naissance à rien ? Elle était où l’arnaque là ? Et à ce moment, Maxwell se posa une question qu’il n’aurait jamais cru se poser, est-ce que Lorenzo l’aimait vraiment ou avait-il répondu un peu au hasard ? Peut-être y avait-il quelqu’un d’autre. Mais oui, c’était évident … Damon.

Il eut droit à un petit baiser bref, trop bref. C’était quoi encore ça ? Il n’avait plus droit aux baisers complets ? Sa version d’essai était expirée ? Peut-être devait-il upgrader son abonnement. Lorenzo l’abandonna et il s’installa sur le lit, râlant dans son coin. Maintenant qu’il y pensait, tout était évident, dans son délire au moins. Le vieil anglais avait promis de tuer l’autre connard de Mystic Falls, et il était toujours vivant, ils faisaient même amis-amis. Il n’était pas vraiment connu pour sa patience ou sa grande miséricorde, c’était évident qu’il y avait quelque chose entre eux. Maxwell jaloux ? Non, quelle idée. Sur l’écran de son ordi, deux pages étaient ouvertes, une concernant le stupide parc et l’autre concernant le stupide italien qui lui servait d’acolyte de galère depuis son premier départ. Maxwell fâché ? Non, quelle idée. Plutôt bref et impulsif, il demanda à Tony s’il était au courant de la vraie nature de la relation entre Lorenzo et Damon, se disant qu’il avait déjà dû jouer au mâle alpha avec l’autre connard de Mystic Falls et apprendre deux ou trois choses qui pourraient lui servir.

Le bruit, les cris, une musique aigue lointaine, des âmes d’adultes morts tentant vainement de s’échapper. Ainsi s’ouvraient les portes de l’enfer devant Maxwell Snyder qui devait répondre de ses crimes. Oui, il était bien à DisneyLand. Devant lui, un groupe d’enfants braillards lui provoquant une nausée et une grimace. Bon sang, mais pourquoi des adultes sains d’esprits s’infligeaient une telle torture ? Au moins en étant un vampire, aucun accident de parcours ne pouvait lui arriver.

«Ca donne envie d’en avoir non ? » Pardon ? Maxwell se tourna lentement vers lui, pas tout à fait certain de ce qu’il venait d’entendre. Oh pitié non … Il se sentit stupide en voyant le vieil anglais s’écrouler de rire tout seul. Ahah très drôle. Connard. « Mais Max je plaisante ! Evidemment que non ça ne donne pas envie, ça pleure ça hurle ça vomit, je te fais marcher ! ». Ah voilà, c’était déjà plus rassurant. Quand il se pencha pour l’embrasser, l’ancien médecin passa un bras dans son cou et décida de le relâcher que quand il avait envie, il allait lui en montrer lui des versions d’essai. « Je te jure sur ta vie que ça ne donne pas envie ! Et je ne risquerais pas ta vie. ». Ah tiens, il jurait sur sa vie et pas sur celle de Damon. Intéressant. On voit le sens des priorités, bravo. Ils commencèrent leur petit chemin, la descente vers les enfers quand Lorenzo trouva drôle de lâcher une autre petite blague qui n’amusait que lui « Je ne vais pas risquer la vie de mon futur mari quand même ! ». Maxwell lui signifia directement qu’il ne trouvait pas ça drôle, pas du tout même.

Arrivés à l’entrée, l’ancien médecin demanda les billets qui leur permettaient de couper les files, hors de question qu’il passe quatre heures debout pour aller dans l’avion magique de Donald ou une autre connerie du genre. Il eut une petite hésitation avant de passer le portique qui l’emmenait aux enfers, levant les yeux au ciel et priant un dieu dans lequel il ne croyait pas de le foudroyer sur place. A peine furent-ils entrés dans le parc qu’un photographe sauvage bondit pour prendre une photo d’eux. Si Maxwell voulait se voir tirer la gueule il n’avait pas besoin d’une photo à vingt euros, un miroir suffisait. Toujours le plus organisé des deux, il avait dans ses mains une gigantesque carte des enfers.

« Attends ! Mais il y a un train dans ce truc ? Mais c’est grand comment ce machin ? »

Quand il replia la carte, Lorenzo avait déjà disparu de son champ de vision. Mais merde, il était passé où ce con ? Maxwell tourna sur lui-même, ne voyant que des familles et des couples. L’ancien médecin le retrouva dix mètres plus loin en train d’acheter une pâtisserie méga sucrée et il sursauta presque en voyant le prix d’un simple coca cola. Et quoi Mickey c’est Donald Trump avec des oreilles ou quoi ? Il leva les yeux au ciel et regarda l’enfer qui s’étendait devant lui, la musique résonnait, les plus grandes attractions s’observaient de loin et de la nourriture de toutes sortes était vendue tous les dix mètres entre deux stands de peluches.

« Tu vas être heureux ici toi hein ? », railla-t-il.

Ils continuèrent leur petite escapade dans le parc, Maxwell abandonna bien vite l’idée de créer et suivre un programme et jeta sa carte pour se contenter de suivre Lorenzo qui butinait de fleur en fleur. Bien heureux les simples d’esprit. Ils se retrouvèrent dans une boutique sur le thème de l’espace où le prix des objets lui faisait ouvrir des yeux cartoonesques. Devant eux, les murs entiers recouverts de peluches lui donnaient le vertige.

Alors qu’il subissait sa vie dans son coin, se remémorant le trajet aux zones fumeur du parc, son regard fut attiré par la file à la caisse. A l’avant, une jeune fille était beaucoup trop émerveillée par son copain qui lui offrait plusieurs peluches moches. Après, en voyant le prix des objets, ça devait valoir le prix d’une bague de fiançailles. Néanmoins son bonheur outrancier arriva jusqu’à lui et il roula des yeux pour la quatrième fois depuis qu’il était entré dans la boutique. Devant lui, Lorenzo était occupé à regarder une de ces créatures duveteuses qui représentait un alien ou un monstre du genre. Après un cinquième regard en l’air, l’ancien médecin s’approcha et jaugea de la bête avec une grimace. « Tu l’aimes bien ? », c’était quand même plus facile d’évoquer les sentiments de Lorenzo au sujet d’une peluche que concernant sa propre personne. Après une réponse positive, Maxwell attrapa la bestiole en coton ainsi qu’une autre qui y ressemblait et se dirigea vers les caisses. Le vieil anglais lui disait que c’était inutile mais l’ancien médecin passa quand même sa carte dans la machine. En voyant le montant total pour deux peluches il fixa la vendeuse. « Il y a une place spéciale en enfer pour les gens comme vous », l’étudiante visiblement habituée aux petits-amis ronchons lui demanda simplement s’il désirait un sac et le montant augmenta encore de cinq euros.

Une vingtaine de minutes plus tard, ils étaient au pied d’un manège qui grimpait sur plusieurs dizaines de mètres. Bon sang, mais qui inventait des choses pareilles ? Visiblement des génies qui avaient compris comment se faire de l’argent puisqu’il se retrouva à accompagner son amant dans la file VIP, bien déterminé à ne pas monter dans cet engin de torture. Son vertige avait été assez mis à l’épreuve pour le séjour. Alors qu’il n’y avait plus que deux personnes devant eux pour embarquer vers une mort cardiaque certaine, le téléphone de Maxwell vibra dans sa poche. Il jeta un œil et eut droit à une réponse de Tony. Le message le fit grincer des dents. L’italien était incapable de lui fournir une réponse satisfaisante et rigolait à distance de sa jalousie. Cette dernière étant de nouveau piquée à vif, le vampire impulsif posa le sac contenant les peluches et grimpa dans le manège à la droite de Lorenzo. La dernière fois que Maxwell était monté dans un engin de torture pareil, il avait seize ans et ça ne s’était pas bien passé. En lui, l’animal sauvage énervé par l’idée qu’on s’approche de ce qui était à lui ignorait complètement le médecin qui continuait à lutter pour sortir de ce piège à ours avant que le harnais ne fasse le petit clic définitif. Quand la machine se mit en route, il se rendit compte de ce qu’il venait de faire et tourna sa tête vers Lorenzo qu’il ne voyait pas bien à cause du dispositif qui l’empêchait de décoller pour atterrir de l’autre côté de Paris « Tu me fais faire de ces conneries toi ! » pour réponse l’anglais attrapa sa main. C’était une idée bien stupide parce que Maxwell était tout à fait certain de lui avoir brisé plusieurs phalanges dans la descente qui précédait les loopings.

Encore tremblant et blanc, il descendit du véhicule de la mort sans lâcher la main d’Enzo. Sa coiffure parfaite avait pris un coup et ses mèches trop longues tendaient vers le ciel. Le pauvre vampire clignait encore des yeux, pas tout à fait certain de ce qui venait de se passer. Il avança tel un robot, se laissant guider par un Lorenzo mort de rire. En marchant une dizaine de mètres, il finit par se détendre, se rendant compte qu’il n’était pas vraiment mort en fait. Etrange, il en était persuadé. Ne croyant pas ses propres impressions, il prit son pouls et fut surpris de trouver un battement cardiaque. Ah oui, il était donc bien vivant. « Tu t’éclates toi hein ? », demanda-t-il à son compagnon qui luttait pour se retenir de rire. Devant eux, le stand qui vendait les photos prises durant l’attraction affichait la leur. Vingt euros plus tard, la photo rejoignit le sac, métaphore du cimetière financier de Maxwell. Ce dernier voulant un peu de repos, ils suivirent les conseils du vendeur et se dirigèrent vers une attraction censée être reposante. Les milliers de poupées animées bougeant au rythme d’une musique atroce et entêtante terrifièrent Maxwell. Tout dans cet endroit était fait pour le rendre fou, ce n’était pas possible autrement. Ils finirent leur matinée devant un de ces restaurant bondée où un gars qui ramassait les plateaux leur indiqua un autre restaurant, moins fréquenté mais plus cher. « Quelle surprise !». Non. Ce n’était pas une surprise. Ils finirent ainsi installés à une table avec un repas presque convenable et la carte bancaire de Maxwell en position latérale de sécurité dans son portefeuille. En chemin, ils avaient pu s’arrêter dans une zone fumeur où le jeune vampire avait pu faire le plein de nicotine. En tranchant dans son steak, il fixa son amant et se demanda un instant qu’est-ce qui avait merdé dans sa vie. Un an plus tôt il était à Stanford et aujourd’hui, il achetait des peluches aliens dans un parc, complètement décoiffé. Bon en vrai, il savait ce qui avait merdé dans sa vie mais c’était une façon de parler. « Toi t’as intérêt à être le vampire le plus docile du monde cette nuit », précisa-t-il, bien déterminé à témoigner son mécontentement.


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'Cause I've never been so high

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Lorenzo Melanoti
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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 5 EmptySam 26 Jan - 17:07

Outside the dawn is breaking

ft. Lorenzo & Maxwell


« But inside in the dark I'm aching to be free »
SI le Britannique rigolait déjà beaucoup, ce n’était rien en comparaison de ce qui l’attendait à l’intérieur du parc. Ils n’avaient pas fait trois pas à l’intérieur que Maxwell grognait déjà sur l’immensité de l’endroit mais le vieux vampire ne l’écouta que d’une oreille, les yeux déjà fixés sur une barbe à papa dix fois trop grande. Il se sentait un peu stupide à être émerveillé comme ça devant des choses aussi enfantines mais sa vie ne lui avait pas vraiment donné l’occasion de le faire auparavant. Il décida alors que c’était pile la journée pour ne pas avoir 150 ans et commanda la plus grosse barbe à papa, payant avec le peu de monnaie qu’il s’était fait ces derniers mois. Il n’était pas vraiment habitué à payer, la musique ne lui rapportait pas grand-chose et en tendant le billet, il eut une réflexion sur le fait que trouver un vrai métier serait peut-être la prochaine chose à faire. Jamais cette pensée n’avait effleuré son esprit mais peut être…

Quelques boutiques plus loin, Maxwell se moquait un peu de ses yeux émerveillés mais décida, à la grande surprise du Britannique, de lui prendre deux peluches avec des têtes que Lorenzo ne savait pas identifier.

« Mais c’est pas la peine Max…. »

Ce fut peine perdue, le médecin fit encore brûler sa carte bleue et lui tendit le sac contenant les peluches. Le Britannique ne pouvait s’empêcher de le trouver adorable. Il faisait une moue énervée depuis le début de la journée mais ne pouvait pas ne pas essayer de lui faire plaisir. Il continua d’ailleurs en l’accompagnant au pied d’un manège qu’on pourrait qualifier de montagnes russes. Le vieux vampire avait très hâte d’essayer, il en avait entendu souvent parler, en avait même vu à la télé depuis qu’il avait découvert comment marchait une télécommande mais l’idée d’aller aussi vite, de monter aussi haut et les visages heureux des gens qu’il avait vu, tout était réunit pour lui donner envie. Maxwell lui ne comptait pas monter et Lorenzo ne comptait pas le forcer. Il s’était déjà donné énormément de mal pour monter sur la Tour Eiffel non pas une mais deux fois et était même tombé du dixième étage en début de journée. C’était assez d’émotion pour une vie humaine au moins.

Pourtant, alors que le vieux vampire commençait à s’installer, le médecin se mit à ses côtés et Lorenzo leva un sourcil. Il voulut lui demander s’il était vraiment sûr mais le CLAC de la sécurité les sépara, ils ne pouvaient pas se voir et à peine bouger. Pour autant, quand la mâchine démarra, il entendit distinctement son amant qui avait l’air de commencer à paniquer.

« Tu me fais faire de ces conneries toi ! »

Techniquement, ce n’était pas sa faute, il ne l’avait pas forcé mais devait bien avouer être heureux de partager ça avec lui. Il voulut lui répondre mais en arrivant tout en haut, il se dit que ses paroles allaient être inutiles et se contenta d’attraper sa main comme il le pouvait. Ce que les deux hommes ne se disaient pas, ils savaient se le faire comprendre, c’était leur mode de communication à eux. Et par ce geste, il lui indiquait qu’il était là pour lui ce que Maxwell comprit parfaitement puisqu’il lui broya la main dans la descente. Une fois le manège arrêté, Lorenzo ne put récupérer sa main qu’un dixième de seconde pour retirer la sécurité avant que Maxwell ne la récupère, blanc comme jamais. Même au-dessus du vide le matin même, le médecin n’avait pas tremblé autant et Lorenzo tentait de le soutenir comme il pouvait, se retenant de rire. Son amant était totalement décoiffé et même si cette scène pouvait être sexy au réveil ou dans d’autres circonstances qu’ils connaissaient bien, cette fois ci c’était particulièrement drôle.

Malgré le fait que le médecin avait reprit des couleurs depuis une vingtaine de mètres, il ne lâchait pas la main d’Enzo qui ne se plaignait pas. Si l’idée de s’afficher ensemble n’avait pas l’air de le tenter au début, cette fois ci la situation ne faisait plus d’équivoque, le Britannique tenant un sac de peluche dans une main et la main de son amant dans l’autre. Il se redonna un peu de contenance, remettant ses cheveux en place mais ne lâchant toujours pas sa main jusqu’à un restaurant visiblement cher mais au moins plus calme que le précédent. Une fois assis à table, le médecin lâcha sa main et s’installant en face de lui, Lorenzo prit enfin quelques secondes pour souffler. Un sac de peluches à ses pieds, son amant en face de lui qui regardait le menu en grognant sur le prix d’un verre de vin, il eut un sourire.  Comment aurait-il pu penser en arriver là un jour ? Il y a moins d’un an, il était encore dans une cage à imaginer mourir le plus vite possible et aujourd’hui il ne s’était jamais senti aussi vivant. Pas même pendant sa vie humaine, pas pendant le début de sa vie de vampire, jamais. Il devait bien avouer que le médecin devant lui y était pour quelque chose. Il avait connu énormément de gens pendant ses 150 années de vie. Pas forcément de belles personnes c’est certain mais aucune d’entre elle ne lui faisait vivre ce que Maxwell lui faisait vivre. Il avait beau grogner, il l’avait emmené ici, l’accompagnait partout, lui payait des cadeaux et même s’il n’assumait pas ce qu’il avait dit la veille, il n’était pas stupide de supposer qu’il le pensait.

« Toi t’as intérêt à être le vampire le plus docile du monde cette nuit »

Totalement plongé dans ses pensées, le pauvre Britannique explosa de rire en entendant Maxwell grogner et son rire provoqua un petit sourire sur le visage du médecin. Très léger mais présent tout de même. Si le mauvais caractère du jeune vampire était totalement au point aujourd’hui, il le laissa de côté quelques minutes pour manger avec Lorenzo qui écoutait d’un air très intéressé le médecin parler du prix exorbitant de cet endroit. Le Britannique n’avait pas vraiment de notion de l’argent et écoutait avec un réel intérêt son amant lui expliquer que 20 euros, pour un coca cola, c’était trop. Il prenait des notes mentalement.

« Tu crois que reprendre des études coûterait cher ? » lâcha-t-il soudain sans prévenir, provoquant une toux sonore de la part de Maxwell qui ne s’y attendait pas.

« Reprendre des études ? A quel niveau ? »
« Depuis le début j’imagine… »
« Passer le baccalauréat ? »

Les yeux de Lorenzo s’agrandirent à l’évocation d’un nom qu’il n’avait jamais entendu et Maxwell eut un petit sourire, ne se moquant pas de son manque de culture comme le Britannique aurait pu le croire. Il connaissait ses lacunes et le niveau d’études très élevé de Maxwell et il devait bien avouer en avoir un peu honte. Très sérieusement, le médecin lui promit de regarder ça en rentrant à l’hôtel et de lui montrer et c’est dans une humeur plutôt joyeuse que le repas se termina.

Quelques heures plus tard, Lorenzo sortit du parc avec un bonnet à l’effigie de Mickey sur les oreilles et Maxwell un air encore plus blasé et une carte bleue à l’agonie. Ils avaient terminé leur journée par une maison hantée, seul passage qui avait plût au jeune vampire qui s’était amusé à faire peur aux enfants. Pour le reste, en montant dans le taxi, il eut un soupir de satisfaction d’être enfin sorti. Lorenzo eut un sourire et regarda par la fenêtre, essayant de réfléchir à une idée pour remercier le médecin. Il avait passé une journée dans un endroit totalement contraire à ce qu’il aimait, à suivre le Britannique dans des choses qu’il n’aurait jamais pensé faire. Il avait bien mérité une soirée tranquille. Les deux hommes arrivèrent à l’hôtel, enfin et alors qu’ils venaient de poser leurs sacs, Maxwell n’enleva pas sa veste.

« Je vais racheter des cigarettes, j’en ai plus. »

Il ne fallut qu’une seconde au vampire, après son départ, pour savoir ce qu’il avait à faire. Il attrapa un crayon, un papier sur le bureau et laissa un message à son amant.

« Ta carte bleue a assez chauffé, ce soir c’est moi qui t’emmène dîner.
Retrouve-moi devant l’hôtel à 19h30. »


Il était à peine 18h, le vampire eut un petit sourire et se précipita dehors, évitant au maximum la rue du magasin dans lequel son amant était. Il fallait que ce soit parfait, Maxwell le méritait bien. Une heure et demi plus tard, le Britannique sortit non pas d’une voiture mais d’une limousine qui venait de se garer devant l’hôtel. Maxwell était là, à l’heure et Lorenzo se mordilla la lèvre. Comment faisait-il pour être plus beau de jour en jour comme ça ?

Habillé d’un costume que le vampire avait mit bien trop de temps à choisir,  le Britannique s’approcha de son amant, un sourire sur le visage. Il ne regrettait pas ce qu’il avait préparé.

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« Je ne savais pas que tu pouvais être encore plus beau que tu ne l’es déjà.»

Les mots étaient sortis tous seuls, il ne pouvait pas expliquer pourquoi Maxwell lui faisait cet effet mais avant qu’il ne puisse répondre, il attrapa son visage dans ses mains pour l’embrasser correctement. Il n’y avait pas de baiser bref qui tienne, pas d’hésitation, il lui faisait voir tout ce qu’il ressentait pour lui en un baiser. Quand il le relâcha, un sourire était toujours dessiné sur son visage et le jeune homme se mordilla très légèrement la lèvre. La soirée commençait bien. Il se recula et lui ouvrit la porte de la limousine. Car oui, c’était leur limousine, louée pour la soirée qui les emmenait dans le restaurant le plus prestigieux qu’il avait pu trouver. Une fois les deux hommes assis, Enzo lui servit une coupe de champagne qu’il lui tendit.

« Je voulais te remercier. D’être venu avec moi à Paris, de m’avoir accompagné à la Tour Eiffel, à Disneyland, de me suivre dans mes idées stupides. Tu ne croiseras pas le moindre enfant braillard ce soir. »

Aucune chance. Lorenzo avait tout prévu, un restaurant magnifique, une table isolée près de la fenêtre, au rez-de-chaussée et personne pour briser leur tranquillité. Ce soir il allait s’occuper de Maxwell et lui montrer à quel point il avait changé sa vie.



Fading in, fading out
On the edge of paradise
Every inch of your skin is a holy gray I've got to find
Only you can set my heart on fire, on fire




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Maxwell Snyder
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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 5 EmptyDim 27 Jan - 15:44

Outside the dawn is breaking

ft. Lorenzo & Maxwell


« But inside in the dark I'm aching to be free »


Allongé sur son lit, Maxwell songeait à sa vie. Il ne s’était pas découvert une passion pour les grandes questions philosophiques qui interrogeaient sa place dans l’univers, non. Il se demandait simplement ce qu’il foutait ici à Paris, allongé sur un lit d’hôtel à côté d’un sac rempli de souvenirs d’un parc futile. Demain c’était leur dernier jour dans la capitale française et il leur faudra ensuite repartir. Le retour à la réalité promettait d’être abrupt, l’ancien médecin n’ayant pas toujours complètement décidé de ce qu’il allait faire de son jumeau mais il savait déjà que sa relation avec le bel anglais devrait rester un secret. James semblait trouver plus facile de remettre la faute des crimes de son frère sur le dos de ce dernier que d’assumer le poids que Maxwell avait fait poser sur leur famille. En se rendant sous la douche, il se demanda s’il retrouverait un jour sa vie normale, un bureau à Stanford et sa famille à Noël. Sous l’eau chaude il se résigna, persuadé que ça n’arriverait jamais. Désormais, sa vie tournait autour de Lorenzo. Qu’il le veuille ou non, il n’y avait plus personne d’autre.

En se regardant dans le miroir, il passa une main sur son ventre et serra les dents. Les images de l’Augustine ne le laisseront sans doute jamais en paix mais cette fois, la lame de rasoir passa sur sa peau sans la déchirer une seule fois. Il enfila son costard qui pendait dans l’armoire depuis leur arrivée. Lorenzo n’avait pas précisé de quel type de restaurant il s’agissait mais, l’ancien médecin espérait que l’ambiance générale soit suffisamment chic. En nouant sa cravate, il repensa à leur petite discussion à midi, son amant ayant évoqué l’idée de reprendre des études. Maxwell y était évidemment très favorable et il songea un instant à son ancien cercle de Stanford, se disant que tous trouveraient ridicule qu’il s’implique autant avec quelqu’un qui n’avait même connu l’université. Mais qu’importe, ils étaient dans leur monde à eux et lui n’avait plus rien à y faire.

Il descendit devant l’hôtel un peu plus tôt pour se fumer une énième cigarette. L’angoisse de la matinée était retombée doucement tandis qu’il comprenait que ses mots n’avaient pas forcément de conséquences négatives sur son quotidien. Sans doute avait-il un peu dramatisé la situation et l’idée de pouvoir faire comme si ce débordement émotionnel n’avait jamais eu lieu était terriblement séduisante. Il éteignit sa cigarette qu’il jeta négligemment sur le sol et observa une limousine ralentir et se garer devant l’hôtel. La porte à l’arrière s’ouvrit et il n’eut pas le temps de se demander si cette longue voiture était son taxi du soir que Lorenzo en sorti pour le rejoindre. L’habituel sourire maléfique de Maxwell apparut sur son visage, satisfait de voir que son compagnon voulait faire les choses en grand. Le beau vampire était incroyablement séduisant dans ce costume et il se mordit la lèvre en le voyant approcher, songeant déjà à l’attirer dans un coin plus discret.

« Je ne savais pas que tu pouvais être encore plus beau que tu ne l’es déjà.»

Hum la soirée commençait très bien. Ils échangèrent un énième baiser qui se rangeait dans la catégorie tour Eifel. Quand Maxwell croisa les yeux de chiot de Lorenzo, il sentit son cœur accélérer son rythme et le vampire sauvage en lui sautait dans tous les sens alors que le médecin cynique fumait sa cigarette dans son coin en se disant simplement que le restaurant avait intérêt à être bon. Les deux hommes s’engouffrèrent à l’arrière de la limousine où les attendait de confortables sièges en cuir, une bouteille de champagne et un luxe plutôt agréable pour le petit bourgeois qu’il était. Une coupe d’or liquide lui fut servie et il sourit, observant la flûte et la finesse des bulles précipitées vers les hauteurs du verre.

« Je voulais te remercier. D’être venu avec moi à Paris, de m’avoir accompagné à la Tour Eiffel, à Disneyland, de me suivre dans mes idées stupides. Tu ne croiseras pas le moindre enfant braillard ce soir. »

Les deux verres s’entrechoquèrent dans un petit son cristallin et ils inaugurèrent leurs coupes respectives. Maxwell ne se sentait pas créancier du bel anglais, il avait apprécié ce voyage bien plus qu’il ne voulait bien l’avouer. Le moment partagé à la tour Eiffel et la soirée, qui promettait d’être magique, qui les attendait allaient balayer d’un revers l’inconfort que l’ancien médecin avait ressenti dans ce parc. En vidant sa coupe, il décida de lui expliquer comme il pouvait ce que ce voyage représentait pour lui :

« C’est un plaisir d’être ici avec toi. Crois-moi, après tout ce qu’on a traversé, ce n’est pas le vertige ou Mickey qui va me faire regretter d’être venu »

Il posa sa coupe dans l’emplacement prévu et passa une main sur le visage de Lorenzo, se perdant un moment dans son regard avant de l’embrasser encore. Il n’avait pas besoin de se concentrer pour entendre son cœur battre aussi vite que le sien. D’un geste un peu hasardeux, il trouva le bouton qui faisait lever une vitre opaque entre eux et leur chauffeur sans doute hypnotisé pour être bien sage. Alors que leur échange se faisait plus intense, la chanson d’Enzo lui revint en tête, ses paroles et le moment qui avait suivi. Il se figea un instant, ne répondant pas à son amant qui cherchait encore ses lèvres le souffle court. Ses propres mots revenaient également, ils avaient traversé tant de difficultés, ils avaient survécu à l’enfer et aux démons de Maxwell. Si son vertige et Mickey ne pouvaient pas le faire regretter sa présence en France, sa peur de l’engagement n’était pas suffisante pour lui faire regretter ses débordements émotionnels ou cette intimité confortable qui s’était créée entre eux. Les mois qu’il avait passé seul à boire et à brûler tout ce qui restait de son humanité étaient derrière lui, sans Lorenzo et Tony il serait mort, éliminé par des chasseurs. Et si l’italien avait trouvé son importance dans la vie de Maxwell, ses sentiments étaient exclusivement dédiés à l’anglais, ce n’était pas un secret.

Son air perplexe se mua en cette expression diabolique et machiavélique qui lui sied si bien, ce demi-sourire mauvais et cet éclat malfaisant dans son regard caramel. Ce changement n’était pas pour rassurer Enzo mais le baiser qui suivit réinstalla rapidement l’ambiance chaude entre eux. Dans la porte s’ouvrit, le jeune vampire était allongé sur son ainé et montra les crocs à l’imbécile qui avait décidé de les déranger. Bon le pauvre homme avait bien frappé contre la portière mais aucun des deux n’avait daigné écouter. Ils sortirent comme ils pouvaient de leur petit nid, avec autant de difficultés que deux écouteurs emmêlés. La coiffure parfaite du jeune buveur de sang avait souffert et une mèche noire tombait sur son front, déjà épuisée. L’ancien médecin resserra son nœud de cravate et jeta un œil à l’endroit. Très luxueux, assez romantique, un décor soigné et très lumineux. Le vent froid des soirées de printemps les accompagna jusqu’à l’entrée où une table au nom de Saint John les attendait. Ils suivirent le maitre d’hôtel jusqu’à une place parfaite près de la baie vitrée qui donnait sur les jardins. Un violon jouait avec un piano dans un coin de la salle pour accompagner les conversations et un simple regard aux tables, aux costumes et à la date inscrite sur les bouteilles d’alcool lui indiquait que la soirée allait être onéreuse.

Ils s’installèrent et un scotch et un bourbon furent vite commandés pour inaugurer ce repas. Le regard de Maxwell était toujours illuminé par le désir mais, un désir différent. C’était quelque chose de l’ordre de la jalousie et de la possessivité. En trente-deux ans, jamais personne ne l’avait fait passer par tant d’émotions et si son statut d’immortel damné y était bien pour quelque chose dans cette intensité qu’il ressentait dans chaque petite nuance, Lorenzo était bel et bien le moteur. « Tu as décidé de faire les choses en grand on dirait. Tu vas me demander en mariage entre le plat principal et le dessert ? », il avait posé la question en rigolant, beaucoup moins angoissé que ce matin.

Les deux passèrent une excellente soirée, le repas était parfait, le vin aussi âgé que Maxwell et la dynamique entre eux toujours aussi fluide et les sourires venaient ponctuer leurs phrases. C’était un moment de calme dans les montagnes russes qu’étaient leur vie dont ils savaient profiter à sa juste valeur. A un moment, Maxwell quitta la table pour aller fumer une cigarette et profiter de l’air frais. En sortant son téléphone pour jeter un œil à ses mails et ses messages, son attention fut attirée par son application de dating. Il l’ouvrit et regarda un peu ses dernières notifications, les matchs qui lui étaient proposés et les messages reçus. Une moue dubitative s’afficha sur son visage, aucun de ces types ne valait l’homme qui l’attendait à leur table. En lui, le vampire sauvage grognait et voulait retourner près de son partenaire, ne laisser personne d’autre s’immiscer dans leur relation. Quant au médecin cynique, il fumait sa cigarette dans son coin en observant d’un œil moqueur cette débâcle de sentiments et prédisait une fin tragique. Le vampire sauvage gagna contre le médecin qui n’avait même pas envie de se battre et l’application fut tout simplement supprimée du téléphone.

Une fois de retour à table, il choisit un dessert sucré et son verre fut à nouveau rempli. Les assiettes furent apportées et Maxwell prit un air faussement outré « Et donc pas de demande en mariage ? Rien ? Je suis déçu », ils rigolèrent tous les deux. Lorenzo devait sans doute se demander ce qui passait par la tête de son compagnon pour qu’en une journée il préfère sauter par la fenêtre que lui parler et le soir-même rigolait de ses propres angoisses. L’ancien médecin était la définition vivante du terme lunatique. Alors que les assiettes étaient vides et que les deux hommes savouraient un dernier verre, Maxwell se perdit à nouveau dans le regard amoureux qui lui était offert. Si le vampire sauvage en lui remuait la queue, tout content, le médecin cynique roulait tellement des yeux qu’ils risquaient de se décrocher et tomber.

« Plus sérieusement, … », commença-t-il comme pour annoncer qu’il était prêt à parler de sujets plus adultes. « Je pensais ce que je t’ai dit quand on était à la tour Eiffel. » Il s’arrêta là et vida son verre comme pour se donner un peu de courage « Je t’aime. C’est juste que je n’ai jamais ressenti ça pour personne d’autre dans ma vie. C’est effrayant. Avec toi je passe par toutes les émotions et je ne comprends pas grand-chose. Et je sais que je ne suis pas à la hauteur de ce que tu attends de moi et que je n'ai rien à t'offrir mais j'ai besoin de toi », c’était honnête et mature, plus que ce dont il se serait cru capable. Il en était certain, sans Lorenzo, il ne serait plus humain, il ne serait que ses démons. Avec James, sa condition encore mal maitrisée de vampire, ses relations avec sa famille, le traumatisme de l’Augustine, le terrain n'était pas fait pour cultiver une romance. Mais, il est paraît-il, des terres brûlées donnant plus de blé qu’un meilleur avril. Alors, avec une profonde émotion dans la voix, se rendant bien compte qu’il était cette terre brûlée et qu'il n'y avait que Lorenzo qui pouvait chasser ses démons, il leva les yeux vers lui et lui demanda « Je sais que je ne suis pas celui que tu crois mais, ne me quittes pas ».


Ne me quitte pas
Je t'inventerai
Des mots insensés
Que tu comprendras

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Lorenzo Melanoti
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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 5 EmptyDim 27 Jan - 19:09

Outside the dawn is breaking

ft. Lorenzo & Maxwell


« But inside in the dark I'm aching to be free »
Les deux hommes trinquèrent, les bulles de champagne bientôt disparues de leurs coupes respectives. Alors qu’il buvait son champagne, il vit Maxwell baisser un peu le verre, un sourire sincère sur le visage.

« C’est un plaisir d’être ici avec toi. Crois-moi, après tout ce qu’on a traversé, ce n’est pas le vertige ou Mickey qui va me faire regretter d’être venu »

Le médecin posa sa coupe et le vampire fit de même, profitant, quelques secondes après du baiser que le jeune vampire lui offrait. Son cœur se mit à battre furieusement dans sa poitrine au fur et à mesure des secondes, ses mains passant dans la nuque, les cheveux, sur le torse du jeune homme. A chaque fois qu’il l’embrassait cela lui faisait le même effet, cette impression que le monde pourrait s’arrêter de tourner qu’il ne le remarquerait pas. Il le serra contre lui, une peur incompréhensible de le perdre résonnait en lui. Ils avaient vécu tellement en quelques mois que l’idée que Maxwell disparaisse lui était insupportable. Il avait besoin de voir son visage au réveil et son sourire quand Lorenzo l’embrassait. Il avait besoin de sa présence et le chemin jusqu’au restaurant fut bien moins long qu’il ne l’avait imaginé.

Quand les deux hommes sortirent de la limousine, leurs coiffures impeccables ne ressemblaient plus à rien et Lorenzo dût passer ses mains sur sa chemise à plusieurs reprises pour tenter de la remettre comme il faut, Maxwell ayant déjà déboutonné plusieurs de ses boutons. Finalement, les deux vampires arrivèrent et se firent placés à la table que le plus vieux des deux avait réservé. Il était venu là à peine une heure auparavant pour trouver la meilleure table et demander à ce que personne ne puisse réserver les tables autour. Ce soir personne ne briserait leur tranquillité. Ils s’installèrent et récupérèrent vite un verre de leur meilleur bourbon et un de leur meilleur scotch. Si Enzo n’avait pas une culture très développée, il s’y connaissait un peu en alcool et ne comptait pas offrir à Maxwell quoi que ce soit d’inférieur à l’excellence.

« Tu as décidé de faire les choses en grand on dirait. Tu vas me demander en mariage entre le plat principal et le dessert ? »

Les deux hommes eurent un petit rire mais l’idée prit une petite place dans la tête de Lorenzo. Evidemment ce n’était pas du tout d’actualité mais sur le long terme, jamais n’avait-il imaginé se marier. De toute sa vie l’idée ne l’avait pas effleuré, son statut d’immortel ne simplifiant pas les procédures de divorce. Mais voilà, avant Maxwell, il n’aurait jamais imaginé tomber à ce point sous le charme d’une personne et l’idée de se lier à quelqu’un ne lui semblait plus si saugrenue. Le repas se passa dans la bonne humeur, Lorenzo ayant prévu des plats qui étaient au goût de l’ancien médecin, dont ils avaient déjà parlé et le vin d’un âge qui valait bien son prix. A un moment, Maxwell se leva pour aller fumer et prendre l’air et le Britannique resta à table, sortant son portable de sa poche pour la première fois depuis de longues heures. Il eut un petit sourire en se disant que l’ancien médecin retenait toute son attention de toute façon et attendit son retour. Le dessert se passa une nouvelle fois de la meilleure des façons, rien n’était venu gâcher leur soirée et en arrivant au dernier verre et après avoir blagué une nouvelle fois sur la demande en mariage, Maxwell sembla rassembler tout son courage. Il commença par dire qu’il pensait ce qu’il avait dit la nuit précédente, en haut de la tour Eiffel et Lorenzo sentit son cœur accélérer furieusement.

« Je t’aime. C’est juste que je n’ai jamais ressenti ça pour personne d’autre dans ma vie. C’est effrayant. Avec toi je passe par toutes les émotions et je ne comprends pas grand-chose. Et je sais que je ne suis pas à la hauteur de ce que tu attends de moi et que je n'ai rien à t'offrir mais j'ai besoin de toi »

Le pauvre Britannique se sentit fondre. Si les mots du médecin, la veille, avaient pu être poussés par le contexte, la passion, la journée qu’ils avaient passé ou l’enthousiasme du moment, ceux là n’étaient pas forcés, il les prononçait sans hésiter et le vieux vampire pouvaient entendre son cœur battre aussi fort que le sien. Il comprenait parfaitement ce qu’il ressentait, cette sensation de ne rien comprendre de ce qu’il se passe et de ne pas être à la hauteur. Du haut de ses 150 ans, il ressentait exactement la même chose. Il avait connu un nombre incalculable de personnes, avait ressenti des choses qu’il pensait fortes mais rien n’était comparable avec ses sentiments pour le jeune médecin.

« Je sais que je ne suis pas celui que tu crois mais, ne me quittes pas »

Sa voix tremblante, ses yeux trahissant toute la sincérité de ses mots, le jeune médecin avait un effet fou sur le vieux vampire qui posa son verre et lui adressa le sourire le plus doux qu’il puisse trouver.

« Tu en auras marre de moi avant que je n’ai l’idée de te quitter. »

Connaissant le médecin, ce n’était pas une idée si stupide que ça. Avec un geste doux, il lui fit signe de se lever, qu’ils allaient partir. Le vieux vampire avait envie de lui dire ce qu’il retenait la veille mais pas ici. Ce n’était pas le lieu. Ils n’étaient pas tranquilles et ce moment ne devait être qu’à eux deux. Il le guida alors à l’extérieur et en marchant, attrapa sa main, liant ses doigts à ceux du médecin.

« C’est vrai, tu n’es pas celui que je croyais. »

Le Britannique sentit la main de son compagnon se serrer très légèrement. Visiblement, cette réplique pinçait mais il s’arrêta, se plaçant face à lui avec un sourire sans lâcher sa main.

« Tu es bien mieux. Moi non plus j’ai jamais ressenti ça pour personne d’autre Max et j’ai passé 150 ans de ma vie sur cette terre. J’ai tout connu, la rue, la guerre, l’enfermement, j’ai connu de beaux moments, j’ai connu Maggie, j’ai connu des familles qui m’ouvraient leurs portes mais jamais personne ne m’a fait me sentir aussi vivant. »

Il eut un petit sourire timide, revenir sur sa vie pas forcément glorieuse n’était pas une fierté.

« Je ne pensais pas pouvoir ressentir un jour ce que je ressens pour toi. Je ne t’ai pas répondu que je t’aimais aussi pour te faire plaisir hier soir, je le pensais. Je pense que je le sais depuis un moment. Et tant que tu voudras de moi, je serais là. »

C’était peut-être un peu trop romantique, un peu trop mièvre mais c’était ce qu’il ressentait et si Lorenzo avait bien une qualité c’est de mettre des mots sur ce qu’il pensait. Doucement, il passa sa main libre sur la nuque de son amant et posa ses lèvres sur les siennes. La nuit était douce, le vent frais du printemps soufflant autour d’eux et personne pour les déranger. Il ne leur restait qu’une journée à Paris avant de revenir à la réalité froide de leurs vies et Lorenzo ne voulait pas y retourner. Ici il était heureux. Il avait Maxwell et il oubliait ses propres blessures, guérissait au rythme de ses baisers. Cette nuit-là, le Britannique s’endormit, un bras entourant le médecin qui avait renoncé au coussin pour garder Lorenzo près de lui. Il l’observa un petit instant, tentant de graver cette image dans sa rétine. Il ne savait pas de quoi demain serait fait mais ce soir il était au-dessus de tout. Ce soir il était heureux et si Maxwell disait avoir besoin de lui, il savait qu’il avait besoin de lui également.

La journée du lendemain fut douce. Il n’y eut pas de problème de Maxwell voulant passer par la fenêtre, de chasseurs, de vertige ou de Disneyland. Il n’y eut qu’une douche à deux et deux hommes profitant de la douceur de la ville pour parcourir les rues qu’ils n’avaient pas eu le temps de voir. Ils allèrent dans chaque petite boutique, Maxwell en profitant pour acheter des souvenirs pour sa famille. Lorenzo lui s’amusait à faire du lèche-vitrine en bon touriste, appréciant de découvrir les charmes de la capitale française. Dans un coin de sa tête, il se disait qu’il allait continuer à voyager, que Paris ne serait pas la dernière ville qu’il verrait. Il tourna la tête vers Maxwell qui s’interrogeait sur la meilleure chose à ramener à sa mère et eut un sourire. S’il visitait d’autres villes, une chose est sûre, il voudrait que ce soit avec lui. Arrivant dans une boutique de bijoux, Maxwell disparut pour aller acheter un collier à sa mère et Enzo s’arrêta devant un petit bracelet. C’était une chaine avec une toute petite tour Eiffel gravée. Elle avait une identité dingue et le Britannique ne put s’empêcher de penser qu’elle lui faisait penser à Maxwell. Alors discrètement, il l’acheta avec le reste d’argent qu’il avait. Quand le médecin revint, il leva un sourcil.

« Tout va bien ? »
« Je t’ai prit ça… Je me suis dit que ça pourrait te plaire. »

Et il lui tendit le petit paquet contenant la chaine. Certes, les photos du parc ou toutes les autres que Lorenzo avait prises depuis le début du voyage serait leurs souvenirs mais cette chaine rappelait une autre scène d’une importance considérable. Son cœur s’arrêta un instant et il croisa mentalement les doigts. Pourvu que ça lui plaise.


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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 5 EmptyDim 27 Jan - 23:02

Outside the dawn is breaking

ft. Lorenzo & Maxwell


« But inside in the dark I'm aching to be free »


« Tu en auras marre de moi avant que je n’ai l’idée de te quitter. »

Maxwell répondit d’un petit sourire. En lui, le médecin cynique raillait d’un : tiens il est moins con qu’il en a l’air. Après tout, ils ne savaient pas ce qui les attendait et les gens ne restaient pas leur propre copie conforme au fil du temps. Mais le futur ne l’intéressait pas, le présent était beaucoup plus important. Lorenzo l’invita à quitter la salle, les serveurs les laissant partir bien sagement sans demander leur dû. L’idée dérangeait un peu l’ancien médecin. N’attiraient-ils pas l’attention sur leur nature surnaturelle en agissant de la sorte ? Peut-être pas pour monsieur ou madame tout le monde mais pour quelqu’un qui savait comment repérer un vampire c’était certain.

Néanmoins, il ne fit pas de remarque et suivit Lorenzo à l’extérieur, main dans la main. Ce geste lui semblait encore et toujours étrange mais il se sentait un peu rassuré par la présence à sa droite, sensation qui disparue dès qu’il ouvrit la bouche. « C’est vrai, tu n’es pas celui que je croyais. ». Ce n’était pas surprenant après tout, l’anglais était un romantique désespéré alors que personne ne pouvait proposer ce qualificatif à Maxwell sans exploser de rire. Réputé pour avoir de la glace dans les veines, son cœur n’avait jamais battu pour personne et il n’entretenait pas réellement un large cercle social, loin de là. Heureusement, ils s’arrêtèrent de marcher et Lorenzo précisa sa pensée.

« Tu es bien mieux. Moi non plus j’ai jamais ressenti ça pour personne d’autre Max et j’ai passé 150 ans de ma vie sur cette terre. J’ai tout connu, la rue, la guerre, l’enfermement, j’ai connu de beaux moments, j’ai connu Maggie, j’ai connu des familles qui m’ouvraient leurs portes mais jamais personne ne m’a fait me sentir aussi vivant. Je ne pensais pas pouvoir ressentir un jour ce que je ressens pour toi. Je ne t’ai pas répondu que je t’aimais aussi pour te faire plaisir hier soir, je le pensais. Je pense que je le sais depuis un moment. Et tant que tu voudras de moi, je serais là. »

Maxwell doutait en partie de ses mots. Bien sûr, il ne pouvait pas savoir ce qui se passait dans la tête de Lorenzo et était beaucoup trop mauvais au jeu des sentiments pour essayer de deviner. Dans sa tête, un murmure cynique lui disait que toute cette débâcle niaise n’allait pas durer, que tout n’était qu’une question d’endorphines et que la réalité finirait bien par les rattraper. Mais qu’importe, tant pis si ça devait arriver, ça ne devait pas leur gâcher ce moment. Plus tard, il s’endormit de nouveau contre lui, dénigrant les coussins moelleux et confortables à sa disposition. Le contact de leurs peaux et le battement cardiaque du vampire étaient les meilleurs somnifères dont il pouvait rêver.

Pour leur dernier jour dans la capitale française, ils commencèrent par un réveil tranquille. Leur avion n’était qu’à 21h et rien n’était à leur programme, ils n’avaient pas besoin de se dépêcher dès le matin. Ils partagèrent une douche et pas vraiment pour des questions d’économie d’eau et allèrent prendre leur dernier petit-déjeuner tranquillement. Ils prirent bien soin de se remplir le ventre de croissants et autres viennoiseries, les Etats-Unis étant plus réputés pour leurs petits-déjeuners réchauffés au micro-onde. Ils prirent ensuite la direction des quartiers pour touristes, faire les boutiques. Maxwell voulait rapporter quelque chose à sa mère et à son père, éventuellement aussi à son chien. Quant à James, il pouvait se brosser. Il se perdit dans une boutique de bijoux et choisit un collier pour sa mère et perdu de vue Enzo. Ils se retrouvèrent à l’entrée où son compagnon avait visiblement un cadeau pour lui. La petite boite contenant un bracelet en acier avec une petite plaque où était gravée la tour Eiffel. C’était vraiment adorable mais Maxwell ne portait pas de bijoux, son style beaucoup trop classique le lui interdisait. La bague de jour pourtant vitale lui était encore désagréable. Mais c’était différent pour ce bracelet, c’était un cadeau de Lorenzo et donc il ne pouvait que l’apprécier. Le médecin en lui roula des yeux d’un mouvement tellement brusque qu’il en tomba à la renverse. Non mais c’était quoi ces niaiseries là ?

Il le remercia et l’embrassa et les deux reprirent leur petite balade en amoureux dans les quartiers parisiens, Lorenzo insistant pour prendre plusieurs clichés. De retour à l’hôtel, ils chargent leurs achats dans leurs valises et ne tardèrent pas à quitter l’endroit en direction de l’aéroport. Le vertige de Max n’allait pas le laisser en paix pour le trajet du retour mais avait reçu une bonne claques ces derniers jours. De plus, le vol était de nuit et l’ancien médecin dormit tout le trajet. Retrouver un cycle de sommeil normal au lieu de dormir la journée comme le vampire qu’il était lui faisait du bien. Décalage horaire obligé, quand ils remirent les pieds aux Etats-Unis, c’était encore la nuit. Après avoir récupéré leurs bagages, ils se dirent aurevoir avant de rejoindre le hall principal. Lorenzo avait bien proposé à son amant de venir dormir chez lui mais, Maxwell avait besoin d’être un peu seul après ces vacances romantiques qu’il n’était pas prêt d’oublier. Il devait aussi garder un œil sur James et décider comment se venger de son frère. En plus, il s’était déjà arrangé avec Tony pour qu’il vienne le chercher à l’aéroport. Ils prirent plusieurs minutes pour se dire aurevoir en bonne et due forme avant de se séparer.

Comme arrangé, Maxwell rejoignit l’italien et eut une agréable surprise. Ce dernier en avait profité pour lui ramener son chien. La bête fit la fête à son maitre qui était au moins aussi heureux de le retrouver. Son air de chien des enfers lui avait manqué ces derniers temps. Tony précisa que l’animal avait été très triste de leur séparation et Maxwell n’en doutait pas une seule seconde. L’ancien médecin avait recueilli ce chien quand il était encore un chiot durant ses premiers jours chez Tony. Ce dernier glissa quelques sous-entendus concernant Enzo à base de « Et le gamin il va bien ? », arrachant un sourire au jeune vampire. Les deux hommes se rendirent chez Maxwell. Le chien nommé Turing prenait ses repères dans la maison alors que les deux vampires buvaient un verre et leur ration de sang. Anthony voulait tout savoir du voyage et son ami lui répondit sans pour autant trop entrer dans les détails. Il finit par aller s’installer dans son lit et n’eut pas le temps de regretter l’absence de son amant que Turing s’était déjà faufilé dans les bras, prêt à dormir contre son maître après une si longue séparation. Ah l’amour. Maxwell laissa l’animal se blottir contre lui et se dit que Lorenzo allait l’adorer, c’était évident. Après un dernier message à ce dernier, il finit par s’endormir, bercé par la respiration de son compagnon canin.



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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 5 EmptyLun 28 Jan - 15:01

Outside the dawn is breaking

ft. Lorenzo & Maxwell


« But inside in the dark I'm aching to be free »
Le reste de la journée et le retour fut aussi calme que Lorenzo aurait pu l’espérer.  Dans l’avion qui les ramenait aux USA, le Britannique observa son amant, endormi et glissa sa main dans la sienne. Dans un coin de sa tête, il savait que cette belle harmonie ne durerait pas et aurait tout donné pour ralentir le temps. En moins d’une semaine il avait vécu les plus beaux moments de sa vie de vampire et n’avait clairement pas envie de revenir à la réalité. Qu’est-ce qui pouvait bien les attendre à New York de mieux qu’ils ne venaient de vivre ? Et puis ils n’allaient même pas dormir ensemble ce soir, Anthony venait chercher Maxwell à l’aéroport pour le ramener chez lui et l’idée de dormir sans lui était assez compliqué à imaginer.

Finalement, le vol prit fin et le vieil Italien était là à attendre Maxwell. Lorenzo put lui dire au revoir correctement et prit un taxi pour rentrer, arrivant, au bout d’un moment, à son appartement. Il ne lui fallut que quelques minutes pour le trouver trop grand, trop vide et de sentir le poids de la solitude peser sur ses épaules. Il rangea ses affaires rapidement et se dirigea vers la chambre, il faisait encore nuit et la logique aurait voulu qu’il aille dormir mais un regard rapide sur son grand lit encore défait termina de le convaincre. Il ne voyait pas comment dormir sans Maxwell, il en avait pris l’habitude. Il décida donc d’aller chasser, il aurait bien le temps pour dormir plus tard et garda son portable en poche, envoyant des messages à son amant qui visiblement avait retrouvé son chien et en était ravi. Le Britannique eut un petit sourire, il allait bien, il était chez lui et dormait, il ne pouvait pas espérer mieux.

Le jour se leva rapidement sur New York et Enzo venait de terminer sa chasse, se promenant en ville. Son téléphone vibra, annonçant un message de son amant qui venait visiblement de se réveiller. Lorenzo aurait donné beaucoup pour être à ses côtés à ce moment précis mais secoua la tête, il avait 150 ans ce n’était plus un adolescent. Il répondit à Maxwell et arrêta son regard sur une boutique avec des livres scolaires. Sur certains d’entre eux était marqué le mot que son amant lui avait dit, « baccalauréat ». Il entra dans la boutique, bien décidé. S’il allait avoir bien du mal à rattraper le niveau scolaire de Maxwell, il pouvait au moins commencer quelque part.

Une semaine plus tard…


Assis à un bureau de la bibliothèque la plus proche de son domicile, une scène étonnante était offerte à tous, un vieux vampire de 150 ans des montagnes de feuilles autour de lui et faisant littéralement brûler son stylo sur une page qui de base était blanche. Il n’avait pas vu son amant depuis quelques jours, James se faisait de plus en plus présent et Lorenzo avait décidé d’avancer seul dans sa propre formation. Il était donc depuis trois jours, à 8h, à la bibliothèque à faire autant d’anabacs qu’il le pouvait. Alors qu’il allait enchainer sur un sujet de maths, un livre se posa bruyamment sur sa table et il sursauta, levant les yeux.

Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 5 47tEMD99_o


« Anthony ? »
« Voilà bien la dernière personne que je pensais voir dans une bibliothèque. »

L’accent italien très prononcé du vampire gênait toujours autant l’oreille du Britannique qui lui serra pourtant la main, poli.

« Qu’est-ce que tu dirais de lâcher tes livres une heure pour venir boire un verre avec moi ? J’ai pas mal de trucs à te raconter. »

Lorenzo hésita. Il était 10h, s’il bossait bien il pouvait avoir finir son sujet de maths d’ici l’heure de midi mais il renonça. Il pouvait bien s’accorder une pause et rangea ses affaires, suivant le vampire dans un bar pas très loin où deux verres de bourbons furent servis.

« Je trouve ça cool que vous soyez ensemble, Max et toi. »
« On est techniquement pas ensemble. »
« Oh c’est pour ça alors. »

Le sourcil du Britannique se leva, suspicieux. Comment ça ?

« Après quand on a 150 ans j’imagine que la fidélité c’est un principe un peu abstrait mais si vous êtes pas ensemble, c’est encore plus clair. »
« Viens en au fait. »
« J’ai croisé Maxwell en boîte hier soir. Il est reparti avec un mec, j’étais étonné que ce ne soit pas toi. »

Lorenzo sentit son poing se serrer et les images des messages de la veille lui revinrent en tête. Il n’avait pas eu de nouvelles de Maxwell après 20h et s’était dit qu’il devait être avec James. Jamais n’avait-il imaginé que son amant puisse aller voir ailleurs, en vérité il ne s’était pas posé la question. Aucune personne ne l’intéressait plus que Maxwell, il pouvait croiser une multitude de filles plus jolies les unes que les autres, rien n’était à la hauteur de l’homme avec qui il était parti en voyage.

« Après rassure toi quand même, c’est jamais sérieux les mecs avec qui il couche, regarde avec moi, on est jamais parti à Paris ! T’as pas trop à t’en faire. »

Le pauvre vieux vampire manqua de s’étouffer avec son verre de bourbon, regardant le vampire près de lui d’un nouvel œil. Il savait que les deux hommes étaient proches, avait été plutôt jaloux en rencontrant Tony mais depuis ces moments, les vieux vampires avaient bien discuté, avaient partagé un grand nombre de verres de bourbon et on pouvait presque considérer l’italien comme un ami. Bon là, cette amitié menaçait d’être gravement entachée.

« Ah, visiblement tu ne savais pas… »

Alors non, il ne savait pas. Des images pas vraiment agréables passèrent dans l’esprit de Lorenzo qui termina son verre avec la gorge un peu plus serrée qu’au début. Il écouta Tony déclarer qu’il était désolé, qu’il pensait vraiment que Max lui en avait parlé, que ce n’était rien, et puis que la fidélité après tout c’est un concept mais Lorenzo ne l’écoutait plus vraiment. Pourquoi avait-il été assez stupide pour dire à Maxwell qu’ils n’étaient pas vraiment ensemble ? Il avait voulu le rassurer, ne pas lui mettre la pression mais ce n’était pas une autorisation de coucher avec d’autres. Pouvait-il pour autant lui reprocher quoi que ce soit ? Ils ne s’étaient rien promis. Le vampire reposa son verre sur le bar et se leva, payant ses consommations.

« On se verra plus tard Tony. »

Ou peut être jamais, c’est un bon plan aussi. Il était décidé à aller voir Maxwell. Déjà parce que le médecin lui manquait et ensuite pour discuter de toute cette histoire. Lui n’avait même pas eu l’idée de voir ailleurs et l’idée que son amant puisse coucher avec d’autres était assez difficile à vivre. Il ne comptait pas spécialement lui faire de scène, Maxwell ne lui devait rien mais il fallait qu’il voie ensemble leur vision respective de leur relation. C’était devenu légèrement urgent.
En arrivant près de la maison de Maxwell, il entendit des éclats de voix et leva un sourcil, reconnaissant celle de James. Un peu plus loin il vit les deux jumeaux, visiblement en pleine discussion houleuse. Il resta à l’écart mais s’approcha pour mieux entendre. Qu’est-ce qu’il se passait ici ?




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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 5 EmptyMer 30 Jan - 11:25

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La musique était forte, légère obscurité et les lumières colorées transformait les visages déjà embellis par l’alcool. Ça faisait un moment que Maxwell n’avait pas mis les pieds dans ce genre d’endroit, sa vie de vampire avait été suffisamment remplie et l’année qui avait précédé sa transformation consacrée à une lente destruction. Ce n’était pas son idée de renouer avec ce monde de la nuit mais celle d’un vieil italien. C’était même étonnant qu’il ait dû autant insister pour l’y emmener. Les nightclubs étaient des endroits de perdition et le jeune vampire n’était pas tout à fait à l’aise avant tant de sacs de sang autour de lui. Il n’avait pas envie de créer un massacre maintenant qu’il avait terminé de jouer à la roulette russe avec sa propre santé mentale. Pourtant il y était, dans l’obscurité à enchainer les verres d’alcool en bonne compagnie. Depuis sa mort, aucune journée ne s’était déroulée sans qu’un verre d’alcool ne soit servi, vampirisme rime avec alcoolisme non ? Son regard glissa vers un bel inconnu dont la silhouette se rapprochait de l’idéal de notre époque. Tony n’eut même pas à dire un mot pour qu’il le rejoigne et que l’emprise mystique des buveurs de sang ne se referme sur sa proie.

Le matin, il se réveilla dans un lit complètement défait et des mèches de cheveux noires tombait devant son visage. Jusque-là, tout était normal. A ses côtés, un corps endormi ronflait et Maxwell se leva de son lit en roulant des yeux. Il ne lui avait pas dit de dégager à celui-là ? Ses pas le conduisirent à la salle de bain, la simple vision du lavabo lui ramenait à l’époque où son esprit étriqué s’amusait à reproduire les notes laissées par son grand-père. Il avait passé de nouveau plusieurs heures dans sa journée à relire les mêmes feuilles, les mêmes notes. Les quelques jours passés à Paris avaient fait office de vacances mais, la réalité venait le rattraper. L’eau chaude était toujours agréable mais en passant le savon sur sa peau, il se rappela le moment partagé avec Lorenzo. La France ressemblait déjà plus à un rêve qu’on ne voulait pas laisser s’échapper qu’à un souvenir. Un bruit dans la cuisine l’arracha à ses rêveries et il dû presque sortir les crocs pour chasser ce type dont il n’avait même pas retenu le prénom. Seul à table pour son petit-déjeuner, Lorenzo lui manquait et une petite voix dans un coin de sa tête lui disait que ce dernier n’allait pas être heureux.

La réalité le rendait maussade, James avait proposé de dire toute la vérité à leur mère mais Maxwell y était fermement opposé. Si faire peser le poids de ses crimes sur son jumeau ne l’empêchait pas de dormir la nuit, l’idée que sa mère soit mise dans la confidence le rendait malade. La pauvre femme rencontrait déjà suffisamment de problèmes dans sa vie que pour devoir assumer un fils meurtrier. James n’était pas d’accord avec cette idée et arguait que si tout était de la faute de Lorenzo, leur mère comprendrait la situation. Sauf que, la responsabilité du vieil anglais n’était pas complètement mise en cause. Evidemment il avait négligé un jeune vampire qui d’origine n’était pas la personne la plus stable psychiquement que New York ait connu mais le sang sur ses mains n’entachait que lui.

Il eut juste le temps d’emmener son chien faire sa balade matinale dans le quartier, découvrir les coins intéressants et grogner sur les gens qui passaient avant que James ne vienne sonner à sa porte. Ce n’était pas une surprise, le rendez-vous entre les deux hommes était fixé mais Maxwell n’était pas heureux de le voir, au mieux il était dégoûté. Son sosie serait sans doute déjà mort si Lorenzo n’avait pas eu la bonne idée de l’emmener à Paris pour laisser descendre la tension. Il fit entrer son frère dans son salon et alla remplir un bol d’eau pour son animal qui semblait complètement perturbé par la ressemblance entre les deux hommes. Ils s’installèrent ensuite tous deux autour de la table du salon et James argua de nouveau qu’il fallait dire la vérité à leur mère et que c’était mieux pour tout le monde si son jumeau ne revoyait pas Lorenzo. Plus il parlait, plus la colère montait chez le jeune vampire. Les échanges se firent de plus en plus houleux et le ton monta. Turing qui sentait l’animosité grandissante vint se placer près de son maitre et grognait également, menaçant.

« C’est hors de question de tout à raconter à maman, elle n’a pas besoin de savoir ça. Et Lorenzo n’y est pour rien, je ne le vois même plus »

James afficha le même air blasé que Maxwell.

« Tu vas arrêter de mentir un jour ou t’y a trop pris goût ? Je sais que vous êtes partis tous les deux en France la semaine dernière ! », son jumeau ne répondit rien, pris sur le fait. « Enfin Maxwell, c’est un gars de 150 ans qui est sans doute la pire chose qui pouvait t’arriver ! Il te balade comme il veut et toi tu es tellement amoureux que tu ne t’en rends même pas compte ! », James venait de toucher une corde sensible, la colère monta et il répliqua au quart de tour « Mais va te faire foutre James ! Personne ne me balade, je fais ce que je veux ! Et je ne suis pas amoureux de lui, je m’en fiche complètement. C’est lui qui me suit comme un petit chien partout. J’ai été à Paris juste pour lui faire plaisir. ». James rigola directement à cette réponse à laquelle il ne croyait absolument pas « Parce que tu fais plaisir aux gens toi ? C’est nouveau J’ai dû me tromper pendant trente-deux à te considérer comme un sale petit égoïste imbu de lui-même. Continue de mentir si ça te rassure mais on sait très bien que dès qu’il va te siffler tu vas venir en trottant comme ton chien ». Les crocs sortis, il vint saisir James à la gorge et fut soudain pris de cette douleur atroce qui l’obligea à lâcher prise. Turing qui s’était également lancé à l’assaut subit le même traitement et finit à japper de douleur dans un coin. James était un meilleur sorcier que lui était un vampire « Regarde toi, t’es un animal. Je ne sais pas comment j’ai pu croire que les choses pouvaient redevenir comme avant ». Maxwell montra les crocs en un geste instinctif, restant à distance de son frère pour ne pas subir la même douleur à nouveau. Et à un moment, il afficha ce sourire mauvais hérité de son grand-père et rangea ses crocs « Va te faire foutre James, pense ce que tu veux je m’en fiche. Et tu sais quoi ? Ouais j’étais à Paris avec Lorenzo. Et ouais je l’aime. Et je t’emmerde. », sans lui laisser le temps de réagir, il se saisit du couteau qui lui avait servit pour son petit-déjeuner et le lança sans une seule hésitation sur son jumeau. La lame vint se loger dans son épaule, ce n’était pas la cible originelle mais, ça faisait également l’affaire. Le cri de douleur de celui avec lequel il avait partagé son enfance ne l’empêcha pas de venir tourner la lame, faisant couleur encore plus de sang à travers ses vêtements. Il vint lui dire une dernière chose à l’oreille, comme si c’était un secret « Ah et au fait, sans lui, toi et tes gosses vous seriez déjà morts et enterrés ». Ce n’était que la vérité, mais une vérité qui allait laisser des traces. L’odeur du sang frais transforma son visage en celui des monstres qui hantaient les cimetières autrefois. Incapable de se contrôler, et trop en colère pour le faire, il plongea ses crocs dans sa chaire, soudain assoiffé. Ses instincts venaient de le trahir et la verveine dans le sang ne tarda pas à le brûler, l’obligeant à reculer, plié en deux à cracher ce sang infecté. James toujours meilleurs que lui l’envoya voler contre le mur et Maxwell sentit plusieurs de ses os se briser sous le choc. La douleur le rendait fou et il se releva bien décidé à envoyer son frère six pieds sous terre. Mais les choses ne se passèrent pas exactement de cette façon. Craquement de nuque. Rideau. Fin de la scène.



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Lorenzo Melanoti
Lorenzo Melanoti



J'ai : 150 ans et je suis : en couple . Mon avatar est : Michael Malarkey . : Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 5 VTfG9SUs

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"Call all my friends
Tell 'them I never coming back
'cause this is the end
Pretend that you want it
Don't react"

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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 5 EmptyMer 30 Jan - 21:26

Outside the dawn is breaking

ft. Lorenzo & Maxwell


« But inside in the dark I'm aching to be free »
Le ton était visiblement monté entre les jumeaux et près de la maison, Lorenzo entendait distinctement les éclats de voix de la cuisine. Le Britannique hésita à intervenir, ils avaient déjà eu la preuve que James pouvait être dangereux et ne comptait pas laisser Maxwell être enterré une fois de plus mais en entendant son prénom et l’évocation du voyage à Paris, il se figea en même temps que l’ancien médecin. Les deux hommes avaient été prit sur le fait, ce n’était plus qu’un faux secret et Lorenzo se pinça la lèvre, ce n’était pas vraiment prévu. Le jumeau de Maxwell enchaîna sur le fait que le Britannique le baladait du haut de ses 150 ans et serra les poings.

Comment son jumeau pouvait-il le savoir ? Était-il dans sa tête ? Visiblement non, s’il l’était il aurait vu à quel point Lorenzo pouvait tenir à lui, à quel point il n’avait pas voulu toute cette merde qui leur étaient tombé dessus et à quel point il aurait voulu que tout se passe bien. Il n’avait pas voulu devenir un vampire, tout comme Maxwell mais la réalité était telle, ils étaient des vampires bloqués dans leurs éternités, ils étaient des monstres, des prédateurs et il n’y avait pas de moyen pour changer ça. Du moins Lorenzo ne le connaissait pas, il avait tout essayé pour contrôler sa soif de sang et même s’il savait se nourrir sans faire de dégâts, il savait que ce n’était qu’un concours de circonstances. A la première contrariété les personnes sur son chemin en feraient les frais, les chasseurs et les sorciers auraient pu témoigner du fond de leur entrepôt. Soudain, des éclats de voix le firent se reculer très légèrement, Maxwell avait haussé la voix. Et parlait de lui.

« Mais va te faire foutre James ! Personne ne me balade, je fais ce que je veux ! Et je ne suis pas amoureux de lui, je m’en fiche complètement. C’est lui qui me suit comme un petit chien partout. J’ai été à Paris juste pour lui faire plaisir. ».

Ouch. Les mots de Maxwell venaient de résonner dans la tête et le cœur d’Enzo comme autant de coups de couteau qu’il aurait lancé. Le vieil Anglais tituba, pas vraiment sûr de ce qu’il devait faire et des flashs de leur voyage vinrent tourner le couteau dans la plaie (pas littéralement, on laisse ça à James). Il vit tous les moments forts qu’ils avaient vécu mais aussi les plus simples, leurs réveils à deux, le sourire de Maxwell à chaque petit déjeuner, son parfum quand il sortait de la douche, la chaleur de son corps, le calme de sa respiration, la douceur de sa peau…Le vampire secoua la tête. Il ne pouvait pas croire qu’il avait été le seul à ressentir tout ça. Il ne pouvait pas croire que les regards qu’ils avaient échangés n’étaient pas sincères et que les baisers qu’il avait reçus étaient ceux de quelqu’un qui n’en avait rien à faire. Il recula à nouveau et en l’espace de quelques secondes, les mots d’Anthony le rappelèrent à la réalité. Maxwell avait passé la nuit avec un autre homme et ça ne semblait pas poser de problème. Tout concordait.

Le vieil esprit malade de 150 années de solitude de Lorenzo tira les conclusions de ce qu’il avait vu, entendu et de ce que Tony lui avait dit et il s’échappa de cet endroit le plus vite possible, la colère prenant rapidement la place de la tristesse. Il ne pouvait pas être naïf plus longtemps, il ne représentait visiblement pas autant pour le médecin que ce que le médecin pouvait représenter pour lui. Comment avait-il pu être aussi immature ? Il s’était laissé emporter dans une passion qu’il n’avait jamais connu, s’était laissé guider par ses instincts sans écouter sa tête et bercé par un trop grand bonheur. Naïf. En quelques SMS, il contacta Anthony et une heure après, les deux hommes étaient partis chasser. Damon était loin et même si le vieil Italien avait fréquenté Maxwell, lui n’avait aucune obligation. C’était à l’ancien médecin de lui dire non, Lorenzo avait un rapport très particulier avec la fidélité et cette trahison de plus lui faisait mal. Ce soir il allait oublier tout ça, oublier l’homme qu’il aimait et oublier ce qu’il avait entendu.

La chasse terminée, Lorenzo décida de rentrer. Il n’avait pas spécialement fait de dégâts mais se dédier à ses instincts de vampire l’espace de quelques heures lui avait fait du bien. Il n’avait pas pu s’empêcher de jeter des regards mauvais à Anthony et se fit souvent la réflexion que Damon l’emmerdait bien à habiter loin. Inviter le vieil Italien n’était pas une si bonne idée mais, et c’était con à dire, il n’avait plus que lui pour aller chasser. Une fois rentré à son appartement, le Britannique se dirigea vers la douche et pendant que l’eau chaude coulait sur son corps, essaya d’oublier les images des moments qu’il avait vécu avec Maxwell. Des flashs revenaient le hanter, il revoyait ses mains parcourir son corps, ses lèvres chercher les siennes et leurs respirations saccadées s’accorder parfaitement l’une à l’autre. Fermant l’eau d’une façon plus violente qu’il ne l’aurait voulu, le Britannique attrapa une serviette et alla devant le miroir. Une fois de plus, un flash-back violent l’agressa et il ferma les yeux.

Flash-back, Paris, à l’hôtel


« Sérieusement ? Une serviette ? »

Le vampire se retourna vers son amant qui venait de sortir de la douche pour le suivre et le regardait avec un sourcil levé, observant la serviette que le Britannique venait de nouer à ses hanches. D’une manière faussement blasée, il leva les yeux au ciel et essuya la buée qui s’était installée sur les miroirs de la salle de bain.

« On s’amuse pourtant beaucoup plus quand il n’y a plus de vêtement. »

Le médecin s’approcha de son amant et passa sa main sur la serviette pour le tirer, arrachant un sourire au Britannique.

« C’est pas toi qui disait qu’on allait être en retard ? »
« Et c’est moi qui te dit que je n’en ai absolument plus rien à faire. »

Et d’une manière autoritaire telle qu’il savait le faire, Maxwell attrapa son amant par la nuque pour l’embrasser et profita de sa main libre pour décrocher la pauvre serviette qui n’était là que depuis quelques minutes (et qui n’avait rien à faire là de toute façon). Pourquoi lutter ? Lorenzo ne pouvait de toute façon pas lui résister.

Fin du flash-back


De retour à la réalité, Lorenzo essuya la vitre de la même façon qu’il l’avait fait à ce moment là et soupira, les mains accrochées aux bords du lavabo. Il ne pouvait pas croire que ce qu’il avait ressenti était faux. Que c’était à sens unique. Il se détourna de son propre reflet et alla se coucher, la journée avait été rude et il verrait ça demain. En regardant son portable il vit deux appels manqués de Maxwell et sa mâchoire se serra. Il n’avait clairement pas digéré ce qu’il avait entendu et ne le rappela pas. Pas ce soir. Il avait besoin de dormir, la nuit porte conseil et actuellement, il était trop en colère pour que ses paroles ne dépassent pas sa pensée. Installé sous le drap, un coussin sous la tête, il tourna le visage sur sa gauche, là où le médecin dormait habituellement et se passa une main sur le visage. Maxwell lui manquait.

Cette solitude ne dura que quelques minutes, son téléphone sonna sur la table de chevet et en jetant un coup d’œil il vit que cette fois, ce n’était pas Maxwell. C’était Tony. Le vampire décrocha, pas sûr de l’idée.

« Quoi ? »
« Tu devrais passer chez Maxwell. Maintenant. »

Le ton du vieil italien avait l’air suffisamment grave pour que le Britannique se lève, s’habille et reparte chez son amant. La maison semblait calme, comme si rien ne s’était passé mais la porte d’entrée était grande ouverte ce qui permit au britannique d’entrer. Et en arrivant dans le salon, la scène lui bloqua la respiration une nouvelle fois. Sur le canapé, Maxwell était visiblement très occupé, en pleine action avec un vieux vampire que le britannique ne connaissait que trop bien. Il garda le silence un instant, trop choqué pour réagir et une voix se fit entendre. Celle d’Anthony.

« Et Enzo ? »

Et la voix qui lui répondit n’était autre que celle de Maxwell, plus grave qu’à son habitude. Etait-elle déformée par la colère ou par l’envie, Enzo ne pouvait pas le deviner.

« J’en ai rien à foutre d’Enzo ! »
« Je vois ça. »

Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 5 TP7d30nr_o


Un ange passa et Maxwell leva la tête, tombant nez à nez avec le vampire et ne sachant visiblement pas quoi dire.

« Enzo… »

L’italien se redressa du canapé et voulut dire quelque chose mais Lorenzo le coupa, le regard noir.

« Dégage. »

Il se redressa, cherchant ses affaires et pendant ce temps, Maxwell s’approcha d’Enzo.

« Lorenzo je… »
« Alors c’était vrai, t’en a vraiment rien à foutre de moi à ce point là. »
« Non… »
« Comment tu peux expliquer d’une autre façon ce que je viens de voir et ce que j’ai entendu cet après-midi ?! Je te suis comme un chien c’est bien ça que tu as dit à James hein ?! »
« Mais… »
« Et pendant que je me faisais chier à essayer de comprendre si c’était vrai tu couchais avec quelqu’un d’autre, encore ?! »

Le vieux vampire ne le laissait pas en placer une et le médecin finit par exploser.

« Je t’ai appelé ! C’est toi qui en a rien à foutre ! »
« La dernière fois que vous n’arriviez pas à vous joindre au téléphone, Enzo en est mort, on peut dire que c’est mieux. »

La voix qui venait de résonner dans la pièce était celle de Tony,  habillé, qui n’était pas reparti, sûrement pour profiter du spectacle. Les deux amants se figèrent, Lorenzo ferma les yeux un court instant et Maxwell ouvrit des yeux ronds.

« … Quoi ? »
« Mais oui tu sais, quand Stefan lui a arraché le cœur. C’est fou ce qu’on peut apprendre de Damon autour d’un verre de bourbon. »

Le médecin se retourna doucement vers le Britannique, un air impossible à déchiffrer sur le visage. Effectivement, c’était un sujet dont ils n’avaient pas encore parlé.

« C’est pas vrai hein ? »

Mais Enzo ne pouvait pas le rassurer. Alors il ne répondit rien.

« Enzo. C’est pas vrai hein ? »

Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 5 XT5JnCCS_o


Il avait haussé la voix et Lorenzo ne répondit toujours rien, incapable de lui mentir. Et sur le visage du médecin, son expression changea brusquement. Il venait de réaliser.


The reminder for the fall from your fear
Indication, one more trip that you need
And you’re angry, and you should be
It’s not fair




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Maxwell Snyder
Maxwell Snyder
Dr House


J'ai : 32 ans et je suis : en couple (plus ou moins) . Mon avatar est : Jack Falahee . : Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 5 Tumblr_ne2b6mRFda1rk3jlco1_250

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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 5 EmptyJeu 31 Jan - 1:51

Outside the dawn is breaking

ft. Lorenzo & Maxwell


« But inside in the dark I'm aching to be free »



La douleur. Ce fut avec cette sensation offerte par la vie que Maxwell se réveilla. Encore confus et endolori, il resta allongé sur le sol froid, se recroquevillant un peu plus sur lui-même. Son corps entier lui semblait comme une masse difforme et il n’arrivait pas à penser, toutes les idées se mélangeaient dans sa tête. James. Tony. Sa mère. Enzo. Les os cassés. Rien n’avait de sens. Il passa une main sur ses côtés qui avaient cicatrisées mais une douleur fantôme restait. Les souvenirs d’Augustine revirent en flash monstrueux. Il se souvenait des bruits de ses propres os brisés pour laisser accès à un cœur sur le point de s’arrêter. Il se souvenait aussi de la douleur, elle hantait toujours sa chaire. Angoissé, il se replia un peu plus sur lui-même jusqu’à entendre une voix. Un accent italien très prononcé, un arrière ton moquer, un éclat qu’il connaissait depuis des mois maintenant.

« C’est bon, tu peux te relever, tu ne vas pas rester sur le sol pendant encore des heures »

Maxwell releva la tête et son corps, se raccrochant aux mots d’Anthony. Il passa une main dans sa nuque, encore dérangé de la sentir intacte et puis sur son visage, essayant de retrouver un sens à l’orgie de ses pensées. Une odeur de sang se fraya son chemin parmi toutes les sensations jusqu’à son esprit et son regard glissa jusqu’au mur contre lequel il avait coincé son frère, prêt à le tuer. Son cœur accéléra et sa respiration se coupa, son corps secoué par un début de sanglot lui rendait les conséquences de ses instincts. Il déglutit et étouffa cette poussé de culpabilité qui menaçait de le submerger. A ses côtés, Anthony semblait ravi du spectacle. Ayant connu un Maxwell réduit en pièces, il avait apprécié reconstruire le puzzle à sa façon, forçant les angles, tordant les morceaux pour se satisfaire d’une création utile. Son rôle se limitait ainsi à cette case et le regarder en sortir était intolérable. Alors, il s’amusait à de nouveau tordre les pièces.

Lassé, le jeune vampire s’assit sur le canapé et sortit son téléphone portable. C’était instinctif, plus fort que toutes les idées entre-mêlées. Il allait appeler Lorenzo, mécaniquement, certain que la simple évocation de sa voix allait remettre de l’ordre dans sa tête. "Je sais que tu as besoin de moi. Laisse moi une dernière chance d'être là.", il l’avait abandonné une fois mais maintenant il était-là, il savait qu’il avait besoin de lui. Maxwell en était persuadé, il allait être là. Lorenzo savait à quelles extrémités James pouvait en venir en ce qui le concerne. Il allait lui en toucher quelques mots au téléphone et le vieil anglais viendrait si vite qu’il n’aurait pas le temps de se poser d’autres questions. Avant de passer l’appel, il fut pris d’un doute et sa main trembla. Mais il chassa le doute. Une sonnerie. « » Deux sonneries. « Allez, plus vite » Trois sonneries. «Mais qu’est-ce que tu fous ? ». Quatre sonneries. « S’il te plait, ne me fais pas ça ». Cinq sonneries. « ». Boite vocale, tête baissée, appel coupé. « Je t’aime aussi… ». Le vampire sauvage en lui se raccrochait à cette idée alors que le médecin cynique annonçait déjà qu’il ne répondra pas, que ça ne servait à rien. La tête basse, il tenta de remettre un peu d’ordre dans ses pensées, de calmer sa soif de sang, d’éteindre cette colère qui montait et grognait, qui perçait et grondait. Il ramena ses jambes contre lui sur le canapé et, la tête dans ses bras, les yeux fermés, il essayait de respirer normalement. Tout dans sa tête continuait de se bousculer mais il gardait un semblant de lucidité. Lorenzo était occupé, ce n’était pas grave, il avait sa vie et n’allait pas tarder à rappeler. Depuis leur retour de France, il n’avait jamais plus de quelques minutes pour répondre à ses messages. Pourquoi est-ce que ça serait différent ? « Et tant que tu voudras de moi, je serais là. ». Une sonnerie. « S’il-te-plait » Deux sonneries. « Lorenzo, s’il-te-plait me laisse pas » Trois sonneries. «Réponds, putain ! T’avais promis ». Quatre sonneries. « S’il te plait, ne me fais pas ça ». Cinq sonneries. « Enzo j’ai besoin de toi maintenant ». Boite vocale, téléphone brisé, appel coupé.

Maxwell ne bougea pas, gardant les yeux fermés, essayant de calmer cette haine qui menaçait d’exploser. Les souvenirs de Léna, de l’hôtel, des corps sans vie noyés revinrent, présentés comme une échappatoire à la douleur. Les lames de rasoir ensanglantées apparurent comme une fuite à l’angoisse. Mais il savait que ces chemins ne l’emmèneraient que vers plus de haine. Alors il ne bougea pas, se contenta de releva sa manche et plonger ses crocs dans sa propre chaire, la déchirant, laissant le sang couler. Une poigne de fer l’attrapa par le bras et l’obligea à se relever, le ramenant violement à la réalité. Tony n’était visiblement pas satisfait du spectacle qui s’offrait à lui. Le droit d’écraser les pièces lui était uniquement réservé.

« Arrête de te comporter comme un taré ! Je vais l’appeler c’est bon ! »

Il la lâcha et Maxwell ne bougea pas, le regardant chercher le contact dans son répertoire, les yeux rouges. Ce qualificatif, ce n’était pas la première fois qu’il l’entendait et, sûrement pas la dernière. Quand une voix résonna à la deuxième sonnerie, son cœur s’arrêta. Non, Lorenzo n’était pas occupé, il ne voulait simplement pas répondre à son appel. Une larme coula sur son visage et il se mordit la lèvre pour éviter de crier. « Et ta vie ici ? »« N'a aucun intérêt si tu n’es pas là. ». Ah les beaux mots, les jolies phrases bien tournées, les promesses implicites de dévotion, les sourires, les regards, les chansons. Tout ça, ce n’était que des mensonges. « Je t’avais prévenu. L’amour ça n’existe pas », la voix du médecin cynique résonnait dans on esprit maintenant que la magie avait disparue, agonisant sur le sol comme un rat malade. « Il te balade comme il veut et toi tu es tellement amoureux que tu ne t’en rends même pas compte ! », James avait sans doute raison. Une fois de plus.

« Aller viens, ça va te faire du bien »

Tony le prenait dans ses bras, l’attirant dans une grippe d’acier dont il n’arrivait pas à s’extraire. Le regard fuyant, il n’osait pas le regarder dans les yeux, répétant simplement qu’il ne voulait pas, qu’il n’avait pas envie. A un moment, le vieil italien attrapa sa mâchoire, l’obligeant à le regarder dans les yeux « Sans moi tu serais en train de nourrir les vers, tu n’as rien à dire ». Et effectivement, Maxwell ne dit rien.

Les yeux fermés, il mordait dans un coussin, tentant de faire passer le dégoût et la colère. Tony s’amusait à le provoquer, jubilant de son pouvoir sur le jeune vampire qui n’avait jamais su le contrarier, qui n’avait jamais eu le courage de remettre en cause son autorité. Il lui parla d’Enzo et Maxwell répondit la voix rauque. Il avait mal, il voulait juste crever, que ça finisse. Mais une autre voix vint s’ajouter, par-dessus le bruit de ses propres pensées.

« Je vois ça. »

L’ancien médecin releva la tête, le cœur battant à cent à l’heure. Enzo était devant lui, plus en colère qu’il ne l’aurait cru possible. Maxwell resta ainsi, la bouche ouverte ne sachant que dire. « Dégage. », Tony se fit docile, libérant le jeune vampire qui se rendit compte de la position humiliante dans laquelle il était. Tremblant, il remonta son pantalon, pour la première fois de sa vie gêné par sa propre nudité. Il s’approcha de celui qu’il aimait toujours, cherchant le réconfort qu’il espérait depuis le début de cet enfer. Mais il n’en eut aucun. Juste un regard froid et des paroles crachées avec colère. « Alors c’était vrai, t’en a vraiment rien à foutre de moi à ce point là. », Maxwell bégaya aussi incapable de lui couper la parole qu’il l’était de dire non à Tony, toute l’incompréhension du monde dans son regard. « Comment tu peux expliquer d’une autre façon ce que je viens de voir et ce que j’ai entendu cet après-midi ?! Je te suis comme un chien c’est bien ça que tu as dit à James hein ?! ». L’incompréhension laissa place à un éclair de lucidité bien qu’il recula d’un pas, effrayé. Lorenzo était là ce matin, il était là quand il avait dit à James qu’il ne l’aimait pas. Et c’était à cause de ça qu’il ne lui avait répondu ni la première fois, ni la deuxième fois. C’était à cause de ça qu’il lui hurlait dessus. C’était de sa propre faute. Cette douleur intense qu’il ressentait était de sa faute.

Il bégaya de nouveau, incapable d’aligner deux mots, subissant les mots d’Enzo comme il avait subit ceux de Tony. « Et pendant que je me faisais chier à essayer de comprendre si c’était vrai tu couchais avec quelqu’un d’autre, encore ?! ». Les larmes masquaient son regard caramel et coulèrent sur son visage plus blafard qu’il ne l’avait jamais été. Il se sentait atrocement coupable. Coupable de la colère d’Enzo, coupable des actes de Tony, coupable de la haine de James. Il n’avait droit à aucune compassion et n’en méritait aucune. Maxwell recula encore de quelques pas, les « moi je ! » criés par son amant commençaient à résonner dans sa tête et se mélangèrent à tout le reste. « Je t’aime aussi… ».

Soudain, la lucidité se fraya un nouveau chemin, repoussa les assauts de la folie une dernière fois avant de se laisser engloutir. Lorenzo était là ce matin, il avait entendu sa dispute avec James. Lorenzo était là, il savait que son frère était capable de toutes les extrémités. Lorenzo était là, il n’avait rien fait. Lorenzo était là, il n’était pas intervenu. Lorenzo était là, il l’aurait laissé mourir. Lorenzo était là, il n’avait pas répondu à ses appels à l’aide.

« Je t’ai appelé… », arriva-t-il à articuler difficilement comme pour reprendre contact avec une réalité trop dure à assumer.

« La dernière fois que vous n’arriviez pas à vous joindre au téléphone, Enzo en est mort, on peut dire que c’est mieux. ». Maxwell tourna lentement la tête vers Tony, le regardant dans les yeux pour la première fois. L’incompréhension tordait de nouveau son visage mouillé. Qu’est-ce qu’il racontait ?

« … Quoi ? », demanda-t-il d’une voix arrachée, pas certain de supporter quelque chose de plus.


« Mais oui tu sais, quand Stefan lui a arraché le cœur. C’est fou ce qu’on peut apprendre de Damon autour d’un verre de bourbon. »

Stefan ? Mais qui est Stefan ? Et pourquoi parlait-il de Damon ? Qui avait arraché le cœur de qui ? Tout se confondait encore, Maxwell ne comprenait plus rien. Mécaniquement, il se tourna vers Enzo et il n’y avait toujours pas la moindre compassion, aucune trace de tendresse qui empêcherait la fissure dans son reflet de progresser vers son cœur. Lentement le jeune vampire commençait à réaliser. Enzo était mort ? Il leva les yeux vers lui, affrontant cet air froid qui lui tordait les entrailles, lui rappelant l’expression de son grand-père. Lorenzo avait définitivement bien appris. Il lui demanda une fois si c’était vrai et un silence lui répondit. Il lui demanda une deuxième fois si c’était vrai et le même silence de plomb termina de l’écraser. C’était ça alors, il n’avait pas le droit à une explication ou une pauvre réponse crachée du bout des lèvres. C’était ça alors, Lorenzo était mort et personne n’avait daigné le tenir au courant, encore moins le principal concerné. Son regard glissa doucement vers le sol, la bouche ouverte, incapable de parler. « Je t’aime aussi… ». Le disque se raya et la voix disparu, éventrée par l’aiguille.

La fissure abyssale atteignit le cœur, le percutant à toute vitesse et son reflet explosa en un million d’éclats tranchants. Le miroir s’effondra sur lui-même après ce dernier coup. La maladie, premier choc. L’Augustine, deuxième choc. La mort, troisième choc. L’abandon, quatrième choc. La trahison de James, cinquième choc. L’amour de Lorenzo. L’emprise de Tony, sixième choc. Lorenzo, septième et dernier choc. C’était terminé, Maxwell n’était plus capable d’encaisser. Il n’y avait plus rien pour encaisser.

Un rire sonore s’échappa de sa gorge alors qu’il se pliait en deux. Un rire fou, un de ceux qui résonnaient dans les hôpitaux psychiatriques abandonnés. Sa voix était déchirée mais il rigolait à s’en vider les poumons de tout oxygène. Cette crise d’hilarité venait déchirer le tableau dramatique. Toute la pression quittait son corps par ce rire malade qui lui lacérait la trachée comme le scalpel de son grand-père plusieurs mois plus tôt. Les dernières images auxquelles il s’était accroché furent déchirées en lambeaux difformes et il se redressa. Son rire s’était éteint mais son sourire maléfique venait souligner l’éclat de folie mauvaise dans ses yeux alors qu’il s’approcha de Lorenzo comme un tigre jouait avec sa proie. Maxwell bougeait constamment la tête de droite à gauche, comme bercé par une mélodie que lui seul entendait. Son sourire maléfique sexy s’était transformé en quelque chose de plus effrayant, de plus malaisant. Il l’observa comme s’il ne l’avait jamais vraiment regardé, comme s’il allait trouver sur un coin de sa peau un fil sur lequel tirer pour faire s’effondrer la poupée de chiffon qu’il était. Il posa une main sur son épaule, intensifiant la proximité dangereuse qu’il leur imposait. Il passa une main sur sa joue, l’obligeant à le regarder en face, à assumer le monstre qu’il venait de libérer. Quand il parla, sa voix était toujours déchirée et il y avait quelque chose d’horrible dans son ton, des notes tordues qui donnaient des frissons.

« Tu aurais dû rester mort. », il se pencha ensuite pour lui dire à l’oreille, comme un secret entre deux enfants « Je te promets que je te ferai pire que ce que mon grand-père n’aurait jamais pu imaginer »

Satisfait de son petit effet, il se recula, gardant encore un moment ses mains sur lui. Quand il fut certain que Lorenzo avait compris dans son regard qu’il était tout à fait sérieux, il se recula d’un pas, rompant l’intimité malsaine.

« Dors bien », lui dit-il comme un dernier avertissement avant de traverser le salon et de venir se poser devant le vieil italien qui le regardait d’un air amusé. Du haut de son demi-millénaire, il sûrement vu d’autres hommes perdre tout sens des réalités, il avait dû voir les âmes les plus noires. Mais, il n’avait jamais vu Maxwell. Son air assuré, son petit sourire en coin, cette folie qui brûlait toujours dans son regard

« Et toi, je te ferai payer au centuple ce que tu m’as fait. Tout ton clan s’en souviendra pendant cent ans ».

Sa voix était toujours déchirée mais son ton calme comme s’il venait simplement de lui exposer des faits irréfutables. Le regard d’Anthony le défiait de mettre ses mots en application, de montrer ce dont il était capable. Mais Maxwell n’était pas un homme qui se battait, Anthony finira en pièces, mais avec toute la discipline que requérait les plus dangereuses stratégies. Après un petit rire certain, il se retourna et quitta la pièce, les mains dans les poches comme s’il traversait la rue. Son chien qui s’était terré de peur depuis un moment lui emboita le pas et les deux animaux traversèrent la porte défoncée pour ne plus se retourner.  


I've put my trust in you, pushed as far as I can go
For all this, there's only one thing you should know
I tried so hard, and got so far
But, in the end, it doesn't even matter
I had to fall, to lose it all
But, in the end, it doesn't even matter

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Lorenzo Melanoti
Lorenzo Melanoti



J'ai : 150 ans et je suis : en couple . Mon avatar est : Michael Malarkey . : Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 5 VTfG9SUs

et j'ai posté : 95 messages depuis que j'ai rejoint le forum le : 20/10/2016 pour mon profil et j'ai : 1539 points. Dernier petit détail, je joue également : Adrian Mara Dernier mot : :
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"Call all my friends
Tell 'them I never coming back
'cause this is the end
Pretend that you want it
Don't react"

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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 5 EmptyJeu 31 Jan - 22:49

Outside the dawn is breaking

ft. Lorenzo & Maxwell


« But inside in the dark I'm aching to be free »
La scène qui suivit ne dura que quelques seconds mais dans l’esprit de Lorenzo, ce fut une éternité. Il vit Maxwell s’arrêter, choqué et semblait réaliser ce qui était en train de se dire devant lui. La mort du Britannique avait eu lieu quelques semaines auparavant, quand le médecin était reparti après leur nuit ensemble. Il avait été impulsif, en colère et avait cherché où dépenser sa colère. Et puis pourquoi pas aller tuer son ancien ennemi qu’il n’avait pas eu l’occasion de finir la dernière fois, au lieu de simplement s’inscrire à un club de boxe. Il n’avait pas calculé que Damon ne serait pas seul et que son frère hésiterait un peu moins à le tuer.

Soudainement, un sourire vint se dessiner sur le visage de Maxwell. Un sourire mauvais qui n’augurait rien de bon que Lorenzo ne connaissait que trop bien. Il avait connu ce sourire dès le début mais cette fois-ci il ne comprenait pas. Qu’est-ce que sa mort avait à voir là-dedans ? Le vieux vampire n’accordait pas beaucoup d’importance à la notion de vie et de mort. Certes, comme tout à chacun, il avait un reste d’instinct de survie mais sa propre mort, tout comme celle de Maxwell ou encore celle de Tony lui avait été volé. Quand on a plus conscience de sa propre mort, pourquoi s’en inquiéter ? Il avait connu la guerre où la mort était omniprésente comme une amie qui viendrait le délivrer de cet enfer, l’enfermement où la mort ne semblait être qu’une vague notion qu’il ne connaitrait jamais et maintenant que Stefan avait mit fin à sa longue vie, il en était revenu. La mort était un concept qu’il avait oublié depuis longtemps et voir Maxwell littéralement s’effondrer sur lui-même en entendant ça le fit lever un sourcil. Il faut dire que le jeune médecin était bien plus proche de sa vie humaine que lui.

Ce fut d’ailleurs le médecin qui s’approcha de lui, un air mauvais sur le visage. Doucement, il posa une main sur son épaule et de l’autre, caressa sa joue pour le faire le regarder mais ces gestes n’avaient rien de doux. Ils étaient doucereux, ils étaient lents, ils étaient de mauvais augure. Et Enzo ne comprenait pas ce qu’il se passait. Qu’avait-il fait pour être la cible de ce regard mauvais ? Mourir ? Tout ça n’avait pas de sens.

« Tu aurais dû rester mort. »

Et il se pencha ensuite vers lui pour le murmurer qu’il lui ferait subir pire que ce que son grand-père avait imaginé pour lui et alors qu’il se reculait, Enzo fit un pas en arrière, la violence des mots de Maxwell résonnant à travers lui.

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« Dors bien »

Et le médecin se détourna de lui pour aller voir le vieil italien qui n’était toujours pas parti, profitant du petit spectacle que les deux hommes lui offraient. Les mots de Maxwell vinrent s’ajouter à la liste de choses qu’il avait en tête depuis quelques heures et se mélangèrent pour donner quelque chose de pas forcément agréable. Il tituba très légèrement, les flashs de leur voyage à Paris se superposait à ses mots. « Tu peux crever, personne verra la différence ». Et cette fois ci, la couche était plus dure, les mots plus secs, les circonstances plus graves. Ils n’étaient plus deux vampires qui se disputaient, ils étaient deux amants et l’homme qu’il était devant lui était l’homme dont il était amoureux. La douleur était plus forte encore et ce qui faisait le plus mal c’est de ne pas en comprendre les raisons exactes. Était-ce l’évocation de sa mort ? Était-ce si condamnable ? Enzo secoua la tête, cette fois il en était persuadé, c’était lui, ce Maxwell dangereux qu’il avait perçut dès leur rencontre. L’ancien médecin expliqua à Tony qu’il lui ferait payer ce qu’il lui a fait et cette phrase déclencha de nouvelles questions dans l’esprit du vieux Britannique. Qu’est-ce qu’il lui avait fait exactement ?

Pourtant, et alors que les quelques phrases qu’il lui avait dites résonnaient encore bien trop fortement, le vampire n’hésita pas une seule seconde pour se jeter à sa poursuite, lui emboitant le pas en l’appelant. Du moins, c’est ce qu’il se serait passé si Tony n’avait pas posé fortement sa main sur son torse pour le faire s’arrêter et ne l’avait pas repoussé à l’intérieur.

« Laisse moi passer ! »

Et il retenta l’expérience une deuxième fois mais le vieil italien le repoussa une nouvelle fois. Et cette fois ci, Maxwell disparut de son champ de vision. ;

« Maxwell ! »
« Laisse le partir, s’il a envie de jouer au gamin c’est son problème. »

Le vieux Britannique se retourna doucement vers lui, la colère grondant. Pour qui se prenait-il ?! C’était sa faute s’il n’avait pas répondu aux appels de Maxwell, c’est lui qui avait couché avec juste après l’avoir appelé et c’est encore lui qui lui avait monté la tête pendant la chasse. Il n’aurait jamais dû l’écouter et aller voir Maxwell directement. Il le repoussa sans ménagement, les yeux noirs de haine.

« Ne me touche pas !  Qu’est-ce que tu as fait à Maxwell ?! »

Au-delà de la colère qu’il ressentait envers lui-même et de la profonde blessure qui venait de se rouvrir, il n’oubliait pas les mots que le jeune médecin avait eu envers l’italien. Si lui-même ne comprenait pas encore son implication exacte dans la cassure de Maxwell, il sentait quelque chose de pas net. Il avait vu les yeux du médecin, il avait vu la honte. Et s’il avait de prime abord pensé que le jeune homme était honteux de se faire prendre sur le fait, les minutes qui passaient lui indiquaient une réalité bien plus sombre.

« Moi ? Qu’est-ce que tu as fait toi plutôt. Quand je suis arrivé il était mort sur le carrelage mais t’as préféré de pas répondre à ses appels. »

Une nouvelle fois ce fut l’incompréhension sur le visage de Lorenzo mais petit à petit, les pièces du puzzle commençaient à s’assembler. Il était parti comme un idiot plus tôt dans l’après-midi et en entendant Anthony, il se doutait que quelque chose avait mal tourné entre les deux jumeaux. Lorenzo avait littéralement ignoré les appels de détresse du jeune homme alors que ce dernier venait d’être tué par son propre frère. Il l’avait laissé tomber. La douleur de cette réalité était plus violente que tous les mots que Maxwell avait pu lui envoyer. Il lui avait promis d’être là et le jour où il en avait eu le plus besoin, il ne l’avait pas été. Il leva les yeux vers Tony qui avait toujours un sourire mauvais sur le visage et s’était bien rendu compte de l’état dans lequel il avait mit le vampire. Ce dernier en eut marre. S’il avait commencé à douter c’était de la faute de Tony, il était venu le chercher dans la bibliothèque, rien de tout cela ne serait arrivé s’il ne s’en était pas mêlé. C’était tellement plus simple de remettre la faute sur lui. De sa vitesse de vampire, il attrapa le vampire par le col et le plaqua contre le mur, la haine déformant sa vision des choses. Il ne lui avait pas encore dit. Il n’avait pas expliqué.

« Qu’est-ce que tu lui as fait Anthony ?! »
« Plus de surnoms entre nous ça y est ? »
« QU’EST-CE QUE TU LUI AS FAIT ? »

Il venait de cracher ses mots à la face du vieil italien qui ne bronchait pas. C’était plus fort que lui, Lorenzo sentait au fond de ses entrailles que quelque chose de grave était arrivé à Maxwell. Quelque chose de plus grave que sa mort. De plus grave que James, de plus grave qu’Enzo. Il n’eut pas le temps d’avoir une réponse que l’italien inversa les rôles, plaquant Lorenzo contre le mur. Il ne put pas y faire grand-chose, 250 années de différence pesaient lourd dans ce genre de rapport de force.

« Rien de différent que ce que je vais te faire. »

Et en disant ces mots, le vieux vampire posa sa bouche sur celle de Lorenzo avec une violence et une autorité que le Britannique n’allait sûrement pas accepter. Ses pensées s’emballaient à toute vitesse pour trouver une échappatoire sans mourir instantanément et l’espace d’un instant, il se calma, sembla répondre au baiser du vieux vampire et au moment opportun où sa prise se fit moins importante, il lui asséna son genou en plein milieu des jambes, lui arrachant un cri de douleur. Il n’attendit pas une seconde de plus pour l’attraper et le balancer contre le mur juste derrière Lorenzo, sa tête s’encastrant dans le papier peint. Ca y est, Enzo s’était dégagé mais Anthony revint à la charge, envoyant le Britannique voler par l’une des fenêtres de la maison de Maxwell. Le vol fut douloureux, des dizaines de bouts de verres s’encastrant dans le dos du vieux vampire et du sang coulant de sa bouche après l’impact. Il se redressa assis sur le bitume et passa une main au niveau de sa mâchoire. L’une de ses dents bougeait dangereusement, faisant couler le sang sur le haut de son t-shirt.

« Tu aurais dû te laisser faire. »

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Et puis quoi encore ? Le voyant s’approcher, Lorenzo attrapa un gros bout de verre près du lui et lui envoya à toute vitesse dans le genou, lui laissant un peu de temps pour se redresser et éviter le coup de poing qui manqua de lui décrocher encore plus la mâchoire. Il lui asséna lui-même un énorme coup de poing au niveau de la tempe mais alors qu’il allait recommencer, Anthony planta le bout de verre que lui-même avait reçu en plein milieu du ventre et Lorenzo commença à cracher du sang, la douleur de l’impact l’empêchant de riposter.

« Je t’avais prévenu. »

Et en une fraction de secondes, le vieux Britannique se retrouva au sol et vit une chaussure s’encastrer dans sa mâchoire, lui brisant quelques dents au passage. Le sang recouvrait maintenant le bas de son visage et son tshirt et commençait à couler sur le bitume alors que l’italien vint poser son pied au niveau du cou de Lorenzo. Il commença à appuyer, doucement, trop doucement et lui coupa la respiration. Ses forces commencèrent à l’abandonner, petit à petit sa vision se fit floue et ses bras furent incapables de l’aider à se dégager. L’oxygène ne passait plus, tout son corps lui semblait incapable de l’aider et la voix doucereuse de Tony parvint à ses oreilles.

« Maxwell aussi avait essayé de résister mais il est beaucoup moins combattif que toi. Imagine ce que je vais lui faire si j’arrive à ce résultat avec un vampire de 150 ans. »

Le sang de Lorenzo, qui avait pourtant du mal à circuler, ne fit qu’un tour et des images toutes plus horribles les unes que les unes arrivèrent jusqu’à son cerveau affaibli par le manque d’oxygène. Il voyait Maxwell, les dents brisées, défiguré, brûlé, les parties du corps arrachés. Il voyait tout ce que l’italien était capable de lui faire et pire que tout, il comprit enfin ce qu’il s’était passé avant qu’il n’arrive. Maxwell avait essayé de résister. Maxwell n’était pas consentant. Cette enflure avait forcé Maxwell à coucher avec lui. Prit d’une colère qu’il ne pouvait contenir, ses deux mains se posèrent sur la cheville du vieux vampire et tournèrent dans un bruit horrible d’os brisé, rendant la libération possible et avec un coup de pied, il se dégagea finalement. La haine le brûlait et il se lança à l’assaut, n’attendant pas une seconde pour lui craquer la nuque, le vieux vampire tombant raide à ses pieds. La tête le tournant encore un peu de ce qu’il avait subi, le sang terminant de couler de sa bouche, il attrapa Anthony et le balança à l’intérieur du salon de Maxwell. Il n’allait pas le finir, non. Il allait laisser ça au médecin. Il se retourna vers la nuit et se concentra une seconde pour retrouver la piste du jeune homme.

Ses jambes tremblaient, son corps tout entier semblait à l’agonie et peinait à se remettre de ce qu’il venait de vivre mais il démarra au quart de tour, à pied pour retrouver Maxwell. Qu’est-ce qu’il avait pu être stupide. Le médecin n’avait pas voulu coucher avec Anthony, il avait subit sans pouvoir faire quoi que ce soit devant un homme de cette force. En arrivant à la maison ce soir, il aurait dû le protéger, se battre avec l’italien comme il venait de le faire et tout ce qu’il avait trouvé à faire c’était de l’engueuler, le faire se sentir encore plus seul. Mon dieu ce qu’il avait été idiot. Il avait écouté Tony. Il avait écouté Tony ! Quel abruti. Il n’avait pas répondu aux appels de Maxwell et l’avait encore plus enfoncé quand il avait juste besoin de lui. Sa colère l’avait aveuglé. Il n’y avait pas assez d’adjectif négatifs pour s’insulter tout seul. Il ne savait même pas ce qu’il allait pouvoir dire à Maxwell, comment il allait pouvoir lui faire comprendre à quel point il avait été stupide, à quel point il regrettait mais le mal était fait et il ne pouvait pas ne pas essayer.

« Maxwell ! »

Heureusement pour lui, même ses blessures ne pouvaient pas entacher sa perception des sons et des odeurs. Il avait retrouvé Maxwell assez rapidement et même si son chien grogna à son arrivée, Lorenzo se précipita sur lui, pas assez rapidement pour épargner le pauvre humain dont le cœur était dans la main du médecin mais peu importe. Il s’approcha de lui, recouvert de son propre sang, sa veste déchirée, son t-shirt sans dessus dessous les cheveux en bataille lui donnant un air complètement fou mais ce n’était rien comparé au regard de son amant.

« Dégage. »

Le vieux Britannique ne broncha pas. Il s’attendait au pire et le méritait. Ses yeux n’étaient plus habités par la haine qu’il avait ressenti tout à l’heure, ils n’étaient qu’inquiétude et leur douceur habituelle. Comment pouvait-il le lui dire ?

« Je… Je ne savais pas. J’aurais jamais dû. »

Le médecin lui répondit d’un regard mauvais, visiblement pas attentif à ses excuses et Lorenzo se reprit, se donnant contenance.

« Je n’aurais jamais dû ignorer tes appels. J’étais furieux de ce que j’avais entendu, de ce que Anthony m’a raconté j’ai été stupide. »
« Tu l’es. »

Meh, c’était mérité.

« Je n’aurais jamais pu imaginer ce qu’il t’a fait je suis tellement désolé Maxwell…Je… On s’est battu il est inconscient dans ton salon, tu peux y retourner, le tuer, ce que tu veux. J’aurais dû être là pour toi. »

Le médecin ne se retourna pas, observant la nuit et soudain, tourna juste la tête, son air mauvais bien installé.

« Oh je vais y retourner. Je vais y retourner et le tuer mais pas avant de t’avoir tué toi. »

Et avec ces mots, le jeune vampire attrapa un pieu qu’Enzo n’avait pas vu arriver et le poussa si fort contre le mur que Lorenzo se retrouva sonné, affaibli du combat qu’il venait de vivre. Les deux mains sur le pieu, Maxwell commença à le planter dans le cœur du Britannique qui l’attrapa, essayant de se sauver avec le peu de force qui lui restait.

« Maxwell…. »

Mais le médecin ne l’écoutait plus. Les yeux dans le vague, une expression de folie furieuse s’en dégageant, il fixait le pieu comme s’il devait le faire, comme si c’était le seul moyen pour s’accrocher à ce qui lui restait de santé mentale. Lorenzo se sentit si mal. Ce n’était pas la douleur qui lui faisait mal, c’était d’avoir été un si grand idiot. Maxwell était détruit, en pièces devant ses yeux et c’était sa faute. Il n’avait pas été là comme il l’avait promit. Il calma sa respiration saccadé et s’adressa à Maxwell avec toute la douceur qu’il pouvait avoir, poussant toujours sur le pieu pour éviter de mourir.

« C’est pas grave Maxwell… Tu peux le faire c’est…C’est rien. Et… » une grimace de douleur vint l’interrompre. « Quand tout sera terminé,  quand tout sera fini, ne repense jamais à ce moment… Repense à Paris, repense à mon anniversaire, repense à tout ce qu’on s’est dit, à ce qu’on a vécu… »

Un instant, il manqua de lâcher sa prise mais se concentra, son visage déformé par l’effort pour contrer le jeune médecin.

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« Souviens toi… Souviens toi que j’ai passé plus d’un siècle de douleur et de solitude avant de te trouver et que…Que… » il avala sa salive difficilement, s’il devait mourir ce soir, s’il devait payer le prix de ses erreurs, il devait le lui dire une dernière fois. « Et que je t’aime… »


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You and I walk a fragile line
I have known it all this time
But I never thought I'd live to see it break




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