Divine Comédie


 
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 Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell

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Lorenzo Melanoti
Lorenzo Melanoti



J'ai : 150 ans et je suis : en couple . Mon avatar est : Michael Malarkey . : Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 7 VTfG9SUs

et j'ai posté : 95 messages depuis que j'ai rejoint le forum le : 20/10/2016 pour mon profil et j'ai : 1539 points. Dernier petit détail, je joue également : Adrian Mara Dernier mot : :
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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 7 EmptySam 23 Fév - 0:32

Outside the dawn is breaking

ft. Lorenzo & Maxwell


« But inside in the dark I'm aching to be free »
Au coeur de la nuit, le Britannique venait de crier aussi fort que ses vieux poumons pouvaient le lui permettre. Son esprit perturbé par trop d’années de mauvais traitement lui renvoyait l’image de ses bourreaux, le visage penché sur lui, un scalpel couvert de sang à la main. Il se revoyait, attaché nu sur une table froide d’auscultation, analysé et déchiré de toutes parts. Il ressentait la douleur, furieuse, insupportable, sentait ses larmes couler sur son visage et entendait sa propre voix, déchirée.

« Non…S’il vous plait non… »

Il était entré à l’Augustine depuis un mois et si au début il avait fait le malin, sûr qu’il allait pouvoir sortir rapidement, que des médecins ne faisaient pas le poids face à un vampire, il se rendait à présent compte de ce qu’il vivait. Il se rendait compte qu’il n’allait pas pouvoir sortir de sitôt, que ses cris et sa colère ne servaient à rien, que se débattre n’amenait rien et qu’il était piégé. Alors ses larmes coulaient, encore et encore, le désespoir ne semblant pas atteindre le cœur de ses tortionnaires. Jamais n’avait-il eu si peur de toute sa vie. Les guerres, la rue, le froid, la faim, rien n’était comparable à l’Augustine où tous ces critères étaient réunis et mixés avec la solitude. Ses rêves d’évasion semblaient déjà si loin, allait-il mourir ici ? Ce serait peut être plus simple. Le cœur battant, son corps tremblant, il vit le scalpel s’approcher de son cou et tenta, une dernière fois, comme si cela pouvait encore changer quoi que ce soit.

« Pitié non… »
« On est chez nous, tu n’as rien à craindre. Rendors-toi chéri. »

Cette voix douce lui fit ouvrir les yeux et l’image de la salle d’opération froide et austère fit place au plafond de leur chambre. Le froid et la solitude firent place aux bras et aux caresses de Maxwell qui l’embrassait dans les cheveux, ses mots résonnant dans son cœur. Il venait de faire un cauchemar, son cerveau commençait à faire toutes les connexions nécessaires et la réalité s’imposa. Les battements de son cœur mirent un temps fou à s’apaiser mais allongé sous une couette chaude, la tête sur le torse de son désormais petit ami, il recommença à respirer normalement. Les mots de Maxwell étaient apaisants, la chaleur de son corps était apaisante, jamais n’avait-il connu plus doux réveil à l’un de ses cauchemars.


Tout au long de ses 80 ans de captivité, le vieux Britannique avait souvent fait des cauchemars. Il ne dormait jamais vraiment, se contentant de reprendre de l’énergie pour survivre au jour suivant mais à chacun de ses cauchemars il se réveillait seul, dans l’obscurité de sa cage, allongé sur le sol froid. Personne ne lui avait jamais dit qu’il n’avait rien à craindre. De toute sa vie, de la rue à la guerre, des tranchées à Augustine, personne ne lui avait jamais dit ces mots. Maxwell valait tous les combats du monde.

Le deuxième réveil du vieux vampire fut bien plus doux et plus apaisant que le premier. Il sentit les mains douces de son homme le caresser et profita des quelques dernières minutes de sommeil qu’on lui offrait avant d’ouvrir les yeux et de croiser ceux de l’homme qu’il aimait. Il s’était clairement habitué à ce confort depuis de nombreuses semaines, depuis la veille de leur départ à Paris et leur premier petit déjeuner ensemble. Les lèvres du Britannique rencontrèrent celles de Maxwell et le premier eut la réflexion que jamais il ne pourrait s’en lasser. Ces moments réchauffaient son âme et apaisaient ses blessures les plus profondes, lui promettant un avenir bien plus radieux que ce que sa captivité le laissait espérer.

Après un éclat de rire avec l’homme qui partageait son lit et à présent sa vie, Lorenzo se leva et les deux vampires commencèrent leur petit déjeuner de bonne heure et pourtant totalement reposés. La soirée et la nuit avaient été éprouvantes pour chacun d’entre eux mais les moments qu’ils vivaient à présent atténuaient un peu la profondeur de leur blessure et alors que le plus vieux sortit le pot de nutella, la voix de son amant résonna dans la cuisine.

« Tu es toujours certain de vouloir vivre ici avec moi ? »

Lorenzo sortit la tête du placard et leva un sourcil en direction de son petit ami comme si la réponse semblait évidente. En réalité, elle ne l’était pas vraiment, le Britannique avait accepté de vivre avec Maxwell avant que ses barrières n’explosent. L’Irlandais avait toutes les raisons du monde de douter de la réponse de son amant, surtout après avoir vu ses larmes couler pour la première fois. Le vieux vampire se redressa, le pot de Nutella à la main, le posa sur la table de la cuisine et fit semblant de réfléchir, entendant le cœur de Maxwell accélérer soudainement. Il ne fit pas durer le suspens plus longtemps et eut un grand sourire en s’approchant de son petit ami.

« Evidemment que je suis toujours sûr de vouloir vivre ici avec toi. »

Les épreuves que le couple venait de vivre n’avait pas entaché l’amour que Lorenzo portait au jeune homme, bien au contraire. Il avait été si proche de le perdre qu’il se rendait compte un peu plus nettement de sa chance de l’avoir à ses côtés. Maxwell lui indiqua alors qu’ils avaient une longue journée devant eux et cela commença par une bonne douche, une fois le petit déjeuner terminé.
Debout sous l’eau chaude coulant sur son corps, Enzo se perdit dans ses pensées un instant. Le vieux vampire ressentait encore l’impact de son dérapage émotionnel de la veille et avala sa salive, secouant la tête pour éliminer toutes les pensées négatives qui y tournaient. Il ne pouvait pas s’empêcher de revoir les yeux mauvais de Maxwell, d’entendre son rire dément, de le revoir perdre la tête devant ses yeux et de ne rien pouvoir faire. Il serra le poing et se retint de l’encastrer dans la paroi de la douche, y posant juste les mains pour respirer et garder son calme. Sa colère envers lui-même ne s’était pas calmé, la présence de Maxwell l’aidait énormément mais son tempérament colérique lui chuchotait de laisser tout exploser. Il n’en fit rien. Il se contenta de sortir de la douche, de s’habiller et de rejoindre Maxwell pour partir. D’après son compagnon, la journée allait être longue et son sourire fit oublier au vieux vampire ses mauvaises pensées. Il était là. Il était avec lui. Il souriait. Il aurait tout le temps de s’inquiéter en revenant ce soir.

Quelques étapes plus tard…


« C’est notre maison, on va la rafraichir et la faire à notre image. C’est chez nous, on fait ce qu’on veut. »

Lorenzo et Maxwell venait de passer les portes d’un grand magasin à la devanture bleue et jaune et très rapidement, le vieux vampire comprit ce que son amant voulait dire. Il y avait, devant eux, des meubles à perte de vue et Maxwell glissa sa main dans la sienne, observant sa réaction.
Lorenzo resta quelques secondes sans comprendre et enfin, quand l’information arriva jusqu’à son cerveau et qu’il réalisa, un sourire s’étendit sur son visage et ses yeux se remplirent d’étoiles. Jamais, oh grand jamais n’avait-il eu de maison à lui et n’avait-il pensé vivre avec quelqu’un. Un peu plus tôt dans la matinée, Maxwell avait partagé son compte en banque avec lui, chose que le vampire n’avait jamais eu et ces preuves d’engagement remplissaient son cœur d’un bonheur indescriptible. Ces quelques mots que Maxwell avait prononcé la veille pour le rassurer et qu’il prononçait encore lui faisaient un bien fou. « C’est chez nous ». Debout devant une fausse chambre de démonstration, le Britannique prenait enfin la mesure de cette déclaration. Il vivait avec Maxwell. Réellement. Ils ne se contentaient pas de vivre au même endroit, ils vivaient ensemble. C’était trop beau pour être vrai, il allait sûrement se réveiller mais en attendant il allait profiter pleinement de ce que son subconscient lui offrait.

« Je dois avoir les plans de la maison quelque part… »

Son homme se concentra sur son smartphone quelques instants, juste le temps pour Enzo d’être attiré par un coussin au motif rigolo. Puis par un plaid qui avait l’air d’une douceur folle. Puis par une lampe de chevet moderne. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, Maxwell se précipitait à sa suite pour ne pas le perdre dans le grand magasin et Enzo se sentait dans son élément. La décoration et l’art en général avaient toujours été une part importante de la vie du vampire mais jamais n’avait-il eu carte blanche pour décorer son chez-lui. Maxwell lui offrait ça, une nouvelle chance, un nouveau bonheur. Dieu que son petit ami en valait la peine. Ils discutèrent pendant des heures des différentes pièces, des murs qu’ils pourraient détruire mais ce moment sembla durer une seconde pour Lorenzo qui suivit son amant sur un lit d’exposition. Allongé sur le dos, les yeux vers le plafond, le vieux Britannique avait un immense sourire sur le visage. Il ne savait pas qu’un tel bonheur pouvait exister, un bonheur simple, sans folie, sans exagération, simplement lui et Maxwell en train de faire les courses et de se demander ce qui serait mieux entre des oreillers et un traversin.

« Chéri ? »

Le cœur de Lorenzo manqua un battement, surpris. Alors il n’avait pas rêvé la nuit dernière, Maxwell l’avait vraiment appelé « chéri » dans le lit ?  Il tourna la tête vers lui comme pour s’assurer que c’était bien à lui que le jeune vampire s’adressait et son sourire le lui confirma.

« J’aime te voir avec ce sourire »

Cette simple phrase gonfla de bonheur le vieux vampire qui attrapa son amant par la nuque pour l’embrasser. Peu importe que d’autres couples ou d’autres familles veuillent voir la chambre dans laquelle ils étaient installés, il n’y avait que lui qui comptait, Maxwell était son seul centre d’intérêt, la seule chose essentielle dans sa vie. Sans lui rien n’avait de sens. Dieu que le vieux vampire était amoureux, c’en était effrayant. La vie d’un vampire pouvait être plus courte qu’on ne le pensait, comment allait-il faire s’il devait survivre à Maxwell ? Si le jeune homme devait mourir en le laissant ici ? Son cœur se serra à cette idée mais il secoua la tête, ce n’était pas la peine de penser à ça. Maxwell était là. Il était souriant, il était sur le lit d’exposition d’un magasin de meubles à ses côtés. Tout allait bien.

Quelques minutes après, les deux hommes étaient repartis dans le magasin et un détail attira le regard de Lorenzo. Maxwell grognait sur son téléphone, les plans de la maison n’étant visiblement pas assez précis sur le petit écran de son smartphone, ce qui permit à Lorenzo de s’écarter un instant et d’attraper l’objet qu’il venait de repérer.

« Hey, love, regarde ! »

Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 7 Qoovm2KM_o


Maxwell leva les yeux de son téléphone et explosa de rire en voyant Enzo, ne l’ayant visiblement pas entendu préparer ses idioties. En réalité, le vampire avait autre chose à lui montrer et attrapa l’ardoise noire sur le meuble juste à côté et la montra à son homme. Le vieux Britannique avait attrapé une craie blanche et avait griffonné quelques mots sur l’ardoise en question, de simples mots mais si fort de sens pour les deux hommes.

« Lorenzo & Maxwell’s house »



I'd climb every mountain
And swim every ocean
Just to be with you
And fix what I've broken
Oh, 'cause I need you to see
That you are the reason




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Maxwell Snyder
Maxwell Snyder
Dr House


J'ai : 32 ans et je suis : en couple (plus ou moins) . Mon avatar est : Jack Falahee . : Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 7 Tumblr_ne2b6mRFda1rk3jlco1_250

et j'ai posté : 435 messages depuis que j'ai rejoint le forum le : 11/09/2016 Je n'oublie pas de remercier : electric soul, dailyjackfalahee pour mon profil et j'ai : 2414 points. Dernier petit détail, je joue également : Tennessee & Rika Inventaire : : Renard à neuf queues
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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 7 EmptySam 23 Fév - 15:54

Outside the dawn is breaking

ft. Lorenzo & Maxwell


« But inside in the dark I'm aching to be free »

Le lit n’était pas le plus confortable qu’il n’ait connu de toute sa vie mais pour le temps d’une pause dans une épopée grecque, il était bien suffisant. Sa remarque mièvre détonait avec son caractère habituel et même lui se rendait compte de ce changement. Il était vrai que son esprit étriqué n’était pas encore complètement remis du choc qui lui avait été infligé et qu’on ne pouvait pas dire que son fonctionnement était optimal sans faire preuve de mauvaise foi manifeste. Mais malgré tout ça, la situation avait fait qu’il appréciait cette excursion dans le temple de la décoration et que la vision du sourire de son petit ami était suffisante pour le rendre heureux alors oui, il sombrait dans des mièvreries et s’y complaisait. Le baiser auquel il eut droit attira des regards gênés. Malheureusement ils n’étaient pas seuls dans le magasin et voir deux hommes s’embrasser pouvait encore être considéré comme choquant 2019 années après la naissance de ce bon vieux Jésus. Et si un an plus tôt Maxwell aurait été tout à fait partisan d’une loi imposant la peine capitale pour toute marque d’affection dans l’espace public, aujourd’hui il se complaisait à offenser sa propre loi.

Ils finirent par quitter cette chambre d’exposition, laissant un couple plus classique mesurer une des armoires. Le jeune vampire avait de nouveau dirigé son attention vers l’écran de son téléphone. Conceptualiser la maison, les différentes dimensions des pièces et visualiser les plans présents sur son smartphone était une tâche facile mais son cerveau enroué n’y parvenait pas, alors il râlait sur le manque de précision du zoom. Lorenzo le sauva d’un moment gênant en l’appelant d’une voix enjouée. « Hey, love, regarde ! » Le médecin leva la tête et découvrit la grimace de son compagnon derrière le masque d’une princesse et ne put s’empêcher d’éclater de rire. C’était complètement idiot mais Lorenzo pouvait lui faire ressentir toutes les émotions qu’il voulait comme s’il n’était qu’une poupée modelable à l’infini.  L’ancien médecin leva les yeux au ciel même si un sourire ne pouvait pas quitter ses lèvres. Mais visiblement ce n’était pas la seule chose que son gamin de petit ami voulait lui montrer. Une ardoise toute en longueur visiblement placée pour servir d’aide-mémoire était désormais le centre d’attention des deux hommes. Une craie blanche vient assembler des lettres presque calligraphiées sur le fond noir et le message inscrit était là pour prévenir la Terre entière que les deux hommes s’étaient engagés l’un vers l’autre à leur façon et qu’ils partageaient ensemble un petit coin de cette planète, « Lorenzo & Maxwell’s house ». Il lui répondit que l’objet avait toute sa place dans la cuisine et ils l’embarquèrent pour continuer leur aventure jusque dans les entrailles du magasin.

Une dizaine de mètres plus loin, une lampe dorée dont le pied était marbré avait attiré l’attention de son compagnon. Maxwell se contentait généralement d’approuver ses choix ou de s’opposer clairement en cas de refus. L’objet ne lui inspirait rien mais, son design des années trente semblait replonger Lorenzo dans ses souvenirs. « Prends-là » l’incita son petit ami qui regardait une jeune fille aux cheveux courts emporter déjà une boite. Après un peu plus d’une minute, l'anglais se pencha pour attraper la dernière boite et se rendit compte que les couleurs n’étaient pas les mêmes que celles du modèle exposé. Il n’eut pas le temps d’exprimer sa déception que Maxwell avait déjà disparu pour suivre la jeune fille, l’interpeler et lui prendre la boite des mains sans ménagement. Un coup d’œil rapide lui apprit que les couleurs dorées et marbrées étaient bien celles du modèle d’exposition et ne s’excusa même pas avant de reprendre son chemin pour rejoindre son compagnon. Si Lorenzo voulait cette lampe, Lorenzo aurait cette lampe. Sa victime semblait complètement outrée et l’ancien médecin lui répondit simplement qu’elle pouvait appeler les flics si elle n’était pas contente. Il n’en avait rien à faire qu’elle ne soit pas contente ou trouve son comportement injuste et si elle rouvrait la bouche, il ne se gênerait pas pour user d’hypnose et lui suggérer d'aller se jeter d'un point. Heureusement pour elle, ce ne fut pas le cas. Il retrouva Lorenzo qui n’avait pas assisté à la scène et lui mit la boite en mains avant dans l’embrasser sur la joue « Tiens j’ai pu trouver la dernière dans ces couleurs-là ». Ils passèrent à côté de la jeune fille frustrée qui n’avait pas eu le courage de faire un scandale et Maxwell lui afficha simplement son sourire mauvais tandis que Lorenzo commençait à comprendre comment son petit ami avait pu ainsi « trouver » ce petit trésor. Visiblement, la décoration des années trente faisait son retour dans la modernité et ils trouvèrent de nombreuses pièces que l’anglais semblait associer à des objets plus modernes. Tout ça dépassait bien évidemment le jeune vampire qui n’arrivait pas vraiment à visualiser à quoi cette maison allait ressembler.

Le passage à la caisse afficha un montant à quatre chiffres que Maxwell paya sans discuter. Il préférait faire appel à des spécialises pour la cuisine et la salle de bain et savait que les montants allaient grimper à ce moment-là. Ils chargèrent leurs petits achats, dont la lampe et l’ardoise, dans le coffre de la voiture tandis que les meubles et autres objets plus volumineux leurs seraient livrés dans l’après-midi. Lorenzo était parti remettre le chariot après un baiser et Maxwell fermait le coffre quand une insulte entrecoupée de rire lui fit tourner la tête. Visiblement des types plus jeunes qu’eux trouvaient ça drôle de voir deux hommes s’embrasser. Le médecin leva les yeux au ciel, blasé. De nature non-violent, le vampirisme avait encore réduit le peu de patience qu'il avait pour les autres êtres humains autour de lui et leur stupidité manifeste. Ce n’était pas la première fois qu’il avait droit à ce genre de remarque désagréable mais c’était une première pour le bel anglais qui le rejoignit en lui demandant s’il y avait un problème. L’un des gars en face répondit à sa place et les deux vampires échangèrent un regard. « T’as carte blanche aujourd’hui », rappela Maxwell avec son sourire en coin maléfique si caractéristique. Résultat, deux d’entre eux finirent la tête coincée dans le chariot et les trois autres étaient sonnés pour le reste de la journée, ils auraient aussi sans doute besoin d’un rendez-vous chez un bon dentiste en urgences. L’ancien médecin, appuyé sur le coffre de la voiture les bras croisés, n’avait pas manqué une miette du spectacle. Alors que Lorenzo revenait vers lui, son regard brillait de désir, absolument pas rebuté par la violence manifeste qui habitait son petit ami. Ils auraient pu réagir de façon intelligente, les ignorer ou simplement claquer le chef autoproclamé de la bande, rien ne justifiait d’avoir mis ces cinq hommes sur le sol. Mais Maxwell se fichait de la morale, il appréciait de voir son compagnon fort et se délectait de voir les autres réduits à l’état de victimes sur le sol. Il le trouvait même encore plus désirable quand il jouait au mâle alpha et ses yeux caramel traduisaient tout ce qui lui passait par la tête en ce moment. C’était complètement malsain mais leur relation n'était pas meilleure et il n’était pas connu pour son équilibre psychique ou son humanisme. Une fois Lorenzo près de lui, il le récompensa d’un long baiser avant de lui préciser à l’oreille tout ce que ce petit règlement de compte lui inspirait et qu’ils avaient toujours assez de place à l’arrière.


Pretty little psycho


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Lorenzo Melanoti
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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 7 EmptyDim 3 Mar - 0:35

Outside the dawn is breaking

ft. Lorenzo & Maxwell


« But inside in the dark I'm aching to be free »
Lorenzo était euphorique, c’est peu de le dire. La journée que les deux hommes étaient en train de passer était, à ses yeux, incroyable. Jamais n'aurait-il pensé se promener dans un magasin d’aménagement aux côtés de l’homme qu’il aimait à décider si la chaise Jkurb est mieux que la chaise Poerfqzee. Un instant, il observa Maxwell qui était en train de se demander si le meuble qu’Enzo venait de choisir allait rentrer à côté de la cheminée ou non et il se perdit en contemplation. En entrant à Augustine, jamais n’aurait-il pensé à un homme de cette façon mais maintenant qu’il avait goûté à Maxwell, plus rien ne semblait avoir de sens sauf lui. Dans sa tête il se repassa leur histoire, tout s’était passé si vite et en même temps, il se souvenait des mois qu’il avait passé, loin de Max, apprenant à le connaître, apprenant le manque, réapprenant à vivre. Quel chemin ils avaient connu.

« Chéri ? »

Cette voix qui le sortit de ses pensées, c’était celle de Maxwell qui commençait à tout emmener à la caisse et ramena Lorenzo sur Terre. Le vieux Britannique ne s’habituait pas à ce surnom, il aurait été prêt à faire semblant de ne pas entendre juste pour que le brun le répète une nouvelle fois. Il prenait goût à cette nouvelle vie et une petite voix lui murmurait que c’était dangereux, que c’était trop bien, pas normal.  Pourquoi aurait-il droit au bonheur à présent, après tant d’années ? Cette petite voix savait que quelque chose allait mal tourner, que c’était obligatoire mais Lorenzo la fit taire pour venir aider Maxwell à emmener les objets les moins imposants dans le coffre de la voiture. Il l’embrassa doucement avant d’aller ramener le caddie mais au moment où il s’apprêtait à revenir, son ouïe de vampire le fit remarquer quelque chose d’étrange. Des rires. Et pas des rires positives. Des moqueries, quelque chose de mesquin. Le vieux vampire se retourna vers la provenance des rires pour s’apercevoir qu’un groupe de jeune venait de prendre à part Maxwell. Il ne savait pas exactement ce qui était en train de se passer mais savait déjà qu’il n’appréciait pas du tout.

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« Il y a un problème ? »
« Ouais c’est vous le problème les pd »

Le garçon le plus au milieu de la bande venait de lui répondre d’un ton arrogant, déclenchant l’hilarité des quatre autres garçons autour. Le vieux Britannique leva un sourcil et se tourna vers Maxwell qui avait roulé des yeux tellement haut qu’ils auraient pu passer dans son dos. De l’homophobie, parfait. S’il en fallait plus pour vexer l’un ou l’autre des deux hommes, Lorenzo avait besoin d’action. Il retenait trop de haine, de colère et de frustration depuis des jours, contre lui-même pour la plus grande partie. Le petit groupe hilare représentait une distraction bienvenue et il interrogea son homme du regard.

« T’as carte blanche aujourd’hui »

Et bien parfait. Si en plus du reste, Maxwell validait sa distraction, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Il s’élança sans retenue et attrapa le premier des membres du groupes, celui du milieu, par le cou et l’envoya valser contre le mur du magasin d’en face, effrayant les quatre autres membres au passage. A quatre contre un, ils avaient encore moyen de riposter n’est-ce pas ? Bien sûr que non. Lorenzo ne fit pas de quartiers, envoyant des droits et balançant les cinq garçons d’un bout à l’autre du parking, froissant le Tshirt du vieux Britannique au passage. En voilà une contrariété. Il soupira en retournant vers Maxwell, l’une de ses victimes avait déchiré le bas de son Tshirt en s’y accrochant, il allait devoir en changer. Il releva les yeux vers son homme et son regard lui fit oublier toute notion de gêne ou de problème de Tshirt. Il l’attrapa par la nuque et posa ses lèvres brûlantes sur les siennes, provoquant un million de sensations dans le corps du vieux vampire. Son cœur accéléra furieusement, un long frisson de désir descendit de sa nuque jusqu’à son bas-ventre et le reste de son corps se tendit, ce baiser inspirant des images pas forcément catholiques. Comment pouvait-il encore avoir tant d’effet sur le vieux vampire après tant de mois ?

En tous les cas il n’en fallut pas plus pour motiver Lorenzo et les travaux de la maison commencèrent un peu plus tard que ce qu’ils avaient prévu.  Mais soyons honnête, c’est pour la bonne cause ! Les deux vampires commencèrent donc à imaginer leur maison beaucoup plus détendus et avec le sourire, ce qui est une bonne chose. A partir de cette journée à Ikea, les jours passèrent de la plus belle des façons. Au réveil, Lorenzo retrouvait le visage de celui qu’il aimait, parfois endormi, parfois réveillé et se plaisait à aller lui préparer le petit-déjeuner, appréciant le goût des plaisirs simples que la vie avait la gentillesse de lui offrir. Il aimait voir ses yeux s’ouvrir doucement à la lumière du jour et son petit grognement en replongeant sa tête dans l’oreiller, il adorait le voir sourire quand leurs yeux se croisaient, sa voix toute endormie et ses cheveux en bataille. Combien de fois avait-il remit les mèches de cheveux de son homme pour venir doucement l’embrasser et le laisser se réveiller ? Il ne comptait plus et c’était parfait comme ça. Il aimait aussi les réveils dans l’autre sens, ses yeux s’ouvrant sur un Maxwell souriant, réveillé, amenant le plateau de petit-déjeuner, ses caresses douces, son parfum, la douceur de sa peau et de ses lèvres.

Deux semaines avaient passé depuis leur visite dans le temple de la consommation et cet après-midi là, les deux hommes avaient pour mission de rénover le salon ce qui était une grosse partie de leur liste de travaux. Debout sur une échelle, le Britannique était en train de décoller le papier peint autour de la cheminée ce qui n’était pas la tâche la plus agréable mais malheureusement essentielle. Maxwell était sur le canapé du salon et travaillait sur une maquette 3D du salon après rénovation en se basant sur les plans dessinés à la va-vite par Enzo pour imaginer différents scénarios. Le cerveau et les muscles, les deux hommes formaient une bonne équipe. Sans Maxwell, Lorenzo aurait perdu un temps fou à poser les meubles, se rendre compte que ce n’est pas exactement ça qu’il avait imaginé, les déplacer, les remettre, les déplacer encore. Grâce à leur travail d’équipe, leur chambre et la salle de bain avaient une meilleure tête, ils étaient efficaces ensemble. Le soleil brillait sur leur maison et Lorenzo commençant à avoir chaud, il descendit de l’échelle, enleva son Tshirt et annonça à Maxwell qu’il allait prendre quelque chose à boire. Le jeune homme lui demanda de lui ramener quelque chose et le Britannique s’éloigna donc, jetant au passage son Tshirt dans le panier à linge. Ils vivaient à leur rythme, personne pour dicter ce qu’ils avaient à faire ou les empêcher de profiter de la douceur de leur quotidien.

Pour autant, Lorenzo restait sur ses gardes. Ni James ni Anthony ni les différentes branches d’Augustine n’avaient été mises hors d’état de nuire. Alors, une semaine auparavant, il avait proposé à Maxwell de lui apprendre à se battre. Bon, l’idée avait bien fait rire le médecin. Se battre ? Lui ? Maxwell est un intellectuel, pas un guerrier. Mais le Britannique avait insisté.

« On ne sait jamais Max, il suffit qu’un jour je ne sois pas là et tu peux en avoir besoin. »
« Pourquoi tu ne serais pas là ?! »

Cette phrase avait été prononcé à la va-vite par un Maxwell qui venait de lever des yeux inquiets vers son petit ami. Le Britannique eut aussitôt un sourire tendre et vint entourer le jeune homme de ses bras, posant un baiser doux dans ses cheveux.

« Je suis là. Je veux juste que tu sois en sécurité. »

Le jeune vampire grommela des mots incompréhensibles en posant sa tête contre son torse, attrapant sa main au passage. L’idée que Lorenzo ne soit pas à ses côtés le stressait que oh grands dieux ce que le Britannique voulait être là, pour chaque moment, à chaque instant, pour le reste de leurs vies. Mais il était inquiet. Le destin n’allait certainement pas les laisser en paix aussi facilement et Enzo n’avait que 150 ans. C’est déjà un sacré nombre à l’échelle humaine mais à l’échelle vampirique, ce n’était pas grand-chose, qu’allait-il se passer si Enzo n’était pas à la hauteur pour le protéger ? Tout en caressant les cheveux de son homme, le Britannique se plongea dans ses réflexions. C’était trop calme.

Le lendemain, Maxwell avait accepté d’essayer. Le cours de combat n’avait pas duré très longtemps, Maxwell plus intéressé à se coller à Lorenzo qu’à essayer de s’en dégager et toute cette bataille avait fini en baiser bouillants près de la piscine. Et les voilà, une semaine après, à avoir essayé, une petite heure par jour, d’apprendre à Maxwell à se battre. Aussi fou que cela puisse paraître, ces quelques cours portaient leurs fruits mais ne rassuraient pas Lorenzo pour autant. En attrapant une bouteille d’eau dans le frigo, il sentit un long frisson lui parcourir l’échine et se redressa à toute vitesse. Il y avait quelqu’un. Quelqu’un d’autre. Il ne perdit pas une seconde pour revenir dans le salon, oubliant la bouteille d’eau au passage, son petit ami était bien plus important.

« Maxwell ! »

Son cri fut suffisant pour interpeller le jeune médecin qui se redressa du canapé mais pas assez rapidement pour contrecarrer la personne qui s’était introduite chez eux et venait de plaquer Maxwell contre le mur du salon à une vitesse que même Lorenzo avait du mal à suivre. Pour autant, il n’hésita pas une seule seconde et s’élança, attrapant l’épaule de l’intru pour le retourner vers et lui mettre une énorme droite en pleine mâchoire mais le visage sur lequel il tomba le stoppa net dans son élan.

« Daniel ?! »

Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 7 KuFxl1yy_o



I got my eyes on you
You're everything that I see
I want your hot love and emotion endlessly
I can't get over you
You left your mark on me
I want your hot love and emotion endlessly




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Maxwell Snyder
Maxwell Snyder
Dr House


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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 7 EmptyJeu 7 Mar - 21:42

Outside the dawn is breaking

ft. Lorenzo & Maxwell


« But inside in the dark I'm aching to be free »

La lune de miel était déjà bien entamée entre les amoureux. Les réveils de Maxwell étaient si différents de ceux auxquels la vie l’avait habitué pendant de nombreuses années. Pas d’alarme stridente, de récapitulation ou de réflexion sur son projet, pas de course pour aller à la douche ou de course dans le quartier pour se réveiller. Depuis sa mort, les journées étaient bien différentes. Au départ, horriblement vide, abandonné dans sa grande maison à ne pas savoir quoi faire de son éternité. Aujourd’hui, vide était devenu un antonyme. Lorenzo était toujours quelque part près de lui, de son côté du lit, dans la salle de bain, perdu près du frigo, dans la piscine ou avec Turing. L’ancien médecin avait bien évidemment connu les joies de la colocation durant ses années universitaire mais la situation était complètement différente désormais. Son petit ami était là et personne n’aurait pu se douter que Maxwell Snyder apprécierait autant cette façon de vivre plutôt fusionnelle. Après les récents évènements et l’idée de plus en plus prégnante que sa famille était définitivement perdue pour lui, avoir quelqu’un à ses côtés lui évitait de tourner en rond dans son propre esprit. Le travail avait toujours comblé la solitude, mais maintenant que plus aucune fiche de paye ne venait emplir ses mails il devait trouver autre chose. Et Lorenzo faisait parfaitement l’affaire.

Petit à petit, son esprit abimé retrouvait son fonctionnement antérieur. Il se rassurait en se disant que cette crise n’était que passagère et pas l’annonciatrice d’un état permanent. Pourtant, les émotions distordues qui l’avaient poussées à ruiner son salon, continuer à vivre dans les débris et ouvrir sa chair selon les dessins tracés par son grand-père ressemblaient beaucoup à celles qui l’avaient coupées du monde. Cette mauvaise habitude était maintenant partie. Les notes de son grand-père étaient toujours à New York sous un oreiller et il se sentait bien mieux sans leur influence destructrice. Alors, il faisait en sorte de ne plus y penser, se demandant comment son compagnon avait survécu à quatre-vingts années dans cet enfer. Ils n’en parlaient pas, le sujet était trop douloureux et ni l’un ni l’autre ne voulait gâcher le petit bonheur qu’ils construisaient dans ce nid loin du reste du monde.

Leur nid aussi prenait forme. Maxwell avait enlevé toutes les anciennes photos, débarrassé les chambres des objets inutiles et installé avec son compagnon la nouvelle décoration. S’il ne voyait toujours pas la différence entre le vert et le vert pistache, le rendu général lui plaisait bien. Comme convenu, la salle de bain fut rapidement prise en charge par quelques spécialistes. Un mur tomba, le carrelage fut changé, une douche italienne et une large baignoire installées, un grand miroir ornait la pièce et les lumières donnait un petit air de paradis immaculé à cette salle de bain. Ils avaient dépensé beaucoup mais ce n’était pas la moitié du prix de la cuisine. Un an plus tôt, Maxwell aurait refusé de dépenser autant d’argent mais actuellement, il s’en fichait. La vie de vampire avait ses avantages et même s’ils devaient rester discrets et se faire oublier, ils n’étaient pas près de mourir de faim. Alors les deux hommes se faisaient plaisir, un autre mur tomba et leur offrit une cuisine dernier cri qui donnait directement sur le salon.

Une drôle d’idée avait traversé la tête de Lorenzo un jour et avait décidé de s’y installer le lendemain. Celle d’apprendre à Maxwell à se battre. Voilà qui était bien étrange, l’ancien médecin était un intellectuel. Jamais il n’avait eu à se battre d’une quelconque façon et s’en sentait bien incapable. Même lorsque les chasseurs les avaient piégés dans ce bar à New York, le jeune vampire n’avait fait qu’éviter les coups et se cacher dès qu’il le pouvait. Et puis, pourquoi devait-il s’abaisser à ça puisque son petit ami le faisait si bien et avec tant d’implication ? La réponse ne lui plaisait pas, Lorenzo ne sera pas toujours à ses côtés. Il ne se rendait pas compte d’à quel point il était devenu dépend de Lorenzo, ni à quel point sa version du passé se cacherait de honte en le voyant si dépendant de quelqu’un pour qui il avait des sentiments. Pourtant, il en était là à stresser à l’idée que son compagnon ne soit pas près de lui. Il redoutait Tony et James mais plus que tout, il se redoutait lui-même. Les mois d’errances à tuer ce qui se trouvait sur son chemin et les jours de folie, il ne les oubliait pas et il les redoutait plus que tout. Le sourire de Lorenzo lui faisait oublier son anxiété alors la simple idée qu’il ne soit pas là le faisait stresser.

Résultat, les cours de combat était bien faibles. Maxwell jouait les élèves dissipés, peu enclin à se concentrer sur ce que son professeur essayait de lui apprendre, préférant se concentrer sur le professeur en question. Il trouvait ça ridicule. En étant un vampire, il pouvait facile se débarrasser d’un humain. Les chasseurs étaient entrainés pour tuer ceux de son espèce et il n’avait donc aucune chance contre quelqu’un qui s’était entrainé toute sa vie pour lui planter un pieu dans le cœur. Quant aux vampires plus âgés, la question ne se posait même pas. Tout lui semblait donc bien futile mais, il ne voulait pas vexer son compagnon et lui accordait son temps une heure par jour. Voilà encore une raison qui ferait qu’une version plus ancienne de lui-même serait en colère et honteuse, depuis quand Maxwell Snyder refusait d’apprendre quelque chose sous prétexte que d’autres étaient meilleurs que lui ? Ca n’avait pas de sens.


Quand une main vint serrer sa gorge suffisamment fort pour l’empêcher de respirer et que son dos claqua contre le mur derrière lui fissurant quelques côtes au passage, il eut sincèrement peur pour sa vie. Tout avait basculé en moins d’une seconde, l’avertissement de Lorenzo avait été bien inutile et sa tablette contenant des modélisations du salon fut remplacé par un visage particulier. C’était le genre qu’on dessinait au fusain dans les écoles d’art. La colère dans ses yeux fit rater un battement au cœur du jeune vampire qui n’eut même pas le réflexe d’essayer de le faire lâcher. C’était peine perdue, avec une telle force il était bien capable de lui faire sauter la tête comme une bouteille de champagne. Heureusement pour lui, son compagnon débarqua bien vite à sa rescousse, attrapant l’inconnu par l’épaule. Celui-ci se retourna sans pour autant lâcher sa prise et l’ancien médecin étouffait complètement, se sentant comme un insecte écrasé sous une botte.

« Daniel ?! »

Ah super parce qu’ils se connaissent. C’est quoi ? Le club des anciens amicaux de l’Augustine ? Sur le moment, Maxwell se fichait bien du lien qui pouvait unir les deux hommes, le dénommé Daniel n’avait toujours pas lâché sa prise et ne semblait pas éprouver la moindre difficulté à garder en l’air du bout du bras un homme de septante kilos. Le jeune vampire ne suivit pas vraiment la suite de l’échange, beaucoup trop occupé à paniquer pour respirer. Daniel semblait ne pas directement croire que Lorenzo était bien Lorenzo et lorsqu’il eut de la part de l’anglais une explication satisfaisante et que ce dernier le convaincu de relâcher sa proie du jour, les pieds de l’ancien médecin touchèrent le sol, suivit par ses genoux et ses mains. Les côtés dans sa cage thoracique avaient déjà cicatrisé du choc mais sa respiration était encore rauque et le sang battait follement à ses tempes.  

« Il n’a rien avoir avec son grand-père, c’est un vampire comme nous »

Maxwell écoutait à peine ce qui venait à ses oreilles et essayait juste de reprendre sa respiration et ramener les battements de son cœur à un rythme supportable. La main de son compagnon dans son dos et dans ses cheveux l’aida à se convaincre que le danger était écarté mais en levant la tête et croisant ce regard méchant perché sur une hauteur de presque deux mètres, il doutait toujours. Lorenzo l’aida à se relever, un bras autour de sa taille, l’air visiblement inquiet. Le petit vampire retrouva son souffle et un battement cardiaque correct quand l’autre fou ne fit pas un autre geste dans sa direction. Turing avait débarqué et grognait de toutes ses forces sur l’intru dont les crocs lui firent ravaler son instinct. Son maitre lui intima de venir près de lui et c’est ce qu’il fit. Maxwell et Enzo s’assirent sur le canapé, son chien sur ses genoux. Il remarqua à ce moment là que son compagnon était toujours torse-nu. Et quoi, c’était open bar entrée gratuite avant minuit ?

« Vas remettre un tee-shirt », lui intima-t-il.

Lorenzo ne semblait pas tout à fait certain que l’urgence fût dans sa tenue mais le regard de Maxwell finit de le convaincre. Être seul dans la même pièce que le type qui avait essayé de le tué quelques minutes avant ne le mettait pas particulièrement à l’aise, le regard qu’il portait sur lui n’aidait pas non plus. Visiblement, sa petite entreprise n’avait était arrêté que parce qu’il connaissait son copain. Sans le bel anglais, la tête de l’ancien médecin ne serait sans doute plus sur ses épaules.

« Je ne sais pas ce que tu as fait pour que Tony me demande de passer te récupérer sans m’avertir de la présence d’Enzo mais ça a dû l’énerver suffisamment »

L’accent espagnol était marqué dans ses mots, l’anglais n’était visiblement pas sa langue préférée. Tous les vampires du bassin méditerranéen étaient-ils de dangereux psychopathes ? Quoi qu’il en soit, à l’évocation du nom de Tony, Maxwell se figea. Le vieil italien portait son ombre sur eux jusqu’à mille kilomètres au sud. Comment les avait-il retrouvés ? L’anxiété refit son apparition et il se cala contre son petit ami dès que celui-ci se rassit sur le canapé.

« Tony ne nous a pas oublié on dirait », se contenta-il de lui résumer.

Une chose échappait cependant à Maxwell, s’il était tout à fait conscient des raisons qui poussaient le vieil italien à vouloir remettre la main sur lui, il ne comprenait pas pourquoi Lorenzo n’était pas non plus une cible. Après tout, c’était lui qui l’avait affronté et presque tué.

« Je sais ce que Tony me veut », dit-il simplement en regardant l’intru dans sa maison et en passant une main sur la tête de son chien « Mais je m’attendais à ce que Lorenzo soit aussi en ligne de mire. Tony n’aime pas qu’on le défie, du coup je ne comprend pas pourquoi c’est juste pour me ramener moi qu’il t’as envoyé »

« Personne ne m’envoie », répondit l’espagnol directement avec un petit sourire en coin semblable à celui que Maxwell avait l’habitude d’afficher « Il m’a proposé de m’en occuper moi-même et comme l’Augustine n’est pas un bon souvenir, j’ai accepté. Je travaille avec lui, pas pour lui »

L’ancien médecin répondit d’une grimace. Les gens qui travaillaient pour Tony étaient déjà dangereux. Le vieil italien de Brooklyn avait créé sa mafia et tous les vampires avec qui il avait affaire, s’ils avaient un potentiel, finissaient sous ses ordres. L’idée que Daniel puisse échapper à son emprise ne faisait que réassurer son premier sentiment, il était dangereux.


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Lorenzo Melanoti
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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 7 EmptyLun 11 Mar - 11:51

Outside the dawn is breaking

ft. Lorenzo & Maxwell


« But inside in the dark I'm aching to be free »
Le choc de cette vision avait bloqué Lorenzo quelques seconds, les yeux grands ouverts mais il se reprit bien vite, attrapant le bras de Daniel pour le forcer à le regarder. Si Lorenzo pouvait douter de l’identité de l’assaillant les premières secondes, il n’avait maintenant aucun mal à savoir qui il était, à remettre en ordre chaque souvenirs le concernant et à savoir sur le bout des doigts ce qu’il faisait ici et pourquoi il s’attaquait à Maxwell. Le jeune vampire était un Snyder.

« Lâche le ! Il n’a rien fait ! Regarde moi Daniel, il ne m’a rien fait. »

Ce n’était pas vraiment vrai, leur histoire était dramatique et chaotique (mais moins qu’elle n’aurait pu l’être) mais en l’occurrence, concernant Augustine, Maxwell n’avait rien fait d’autre que le sauver de cet enfer. Et s’il ne connaissait pas la vraie raison de sa visite, Lorenzo savait Daniel revanchard. Il se souvenait de sa promesse avant d’être transféré en Espagne, celle de sortir de là et de détruire cette organisation jusqu’à la moins petite branche de son arbre généalogique. Oh Damon et lui-même avait bien eu cette idée également mais Daniel était différent. Pour commencer, il avait presque 500 ans ce qui est une différence considérable. Ensuite, la première fois qu’il l’avait rencontré, Lorenzo venait de passer deux jours en isolement et était dans un état proche de la mort et Daniel l’avait pris sous son aile. Il l’avait aidé et s’était même proposé cobaye à sa place quand il n’était pas sûr qu’Enzo survive au traitement qu’on allait lui infliger.

Au fil des mois et des années, les deux hommes avaient créée une amitié puissante, un lien proche du lien familial et son transfert n’avait été qu’une blessure de plus dans la vie de Lorenzo. Ils s’étaient promit de se revoir, de se venger de ce qu’ils avaient vécu mais Lorenzo n’avait jamais revu Daniel. Jusqu’à maintenant. Sa main autour du cou du petit ami du Britannique, ses yeux froids semblaient le scanner comme pour vérifier que l’homme en face de lui était bien le jeune vampire qu’il avait rencontré dans les cages d’Augustine.

« C’est moi Dan, Maxwell m’a aidé à m’échapper des cages, laisse le partir. »
« Lorenzo St John est mort dans l’explosion des laboratoires de New York. »

C’était la première fois que Lorenzo entendait sa voix depuis leur libération, il était partagé entre être heureux de le revoir et l’attaquer pour qu’il libère Maxwell. La deuxième option était stupide, Daniel pouvait faire sauter sa tête tout en maintenant le jeune vampire de son autre main, pas envisageable donc. Il mit quelques secondes à analyser sa phrase et comprit rapidement que Daniel l’avait cherché et avait apprit pour l’explosion que lui-même avait provoqué, accompagné de Maxwell. Il le pensait mort au sein de cette même prison où il l’avait rencontré. Le vieil espagnol avait de la loyauté à revendre et une humanité incroyable après 500 ans sur Terre. Cette idée avait dû le mettre en colère et sa main serrée autour du cou de Maxwell en était la preuve.

« Daniel je ne suis pas mort ! On a déclenché cette explosion, Maxwell et moi. C’est moi, je suis vivant, regarde-moi ! »

Mais le vieux vampire ne semblait pas convaincu. Pourtant, sa prise se desserrait un peu sur le cou du jeune homme et Lorenzo commençait à paniquer sérieusement, comment pouvait-il lui montrer qu’il était bien lui-même ?

« Mais merde Daniel je l’aime ! »

Un sourcil se leva sur le visage du vieux vampire qui relâcha Maxwell qui s’écroula sur le sol, permettant à Lorenzo d’enfin respirer. Le vieux Britannique était un éternel romantique, seuls des sentiments amoureux pouvaient expliquer sa présence auprès d’un Snyder.

« Il n’a rien à voir avec son grand-père,  c’est un vampire comme nous. »

Sur ces mots, Daniel s’écarta un tout petit peu, laissant le champ libre à Enzo pour se précipiter sur Maxwell. Le jeune homme semblait reprendre son souffle doucement et le cœur de Lorenzo battait bien plus fort qu’il ne l’aurait voulu. C’était de ça dont le Britannique avait peur, de ne pas être à la hauteur, de ne pas pouvoir le protéger. Qu’est-ce qu’il se serait passé si le vampire de 500 ans n’était pas Daniel ? Ou qu’il ne l’avait jamais rencontré ?  La peur lui broyait les entrailles et le temps d’un instant, il oublia la présence de son ami et se concentra sur son homme, caressant ses cheveux. Il était vivant. Ce qu’il s’était passé était le minimum de ce qui pouvait lui arriver, il l’aidait à se relever, un bras autour de sa taille et l’aida à s’installer sur le canapé.

« Ca va aller love, respire doucement. »

Et effectivement, le jeune vampire avait retrouvé un rythme cardiaque normal et les marques rouges sur son cou avaient toutes disparues. Le vieux vampire caressa ses cheveux encore un instant, son cœur reprenant lui aussi un rythme correct. Maxwell leva les yeux vers lui et leva un sourcil, lui intimant d’aller mettre un Tshirt. Etait-ce vraiment la première priorité ? Daniel l’avait vu torse nu plus d’une fois. Un torse décharné, couvert de sang et sûrement dans un état pitoyable mais tout de même. Finalement, son petit ami eut un regard assez convaincant pour que Lorenzo se lève.  Il passa tout près de Daniel et les deux hommes eurent un regard entendu. Ils avaient beaucoup de choses à se dire. Mais à cet instant précis, Lorenzo savait que Daniel ne toucherait pas à Max. Alors il alla dans la chambre attraper le premier Tshirt qui lui tomberait sous la main sans vraiment savoir à qui il appartenait. Il s’avère finalement qu’il appartenait à Maxwell et qu’il dormait avec et cette pensée arracha un sourire au vieux Britannique. Non, il n’allait pas changer de Tshirt, celui là était parfait.

Au moment où il revenait dans le salon, il entendit dire que Maxwell avait dû énerver Tony suffisamment pour envoyer Daniel sans le prévenir et il accéléra le pas. La seule évocation du nom du vieil Italien avait dû avait un effet sur l’esprit de son petit ami et en le voyant se recroqueviller sur le canapé, il comprit qu’il ne s’était pas trompé. Il se précipita sur le canapé, faisant surement voler les cheveux de Daniel au passage vu sa vitesse. Il se mit sur le canapé, près de Max qui se laissa aller contre lui, les genoux déjà rapprochés contre son torse. A cet instant, Daniel aurait pu ne pas être là, c’était pareil, Enzo caressa le dos de son homme, le gardant dans ses bras. En quelques mots, Maxwell expliqua qu’il savait ce qu’il lui voulait mais qu’il ne comprenait pas pourquoi Lorenzo n’était pas ciblé lui aussi. C’était une bonne question et le cerveau du Britannique se mit à réfléchir à toute vitesse, écoutant à peine ce que Daniel pouvait raconter sur le fait qu’il ne travaillait pas pour Tony mais avec lui.

« Envoyer Daniel c’était un avertissement. »

Les deux hommes se retournèrent vers lui, un sourcil levé.

« Il savait que je te connaissais. Il ne t’a pas prévenu volontairement. Il voulait que je vois de quoi il était capable, tout se passe exactement comme il l’avait prévu. »

Daniel sembla réfléchir un instant.

« Qu’est-ce qu’il veut de toi ? »

La réponse semblait presque évidente.

« Il me veut moi. Il me veut dans son équipe mais il veut que je vienne de moi-même pour protéger Maxwell. Il savait que je viendrais l’affronter s’il me montrait à quel point Max est en danger et veut m’attirer dans un piège. Moi éliminé du tableau, il pourra atteindre Maxwell comme il le veut tout en m’ayant dans son équipe. »

L’explication tenait debout. Maxwell hocha la tête, cette idée ressemblait bien à Anthony. Jusqu’ici, ils avaient fait exactement ce que le vieil Italien voulait. Il ne restait qu’une seule chose et Maxwell tourna la tête lentement vers Lorenzo, les deux hommes pensaient à la même chose. La dernière étape de son plan. Et c’est Daniel qui brisa le silence.

« Et tu vas y aller ? »
« Quoi ? Non ! »

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Cette voix, c’était celle de Maxwell. Le Britannique n’avait pas eu le temps de répondre et le jeune vampire avait déjà broyé sa main dans la sienne en l’attrapant. S’il voulait le convaincre de rester il aurait pu éviter de lui casser des os. Plus sérieusement, le regard angoissé de son petit ami ne lui donnait évidemment pas envie de le laisser. Alors il l’embrassa sur le front, tendrement et garda son autre main autour de sa taille.

« On va trouver une autre solution. »

Mais Lorenzo, Maxwell et même Daniel connaissaient déjà le problème. Il n’y avait pas d’autres solutions. Anthony les avait retrouvé sans une seule difficulté et ils ne pouvaient pas se permettre de fuir toute leur vie. Les trois hommes passèrent l’après-midi et la soirée à réfléchir à comment se sortir de ce pétrin dans lequel ils étaient une fois encore et Lorenzo proposa à Daniel la chambre d’amis pour la nuit. Il y avait encore beaucoup de travaux mais c’était mieux que rien. Maxwell s’en alla dans leur chambre et alors que Lorenzo allait faire de même, Daniel l’interpella.

« Je peux te parler une seconde ? »

Cela n’annonçait rien de bon mais Enzo accepta. Ils s’installèrent dans le salon, l’un en face de l’autre et Daniel l’observa un instant, comme s’il n’était toujours pas vraiment sûr qu’il soit en vie.

« Pourquoi tu me regardes comme ça ? »

Son ton n’était ni sec ni agressif mais plutôt amusé.

« J’arrive pas à croire que tu sois vivant. Je te croyais mort depuis des mois. »
« Je ne pensais même pas te revoir un jour. »
« Je suis revenu aux Etats-Unis pour te trouver. J’ai mis des années à construire une team assez puissante pour te sortir de là et les supprimer. »
« Maxwell n’a pas eu besoin de ça. »

Le ton de Lorenzo était un peu acerbe. Damon lui-même avait dit regretter de ne pas être venu le chercher mais la réalité étant ce qu’elle est, seul Maxwell avait vraiment fait quelque chose pour lui. Daniel, comme Damon, n’était pas revenu, c’était la triste vérité, le constat qu’il ne pouvait pas changer. Le petit fils de son bourreau avait été le seul à l’aider, en 80 ans d’incarcération. Daniel pouvait être désolé autant qu’il le voulait, ça ne changeait rien.

« Tu es sûr de pouvoir lui faire confiance ? »

La question se posait-elle vraiment ? Non.

« J’ai passé 80 ans à Augustine, ça a pris environ trois semaines à Maxwell pour m’en sortir. Il m’a littéralement sauvé la vie. Tu vois cette maison ? C’est Maxwell. Tu me vois moi, vivant, totalement, souriant ? C’est Maxwell. La question c’est pas de savoir si j’ai confiance en Maxwell parce que je lui confierais littéralement ma vie c’est de savoir si je sacrifierait ma vie pour lui rendre tout ce qu’il m’a offert. Et je le ferais. Ce ne serait pas suffisant mais je le ferais sans hésitation. »

Le vieil Espagnol acquiesça. Si Lorenzo avait une confiance aussi forte en Maxwell, il n’avait aucune raison de douter n’est-ce pas ? Bien sûr que si. Lorenzo était naïf. Daniel avait 500 ans. Il allait falloir plus que les belles paroles amoureuses du Britannique pour le convaincre mais pour ce soir, ça allait suffire. Lorenzo souhaita bonne nuit à son ami et se prépara à partir du salon quand il l’interpella, une fois de plus.

« Enzo ? »
« Oui ? »
« Je suis content de te voir. »

Le vieux Britannique eut un petit sourire un instant.

« Moi aussi. »



Et avec ces mots, il retrouva son homme tandis que Daniel se rendait dans la chambre d’amis. Le petit sourire que Daniel avait provoqué n’était rien en comparaison avec l’immense sourire que Lorenzo avait rien qu’en voyant Maxwell. Il vint le prendre dans ses bras et le médecin eut un petit grognement en regardant son torse. Ah oui c’est vrai. Le Tshirt. Oops.

Une petite heure plus tard…


Allongé dans leur lit, Maxwell installé sur son torse, un bras autour de lui à caresser ses cheveux, Lorenzo fixait le plafond, réfléchissant. Les heures qu’ils avaient passé à réfléchir n’avaient rien donné. Comment pouvait-il arranger les choses sans mettre son homme en danger ? Aller dans la gueule du loup était suicidaire mais s’il ne le faisait pas, qu’est-ce qui empêchait Tony d’atteindre Maxwell ? Et s’il le faisait, rien ne l’empêchait d’attaquer Maxwell pendant son absence et il ne serait pas là pour le protéger. Cette histoire lui prenait la tête et son rythme cardiaque accéléré fit réagir le jeune vampire qui leva les yeux vers lui.

« A quoi tu penses ? »

Le Britannique baissa les yeux vers lui et lui fit un petit sourire tendre.

« A rien love. Repose toi »

Et il l’embrassa doucement pour le rassurer. Pour autant, lui-même restait préoccupé. Et très inquiet. Etait-ce sa dernière nuit avec Maxwell ? Cette simple pensée provoqua une bouffée d’angoisse dans son cœur et il le serra doucement dans ses bras. Il allait faire ce qui s’imposait pour Max, même si cela impliquait de sacrifier sa vie pour le sauver mais la simple idée de ne plus être avec lui lui faisait un mal de chien. Alors il ne le lâcha pas jusqu’à s’endormir, sa respiration douce lui apportant le calme dont il avait besoin et son parfum l’apaisant jusqu’à tomber dans les bras de Morphée.



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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 7 EmptyJeu 14 Mar - 21:37

Outside the dawn is breaking

ft. Lorenzo & Maxwell


« But inside in the dark I'm aching to be free »

Les gouttes épaisses tombées du ciel explosaient sur les brins d’herbe, pénétrant la terre sèche. Quelques kilomètres plus loin, les vents tourmentaient l’océan et façonnaient les vagues qui s’écrasaient sur le sable froid. Un orage d’été était venu déchirer le ciel, libérant la tension palpable dans l’air. Au loin le tonnerre résonnait, effrayait les enfants et quelques éclairs lézardaient le ciel entre deux nuages sombres. Le bruit se rapprochait de la maison. Sur la terrasse une fine fumée tentait de s’élever vers les hauteurs mais disparaissait bien rapidement dans la nuit. Chaque souffle qui libérait une volute grisée tendait la gorge de Maxwell, l’exposant encore un peu plus à l’eau qui tombait en trombes. Son fidèle compagnon à quatre pattes était venu caler son museau pointu sous son bras, écrasant sa fourrure mouillée contre son tee-shirt comme si cette étreinte animale pouvait libérer la tension ressentie à chaque fois que sa cage thoracique gonflait. Une idée naissait dans son esprit et entamait sa parade, se révélant sous tous les angles avant de se replier et de se dessécher, de laisser deux autres fleurir et mourir, exploser et s’incendier. Le flux de ses pensées ne semblait pas pouvoir être tari mais la pluie qui coulait sur son visage, se perdant dans ses cernes et sa barbe, calmait la houle, empêchait les intentions de se mêler aux rêveries. Quand elle n’était pas suffisante, ses lèvres tiraient profondément sur sa cigarette, lui offrant un instant, une pause hors du temps. Et dès que la fumée s’échappait de sa bouche et que sa gorge se tendait, l’aiguille recommençait sa course. Une histoire commençait à s’écrire dans son esprit, mêlant la grandeur des drames shakespeariens à la profondeur des romances de Victor Hugo. Et l’aiguillait continuait son chemin, prisonnière de son cadran comme Maxwell était prisonnier de son esprit. Et l’histoire s’écrivait jusqu’au point final.

Des traces mouillées en forme de pas, prenaient leur départ à la porte vitrée, traversaient le salon et se perdait dans les escaliers en bois. La porte s’ouvrit en silence et son regard habitué à l’obscurité trouva rapidement la silhouette endormie de Lorenzo. La tempête s’était calmée quand l’histoire avait trouvé son point final et la lune était de nouveau reine de son royaume, apportant un peu de sa lumière dans cette chambre. Le souffle calme qui parvenait à son oreille lui indiquait que son compagnon dormait encore, sans doute épuisé par les évènements de la dernière journée. Ce n’étaient pas ses côtes qui s’étaient fracturées contre le mur mais il ne doutait pas un seul instant que le vieil anglais partageait ses craintes et qu’il avait pleinement conscience de la menace qui planait sur eux. Mais le repos était nécessaire, au moins pour cette nuit. Demain était un autre jour. Alors il se glissa sous la couette mais pas pour reprendre sa place dans le lit, plutôt pour venir grimper sur son amant. C’était impossible que ses manigances ne passent inaperçues et le corps entre ses cuisses se réveilla rapidement dans un sursaut. Avant que la moindre réaction ne soit permise, il vint coller sa bouche à la sienne, rapprochant encore un peu plus son corps mouillé du sien. L’odeur de cigarette qui le hantait expliquait son absence et la profondeur de son baiser l’aidait à se faire pardonner. Quand il libéra ses lèvres, leurs regards sombres se fixèrent un autre instant hors du temps. Le jeune vampire se redressa, enlevant son tee-shirt trempé, ses mèches noires de jais mouillées tombaient devant son visage et son demi-sourire mauvais soulignait encore le désir qui brillait dans ses prunelles. Leurs bouches se retrouvèrent bien vite et les bras qui l’entourèrent et le serrèrent faisaient brûler sa chair comme une cigarette sur la peau. Et il s’échappa une dernière fois, le souffle déjà court, le cœur déjà fou. Les lèvres sous lui continuaient à essayer de l’attraper et il eut à peine le temps de parler, de lui dire ce qu’il voulait « Je t’aime et tu mérites le monde » que l’instant d’après c’était son dos qui était contre le lit et Lorenzo posté entre lui et le reste du monde.

A l’étage, deux vieux vampires dormaient. La nuit était presque terminée et d’ici une heure, le soleil allait commencer à colorer le ciel d’une nouvelle journée. L’histoire suivait son cours tandis que les pas de Maxwell descendaient les escaliers. Une chemise et un jeans avaient remplacés ses vêtements mouillés et il n’avait pas besoin de plus. Dans la cuisine, une bouteille de scotch vida son contenu dans un verre et deux glaçons vinrent claquer sur le fond. Le liquide ambré fut avalé lentement entre deux bouffées de fumée. L’habitude voulait qu’il tire sur sa cigarette en dehors de la maison mais, c’était à l’intérieur qu’il avait besoin de courage et de garder ses pensées claires. Son cœur était lourd comme de la pierre mais aucune larme ne venait perturber son regard caramel fixé sur la petite ardoise sous ses yeux. Elle portait toujours l’inscription Maxwell & Lorenzo’s house. Une fois le verre vide et sa cigarette mourante dans le fond, il effaça la craie avec la manche de la chemise pour y laisser un nouveau message. Certain qu’il prenait la bonne décision, il remit l’objet à sa place et y laissa en plus un dernier souvenir. Cette fois, une larme coula, juste une seule. Traverser le pallier de cette maison lui sembla aussi difficile que de se libérer de la gravité. Chaque pas sur le sol était lourd, chaque battement cardiaque était douloureux mais il parvint, motivé par la certitude peut-être délirante que sa décision était la bonne, que l’histoire était la meilleure, que sa fin était ce qui était le mieux pour son petit ami. Sa silhouette disparut au coin de la rue, sans un regard en arrière. Dans la cuisine, la petite ardoise transmettait ses adieux à celui qui avait partagé ses derniers mois.

« Je ne peux pas donner à Tony ce qu’il veut et il n'abandonnera jamais. Je sais que tu es assez fort pour lui survivre mais pas tant qu’il pourra m’utiliser contre toi. Je l’aurai rejoint sans doute avant que tu te réveilles. Je suis désolé de ne pas t’avoir dit aurevoir. Je t’aime. Cette maison est à toi, pour toujours. Maxwell ».

Et devant le testament de fortune, reposait un anneau d’acier, celui qui empêchait le soleil de mettre un terme à sa malédiction.


Sleep for today 'cause tomorow we fight


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Lorenzo Melanoti
Lorenzo Melanoti



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"Call all my friends
Tell 'them I never coming back
'cause this is the end
Pretend that you want it
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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 7 EmptyVen 15 Mar - 23:38

Outside the dawn is breaking

ft. Lorenzo & Maxwell


« But inside in the dark I'm aching to be free »
La nuit était déjà bien entamé quand le vieux vampire se réveilla en sursaut, sentant une présence au-dessus de lui. Etait-ce une menace ? Un ennemi ? Que nenni, les lèvres douces qui vinrent se coller aux siennes lui indiquèrent bien vite l’identité de son agresseur et les mains de Lorenzo vinrent se glisser dans sa nuque et ses cheveux, intensifiant le baiser. Des réveils comme ça, en pleine nuit, Maxwell pouvait lui en offrir autant qu’il le voulait. Quand il libéra ses lèvres, le vieux Britannique pu ouvrir les yeux et plonger ses prunelles dans celles de son homme, brillantes à la lueur de la Lune. Le jeune vampire sur lui se redressa pour enlever son Tshirt trempé et les mèches de ses cheveux humides tombèrent négligemment sur son visage. Cette vision, le regard passionné de son petit ami, son corps, le battement fou de son cœur, sa respiration saccadée et son parfum firent accélérer le cœur de Lorenzo. Alors il passa sa main le long de son torse, doucement, remontant jusqu’à son cou et passant dans sa nuque pour propulser ses lèvres contre les siennes une nouvelle fois. Le pauvre Maxwell n’eut qu’une seconde de répit pour murmurer devant ses lèvres, si proches :

« Je t’aime et tu mérites le monde »

Un grand sourire vint illuminer le visage du vieux vampire qui retourna la situation, embrassant son homme comme il savait si bien le faire, dévorant ses lèvres et passant lentement ses crocs dans son cou. Une petite voix dans sa tête lui murmurait que c’était peut-être la dernière fois qu’il aurait la possibilité de faire ça mais il la chassa, descendant le long du corps de Maxwell pour lui faire profiter au maximum, lui murmurant un dernier « Je t’aime aussi » avant de le lui prouver, ses mains caressant le corps du jeune homme comme si c’était la première fois et ses lèvres parcourant chaque millimètres de sa peau. Dieu qu’il l’aimait. Rien ne pouvait l’atteindre tant que Maxwell était à ses côtés.

Une trentaine de minutes plus tard, Enzo ouvrit les yeux. Il s’était juste assoupi, ne s’endormant pas vraiment. Quelque chose n’allait pas. D’une main, il découvrit le drap à ses côtés. Maxwell n’était pas là. Où était-il ? Etait-il reparti fumer ? Le jeune vampire était aussi préoccupé que son ainé, voir plus et si la dernière fois Lorenzo avait entendu sa présence, cette fois ci quelque chose était différent. Il sentit son cœur se serrer dans une angoisse anormale et décida de se lever pour en avoir le cœur net. Il enfila un bas de pyjama et un Tshirt avant de descendre les escaliers. La pluie s’était calmé, le soleil n’allait sûrement pas trop tarder à faire son apparition mais Maxwell était introuvable. Un instant, il vit l’échelle et la moitié de tapisserie arrachée et eut un petit sourire, il allait vraiment falloir finir ça quand ils auraient un moment. Soudain, il s’approcha de la cuisine et quelque chose lui sauta aux yeux. Sur la petite ardoise noire, les inscriptions que Lorenzo avait écrit lors de leur passage à Ikea avaient été effacé pour laisser place à d’autres mots.

« Je ne peux pas donner à Tony ce qu’il veut et il n'abandonnera jamais. Je sais que tu es assez fort pour lui survivre mais pas tant qu’il pourra m’utiliser contre toi. Je l’aurai rejoint sans doute avant que tu te réveilles. Je suis désolé de ne pas t’avoir dit aurevoir. Je t’aime. Cette maison est à toi, pour toujours. Maxwell ».

A coté de l’ardoise reposait la bague de jour de Maxwell. Le sang du vieux Britannique ne fit qu’un tour et les morceaux du puzzle ne mirent pas plus d’une seconde à s’associer pour écrire l’histoire. Maxwell avait passé un temps infini à réfléchir à la question en fumant et avait tout simplement décidé que la meilleure solution était de se sacrifier. C’était pour cela qu’il était venu réveiller Lorenzo, qu’ils avaient fait l’amour une dernière fois. Une dernière fois. Maxwell était parti mourir. Une dernière fois. Maxwell était parti se soumettre au soleil, son futur étant d’y brûler vif. Une dernière fois. Lorenzo tituba, la réalité qui venait de le frapper était d’une douleur vive, il hurla le nom de son ami au premier étage en attrapant sa veste à une vitesse qu’il ne se croyait pas capable d’atteindre.

« Mais c’est quoi ce bordel ? »

Daniel s’était levé en entendant son nom de la voix brisée de son ami, les cheveux en bataille et la marque de l’oreiller sur la joue. Lorenzo ne prit même pas le temps de lui expliquer, la petite ardoise qui attira l’attention de l’Espagnol fut suffisante. Il lut rapidement alors que Lorenzo avait déjà mit des chaussures et attrapait le petit anneau posé sur la table. Il fallait agir vite, le Britannique ne prenait absolument pas le temps de réfléchir, il n’avait pas une seule seconde à perdre. L’odeur d’une cigarette fraichement éteinte parvenait à ses narines, il n’était pas parti depuis très longtemps.

« J’ai un plan mais j’ai besoin de toi. »
« Enzo… »
« J’ai besoin de savoir que je peux te faire confiance Daniel je pourrais pas faire ça tout seul. »
« Enzo il a raison c’est peut-être mieux comme ça… »

Au regard que son ami lui lança, Daniel comprit que non, ce n’était pas mieux comme ça et il ne discuta pas, attrapant sa veste avec un « Ok, j’arrive » qui ne supposait aucune discussion. Les deux hommes furent dehors en moins de temps qu’Enzo n’en prenait pour réfléchir et en suivant la piste de son petit ami, il expliqua à l’Espagnol son plan. Il fallait faire vite. Il ne fallait pas hésiter. Cette mission que les deux hommes allaient devoir accomplir ensemble était très clairement la plus importante de la vie du vieux vampire, il n’avait pas le droit à l’erreur. Une seule petite erreur et c’est la vie de Maxwell qui lui échappait, il ne pouvait pas se le permettre. Au coin d’une rue, la piste se fit plus forte et il se tourna vers Daniel. S’il se trompait maintenant, c’était terminé.

« S’il y a un moment où je dois pouvoir te faire confiance c’est maintenant. Si tu pensais vraiment ce que tu as dit, que tu voulais vraiment m’aider à sortir d’Augustine c’est maintenant que tu dois le prouver. »

Daniel acquiesça et Lorenzo soupira. Le soleil allait se lever dans quelques minutes. Il ne pouvait plus reculer et s’élança, seul à présent, dans la direction qu’il fallait. Il ne mit que quelques secondes à repérer Maxwell, debout au milieu d’une place et en face de lui…Le seul, l’unique. Anthony. Le vieux vampire avait un sourcil levé et les bras croisés, visiblement quelque chose ne lui plaisait pas. Le soleil se leva soudain et devant le regard horrifié de Lorenzo, la peau de Maxwell se mit à devenir d’un rouge éclatant. Son petit ami était littéralement en train de brûler devant ses yeux et le Britannique n’hésita pas un seul instant, s’élançant à une vitesse qu’il n’avait encore jamais atteint.

« NON ! »

Son hurlement ne fut pas suffisant pour détourner Maxwell du soleil mais son saut lui, le fut, embarquant le jeune homme à l’ombre avec une force qu’il ne soupçonnait pas. Il ne voulait évidemment pas le blesser simplement le sauver et stoppa sa chute sur le sol, attrapant sa main et en profitant pour lui remettre sa bague de jour à toute vitesse sans laisser à Tony le temps de réagir.

« Qu’est-ce que tu fais ?! »
« JAMAIS je ne te laisserais mourir ! »

Il allait falloir lui passer sur le corps et plusieurs fois pour pouvoir tuer Max très clairement en entendant un rire qu’il connaissait bien, Lorenzo se retourna, gardant le jeune vampire derrière lui. Jusqu’à sa dernière seconde, son dernier souffle, le Britannique serait le dernier rempart de Maxwell, sa protection. Jusqu’à la fin il serait entre lui et le monde.

« C’est adorable. Je savais que tu viendrais. »

Plus vite qu’il ne put le percevoir, Lorenzo fut encerclé mais il garda une main accrochée à celle de Maxwell, ne voulant pas le lâcher. Les deux hommes étaient dans une impasse. Les crocs sortis, les veines creusées profondément sous ses yeux, le Britannique était en mode combat, il y avait même des chances que son petit ami ne l’ait jamais vu dans un tel état de rage, le danger qui menaçait son homme n’avait jamais été si présent. Anthony, fier comme un coq devant eux, ne donna pas l’ordre de l’assaut tout de suite, préférant visiblement se délecter de la nervosité de ses futures victimes.

« Tu m’as rendu la tâche facile Lorenzo. C’est quand même dommage qu’il n’y en ait qu’un qui réfléchit dans ce couple. »
« La ferme Anthony. Je suis là maintenant. J’accepte de me rendre. Laisse partir Maxwell, je rejoindrais ton équipe. Sans condition. »

La main de Maxwell se resserra brusquement sur la sienne, serrant le cœur du vieux Britannique. Il réfléchissait à ces mots depuis des heures et sa voix grave n’avait pas tremblé une seule fois. Il savait ce qu’il faisait, son homme avait raison, il pouvait survivre à Anthony. Si sa reddition pouvait peser dans la balance et sortir Maxwell de ce pétrin dans lequel ils étaient tous les deux, il n’y avait aucune hésitation possible.

« Oh mais c’est trop simple ça Enzo. Il faut bien que la vie réserve des challenges. »

Et avec un petit « Attrapez le », Tony lança le combat. Lorenzo n’attendit pas un seul instant, gardant toujours Maxwell derrière lui, faisant voler des têtes et des cœurs à chaque vampire qui tenterait de l’approcher mais rapidement, il fut dominé par le nombre.

« LORENZO ! »

La voix de son amant parvint à ses oreilles, plus éloignée qu’il ne l’aurait voulu et rapidement, Lorenzo se retrouva immobilisé, un pieu juste devant son cœur exactement dans la même position que son amant, quelques mètres devant. Trois vampires tenaient ses bras, l’empêchant de bouger et un autre avait planté sa main dans son dos, attrapant son cœur. S’il faisait un seul mouvement, c’en était fini. Son amant n’avait pas eu un sort aussi sévère, ne se défendant pas autant mais lui aussi n’avait pas la liberté de ses mouvements. Anthony semblait adorer ça et rigolait de bon cœur, passant au milieu de cet échange dramatique.

« J’ai presque exactement ce que je veux Lorenzo, tu m’as rendu la tâche vraiment plus simple. Il ne me manque qu’une chose pour être vraiment comblé. »

Et il s’approcha du vieux Britannique, attrapant son visage dans une main pour le forcer à le regarder.

« Je veux ton humanité. Tu seras dans mon équipe Lorenzo St John mais quel intérêt d’avoir un vampire guidé par ses émotions ? Eteins ton humanité et tout ira bien dans le meilleur des mondes. Ne le fais pas et imagine ton cher Maxwell te voir mourir, le cœur arraché et passer 100 ans dans une branche de l’Augustine encore vivante et qui adorerait avoir un nouveau pensionnaire. »

Le sang de Lorenzo ne fit qu’un tour une nouvelle fois. Alors c’était ça son plan ultime ? Avoir Lorenzo de son côté, sans ses émotions ? Un instant, il imagina Maxwell, au fond d’une cage Augustine. Il revit le moment où il était venu le chercher au fond de la cage, son dégoût de l’imaginer à sa place. Et tous les instants qu’il avait vécu avec le grand père de son petit ami vinrent le frapper comme autant de claques. Jamais. Jamais il ne pourrait laisser Maxwell souffrir comme lui avait souffert. Il le revit également quelques semaines auparavant, quand il avait appris le passage d’Enzo dans le monde de la mort et la crise psychologique qui avait suivi. Il ne pouvait pas lui infliger ça. Il ne pouvait ni se permettre de mourir devant lui ni de le laisser souffrir seul après ça, de vivre ce que lui avait vécu. Sa décision ne mit pas plus de quelques secondes à être prise et Maxwell, en croisant son regard, l’avait compris.

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« Lorenzo non ! »

Flash-back


Allongé dans leur lit, Maxwell posé sur son torse, Lorenzo s’amusait à dessiner des formes sur son bras, l’embrassant sur le front et profitant de l’instant. Son homme leva les yeux vers lui, soudainement curieux.

« Je peux te poser une question ? »
« Oui bien sûr. »

Le jeune vampire sembla choisir ses mots et le Britannique le laissa faire, caressant son dos et passant une main le long de son bras.

« Pourquoi tu n’as jamais coupé ton humanité comme Damon l’a fait ? Tu m’as dit que tu ne l’avais jamais fait mais tu ne m’as jamais dit pourquoi. »

C’était effectivement une question qui méritait d’être posée. Cela n’aurait-il pas été plus simple de tout couper, de ne rien ressentir ces 80 dernières années ? Surement que si.

« Je n’ai jamais voulu parce que c’est la seule chose que personne n’a jamais pu me prendre. L’Augustine m’a tout prit, ma vie, mon estime, ma fierté, chaque petite parcelle de ma joie de vivre mais jamais elle n’a pu me prendre mon humanité. Je m’y suis toujours accroché, c’est la seule chose qu’ils n’ont jamais pu me voler. »

Son homme lui fit un petit sourire et remonta un peu pour l’embrasser, le caressant doucement. 80 ans est une longue captivité mais s’il avait fallu les refaire pour vivre ces moments avec Maxwell aujourd’hui, il y retournerait. Etait-il fou ? Certainement.

Fin du flash-back



Un seul échange de regard avait suffi pour que Maxwell comprenne ses intentions. Il avait compris sa décision. Il allait le faire. Il ne l’avait pas fait en 150 ans mais jamais, en 150 ans, n’avait-il aimé quelqu’un comme il aimait Maxwell. Il n’y avait pas de choix. Il n’y avait que Maxwell.

« Je vais le faire. »

Anthony eut un regard triomphant et indiqua à ses hommes de lâcher son cœur. Sans émotions, sa réaction était imprévisible et son objectif n’était pas de le tuer. Pas tout de suite. Il allait le faire. Il fixa Maxwell qui semblait paniqué, affolé. Ce qui allait se passer ne lui plaisait pas du tout, loin de là et Lorenzo lui-même savait la gravité de la situation. Mais avait-il le choix ?

« Quand ce sera fini souviens toi que je t’aime. Souviens toi que la personne que tu verras ne sera pas moi. Souviens toi de chaque moment, chaque mot que j’ai pu te dire et que j’aurais voulu passer le reste de mon éternité avec toi si j’avais pu. »
« Lorenzo… »
« Souviens toi qu’en 150 ans tu es la seule personne à m’avoir fait me sentir vivant et que tu es le seul à m’avoir rendu heureux. Souviens toi de ces mots Maxwell parce que je ne pourrais pas les dire après ça. Souviens toi que je t’aime. Et que j’aurais tout donné pour toi. »

Anthony, peu disposé à en entendre d’avantage s’avança vers Lorenzo, visiblement prêt à lui faire tenir sa promesse mais le vieux Britannique eut une réaction épidermique, lançant d’une voix forte et claire un « MAINTENANT ! » qui résonna à une bonne centaine de mètres au minimum. Et Daniel eut son moment de gloire. Une tête vola, puis une autre et Maxwell se fit emmener par son ami. Il eut un moment de flottement et un dernier regard. Lorenzo, baissant la tête, tenant sa promesse devant un Tony qui semblait prêt à faire voler son cœur à l’autre bout de la rue s’il ne tenait pas ses engagements. Il y eut ce dernier instant, ce visage qui se releva, ces cheveux en bataille qui cachait ses yeux, fermés. Et il y eut Lorenzo, ouvrant les yeux, croisant le regard de celui que le vrai Lorenzo aimait. Et puis plus rien.

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This life is filled with hurt
When happiness doesn't work
’cause I’d rather feel pain than nothing at all




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J'ai : 32 ans et je suis : en couple (plus ou moins) . Mon avatar est : Jack Falahee . : Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 7 Tumblr_ne2b6mRFda1rk3jlco1_250

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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 7 EmptyJeu 4 Juil - 19:29

Outside the dawn is breaking

ft. Lorenzo & Maxwell


« But inside in the dark I'm aching to be free »

Le chemin avait été long pour arriver devant cette porte de métal et il ne se mesurait pas uniquement en kilomètres parcourus. Depuis plusieurs mois, la vie n’était qu’une succession de minutes déformées qui s’entremêlaient et la notion du temps avait disparue. Les mots aussi se déchiraient, les phrases se décousaient et les idées qu’ils étaient censés porter se dissolvaient dans l’air. Réalité, souvenirs, fantasmes et cauchemars se confondaient chaque jour un peu plus. La nuit et le jour ne se différenciaient plus et dormir n’avait aucun intérêt. La fatigue qui s’était accumulée les premiers temps s’était dissipée et s’entêtait désormais à défaire le canevas des souvenirs, méthodiquement, sereinement, fil après fil. Les traces de sang séché sur les murs étaient régulièrement renouvelées alors que les blessures sur ses paumes et ses doigts cicatrisaient toujours aussi bien, toujours aussi vite. Les traces de morsure sur sa peau disparaissaient également, redonnant au cadavre ambulant qu’il était son aspect intact, éternellement conservé. A intervalle régulier qui lui semblaient pourtant distordus, une porte s’ouvrait et une dose de sang lui était apportée. Si au début Daniel trouvait un quelconque réconfort à lui dire qu’il avait promis de le garder en vie loin d’Anthony mais que rien ne l’obligeait à le supporter, il ne disait désormais plus rien. A quoi bon parler à quelqu’un qui ne répondait jamais ? Anthony avait besoin de l’esprit brillant qui habitait autrefois ce cadavre ambulant, le laisser en déliquescence semblait aux yeux du vieil espagnol la façon la plus élégante d’empêcher son nouvel ennemi d’arriver à ses fins.

Le bruit de la charnière se fit encore entendre et Maxwell n’ouvrit pas les yeux, son esprit prisonnier d’un monde déformé dont il n’avait pas la clé. Une pression se fit sentir sur son bras, trop faible pour le blesser, assez forte pour l’obliger à ouvrir les yeux. Encore une fois, il ne comprenait pas ce qu’il voyait, ce qu’il se passait. L’idée d’être prisonnier d’un miroir s’immisça et finit par être acceptée tant le reflet face à lui semblait réel. Ses instincts s’étaient tus, perdus quelque part dans son esprit étriqué et il ne chercha pas à mordre cette étrange apparition aux yeux caramel bien que ses crocs étaient parfaitement visibles. Il y avait quelque chose d’étrange dans cette situation, quelque chose de surnaturel. Les yeux bruns étaient étranges, eux aussi distordus. Des bruits s’élevaient et seuls une fraction lui parvenait, ils étaient différents mais un vague sentiment de familiarité se présentait à lui. La douleur lui parvint avant le bruit d’os brisé qu’il détestait tant et pendant une fraction de seconde, la réalité lui apparue telle qu’elle était et la mort frappa comme la foudre.

Le sentiment de familiarité fit son apparition bien avant que sa conscience ne soit complète. Perdu entre le monde des rêves et la réalité, des voix se mélangeaient et se superposaient, parfois lointaines, parfois proches, toujours familières. Un accent anglais se fit de plus en plus présent jusqu’à ce que la voix grave qui y était associée surplombe tout le reste. Elle était tellement présente, tellement réelle, presque palpable qu’il se redressa si vite du lit sur lequel il était allongé. Autour de lui, il n’y avait que le vide. La voix s’éteignit et son cœur ralentit ses battements effrénés avant de se serrer tant la déception était réelle. Il était fréquent d’entendre cet accent résonner dans un coin de son esprit alors que les souvenirs s’érodaient. La tête reposée sur un coussin, les yeux toujours ouverts, face à lui le vide prenait consistance. Un décor se dessina même si les courbes étaient encore floues et les couleurs déteintes. Les murs pourtant éloignés menaçaient de l’écraser et lorsqu’une porte s’ouvrit l’apparition précédente revint au centre de la pièce. Les yeux caramel étaient attachés à un corps, au sien. Le monde de miroirs se reconstruisait autour de lui et il ferma les yeux encore une fois, emporté par le sommeil qui avait cessé de l’ignorer.

A son réveil suivant, l’odeur du sang vint le faire saliver tel un animal sauvage affamé. Mécaniquement, il se saisit du verre à sa portée pour en vider le contenu d’une traite. Sa soif n’était pas apaisée mais elle agissait comme une ancre au monde réel. En lâchant le verre sur la table, une sensation étrange le prit. Le contact d’une peau contre la sienne lui semblait si étrange qu’il baissa les yeux vers sa main, voyant qu’une autre s’était posée dessus. Instantanément, son cœur se mit à accélérer et la réalité le frappa de plein fouet. Il leva les yeux qui s’emplirent de larmes en voyant ce visage aux traits méditerranéens plissé par une expression chaleureuse. La voix qui sortit de sa bouche était sèche et cassée mais pleine d’émotion.

« Maman … »

C’était bien sa mère qui était assise face à lui. Derrière elle, James et son père étaient postés et tous deux avaient l’air inquiets. Maxwell ne comprenait rien à la situation et l’anxiété le saisit de nouveau. Ses souvenirs se mélangeaient et la culpabilité le submergea, tout le mal et la souffrance qu’il avait causés lui revinrent en pleine face comme s’il était au jour de son jugement dernier.  

« Ca va aller Maxwell, tout va s’arranger, je te le promet »

Sa voix douce et son ton maternel suffirent à faire couler les larmes en flot continu. Il ne put s’empêcher de répéter à quel point il était désolé un nombre incroyable de fois, comme un disque rayé malgré l’étreinte qui suivait. Rien n’avait de sens dans son esprit mais la réalité reprenait peu à peu du terrain même s’il craignait que toute la scène ne soit que les fruits de son esprit malade. Il lui fallut un long moment pour calmer ses émotions et arrêter de se comporter comme l’enfant dans les bras de sa maman qu’il était. La famille Snyder avait pris une pleine mesure de la situation dans laquelle Maxwell se trouvait et il était sans doute plus facile de se dire que leur frère et fils avait complètement perdu la tête à cause du vampirisme qu’admettre qu’une partie de ses crimes était presque volontaire. Alors l’ancien médecin eut droit à un repos bien mérité dans la maison de son enfance. Même si James continuait à se méfier de lui, son jumeau calmait sa rancœur. Alors au fil des nuits complètes, des repas et des confessions, la réalité reprenait sa place dans son esprit. Il était très loin d’avoir récupéré son fonctionnement antérieur mais, ce cocon doux dans lequel il était presque gardé prisonnier l’empêchait de commettre d’autres crimes.  

La maison appartenait toujours à son père et ainsi, aucun vampire ne pouvait entrer si facilement. S’il était évident que la petite famille ne pouvait pas tenir un siège en l’état, il serait particulièrement stupide de s’attaquer à une famille de sorcier sans un plan bien ficelé. L’esprit embrouillé de Maxwell n’arrivait pas encore à retrouver ce que Tony lui voulait, il était difficile pour lui de penser à autre chose qu’à son compagnon. L’angoisse était toujours aussi forte et l’idée folle de quitter ce havre de paix le prenait parfois. Il y songeait encore dans le jardin alors qu’un chien jouait entre ses jambes. L’animal avait beau être différent, il lui faisait penser à Turing et à la villa de Saint Augustine dont l’animal ne s’était sans doute pas échappé. L’idée que son animal y était sans doute mort de faim et de soif lui tordait un peu plus les entrailles de culpabilité, presque plus que ce qui concernait ses victimes pourtant humaines mais étrangères. Alors qu’il se perdait dans ses pensées, l’animal se raidit et se tourna vers le fond du jardin, les limites de la propriété. Un inconnu s’y tenait, ne pouvant transgresser la frontière invisible. Maxwell leva les yeux et la voix qui portait cet accent anglais si spécifique fit de nouveau accélérer son cœur. Tout lui semblait si réel mais, c’était impossible et il le savait. Il ne put s’empêcher de demander doucement d’une voix tremblante,

« Enzo ? »


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Lorenzo Melanoti
Lorenzo Melanoti



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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 7 EmptySam 27 Juil - 23:34

Outside the dawn is breaking

ft. Lorenzo & Maxwell


« But inside in the dark I'm aching to be free »
Décrire les derniers mois de Lorenzo St John aurait été impossible. Les heures s’enchainaient les unes avec les autres, les jours passaient, se ressemblaient, les semaines semblaient des mois, les mois des années et chaque jour se déroulait comme le précédent. Il était hors de question qu’Anthony laisse filer sa plus belle prise et cette dernière ne se battait pas pour lui échapper. Les pensées d’Enzo n’étaient plus qu’un amas de non-sens, de voix se superposant les unes aux autres, d’un chaos sans nom. Ce chaos essayait de trouver son chemin jusqu’à l’enveloppe corporelle qui le transportait mais se retrouvait bien vite bloqué par une intense paroi de verre que rien ne semblait pouvoir briser. Alors ces voix se battaient, tapaient sur la paroi sans en égratigner la surface.

Ce chaos, c’était le vrai Enzo qui tentait de se frayer un chemin à travers la barrière que lui-même s’était imposé. Seulement voilà, le Lorenzo qui voulait se battre pour récupérer son humanité n’était pas seul. Il rencontrait sur son passage le jeune Lorenzo plein de vie d’avant-guerre. Le Lorenzo détruit des tranchées. Celui d’Augustine, le plus fort, le plus meurtri, celui qui empêchait le vampire d’avancer. C’était le plus terrible de tous, il revenait toujours plus intensément, grignotant du terrain sur le Enzo qui avait eu tant de mal à enterrer tous ses traumatismes. Et puis il y avait le Lorenzo d’il y a quelques semaines, en larmes face aux mots de Maxwell, détruit, donnant de la force à celui qui était toujours là, plus vicieux que jamais. Lorenzo se battait mais contre combien d’ennemis se battait-il exactement ? Beaucoup plus qu’il ne pouvait les compter.

Une nuit pourtant, il parvint à effleurer la surface de cette paroi de verre et son enveloppe corporelle s’était levé, avait attrapé son portable et avait envoyé un SMS à Daniel. Un seul. Deux mots. Il n’avait pas pu donner plus.

« Call her »


Ces deux mots, accompagnés du numéro de la mère de Maxwell Snyder, voilà la seule chose qu’il avait pu faire pour aider son homme. La bête avait repris le contrôle de ses mouvements, repoussant le vrai Lorenzo loin de la paroi de verre. Le chemin était à refaire. Le combat à recommencer. Combien de temps encore allait-il pouvoir tenir ?

Si le vrai Lorenzo souffrait de ses combats, son enveloppe corporelle, elle, suivait son entrainement avec une rigueur digne du meilleur soldat. Il ne réfléchissait plus, il agissait et Anthony était très satisfait. Rien ne semblait pouvoir contrecarrer ses plans et un soir, il fit venir le britannique dans ses quartiers pour lui confier son ultime mission. Celle qu’il préparait depuis des semaines et pour laquelle son désormais leader trépignait d’impatience.  L’idée était d’une simplicité enfantine, retrouver Maxwell et le ramener. Pour le reste, il avait carte blanche et toutes les versions de Lorenzo avaient retenu leurs souffles en entendant le nom du petit ami de ce dernier. Etaient-ils encore ensemble ? Evidemment que oui.

Il n’avait pas fallu pas très longtemps à Lorenzo pour retrouver Maxwell, la maison familiale bénéficiait de toutes les protections magiques suffisantes. Le vieux vampire passa de longues soirées à observer l’endroit, méthodique, calculateur et enfin, un soir, la personne qu’il attendait fit son apparition. Accompagné d’un chien, Maxwell Snyder venait de sortir dans le jardin et semblait se perdre dans ses pensées. Le corps entier du vieux vampire se raidit, ses sens en alerte. La simple vision du jeune vampire devant lui remettait en cause des semaines d’entrainement et alors que le véritable Enzo frappait de toutes ses forces sur la paroi de verre, son enveloppe corporelle ne bougea pas.  Son humanité n’avait jamais risqué de resurgir aussi violemment et il se retrouvait bloqué. Enfin, ses lèvres s’entrouvrirent, péniblement et quelques mots parvinrent à se frayer un chemin.

« You didn’t think I would really let you down there right ? »

Ces quelques mots faisaient beaucoup trop echo à un épisode bien particulier de leur histoire. Le jour où Lorenzo était revenu à Augustine pour sauver le très jeune vampire qui l’avait aidé à en sortir. Son cœur s’emballa furieusement quand, au son de ses mots, Maxwell leva les yeux et le vit.

« Enzo ? »

Sa voix était tremblante, son regard terriblement perturbé et il sembla vouloir s’approcher un instant. Cette proximité mettait Lorenzo dans tous ces états, devant se contrôler pour empêcher son humanité de refaire surface. Il ne savait pas quoi faire. Oh bien sûr, le bon petit soldat savait parfaitement quoi faire. Faire croire à Maxwell qu’il avait récupéré son humanité, l’attirer à lui, lui craquer la nuque et l’emmener. C’était simple. C’était efficace. Il pouvait y arriver très facilement. Mais la plupart des autres Lorenzo dans sa tête s’y refusait et limitaient son champ d’action. Alors il ne fit pas un mouvement, laissant Maxwell s’approcher.

« Lorenzo…Is that really you ? »

Non. Voilà ce que le vrai vampire avait envie de lui dire. Non, ce n’était pas lui. Qu’il rentre dans la maison, là où il était en sécurité, loin de lui. Maxwell laissait son cœur le diriger, il n’avait pas l’air de réaliser que la plus grande menace était maintenant devant lui.  

« Yes. »

Le pauvre jeune vampire avait les larmes aux yeux et Enzo pouvait facilement deviner que les dernières semaines avaient été terribles. Dieu qu’il avait envie de le prendre dans ses bras et de lui dire que tout irait bien à présent. Mais il ne pouvait pas. Son corps ne pouvait pas. Son esprit relié à son enveloppe corporelle ne le ferait pas.

« You know why I’m here. »

Ses tentatives pour l’aider étaient bien faibles et pourtant, qu’est-ce que Lorenzo pouvait se battre contre ses propres démons pour être capable de parler à Maxwell. Il voulut ajouter quelque chose, ses lèvres s’entrouvirent mais il fut soudain propulsé de l’autre côté de la route.

« Mawell watch out ! »

Derrière le jeune vampire, James venait d’intervenir, ayant été informé par Daniel du danger que le britannique représentait. Il n’en fallu pas plus pour alerter la mère des deux garçons qui sortit à son tour. Il y avait trop de monde. Alors de sa vitesse de vampire, après un dernier regard pour Maxwell, il s’échappa. Ce n’était pas le bon moment.







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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 7 EmptyMar 17 Sep - 19:13

Outside the dawn is breaking

ft. Lorenzo & Maxwell


« But inside in the dark I'm aching to be free »


You and I travel to the beat of a diff'rent drum.
Oh, can't you tell by the way I run
Ev'ry time you make eyes at me. Wo oh.
You cry and you moan and say it will work out.
But honey child I've got my doubts.
You can't see the forest for the trees.


Un sourire s’afficha sur son visage et une étincelle alluma ses yeux bruns pourtant morts. Bien sûr qu’il n’allait pas le laisser tomber. Leur relation relevait plus de la vieille chanson rauque improvisée au détour d’une cigarette que de la longue symphonie mesurée et calculée mais souvent les fumées à l’arrière-goût de Jack Daniels brûlait bien plus les cœurs, jetant les corps par-dessus les rambardes. Alors Maxwell la voyait sa rambarde qu’il n’hésita pas une seule seconde à enjamber. Un pas après l’autre, un mot après l’autre pour enfiler une rhétorie dont le seul but était d’entendre de nouveau cette voix aux notes de bourbon. Mais un seul mot lui parvint, ce n’était pas assez. Comme un camé frustré de ne pas avoir de dose suffisante, il fit un autre pas. L’immobilité de son amant ne pouvait vouloir dire qu’une seule chose, il devait faire encore des pas. Son parfum musqué était encore trop loin, trop indistinct et la chaleur apaisante que lui évoquait ses yeux il ne pouvait même pas encore la toucher du bout des doigts.

« You know why I’m here. »

« For me » répondit-il dans un sourire qui ne lui était pas commun.

Les récents évènements avaient ruiné son mur d’impassibilité pour laisser un visage écorché vif où chaque émotion était distordue dans une peinture romantique. Alors il continua ses pas, oubliant le monde autour d’eux, le passé et le futur, guidé uniquement par son instinct blessé. La chanson continuait de jouer, plus intense alors qu’il se rapprochait. Et d’un coup, comme une cigarette éteinte dans un verre, tout s’arrêta dans un cri.

Le vampire fut propulsé de l’autre côté de la route, comme emporté par ce cri. Son cœur se mit alors à battre autant que la mort le permettait, faisant résonner le sang à ses temps. Combien de pas lui faudrait-il pour le rejoindre maintenant ? Dix ? Cent ? Mille ? Le nombre s’évapora avec que la silhouette disparue, emportant avec elle ses notes de bourbon si familières, laissant Maxwell seul. La chanson était terminée, la cigarette éteinte, la bouteille vide. Alors il se retourna vers l’origine de ce cri, l’étincelle ayant disparu de ses yeux qui s’empoisonnaient, son sourire remplacé par des crocs féroces. Il n’eut pas besoin de dix pas et trois dernières notes s’arrachèrent de la gorge de son jumeau quand ses crocs déchirèrent la chair. Non, ces notes il ne voulait pas les entendre, ce n’était pas sa chanson rauque. Alors ses doigts agrippèrent ses os et il tira d’un coup sec, séparant la tête du corps qui s’écroula, convulsant alors que la parfaite pelouse se colorait de son crime. Le silence, c’était tout ce qui l’entoura pendant un moment. Il se recula d’un pas, puis d’un autre quand une nouvelle note se fit entendre, bien plus forte que les précédentes, comme un cri féminin, l’obligeant à relever la tête. Alors il se recula encore tandis que la terre se gorgeait de sang.

« No ... we ... you were supposed to have another child … »

Ses propres notes étaient étranglées dans le fond de sa gorge comme d’infimes sanglots.

« Are you okay James ? ... »

Alors il comprit, qu’il n’y aura plus jamais de réponse, de dispute ou de réconciliation. Alors il comprit et un dernier bruit aigu s’écrasa au fond de sa gorge étranglée par le remord. Et il se recula. Un pas, dix pas. Les larmes se bousculaient au bord de ses yeux grands ouverts. Une seule coula. Et il se retourna. Un pas, dix pas, cent pas. Les bras repliés contre son torse, des enjambées plus petites qu’à son habitude l’éloignèrent une dernière fois du domicile familial où ses souvenirs venaient de s’immoler. Une nouvelle chanson venait de résonner dans son histoire, un air étrange des années 60 où des étincelles cristallines et un violon accompagnaient une voix rauque, un air qui l’accompagna pour mille pas et mille autre. Son regard toujours fixé devant lui, les yeux grands ouverts cherchant la sortie de cet enfer dont il était prisonnier depuis des centaines de jours. Elle devait exister, peut-être quelque part à l’horizon, là où la lumière disparaissait.

Oh, don't get me wrong. It's not that I'm knockin'.
It's just that I'm not in the market
For a girl who wants to love only me.
Yes, and I ain't sayin' you ain't pretty.
All I'm sayin's I'm not ready for any person,
Place or thing to try and pull the reins in on me.
So Goodbye, I'll be leavin'.
I see no sense in the cryin' and grievin'.
We'll both live a lot longer if you live without me.



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Lorenzo Melanoti
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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 7 EmptyVen 11 Oct - 23:12

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« But inside in the dark I'm aching to be free »
S’étant éloigné de la maison des Snyder depuis quelques minutes, Lorenzo déambulait en ville, essayant de mettre de l’ordre dans ses pensées. Le nouveau soldat qu’il était avait horreur de l’échec et celui qu’il venait de vivre était cuisant. D’un autre côté, Enzo était rassuré, Maxwell était entre de bonnes mains. Essayant toujours de faire la part des choses entre les différentes parcelles de sa personnalité, il prit quelques minutes pour respirer quand son portable vibra. C’était Tony qui lui ordonnait de revenir immédiatement. Avait-il déjà appris sa mauvaise performance ? C’était bien probable.

S’arrêtant au passage pour boire sur un passant qui s’était arrêté au mauvais endroit, Lorenzo arriva quelques minutes plus tard au QG où Tony l’accueillit d’un grand sourire. Malsain.

« This is a successful night! Congratulations! »

Non pas que le compliment n’avait pas l’air sincère mais Enzo avait un sérieux doute sur la raison. Comment cette soirée pouvait-elle être un succès ? Il venait de revenir bredouille alors qu’il devait ramener Maxwell. Il n’eut pas le temps de se poser plus de questions, un parfum bien connu arriva jusqu’à ses narines et en se retournant, il le vit, pour la deuxième fois de la soirée.

« Enzo… »

La petite voix brisée qui venait de s’élever appartenait à Maxwell. Entouré par deux gardes qui le tenaient fermement, le jeune homme avait les cheveux en bataille et du sang séché autour de la bouche. Rien qu’au son de sa voix, Lorenzo venait de comprendre que quelque chose n’allait pas. Quelque chose de pire que ce qu’ils avaient vécu et son cœur voulut s’emballer, rapidement bloqué par cette malédiction qui le retenait.

« We found him wandering on the streets. We just…Took him. I don’t know what you did Enzo, but this is good work. »

Mais Enzo n’avait rien fait. Il s’approcha de Maxwell et reconnu le parfum de James. Était-ce son sang ?  Ses yeux sombres se plongèrent dans ceux du jeune vampire qui semblait en proie à une profonde détresse. Et le vieux vampire ne mit pas longtemps à comprendre. Le sang de James était présent sur les vêtements de Max. Il empestait le sang. Et d’une trop grande quantité pour ne l’avoir que blessé.

« James is dead. »

Les mots étaient sortis de la bouche du vieux vampire, plus comme une affirmation que comme une question. Et les yeux de Maxwell se remplirent de larmes, confirmant ses soupçons. D’un geste de tête, il indiqua aux deux gardes de le lâcher, cela ne servait à rien. Et les mains des gardes l’avaient à peine relâché que le jeune brun se propulsa dans les bras d’Enzo. La bouche du vieux vampire forma un o de surprise et une grande partie de son être voulut le serrer dans ses bras mais l’autre s’y refusa. Les sanglots du pauvre Maxwell finirent néanmoins par emplir la salle et Enzo leva une main. Juste une. Et la posa sur le dos tremblant du vampire, les yeux fixés dans le vide. Tony les observait, les bras croisés.

« We don’t have time for this.  We need the poison. »
« He won’t tell you anything right now. »

En effet, le jeune vampire s’était accroché au Tshirt d’Enzo comme il l’avait fait si souvent, les yeux fermés, sa respiration haletante se mêlant à ses sanglots. La main d’Enzo était toujours posée sur son dos, comme une ultime preuve de son humanité, cachée mais toujours là.

« If he doesn’t, just kill him he’s useless. »

Après tout ce qu’ils avaient vécu ? Tout ce qu’ils avaient souffert pour Tony ? Ce n’était pas envisageable.

« He will. »

Du moins il le fallait. S’il ne parlait pas l’issue semblait funeste. Comme l’un comme pour l’autre. Mais après tout, n’était-ce pas la meilleure fin envisageable ?







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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 7 EmptyMar 22 Oct - 22:34

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La nuit était déjà bien avancée quand sa silhouette se baladait dans les rues décrépies d’une démarche abimée, son sac à dos pendant nonchalamment à son épaule. Les bleu roi sous ses yeux transparaissait malgré une épaisse couche d’un fond de teint trop foncé qui vint tâcher son oreiller à peine son corps s’écroula sur son lit. La lumière du soleil vint la réveiller à peine quelques heures plus tard, s’immisçant à travers des rideaux trop fins. Son long corps trouva sa place dans la douche où l’eau chaude se faisait désirer. La serviette pleine d’eau resta sur le sol alors que la porte claquait sur une serrure brinquebalante et l’odeur d’un café acre enfumait encore le petit appartement. Le liquide noir fut descendu rapidement sur le chemin qu’elle ne doive courir pour attraper le bus déjà blindé. Elle n’avait pas envie d’y aller et l’odeur de transpiration des transports en commun lui faisait encore plus regretter son choix. Quelques heures de sommeil en plus auraient satisfait son regard épuisé, quelques heures de travail en plus auraient rempli ses joues creusées. Mais elle était là, dans cette salle d’attente austère des travailleurs sociaux de quartiers. Alors elle répondait aux mêmes questions « Non je n’ai pas trouvé d’autre travail », « Oui je prends bien mes médicaments », « Non je ne me souviens de rien d’autre ». Des réponses notées comme on cocherait les cases d’un formulaire et une discussion bateau d’une femme désabusée qui voit passer chaque jour plus de cas sociaux qu’une émission de télé réalité. Non Leah ne se souvenait de rien, elle ne savait pas qui étaient ces gens dans son répertoire ni d’où venait ce sang sur sa robe le jour où elle avait atterri dans le commissariat de police complètement désorientée. Les deux jours de garde à vue ne l’avaient pas aidé se désenivrer et la semaine aux urgences psychiatriques l’avait laissée encore plus confuse. Sa carte d’identité lui avait évitée d’être parquée avec les immigrants illégaux, collant un nom et un prénom sur son visage. Les dollars dans son sac disparurent bien vite dans la poche d’un avocat à peine sorti de l’école qui ne lui avait pas évité une condamnation pour quelque chose qu’elle ignorait. La situation jouait en sa faveur et un suivi social fut sa seule peine et la raison de sa présence sur sa chaise étroite. Elle ne savait pas si elle devait être reconnaissante à cette femme de lui avoir trouvé cet appartement où les journées d’hiver voyaient un ballet de courants d’air entre son matelas et une gazinière dangereuse. Elle n’était certainement pas reconnaissante pour ce travail où sa seule utilité était d’être un autre pion dans une chaine d’assemblage d’un pathétique hamburger. L’odeur de sang et le bruit des cartilages broyés fragmentait son sommeil mais l’argent qu’elle récupérait servait à peine à payer le loyer. Alors elle passait de nombreuses heures à proposer un quelconque journal à des passants qui ne s’arrêtaient que parce qu’ils la trouvaient jolie, lui glissant quelques pièces dont la majorité finissaient dans la poche d’un homme qui s’étonnait toujours qu’un visage pareil ne vende pas mieux. Ramenant ses genoux contre sa poitrine sous un épais pullover, elle écouta encore et toujours les mêmes explications « Les médicaments vous aident », « Vous devriez essayer de faire des économies », « Vous savez il y a des formations que vous pouvez faire, elles ne sont pas si chères, quand on veut on peut ». Alors elle dodelinait comme une poupée hawaïenne et finissait par déambuler dans le couloir, traversant la salle d’attente et sachant très bien que le prochain rendez-vous sera le même. Alors elle terminait son chemin à l’hôpital du coin, récupérant un assortiment de contenants orange alors qu’une voix dans sa tête lui disait que ce n’était même pas la bonne prescription. Mais elle ne voulait pas d’ennui alors elle les avalait chaque matin avec son café.

La soirée était toujours animée autour de cette gare. Elle était là avec ses journaux serrés contre sa poitrine, une capuche mouillée sur la tête. Les gens n’avaient pas le temps, ils étaient pressés avec leurs valises et leur smartphone. Un « No » sec était suffisant pour la faire reculer de plusieurs pas et la rendre muette. L’ambiance dans cette ville s’était entachée et les histoires de meurtres sanguinaires et de politiciens corrompus inscrits sur les pages qu’elle vendait n’amélioraient en rien la situation. La pluie commença à s’intensifier et le vent glacé vint griffer ses jambes nues et le Starbucks de la gare semblait une terre promise avec son armée de différents cafés au même goût. Elle finit par s’y réfugiée, perdue dans la file à regarder le grand panneau au-dessus d’elle. L’odeur d’un grand chocolat chaud recouvert de chantilly vint la faire baver alors qu’elle rassembla ses pièces pour s’offrir le café le moins cher. Le sourire de ce type derrière la caisse s’accompagna du dernier muffin qu’ils n’auraient de tout façon pas vendu à cette heure. Alors elle le remercia et alla s’asseoir pour regarder la pluie tomber dehors. Un numéro était écrit au dos de son ticket de caisse mais elle fit comme si elle n’avait rien vu, profitant de cette sucrerie et d’un vrai café aux arômes colombiens, sincèrement enjouée par cette pause. L’idée de ne pas ramener assez d’argent vint teinter son sourire innocent. La pluie ne voulait pas cesser et elle reprit son errance avec ses journaux dans le hall de la gare jusqu’à ce qu’un agent de sécurité la mette dehors. Son manteau trempé, ses cheveux dégoulinants et ses journaux en lambeaux, elle attendait à un arrêt de bus une voiture qui se complaisait dans son retard. La discussion fut houleuse, son incapacité à vendre lui attirait encore une fois des ennuis alors qu’elle baissait les yeux et n’osait pas répondre. Des larmes vinrent se mêler aux goutes de pluie qui roulaient sur ses joues quand il lui annonça qu’elle était tout simplement virée et qu’elle avait bien intérêt à lui rendre l’argent qu’elle lui avait fait perdre. Son portefeuille se retrouva bien vite vidé de ses derniers billets alors qu’elle se retrouvait seule sous la pluie. Les larmes furent de plus en plus intenses et elle sanglota comme une enfant assise sur le bord du trottoir. Elle ne comprenait pas ce qu’elle avait pu faire pour se retrouver à vivre dans un tel enfer, une voix lui répétait qu’elle le méritait, que ce n’était que justice mais elle n’y comprenait absolument rien. Alors elle continua de se vider de toutes ses larmes et continua encore chez elle sur son matelas, serrant son ersatz d’oreiller contre elle. Quand la réalité la rattrapa elle se leva, attrapa son sac à dos et retourna traverser la ville sous la pluie, reprenant sa place dans cette chaine de mort qui l’avait faite vomir tant de fois. Le soleil n’était pas encore levé quand elle retraversa la porte encore tremblante. La pluie n’avait pas cessé et ses yeux étaient toujours mouillés, diluant le bleu de ses iris dont le reflet dans le miroir lui évoquait un ciel bleu sans nuage dont elle ne pouvait que rêver.

Assise ses genoux ramenés contre la poitrine, sa couverture sur le dos, elle comptait et recomptait les derniers dollars qui lui restaient. Sur la petite table basse du salon trois factures où un montant souligné en rouge ne correspondait jamais à ses comptes. Alors elle appela son patron qui lui répéta qu’il ne pouvait pas l’avancer ou lui offrir plus d’heures. Le second appel lui donna une lueur d’espoir quand il lui dit qu’il avait un autre travail pour elle que vendre des journaux. Elle finit la nuit même à l’arrière d’une voiture avec deux autres filles. Son regard était fixé sur les immeubles qui défilaient de l’autre côté de la fenêtre, devenant de plus en plus espacés et larges. La voiture se gara et les trois filles se retrouvèrent à l’arrière d’un hôtel à la devanture dorée. Alors qu’elles suivaient leur guide dans ce dédale de couloirs luxueux elle regrettait tellement ses journaux et même la pluie. « Put on a smile girl. You will excite no one looking depressed », elle releva la tête et étira sa bouche en un sourire alors qu’elle avait envie de mourir depuis qu’elle avait vu son corps longiligne toujours si étranger dans cette dentelle étroite. Les deux autres habituées échangèrent un regard moqueur. « You’re here to bring me money okay. And only if you’re more competent with your ass than with your brain you will get your money. Do you understand? Don’t fail me this time ». Elle hocha la tête et inspira un grand coup avant d’entrer à son tour dans cette suite énorme où une demi-dizaine d’hommes en costard la regardaient comme un morceau de viande. D’un coup, c’était comme si plus rien n’était réel. Elle se retrouva nue sur les genoux d’un homme de l’âge de son père qui pressait furieusement sa bouche contre la sienne, sa main osseuse attrapant le peu de chair qu’elle avait sur les fesses. Son intérêt ne tarda pas à se tourner vers la rousse bien plus réactive. Une main saisit son épaule et elle comprit bien qu’elle avait intérêt à mériter son dû. Alors ses pas la guidèrent dans la chambre annexe où un homme debout devant une commode vidait son verre de bourbon où une cigarette vint ensuite mourir. Elle suivit cette odeur d’un coup si familière jusqu’à ce qu’il se tourne vers elle. Et elle le regarda pendant plusieurs secondes. Ces traits méditerranéens qui creusaient une peau d’albâtre lui semblaient familiers. Son regard descendit sur son corps nu lui rappelant qu’elle n’était pas ici pour observer les gens et traversa les derniers mètres qui les séparaient pour venir prendre son visage dans ses mains et coller sa bouche contre la sienne. Le parfum qui vint emplir ses narines et remonter à ses souvenirs déchirés fit accélérer son cœur. Sa main ferme sur la peau de son dos la fit avancer d’un pas et presser son bassin contre le sien alors que ses mains parcouraient son visage, ses cheveux et son cou, suivant des lignes connues. Sa langue cherchait celle de cet homme lorsqu’elle se détacha pour le regarder dans les yeux quelques secondes, le souffle court, le cœur qui soutenait un rythme effréné de battements intenses qui venaient recoudre son esprit en lambeaux. « I know you … »

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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 7 EmptyMer 23 Oct - 0:29

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Dans un bruit qu’il connaissait si bien, le liquide ambré coula de la bouteille pour remplir son verre, une énième fois. Approchant le verre de ses lèvres, Lorenzo St John tenta de remettre ses pensées en ordre et de se concentrer mais à chaque pas en avant qu’il fît, deux le ramenaient en arrière. Et à chaque fois qu’il laissait son esprit vagabonder, il le ramenait toujours au même jour. Au même instant où rien n’avait trouvé de sens, où le destin s’était joué de lui une ultime fois. Il ferma les yeux, laissant l’alcool couler dans sa gorge et dans son esprit meurtri se rejouait la même scène, sans une seule seconde de répit.

Debout dans le hangar qui servait de base de fortune pour un soir à Tony et ses alliés, les secondes et même minutes s’écoulaient. Le cœur battant à tout rompre de Maxwell résonnait contre son torse et sa main sur son dos venait calmer lentement ses sanglots.

« Come on Maxwell… »

Sa voix grave vint atteindre les oreilles du médecin mais c’était trop dur. Les derniers évènements étaient trop douloureux, trop intenses, il n’était clairement pas en état de fonctionner. C’était pire que la dernière fois, il s’accrochait à Enzo jusqu’à planter ses ongles dans sa chaire, ne bougeant plus depuis de longues secondes. Et Anthony s’impatientait, Lorenzo pouvait le sentir. Il faisait les cent pas, attendant une réponse qui ne viendrait pas. Enzo n’avait pas ses médicaments sous la main, il ne pouvait pas le calmer et même s’il pouvait essayer, cela mettrait de longs jours voir des semaines. Il croisa le regard de Tony un instant. Un instant de trop. En un regard échangé, les deux hommes avaient compris. Maxwell ne les aiderait pas. Il ne leur donnerait pas la formule et le poison qu’Anthony cherchait si assidûment.

A partir de cet instant, tout alla très vite. Trop vite. Bien trop vite. Enzo n’eut pas le temps de cligner des yeux qu’Anthony s’était approché d’eux et avait planté son bras dans le dos de Maxwell avec un craquement d’os qui manqua de faire plier le britannique en même temps que son petit ami. Ce petit ami qui se sépara de lui, emporté par le poing de l’italien, plongeant son regard dans celui de l’homme qu’il aimait une dernière fois, la bouche ouverte dans une expression de surprise, ses yeux mouillés d’avoir trop pleuré. Un dernier souffle. Une dernière inspiration. Les mains accrochées aux bras du vampire, il murmura un dernier mot, sans le quitter des yeux.

« Lorenzo… »

Un crac immonde vint terminer l’instant. Une seconde. Une ultime seconde et tout bascula. Le corps de Maxwell bascula dans les bras de Lorenzo. L’humanité d’Enzo l’étouffa comme si c’était son propre cœur qu’on venait d’arracher, suivant Maxwell dans sa chute au sol, son visage baissé vers lui, son regard plongé dans le sien. Eternellement figé dans cette expression de surprise et de douleur inhumaine. C’était trop. C’était beaucoup trop. Lorenzo voulut pleurer. Il voulut hurler. Il voulut cracher au monde sa douleur, étouffer le reste de l’univers avec lui mais il n’en fit rien. Il resta figé, son regard dans celui désormais sans vie de Maxwell. Il ne laissa rien transparaître. Pas une seule seconde. La voix insupportable de Tony lui parvint aux oreilles, lui indiquant de le jeter dans une poubelle ou quelque chose du genre et Enzo se releva, Maxwell dans ses bras. Digne, il sortit de la pièce comme pour aller s’en débarrasser. Et s’échappa le plus loin possible de cet enfer.

Les secondes avaient semblé des heures avant qu’enfin, Lorenzo ne s’arrête. Il se laissa retomber, au sol, le dos contre un mur, Maxwell n’ayant pas quitté ses bras. Une main douce caressa le visage du médecin dont les yeux étaient maintenant fermés, comme s’il dormait et la douleur étouffa une nouvelle fois le vampire quand il se rendit à l’évidence qu’il ne le verrait plus jamais se réveiller. Alors cette fois ci, loin, il laissa exploser sa rage et son corps fut secoué de sanglots brûlants quand enfin tout s’écroula. Chacun des souvenirs qu’il avait laissé de côté, chaque émotion qu’il avait refoulé lui revenaient en pleine face comme autant de coups de couteau. Ils le transperçaient, l’écorchait à vif. Jamais telle douleur n’avait été permise et pourtant, il s’y connaissait. Le son de sa voix, son parfum, la douceur de son corps, la chaleur de ses baisers, tout était en train de lui échapper et une dernière phrase lui explosa à la tête, comme une dernière mélodie de la partition qu’ils avaient créé ensemble.

« I love you and you deserve the world »

CLING


Le son du verre qu’il venait de reposer sur le buffet le fit revenir sur Terre. Par automatisme, il attrapa une cigarette sur le paquet posé près de la bouteille de bourbon et l’alluma, laissant la fumée quitter ses lèvres. Il n’avait jamais fumé avant Maxwell mais l’odeur de la fumée le rapprochait du souvenir encore brûlant de l’homme qui l’avait marqué à tout jamais. Son reflet dans le miroir était toujours le même, ses traits bien dessinés, son costume qui soulignait sa prestance, sa barbe bien taillée. C’était comme si rien ne s’était passé, comme si les dernières années n’avaient existé que dans sa tête. Seul Maxwell aurait pu comprendre ce problème. Mais Maxwell n’était plus là. Cela faisait deux ans qu’Anthony avait tiré un trait sur leur histoire et un an que ce dernier y avait laissé sa tête. Cela avait mit des mois. Des mois pendant lesquels il était resté à son service et avait joué le parfait petit soldat sans humanité. Il avait réunit des troupes, préparé le coup parfait et le jour où cela avait été parfaitement préparé, il avait été celui qui avait fait roulé sa tête loin de son corps.

Le britannique se tourna vers la petite blonde nue devant lui, à quelques mètres. Elle l’observa, de haut en bas et si Lorenzo avait l’habitude d’être ainsi étudié, son regard était différent. Elle semblait le sonder, comme pour essayer de comprendre. Lui fit de même, observant son corps nu, à sa merci. C’était une des prostituées que Daniel leur avait payé pour la soirée, à lui et à d’autres gros noms de la pègre vampirique et il devait bien avouer que la sélection avait été excellente. Malgré ses cotes quelques peu apparentes, la petite blonde était magnifique. Ses yeux bleus perçants, ses longs cheveux blonds, ses seins parfaitement équilibrés, ses hanches, ses longues jambes…Elle était parfaite. Il n’eut pas à avancer d’un pas de plus qu’elle vint attraper son visage dans ses mains et l’embrasser d’une passion qu’il ne connaissait pas chez les prostituées. Elles étaient sauvages, violentes, mais jamais passionnées. Il plaqua sa main sur le bas de ses reins, dans son dos et l’approcha à lui, lui rendant le baiser, cherchant dans ce contact un moyen d’échapper à ses propres démons, d’oublier ce qui le rongeait toujours. Alors il s’abandonna à ce contact, ses mains parcourant le corps de la jeune fille qui en redemandait, liant sa langue à la sienne, son bassin se pressant contre le sien. Un instant, elle se sépara, plongeant ses yeux dans les siens, le souffle coupé, ses mains cherchant sa nuque, ses cheveux.

« I know you… »

Un instant, Enzo prit le temps de la réflexion. Sa main glissant dans ses longs cheveux blonds, il caressa sa joue et descendit le long de son cou. Les années avaient passé, n’avaient pas été tendres. Il avait connu l’enterrement de Maxwell, la haine, les complots, la mort d’Anthony, sa prise de pouvoir, avait gravit les échelons, connu des femmes, avait tenté d’oublier, d’être une autre personne (mais n’avait jamais pu coucher avec un autre homme) mais la douceur de son être ne s’était jamais effacée. Selon les femmes qu’il avait connu, cela le rendait encore plus désirable. Il était à la tête d’une des plus grandes mafias vampiriques et gagnait du terrain encore et encore. Il était violent envers ses ennemis, avait fait la guerre à de nombreuses autres bandes, faisait voler des têtes et des cœurs mais une fois encore, devant la jolie blonde qui le regardait avec intérêt, il était d’une douceur exemplaire. Sa main avait beau être ferme sur ses hanches, ses doigts glissaient pour la caresser. Malheureusement, il avait beau réfléchir, rien ne venait.

« I guess I have one of these faces… »

Sa voix de base grave avait gagné en tonalité, conséquence d’une cassure qu’il n’avait jamais pu réparé, l’ensemble de son être étant tombé dans l’obscurité qu’il avait toujours tenté de repousser. Maxwell était sa boussole, son ancre, ce à quoi il se raccrochait quand ça n’allait pas. Mais Maxwell n’était plus là.

« No… I really know you. »
« Look gorgeous… If I’d seen you before, I would have remembered. Come on, come here… »

Son ton doux s’accompagna de sa main qui glissa doucement dans sa nuque pour l’embrasser une fois de plus. Son cerveau voulait déambuler une fois de plus vers des souvenirs qu’il ne pouvait plus supporter. Alors une nuit de plus, une fois encore, il s’abandonna dans les bras d’une femme et empêcha son cerveau de réfléchir. Allongé sur le lit, la jeune femme qui lui tenait compagnie ce soir nue sur son bassin, se déhanchant pour que le salaire soit mérité, il laissa une main glisser le long de son ventre, glisser sur ses seins et grimper vers sa nuque avant d’enlever sa main. Ce geste était bien trop familier. Il ferma les yeux, attrapant la jeune femme par les hanches pour se laisser oublier. Et une larme coula silencieusement sur le côté de son œil, terminant sa course sur l’oreiller.

« I love you and you deserve the world »








Happiness doesn't work
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Maxwell Snyder
Maxwell Snyder
Dr House


J'ai : 32 ans et je suis : en couple (plus ou moins) . Mon avatar est : Jack Falahee . : Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 7 Tumblr_ne2b6mRFda1rk3jlco1_250

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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 7 EmptyLun 18 Nov - 18:17

Outside the dawn is breaking

ft. Lorenzo & Maxwell






« I guess I have one of these faces… »

Elle pencha légèrement la tête sur le cote alors qu’elle sentait ses doigts sur son corps nu. Elle ne pouvait pas vraiment qualifier son visage de commun bien qu’il était certain que ses certains de ses traits devaient être répandus autour de la méditerranée. Alors elle répéta presque la même phrase, comme pour se persuader elle-même et tenter de mettre le doigt sur une information pourtant vaporeuse.

« Look gorgeous… If I’d seen you before, I would have remembered. Come on, come here… »

Et elle se retrouva bientôt muette contre ses lèvres. Petite fille pauvre et nue devant un homme riche donc le costume devait couter un mois de ses propres revenus, elle ne pouvait pas vraiment dire non. Alors elle le laissa caresser sa peau, agripper sa peau et embrasser son cou, la ramenant à la réalité du pourquoi et du comment elle en était arrive là. Elle termina alors sur ce lit, se mordant la lèvre pour ne pas laisser échapper son envie de s’enfuir de cette pièce en courant. Sa toison blonde tombait sur son dos comme la fourrure d’une lion mais son regard bleu traduisait la détresse de la gazelle capturée. Alors elle bougeait son bassin, encore et encore, persuadée que si elle s’arrêtait elle n’arriverait plus a reprendre, tenant son salaire entre ses cuisses de neige. Le temps lui semblait s’égrener comme s’il se moquait de la poupée de porcelaine fardée qui ne savait pas vraiment ce qu’elle faisait. Ses ainées dans les pièces d’a cote livraient un bien plus beau spectacle plein de cris de gémissements bestiaux qu’elle n’arrivait pas a imiter avec conviction, préférant se taire.

Ces grandes lionnes ne se génèrent pas pour la railler, échos a ce qu’elles avaient elles-même entendu, sans réelle mauvaise intention. La tête lui tournait alors elle ne relevait pas et accepta ses billets sans se plaindre. Elle savait qu’elle n’avait droit qu’a une partie de l’argent qui avait été paye et la somme dérisoire pour l’effort lui fit amèrement regretter ses journaux mouilles. L’alcool servi n’était pas si mauvais mais elle finit quand même par vomir le contenu d’un estomac vide après quelques pas hasardeux a la sortie arrière de l’hôtel. Le chemin fut bien plus long, elle n’avait pas le droit a une voiture pour le retour, le plaisir de ses monsieurs satisfaits, sa valeur était caduque pour celui qui l’employait. Le soleil n’était pas encore levé quand elle enleva son manteau trempe pour l’accrocher sur un ceintre. Elle se tortilla comme un verre pour se débarrasser de cette dentelle qui termina a pendre nonchalamment au bord d’un panier qui attendait sa prochaine visite au lavoir. Les factures s’amoncelaient et elle ne pouvait s’accorder le luxe d’une douche chaude et elle frotta sa peau avec une serviette bien trop fort pour simplement vouloir enlever l’eau. Assise sur son canapé, ses genoux ramenés contre sa poitrine sous un épais pull de laine, elle ajouta les billets de cette nuit a ceux qu’elle gardait dans le fond d’une boite a chaussures. Elle pouvait payer la majorité de ses factures et rappels mais l’écart était toujours important en attendant sa petite fin de mois.

De retour dans cette usine, elle ne fut jamais aussi heureuse d’enfiler cet ignoble tablier blanc qui venait cacher son corps. Pièce d’une chaine comme tant d’autres, elle préparait cette viande que ceux qui payaient pour ne voulaient pas voir. Son collègue lui demanda si elle allait bien, son visage encore plus pale qu’a son habitude, elle hocha la tête et se reconcentra sur ses carcasses puantes dont elle devait enlever les parties moins nobles pour être renvoyées sur d’autres chaines. A un instant, face à une énième pièce de viande froide, elle se demanda si sa valeur était différente dans cet hôtel de l’autre jour et en doutait fortement. Elle n’était pas diffèrent d’un autre produit de consommation qu’un type vendait au rabais a des gens qui fermaient les yeux sur ce la souffrance cachée derrière. Alors elle chassa cette idée dégoutante de son esprit et reprit son travail, continuant jusqu’à ce qu’une sonnerie la libère enfin et qu’elle piétine comme une enfant jusqu’aux toilettes des vestiaires avant de rendre son tablier, récupérer son manteau et pointer cette carte blanche. On était lundi et elle s’assit sous un abri de bus, ses habitudes lui avaient appris que le conducteur qui travaillait le lundi et le jeudi la laissait embarquer sans payer. Alors elle grimpa a bord et ses joues rosirent quand cet homme au yeux verts la salua par son prénom et elle ne traina pour aller s’asseoir près de la fenêtre pour rêvasser en regardant les reflets qui se succédaient dans ce bout de campagne, s’imaginant une vie dans une simple maison de campagne avec autant de chien que de chats.

Le chat de la voisine était encore venu se perdre sur le rebord de sa fenêtre et elle le laissa entrer, partageant avec l’animal un biscuit et quelques histoires et câlin au chaud sous sa couette. Son téléphone vibra quand le gros matou décida qu’il était temps pour lui de rentrer. On lui demandait si travailler une autre nuit l’intéressait et elle ne répondit pas tout de suite, réfléchissant a la situation. Elle n’avait pas vraiment le luxe de refuser, sa petite boite à chaussures se faisait vide. Il fallait aussi être honnête et, s’attirer la colère de son ancien employeur lui faisait peur. Alors elle renfila cette dentelle noir et eut de nouveau droit a un tour en voiture. Cette fois, on la déposa devant l’entrée d’un bel immeuble, le gendre avec un interphone qui fonctionne. Elle fut surprise d’être toute seule et fut conduite jusqu’à une porte en bois qui s’ouvrit pour laisser apparaitre un visage qu’elle connaissait. C’était cet homme avec qui elle avait couche a l’hôtel, ses yeux bleus témoignaient toute sa surprise tant elle avait juge sa prestation médiocre mais elle ne dit rien, gentille poupée qu’elle était. Les deux hommes discutèrent ensemble près de la porte pendant qu’elle attendait bien gentiment assise sur le canapé. Ses yeux se baladaient partout sur le luxe de ce salon, se demandant combien de centaines d’heures elle devrait travailler par semaine avec son salaire pour s’offrir. Une cuisine américaine était aménagée et une odeur d’Italie trainait encore, la faisant rêver quelques instants pour échapper a sa triste réalité.
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Lorenzo Melanoti
Lorenzo Melanoti



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'cause this is the end
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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 7 EmptySam 11 Jan - 22:50

Outside the dawn is breaking

ft. Lorenzo & Maxwell





La nuit avait laissé place au jour dans un rythme que Lorenzo ne suivait plus vraiment et il s’éveilla, seul une nuit de plus, le peu d’heure qu’il avait pu trouver ayant simplement servi à recharger ses batteries. Depuis qu’il était sorti d’Augustine, il y a de cela quelques années, le vampire dormait très mal et souvent très peu. Les cauchemars l’empêchaient de se détendre totalement mais s’étaient calmé avec la présence de son petit ami. Mais à présent, de nouveaux cauchemars avaient fait leur apparition, toujours les mêmes. Chacun des morts qu’il voyait, jour après jour, n’étaient rien par rapport à l’image des yeux exorbités de Maxwell, ses mains accrochés à ses bras. Parfois, en se réveillant, il avait l’impression de l’entendre encore l’appeler. Mais cette nuit, il avait dormi, d’un sommeil sans rêve.

Il se leva mécaniquement du lit de la chambre d’hôtel, s’habilla sans vraiment y faire attention et s’en alla en laissant quelques billets à la réception. L’argent ne manquait pas. Daniel l’avait aidé à asseoir son autorité et les vampires qui travaillaient pour lui rapportait une somme d’argent considérable. Enzo n’en avait pas besoin. S’il avait voulu, il aurait hypnotisé la réceptionniste, peu importe. L’argent ne lui servait qu’à peaufiner son image et maintenir son autorité c’était pathétique. Avançant machinalement sur un chemin qu’il connaissait par cœur, Lorenzo alluma une cigarette et poussa les portes du petit portillon en tirant dessus une première fois. Combien de fois par semaine venait-il ici ? Il ne comptait pas. Les semaines ne ressemblaient plus à rien de toute façon, il n’était qu’un automate qui se contentait d’avancer. Il avança dans les allées, suivant un chemin nettement mémorisé et arriva enfin à destination, jetant sa cigarette et l’écrasant du pied devant la tombe qu’il était venu voir.

« You were right, this shit is addictive. »

Devant lui, la tombe de Maxwell était aussi propre que la veille. Les fleurs qu’il avait changé en début de semaine étaient belles, les lettres dorées sur son nom brillaient. Comme à son habitude, il s’installa assis en face de l’épitaphe, le dos appuyé contre l’arbre juste en face.

« Yesterday, I met that guy, Ethan or something. He’s a new vampire, he lost his girlfriend some weeks ago. Well, they had an accident, she died, he stayed. And you know what he asked me ? How I did to get over your death because it seems like the pain never stops. He’s fun. The pain really never stops. »

Avec un soupir, le vieux vampire leva les yeux vers le ciel, pliant ses genoux.

« How could I ever get over you and over what happened ? Everyday I think about it. I think about how I failed you. How I let you die. Because I did, I literaly let you die. And I don’t think I will ever forgive myself for that. »

Sa voix grave résonna dans le cimetière mais le peu de passants présents n’y fit pas attention. Enzo était un habitué des lieux.

« You know... I saw your mom two days ago. I still don’t know how she managed to forgive me after everything but she said you wouldn’t have want me to be this miserable. I guess, we were both miserable. We made eachothers lifes a living hell… But I never was this happy and I want to believe you were too. Were you ? Were you happy ? God it’s been so long I don’t even know. »

Se passant une main sur le visage, deux petits yeux bleus lui revint en mémoire soudain. Le visage perdu de la jeune fille qu’il avait connu la veille. Son cœur se serra, Maxwell aurait honte de lui s’il le voyait aujourd’hui.
Les deux prochaines heures passèrent ainsi. Comme à son habitude, Lorenzo expliqua tout ce qu’il se passait dans sa vie à Maxwell. Il ne savait pas où il était. L’autre côté avait été détruit, il ne savait pas s’il était en paix, s’il vivait une meilleure vie. Peut-être avait-il été réincarné ? Peut-être était-il enfin heureux ? Parfois, le vampire se confortait dans cette idée.
Quand il se releva, l’après-midi était bien entamé. Il passa lentement ses doigts sur les lettres formant le nom de l’homme qu’il aimait et s’en alla. La journée allait encore être longue, il avait du travail et Daniel l’attendait déjà. Depuis quelques temps, il avait comme projet de chercher l’âme de Maxwell et cherchait pour cela à réunir les meilleurs sorciers et sorcières. Il devait savoir s’il était en paix. Peut-être pourrait-il lui-même trouver un peu de paix s’il savait la vérité ? C’était moins sûr mais il ne perdait rien à essayer.

Le soir…


Lorenzo venait de rentrer à son appartement et s’installa sur son canapé, lassé. La journée avait encore été longue. Son verre de bourbon à la main, son esprit vagabonda et revint inlassablement à la petite blonde de la veille. Quelque chose en elle éveillait sa curiosité. Cette façon qu’elle avait eu de l’embrasser avait rallumé une petite braise au fond de son être. C’était étrange. Comme s’ils se connaissaient. Et elle avait cru le reconnaître, il y avait bien un mystère à élucider. Alors il prit son portable, appela Daniel et récupérera le numéro de l’homme qui leur avait fournit les filles, la veille. Et en attendant l’arrivée de la jeune femme, il alla se faire à manger, sortant du tiroir une recette que Maxwell lui avait apprise, de l’époque où ils vivaient ensemble. Une odeur d’Italie emplit la cuisine et un court instant, Lorenzo se sentit un peu plus léger.

Une dizaine de minute plus tard, on frappa à la porte et après quelques mots avec l’homme qui s’occupait du contrat de la jeune femme, ils se retrouvèrent une nouvelle fois, tous les deux. La petite blonde semblait curieuse, observant les environs.

« Leah, isn’t it ? »

La jolie jeune femme se retourna vers lui, acquiesçant. Elle semblait timide. Lorenzo voulu rajouter quelque chose mais son ventre parla pour elle. L’odeur qui venait de la cuisine semblait avoir éveiller l’appétit de la petite blonde et le vampire eut un sourire tendre.

« You seem to be hungry, would you want to have dinner with me ? I haven’t eat yet. »

Elle sembla hésiter une seconde et voulut répondre mais une présence non désirée fit son apparition dans le salon. Un gros chien marron vint poser ses pattes sur les cuisses de la jeune fille et lui faire une fête comme jamais.

« Turing ! Easy with the guests ! »

Le gros chien n’arrêtait pas de tourner autour de Leah, ne semblant pas vouloir la lâcher. Ce chien appartenait à Maxwell et avait bien failli y passer. Heureusement, la porte qui donnait sur la terrasse avait été laissé ouverte la nuit de leur départ après la longue réflexion du jeune vampire, cette nuit d’orage. Des semaines après la mort du jeune homme, Lorenzo s’était enfin décidé à aller voir et avait trouvé la pauvre bête, affaiblie, entouré de cadavres d’oiseaux, dans sa niche. L’animal avait survécu seul et évidemment, le vieux vampire l’avait récupéré et avait passé les deux dernières années à prendre soin de lui. Ils étaient deux survivants et parfois, Lorenzo était certain que Turing ressentait sa peine exactement de la même façon.
S’il n’était pas forcément le chien le plus enjoué au monde et surtout pas depuis la mort de son maître, ce soir-là, Turing avait l’air ravi, jappant et remuant la queue comme rarement.

« I’m sorry Leah he’s usually not that enthusiastic.. »

Mais la jeune fille ne semblait pas l’écouter, regardant Turing et s’accroupissant soudain pour être à sa hauteur.



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