Divine Comédie


 
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 Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell

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Maxwell Snyder
Maxwell Snyder
Dr House


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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 4 EmptyDim 13 Jan - 23:42

Outside the dawn is breaking

ft. Lorenzo & Maxwell


« But inside in the dark I'm aching to be free »

Si pour ses vampires ainés le problème était une distraction amusante, le cœur de Maxwell battait beaucoup trop vite. Il était vraiment inquiet de voir cette marque et si la partie rationnelle de son cerveau lui répétait qu’on ne pouvait pas réellement blesser un vampire et qu’il devait y avoir une explication bénigne derrière, son instinct lui promettait que les choses allaient s’aggraver. La marque semblait gagner du terrain sur sa peau et ça ne pouvait rien annoncer de bon. Enzo lui-même ne semblait pas accorder une grande importance alors qu’il se dépêchait de se rhabiller. Tony répondit qu’il n’avait jamais rien vu de semblable ce qui n’était pas pour rassurer Maxwell. Quelques pas et le vampire trébucha, le médecin le retint et remarqua que la marque s’étendait et remontait maintenant le long de son cou comme une nécrose. La panique s’amplifia mais il se retrouva seul, Tony et sa bande n’ayant pas beaucoup d’intérêt pour la survie de Lorenzo. Maxwell se dépêcha de trouver une voiture pour le ramener chez lui, rageant à moitié contre Tony d’être si peu impliqué.

Le trajet dura moins d’une heure mais pour Maxwell il dura une éternité. Les pointes de vitesse lui garantissaient de perdre son permis de conduire et le nombre de coup d’œil au vampire installé sur le siège passager lui auraient promis un bon torticolis si seulement il était encore humain. Le stress faisait battre son cœur à toute vitesse alors qu’il voyait les forces de Lorenzo décliner petit à petit. Dans son esprit, toutes les théories passaient d’un coup, s’emmêlant dans tous les sens. Lui qui avait toujours été si bon dans la résolution d’énigmes médicales était désormais incapable de penser à une solution correcte. Evidemment, la situation n’était pas à proprement parler médicale mais il savait que l’Augustine travaillait sur un poison suffisamment spécifique pour tuer des vampires. Visiblement, son grand-père avait vendu la formule pendant que lui-même était en cage. Ce souvenir l’obligea à fermer les yeux et quand il les rouvrit, les pneus de la voiture crissèrent sur le bitume et il freina tellement sec qu’Enzo serait passé par le parebrise dans la ceinture de sécurité. L’accident avait été évité à la dernière seconde.

Une fois arrivé chez lui, il aida le vampire à marcher jusqu’au salon et l’installa sur le canapé. A la vitesse d’un vampire très pressé, il se rendit dans sa chambre pour récupérer un disque dur au fond d’un coffre soigneusement caché. Il n’aurait jamais pu oublier la combinaison tant le contenu était important et lourd à porter. Tous les travaux de l’Augustine étaient sur ce disque, des décennies et décennies de recherches surnaturelles. Si les notes de Henry Snyder sur son propre cas ne quittaient jamais ses affaires, ce disque il aurait préféré le détruire tant son héritage le plombait. De retour dans le salon, il se mit à chercher dans tous ces documents scanner. Son cœur battait toujours aussi vite mais cette fois ses entrailles étaient tordues à cause de la simple évocation de l’Augustine. Il dû même aller vomir une fois tant une partie de lui refusait de se plier à cette tâche douloureuse. Lorsqu’il trouva enfin ce qu’il cherchait, il tenta de rassurer Enzo, lui promettant qu’il allait trouver la solution. Son hypothèse avait été la bonne et le poison était bien responsable de son état d’affaiblissement. La mort l’attendait mais un remède très simple existait, celui d’ôter la lame qui libérait la toxine. Bien qu’Enzo soit désormais inconscient, il en était bien incapable. A deux reprises il essaya d’ouvrir sa chaire mais il était paralysé. Le stress et les enjeux ne faisaient qu’aggraver la situation et il avait l’impression qu’il allait devenir fou.

Il finit par abandonner et sorti son téléphone pour appeler Tony. Le vieil italien ne rigola pas au longtemps au son de la voix de Maxwell et ne se fit pas prier pour venir apporter son aide. L’ancien médecin s’en voulait à mort de ne pas réussir à poser le geste qui sauverait Lorenzo. Il avait étudié la médecine pendant quatorze ans, avait lu des décennies de rapports, des milliers d’articles scientifiques, était capable de dessiner entièrement le corps humain jusque dans ses moindres détails et le voilà, incapable d’éventrer la chaire d’un vampire pour le libérer d’un poison qui était en train de le tuer. Heureusement pour lui, Tony avait décidé de ne pas partir bien loin et finit par arriver. Maxwell lui expliqua la situation et ce qu’il devait faire les larmes aux yeux. Le vieil italien fit son travail et plongea sa main dans le torse d’Enzo à l’endroit indiqué. Le bruit des os brisés et de la chaire déchirée lui donna envie de vomir à nouveau mais il n’avait plus rien dans l’estomac. Anthony sorti de sa cage thoracique un long poignard en os qu’il ne garda pas en main plus longtemps que ça, peu désireux de finir empoisonné à son tour. Les marque sur le visage et le corps d’Enzo disparurent alors qu’il se réveillait comme si tout ça n’avait été qu’un cauchemar. Immédiatement Maxwell vint le prendre dans ses bras, lui laissant à peine le temps de se redresser, tremblant et les larmes coulèrent.

« Oh Enzo … Je suis désolé … »

La culpabilité d’avoir été incapable d’agir par lui-même continuait de l’écraser même si la fin catastrophique avait été évitée. Dans sa tête tous les souvenirs de l’Augustine se mélangèrent, les images d’Enzo attaché éventré vivant sur une table d’auscultation se mélangèrent avec celles d’Enzo inconscient, agonisant sur son canapé. Il gardait l’anglais serré contre lui comme s’il allait s’évaporer et ses doigts agrippaient son tee-shirt dans un geste instinctif. Son cœur battait encore trop douloureusement dans sa poitrine mais, en sentant la respiration de Lorenzo contre lui, le rythme plus doux de ses propres battements cardiaques, son étreinte et son parfum il finit par se calmer doucement. Il aurait voulu rester ainsi dans ses bras pour le reste de l’éternité mais il finit par se reculer un peu pour le regarder, son sourire fut contagieux et il lâcha un petit rire nerveux avant de se reculer vraiment, passant une main sur son propre visage pour se remettre de ses émotions. L’anglais le rassura, lui assurant qu’il était de nouveau sur ses pieds et une main se posa sur son épaule. Anthony lui proposa d’aller respirer un peu d’air frais et l’ancien médecin hocha la tête. Le vieil italien savait que ce n’était pas une bonne idée qu’il soit exposé à tant de sang de vampire et à la lame tout de suite. Une minute plus tard il était dehors à tirer sur sa cigarette comme si sa vie dépendait de la nicotine. L’air glacial l’aidait à respirer plus calmement mais dans sa tête c’était de nouveau un véritablement capharnaüm. La soif s’était invitée et il prévint les deux autres qu’il allait se chercher de quoi boire, précisant qu’il voulait y aller seul.

Il était bien capable de se trouver un humain sur lequel boire sans provoquer trop de dégâts. Mais ses émotions l’empêchèrent de se contrôler de nouveau et un cadavre s’écroula dans ses bras. Voilà qui allait encore faire baisser le prix des maisons du quartier. En marchant il avait remarqué de nombreux panneaux à vendre, était-il responsable de cet exode massif ? Sans doute. L’ancien médecin pris sa victime bien malheureuse sur son épaule et l’amena sur la grande route la plus proche. Il ne lui fallut pas plus de quelques minutes de marche vers sa maison pour entendre un bruit de frein et celui d’os brisé qui lui donnèrent la nausée. Des éclats de voix se firent entendre et il se retourna pour observer le spectacle et écouter ces battements de cœur si proches. Trois autres cadavres virent s’ajouter à la liste et il resta là devant cette voiture à se demander comment il allait bien pouvoir déguiser ça. Il ne chercha pas longtemps et se contenta de rentrer chez lui, espérant simplement qu’une autre voiture viendrait percuter celle-ci à toute vitesse. Sa soif était apaisée mais pas la culpabilité qu’il ressentait. L’anglais n’avait pas hésité une seule seconde à se sacrifier aux chasseurs pour lui et lui avait été incapable de passer au-delà de ses propres blessures, c’était pathétique. Une fois chez lui, il s’installa de nouveau sur le porche, assis pour fumer une cigarette, il n’avait pas envie de rentrer à l’intérieur et il entendait de loin une conversation entre ses deux invités. Il savait qu’il les avait déçus tous les deux, incapable de sauver Enzo malgré ce qu’il avait déjà fait pour lui, incapable de contrôler ses émotions malgré toute l’aide d’Anthony. Cette ville lui rappelait trop de mauvais souvenirs. La dernière fois qu’il était dans cette maison, il avait torturé une pauvre fille par pure jalousie. Sans vraiment savoir pourquoi, il appliqua la cigarette sur sa main et grimaça le temps de regarder la blessure disparaitre. C’était définitif, cet endroit le rendait fou.


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Lorenzo Melanoti
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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 4 EmptyLun 14 Jan - 21:44

Outside the dawn is breaking

ft. Lorenzo & Maxwell


« But inside in the dark I'm aching to be free »
Le vieux vampire se remettait tout juste de ses émotions et tenta de se redresser doucement sur le canapé quand le médecin se jeta littéralement sur lui pour le serrer dans ses bras. Les yeux de Lorenzo s'agrandirent sous le coup de la surprise mais elle était loin d'être désagréable. Il serra ses bras autour de lui et sentit les doigts du jeune vampire agripper son Tshirt comme s'il avait peur qu'il disparaisse. Il n'y avait aucune chance mais après la journée qu'ils avaient vécu il en oublia Tony et ferma les yeux. Le contact lui faisait un bien fou il n'avait pas eu une seule minutes pour être avec Maxwell depuis que ce dernier était revenu. Pour être honnête il n'avait pas eu le temps non plus depuis leur rencontre, c'était la première fois qu'il était si proche de lui, qu’il pouvait sentir les battements de son cœur contre sa cage thoracique et sentir son parfum presque collé à son nez. Et c'était loin d'être désagréable. Il resta collé à lui de longues secondes sans vouloir le lâcher.

Malheureusement le médecin se sépara doucement du vampire et l'observa un instant avant d'avoir un petit rire nerveux et de le lâcher. Tony posa une main sur son épaule et Maxwell alla prendre un peu l'air visiblement très éprouvé. Lorenzo se laissa retomber quelques instants sur le canapé pour reprendre ses esprits. Etais ce l'effet du poison ou du câlin de Maxwell on ne le saura jamais. Le vieil italien près de lui ne fit bizarrement aucune remarque déplacée et quelques minutes plus tard, le médecin annonça qu'il allait chasser et qu'il voulait le faire seul. Enzo s'inquiéta directement mais respecta sa décision, se retrouvant maintenant seul avec Tony. Il se redressa et se mit assis sur le canapé.

« Tu connais Maxwell depuis combien de temps ? »

Tony se retourna vers lui, étonné de l'entendre s'adresser à lui de façon aussi calme et lui expliqua en quelques mots que le médecin avait eut besoin d'aide quand il était parti d'ici et qu'il l'avais aidé. Lorenzo écouta, attentif et soupira soudain en le regardant de bas en haut comme s'il jugeait sa valeur.

« Je ne l’ai jamais vu aussi inquiet que ce soir. »

Lorenzo se passa la main sur le visage. Il était bien conscient de la menace du frère de ce dernier mais plus le temps passait moins il avait envie de le laisser partir. Les trois mois qu'il venait de vivre l'avaient marqué. Personne dans sa vie n'était plus important que Maxwell même s'il ne savait pas le lui dire. Quand ce dernier revint, il semblait encore plus mal que quand il était parti et Lorenzo leva un sourcil, ses sens en alerte. Il ne savait pas exactement le problème mais pouvait sentir que Maxwell n'allait pas bien. Il se leva rapidement de son canapé pour se diriger vers lui, dépassant Tony au passage qui ne put rien dire. Ce dernier se dirigea finalement vers la sortie et Enzo se retourna au dernier moment pour l'interpeller.

« Tony ? »
« Ouais ? »
« Merci. »

Un silence respectueux s'installa entre les deux hommes. Lorenzo n'était pas stupide, même s'il ne le portait pas dans son cœur, l'Italien lui avait sauvé la vie et celle de Maxwell plus d'une fois. Il le remerciait ainsi d'avoir pris soin de lui quand le Britannique ne le pouvait pas. Le vieux vampire de 400 ans hocha la tête et s'en alla, laissant Lorenzo sortir enfin sur le porche où Maxwell venait d'écraser sa cigarette sur sa main. Plongé dans ses pensées, il n'avait pas l'air d'avoir réalisé que Enzo était arrivé près de lui et sursauta quand ce dernier posa la main sur son épaule.

« Hey… »

Le médecin releva ses yeux vers lui et le vampire sentit son cœur se serrer. Il pouvait voir toute la tristesse de ses yeux, une douleur qu'il ne pensait pas revoir. Alors il craqua et sans un mot, entoura le médecin de ses bras. Tendu tout d'abord, le médecin se détendit finalement et glissa sa tête dans le cou de Lorenzo. Parfois, il n'y avait juste pas besoin de mots. Le Britannique pouvait ressentir sa peine, il avait vu ses joues humides tout à l'heure et les battements précipités de son cœur. Avait il eu peur pour lui ? On pouvait difficilement imaginer que non mais il n'avait pas comprit ses excuses. Qu'importe. Ce moment dura de longues minutes qui semblerent des secondes pour Lorenzo mais quand Maxwell se sépara, il avait un petit sourire faible.

« Tu peux utiliser la douche si tu veux… Je vais te prêter des vêtements. »

Et avec un sourire, il descendit ses yeux vers le Tshirt du vampire pour lui montrer le trou béant en plein milieu et les tâches de sang un peu partout. Il arracha un petit rire a Lorenzo qui profita de la générosité de son hôte pour prendre soin de lui le temps de se doucher et de se changer. Une fois propre et présentable, il se rendit dans la cuisine où Maxwell était, passant une main dans ses cheveux encore mouillés qui retombaient négligemment sur son visage. Le médecin avait un verre de scotch devant les yeux et semblait rassembler tout son courage pour regarder le vampire dans les yeux.

« Tu peux dormir ici si tu veux ce soir. Je vais devoir repartir… »

Son ton était clairement pas convaincant pour Lorenzo. Le médecin n'avait pas envie de repartir. Il n'aimait peut être pas cette ville mais son frère l'obligeait à la quitter et cela revenait également a quitter Enzo. Ce dernier lui proposa d'ailleurs de ne partir que le lendemain ce que Maxwell refusa sans hésiter. Alors Lorenzo essaya encore. Et Maxwell refusa encore. Le ton monta rapidement et finalement le médecin explosa.

« Tu savais que je repartirais dès qu'on réglerait le problème des chasseurs je peux pas rester Enzo me fais pas chier ! »

Et avec ces mots, il attrapa quelques affaires qu'il avait visiblement rassemblé le temps que Lorenzo soit à la douche et se dirigea vers la porte. Lorenzo le regardait faire, sans savoir comment réagir. Cette situation faisait bien trop écho a celle qu'ils avaient vécu il y a trois mois de ça et cette fois ci le vampire refusa de se laisser faire et de le laisser partir. Il ne pouvait pas. Pas si vite. Alors il se propulsa de sa vitesse de vampire et ferma la porte devant Maxwell qui venait tout juste de commencer à l'ouvrir.

« Mais qu'est… »

Il n'eut pas le temps de parler d'avantage, le vampire venait de poser ses mains doucement sur son visage pour l'attraper et poser enfin ses lèvres sur les siennes, une chose dont il avait envie depuis bien trop longtemps et dont le temps et les paramètres extérieurs l'avaient privé. Il offrit au médecin toute la passion qu'il retenait depuis trois mois, une main passant dans sa nuque pour le garder proche de lui, son cœur s’étant emballé depuis déjà de longues secondes. Visiblement choqué au début du baiser, Maxwell se détendit soudain et agrippa le Tshirt du vampire comme il l'avait fait tout à l'heure, l'intensité du baiser grandissant de secondes en secondes.

Quand Lorenzo le relâcha, à bout de souffle, son regard croisa celui de Maxwell et ses pupilles déformées par l'envie faisaient écho a celles du médecin. Ce fut d'ailleurs le médecin qui se mordilla légèrement la lèvre, toujours accroché à son Tshirt et Lorenzo n'attendit pas une seconde de plus pour fondre sur ses lèvres à nouveau, laissant sa raison de côté et son instinct prendre le dessus pour glisser ses mains lentement sur la veste de Maxwell qui tomba de ses épaules. Il sentit soudain une hésitation de la part de Maxwell qui lâcha ses lèvres pour le regarder, le questionnant des yeux. Avait il peur que le vieux vampire ne soit pas sûr de ce qu'il voulait ? En guise de réponse, Lorenzo retira le Tshirt que Maxwell lui avait donné et fondit sur ses lèvres de nouveau, arrachant un grognement d'excitation au médecin qui relâcha ses lèvres une dernière fois.

« Tu es sûr ? »

Jamais encore n'avait il vu Maxwell aussi prévenant. Sa réaction lui arracha un sourire et il attrapa de nouveau le visage du jeune homme entre ses mains, ses lèvres propulsées contre les siennes pour ne plus le lâcher, laissant la passion les emporter pour la nuit qui les attendait.




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Maxwell Snyder
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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 4 EmptyMar 15 Jan - 16:54

Outside the dawn is breaking

ft. Lorenzo & Maxwell


« But inside in the dark I'm aching to be free »

Le médecin sursauta lorsqu’on l’arracha à ses pensées. Il se retourna et vit Enzo qui affichait un air véritablement inquiet mais, impossible à déchiffrer pour Maxwell qui se demandait s’il était déçu de qu’il n’ait pas pu le sauver. Il ne sut jamais et resta tendu quand le vampire le pris dans ses bras mais finit par se détendre dans son étreinte. Est-ce que ça voulait dire qu’il lui pardonnait ? Ca serait trop beau pour être vrai mais il appréciait cette idée. Poser sa tête sur son épaule lui permit de sentir son cœur reprendre un battement normal et d’apaiser un peu ses émotions chaotiques. Les précieuses minutes qu’il aurait préféré être des heures défilèrent et il finit par s’écarter un peu pour lui proposer d’utiliser la salle de bain et de se changer. La vue du sang d’Enzo le mettait mal à l’aise et ça ne devait pas être très confortable non plus pour le principal concerné. Quand l’anglais accepta, il sentit comme un vide près de lui. Restant seul près de l’entrée à fumer une dernière cigarette, il se demanda s’il aurait commis tous ces crimes qui lui avaient valu un bannissement de la ville si Enzo avait été aussi affectueux avec lui à ses débuts.

Après avoir déposé un jeans et un tee-shirt pour le vampire dans la salle de bain, il se rendit à la cave récupérer une de ses vieilles bouteilles de scotch et se servit dans la cuisine. Il se sentit un peu honteux en se disant qu’Enzo avait sans doute dû nettoyer la salle de bain à un moment ou à un autre. Ce souvenir conforta son idée qu’il ne devrait pas rester ici et surtout qu’Enzo pouvait trouver bien mieux, qu’il n’avait rien à lui apporter à part des problèmes. Des fois il se demandait comment l’anglais faisait pour le regarder en face sans penser à Henry Snyder. Quoiqu’il en soit c’était mieux pour l’un comme pour l’autre qu’ils gardent leurs distances comme durant les derniers mois. Par contre, c’était difficile à dire et à faire. Fuir pendant qu’il était dans la salle de bain aurait sans doute été plus facile mais il n’avait pas le cœur à ça. Une fois Enzo devant lui, son grand sourire lui fit encore plus mal mais il trouva les mots pour annoncer son départ.

« Tu peux dormir ici si tu veux ce soir. Je vais devoir repartir… »

Après tout, c’était l’excuse des chasseurs qui l’avait fait se perdre dans cette ville, maintenant que Tony s’était chargé d’eux, cette belle excuse s’était envolée. Et si la dernière fois le vieil anglais avait respecté sa décision, ce n’était plus le cas. Enzo insista pour qu’il reste, encore et encore jusqu’à ce que le ton se mette à monter et que la colère commençait à pointer le bout de son nez. Maxwell n’aimait pas qu’on lui dise ce qu’il avait à faire et cette dispute lui facilitait le départ.

« Tu savais que je repartirais dès qu'on réglerait le problème des chasseurs je peux pas rester Enzo me fais pas chier ! »

Clairement en colère, il prit son sac et se dirigea vers la porte. Si c’était de cette façon que Lorenzo voulait qu’ils se séparent, et bien tant pis. Il ouvrit la porte mais celle-ci fut refermée immédiatement par l’anglais qui avait décidé de ne pas se laisser faire cette fois. La colère monta encore un peu avant de disparaitre complètement quand leurs bouches se rencontrèrent. D’abord surpris, il finit par céder à ses propres envies et le serra contre lui pour intensifier leur échange. La chaleur de son corps contre le sien et chaque geste du vampire le rendaient complètement fou. Il le désirait plus que tout et sentait qu’il perdait complètement le contrôle sur ses propres gestes et ses instincts. Pas complètement certain que Lorenzo et lui avaient les mêmes intentions alors qu’il sentait pourtant sa veste tomber il se recula légèrement. Son regard parlait pour lui et les gestes de Lorenzo ne laissaient plus aucune équivoque. Une fois son tee-shirt sur le sol, il regarda une fraction de seconde le spectacle qui s’offrait à lui avant d’embrasser à nouveau son amant. Il sentait que d’ici à quelques secondes il ne serait plus responsable de ses actes et lui demanda une dernière fois s’il était certain de ce qu’il voulait. Personne n’aurait jamais cru que Maxwell pouvait être si prévenant dans une telle situation, lui le premier. Mais les faits étaient là et il voulait que Lorenzo passe un bon moment. C’était la première fois qu’il poussait un homme dans son lit en considérant son plaisir avant le sien. C’était même difficile de contrôler ses pulsions de vampires, les mêmes qui l’avaient poussé à ne pas considérer une seule seconde les émotions de l’anglais à leur sortie de l’Augustine. Et celle nuit-là, son égocentrisme légendaire fut fracturé par l’affection qu’il éprouvait pour son amant.

Lorsqu’ils décidèrent tous les deux qu’ils pouvaient s’arrêter là pour le moment, ils restèrent pourtant proches sous la couette, confortables. L’éclat de bonheur dans les yeux de Lorenzo lui donnait chaud au cœur, pour une fois certain de ne pas se tromper sur ce que ressentait autrui. Heureusement pour lui, l’anglais était très expressif, ça lui facilitait la situation. Son sourire était communicatif et ils restèrent à discuter pendant encore un moment avant que Maxwell ne le regarde s’endormir. Le poison et la journée dans sa globalité avaient eu raison de ses forces. Combien de temps passa-t-il à se poser des questions qui n’avaient pas de réponse ? Beaucoup trop. Qu’ils aient enfin céder à leur désir commun ne changeait rien à la situation, son frère lui avait ordonné et partir et le médecin doutait beaucoup d’être à la hauteur d’un immortel de 150 ans. Mais pire que tout, sa main sur son ventre lui rappelait toujours l’Augustine. Prenant son courage à deux mains, il sorti du lit, se rhabilla, attrapa son sac et fila à une vitesse surnaturelle sans se retourner.




*** Deux mois plus tard ***




« Si tu ne le fais pas, personne ne le fera », ainsi parlait l’italien sage.

L’obscurité était presque totale, un peu de lumière rentrait de temps en temps dans le bar à cause de phares des voitures qui passaient. Maxwell évoluait dans cet environnement sombre avec plus d’aisance que tous les humains. Autour de lui, tous les cœurs battaient à des rythmes différents mais aucun d’eux ne représentait de réelle proie. Les chuchotements excités ne se taisaient pas alors qu’une silhouette postée près d’une fenêtre surveillait les alentours, guettant sa proie. Dès que le guetteur donna son signal, les murmures se turent et Maxwell resta immobile, debout au milieu de cette grand salle. Il entendait des bruits de pas et une conversation lointaine, les voix se rapprochaient du piège, les pas également. La poignée fit un bruit étrange et deux silhouettes pénétrèrent dans cette obscurité dangereuse où une vingtaine de paires d’yeux les épiait. La lumière jaillit révélant toute la machine dans un cri commun :

« SURPRISE !»




Les rires d’alégresse virent suivirent directement. Maxwell était ainsi debout au milieu d’une salle, une vingtaine de personnes autour de lui, une décoration digne d’un film et une banderole qui affichait « Happy Birthday Lorenzo ». Le même message était inscrit sur un grand gâteau empli de crème fraiche qui attendait sagement son heure de gloire au frais. Rapidement, la masse d’invité vint se réunir autour du héros du jour mais l’ancien médecin fut le premier à le prendre dans ses bras.

« Joyeux anniversaire Enzo »

Et il l’embrassa sans lui laisser le temps de comprendre ce qui lui arrivait. Depuis son départ, le jeune vampire n’avait retourné aucun de ses appels, aucun de ses messages, voulant prendre ses distances et enfin oublier l’Augustine. Mais il en était incapable, oublier Augustine voulait dire oublier Lorenzo et son cerveau était formellement opposé à ce projet. Il finit par rendre les armes et décida de revenir en ville mais, de faire les choses bien, de s’excuser pour son absence. Il savait que l’anglais n’avait jamais eu de famille et avait eu une vie très solitaire jusqu’à son emprisonnement. Du coup, Maxwell avait décidé de changer ça au moins le temps d’une soirée. Alors que les invités se serraient autour d’eux, il posa son bras sur les épaules de Lorenzo, décidant de lui expliquer :

« Tu m’as dit que tu n’as jamais fêté ton anniversaire. Alors voilà, tu vas pouvoir subir ce calvaire. J’ai invité tous les gens que tu connais dans cette ville, on a un super gâteau sur lequel on va pouvoir mettre des bougies et manger de la crème à la cire, tu vas avoir plein de cadeaux et tu devras faire comme si t’étais émerveillé à chaque fois – sauf le mien, là tu seras vraiment émerveillé – et tu pourras rester là à pas savoir où te mettre quand on va tous chanter pour toi. Alors t’es content ? »

Maxwell s’était mis sur son trente et un mais avait aussi pris soin de boire suffisamment de sang pour éviter tout accident ce soir. Bien déterminé à ne pas laisser quelqu’un gâcher sa surprise, il avait personnellement hypnotisé chaque invité, se demandant pourquoi il avait eu la malchance d’éprouver autant de sentiments pour un être si sociable. Il l’embrassa encore une fois avant de se reculer pour laisser les invités souhaiter un joyeux anniversaire à Enzo. Il prit quand même soin de noter mentalement le nom de ceux dont il devrait arracher les mains pour les avoir laissé trainer trop longtemps sur lui. Un peu en retrait, il l’observait et son large sourire lui fit chaud au cœur. Une jolie brune décida de passer un peu trop de temps à le féliciter pour n’être pas mort cette année et dès qu’elle posa sa main sur son épaule, le jeune vampire était là pour l’enlever et lui dire :

« Ouais c’est bon on a compris, tiens va voir si on a assez de bougies plutôt »

Son air peu sympathique lui valu de se faire obéir et il se tourna ensuite vers son immortel préféré, plutôt fier de lui. Organiser ce moment lui avait pris des semaines et il avait dû grogner sur pas mal de gens pour s’assurer que tout soit parfait. Le bar privatisé offrait boissons, cocktails et surtout bourbon, il y avait suffisamment de nourriture grasse, salée ou sucrée pour nourrir un régiment, la décoration était presque trop lourde et deux types discutaient déjà de comment ils allaient récupérer un des ballons pour en respirer l’hélium, un photographe avait était engagé et la musique commençait doucement en ce début de soirée mais le DJ engagé savait que le groupe n’allait pas rester sage toute la soirée. Il l’embrassa encore une fois et passa un bras autour de sa taille alors qu’on leur demanda de poser pour une photo comme le parfait petit couple qu’ils n’étaient pas. Maxwell sourit, sans s’en sentir obligé pour une fois. Une fois le paparazzi disparu, il resta proche de son amant et lui dit :

« Tu m’as dit que tu ne savais rien de l’amour, des relations et de la famille. Dans ma famille, c’est comme ça qu’on fête les anniversaires, c’est le genre de moment qui est important. J’espère que ça va te permettre de te rendre compte que tu es important pour tout ces gens … et pour moi. Je suis désolé d’être parti »

C’était sincère mais, connaissant son incapacité à formuler ce qu’il ressentait, il avait aussi choisi ses phrases depuis un petit moment maintenant.



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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 4 EmptyMar 15 Jan - 21:27

Outside the dawn is breaking

ft. Lorenzo & Maxwell


« But inside in the dark I'm aching to be free »
Après avoir laissé la passion les emporter une bonne partie de la nuit, le calme arriva et allongés dans le lit de Maxwell les deux vampires discutaient de sujets plus légers, Lorenzo interrompant souvent le plus jeune des deux pour l'embrasser et ça n'avait absolument pas l'air de le gêner. Éclairés par la lune, Lorenzo aurait bien voulu rester là pour l'éternité mais la réalité les rattrapa et le vieux vampire épuisé par la journée qu'ils avaient passé et le manque de sommeil des derniers jours s'endormit, un bras sur Maxwell par peur qu'il ne parte. Le Britannique avait bien conscience que ce qu'ils venaient de vivre ne changeait rien à la décision du médecin mais il espérait avoir un délai supplémentaire. Ils n'avaient eu que quelques heures ensemble et tout en tombant dans les bras de Morphée le vieux vampire eut la réflexion que si Max tenait à lui il allait au moins rester jusqu'à demain matin non ? Rassuré, il se laissa emporter.

Malheureusement ses craintes s'avererent exactes et le lendemain matin il sentit le froid passer sous le drap à moitié posé sur lui. Il ouvrit un œil, aveuglé par la lumière du soleil et n'eut besoin que d'une seconde pour s'apercevoir que Maxwell était parti. Il n'était pas assez naïf pour croire qu'il était dans la cuisine ou dans une autre pièce de la maison. Il sentit son cœur se serrer. Il ne pensait pas que Maxwell s'était servi de lui il avait pu voir toute la sincérité de son regard et de ses gestes la nuit dernière. C'était un moment qu'ils avaient partagé ensemble il en était certain mais si le vampire savait à présent qu'il avait des sentiments forts pour le jeune vampire, ce n'était visiblement pas réciproque. Il se leva du lit, remettant ses cheveux en place et chassant de sa tête la vision du jeune homme à ses côtés quelques heures auparavant. Il n'était pas surprit. Il n'avait pas de famille, pas d'amis à proprement parler et les mots que le médecin lui avait dit au tout début l'avait marqué au fer rouge « Tu peux crever personne verra la différence ». Il avait raison.

Deux mois plus tard, le soir de la fête.


Les deux mois qui venaient de s'écouler depuis le départ de Maxwell avaient rarement été si durs dans la vie d'Enzo. Et quand je parle de vie je ne parle évidemment pas des 80 ans d'enfermement. Les premiers jours, il était rentré dans une colère folle. Il avait tenté de joindre le médecin, savoir s'il allait bien, envoyer des SMS mais n'avait eu aucun retour. La rage le consumait. Il n'en voulait pas à Maxwell mais était furieux contre le monde dans son ensemble. Pourquoi est-ce que chaque petit instant de bonheur qu'il vivait devait être gâché ? Il ne se souvenait pas d'une période où la vie l'avait laissé en paix. Alors, furieux, le vampire décida de retourner à Mystic Falls. Damon lui avait parlé sans le vouloir d'une certaine Elena et si lui ne pouvait pas être heureux avec Maxwell, il n'y avait pas de raison pour que son ancien acolyte le soit. Malheureusement ses plans avaient tourné court quand Stefan Salvatore lui avait arraché le cœur. Il s'était retrouvé dans une sorte de purgatoire pour créature surnaturelle et s'était trouvé stupide. Alors il était mort ? Comme ça ? Sans même avoir vu Maxwell une dernière fois ? Il avait été si impulsif et s'en mordait les doigts. Alors il s'était battu. Il s'était rendu que cette espèce de purgatoire tombait en ruine et à la première occasion, en était sorti. Maxwell ne savait rien de ce qu'il s'était passé et dans un coin de sa tête, le vampire se demandait s'il lui aurait manqué. Il haussa finalement les épaules, il ne le saurait jamais de toute façon.

Une semaine après sa colère contre le monde s'était calmé. Il ne pouvait pas prendre le risque de mourir, on ne sait jamais. Le médecin pouvait avoir besoin de lui. Il se sentit stupide, évidemment que non il n'avait pas besoin de lui il serait resté si tel était le cas. Assis sur le canapé, sa guitare juste posé à côté de lui, il attrapa son portable. Il contenait des dizaines de messages non répondus et ce soir là il décida d'en envoyer un autre.
« Je ne pensais que c'était possible que tu me manque à ce point. »
Il observa longtemps le message. Il voulait rajouter quelque chose ou faire mieux mais finalement effaca le message sans l'envoyer. Maxwell devait avoir mieux à faire. Le cœur lourd, il joua quelques musiques sur sa guitare, laissant son inspiration et sa voix glisser sur la mélodie.

Les semaines qui suivirent furent remplies d'effort pour Lorenzo. Le vieux vampire se sentait extrêmement seul et quand l'un des musiciens lui avait proposé un bœuf d'une dizaine d'artiste il avait accepté. Il n'allait pas se laisser abattre comme ça, qu'il soit là ou pas, le médecin lui avait offert une vie qu'il ne pouvait gâcher. Alors ce soir là il était sorti. Il avait fait la connaissance de nouvelles personnes, avaient discuté avec des personnes désirant vraiment être ses amis mais où qu'il aille, le pauvre vampire voyait Maxwell partout. Il ne pouvait pas s'empêcher de se demander ce qu'il pouvait faire. Avait il refait sa vie ? Tony était il avec lui ? Était-il au moins en sécurité ? Quand une demoiselle lui proposa de rentrer avec lui, il refusa. Il se rendit compte en rentrant chez lui qu'il lui serait difficile voir impossible de fréquenter quelqu'un d'autre de sitôt.

Les semaines avaient passé et la situation n'avait pas vraiment changé. Ce soir, c'était son anniversaire. Pour lui ce n'était qu'une date sur un calendrier, comment pouvait il fêter son 150 et quelques anniversaire alors que la moitié de sa vie ne rimait à rien ? Il ne se souvenait pas d'une seule fois ou quelqu'un avait prit de son temps pour le lui souhaiter correctement. Ce soir là il était accompagné de Tyffany. La petite blonde faisait partie du bœuf auquel il avait été invité le mois dernier et depuis lors, ne le lâchait plus. Il avait beau lui dire qu'il n'était pas intéressé, elle n'avait pas l'air de comprendre. Ce soir là, elle lui avait proposé un concert et le vampire n'avait pas grand-chose d'autre a faire. Dans un coin de sa tête, il se demanda ce que le médecin pouvait faire ce soir. Il chassa rapidement cette pensée. Il avait tout tenté pour le joindre et rien. Pendant son premier départ ils étaient resté en contact mais cette fois ci c'était comme si rien ne s'était passé et Lorenzo en souffrait. Il ne laissait rien paraître mais s'il était sûr au début que Maxwell avait vécu ce moment aussi intensément que lui, il n'en était désormais plus si sûr.

« Mais si tu vas voir ça va être cool ! »

Tyffany marchait à côté de lui, bien plus excitée à l'idée d'aller à ce concert que lui. Son portable toujours à la main, il espérait toujours un appel du médecin mais deux mois après, comment pouvait il encore y croire. Lorsqu'ils arrivèrent dans un bar sombre Lorenzo leva un sourcil, intrigué. Il pouvait jurer qu'il sentait la présence d'un groupe de personnes. Ses yeux de vampires mirent plus longtemps à s'habituer à l'endroit que son odorat qui lui indiqua un parfum qui fit vriller ses sens…Non…Ce n'était pas possible…

« SURPRISE ! »

La lumière s’alluma brusquement mais ses yeux étaient déjà dirigés vers la provenance du parfum qu'il avait senti. Il ne pouvait pas se tromper. Il le connaissait par cœur.

« Joyeux anniversaire Enzo ! »

Et sans qu'il ne comprenne ce qu'il se passait, l'homme qui occupait ses pensées depuis des semaines et disons le, des mois avait posé ses lèvres sur les siennes. Il ne savait absolument pas s'il rêvait ou pas mais à ce moment précis, ce baiser lui faisait l'effet d'une bouffée d'oxygène et il passa ses mains dans le dos du médecin pour le serrer contre lui, absolument certain d'avoir frôlé la crise cardiaque avec ce flot d'émotion. Bon Tyffany elle n'avait vraiment pas prévu ce changement brutal d'ambiance mais elle ne pouvait pas y faire grand-chose. Lorenzo avait Maxwell dans la peau et il ne pouvait pas s'en débarrasser. Il faut dire aussi qu'il ne le voulait pas…

Le baiser ne lui sembla durer que quelques secondes et quand Maxwell le lâcha, le Britannique se souvint du monde qui se trouvait autour d'eux donc la plupart sifflaient et applaudissaient. Qui applaudissait-il en fait ? Le médecin, en voyant son air perdu passa un bras sur ses épaules lui expliqua que cette petite fête était pour lui. Alors qu'il l'embrassa à nouveau il s'éloigna pour laisser les autres invités célébrer le vampire et ce dernier ne se fit pas prier pour le dévorer du regard. Il était magnifique. Le pauvre Britannique en eut le souffle coupé mais ne put profiter du spectacle plus longtemps, les invités qu'il connaissait tous s'étaient précipité pour lui faire des sourires. Lorenzo se sentit bien. Même très bien. Il ne savait pas ce que Maxwell faisait ici, n'oubliait pas les deux mois qu'il venait de passer mais dans cet instant hors du temps il profita juste de l'attention qu'on lui portait, son sourire trahissant sa joie.

Quelques minutes plus tard Maxwell revint l'embrasser et s'approcha de lui pour que ses paroles soient audibles même avec la musique qui commençait à être forte.

« Tu m’as dit que tu ne savais rien de l’amour, des relations et de la famille. Dans ma famille, c’est comme ça qu’on fête les anniversaires, c’est le genre de moment qui est important. J’espère que ça va te permettre de te rendre compte que tu es important pour tout ces gens … et pour moi. Je suis désolé d’être parti »

Le vieux vampire n'en revenait pas. Tout ça, il le lui avait raconté lors de leur nuit ensemble, deux mois auparavant. Depuis, il doutait sérieusement de l'intensité partagée ou non du moment qu'ils avaient vécu mais en entendant ses mots, en voyant tout ce qu'il avait préparé et la perfection de cette soirée…Il attrapa la main de Maxwell et l'entraina juste un peu plus loin, loin de tout ceux qui voulaient lui parler et attrapa précipitamment le visage du médecin pour lui offrir un vrai baiser. Il laissa tout le manque qu'il avait ressenti exploser et dut se contrôler pour ne pas aller plus loin, les deux hommes étant respectivement à bout de souffle quand ils s'eloignerent. Ses yeux chocolats plongés dans ceux de Maxwell il laissa la main qu'il avait de posee dans sa nuque glisser sur son torse avant de lui sourire.

« Merci. »

Il ne savait pas quoi lui dire d'autre. Il avait passé des semaines à imaginer ce qu'il pouvait dire a Maxwell sil le voyait et maintenant qu'il l'avait devant lui, l'émotion barrait la route au reste. Il le remerciait de s'en être souvenu, d'avoir pensé à organiser ça, d'être revenu…Tout se melangeait dans sa tête et il aurait voulu rester là, dans un coin avec lui à le remercier comme il se doit mais le médecin le ramena au milieu de la foule. « Profite de ton anniversaire » avait il dit. Alors Enzo était allé remercier tout le monde, ne réalisant pas encore bien ce qu'il se passait. Il s'était même permis quelques pas de danse et avait étonné plus d'une personne, la guitare et le chant n'était pas ses seuls sujets de prédilection. Il riait, souriait mais ne lâchait jamais Maxwell très longtemps, trop inquiet que le médecin disparaisse. La soirée fut magnifique, les invités profitaient du gâteau et de tout ce qu'il avait à disposition et à une certaine heure de la nuit, alors que tout le monde commençait à fatiguer, Ludwig, l’un de ses amis musiciens lui amena sa guitare. « On ne peut pas finir la nuit sans ça » avait il indiqué.

Prenant alors la place du groupe, Ludwig celle du batteur et deux autres musiciens les places restantes, Enzo s'installa et commença à jouer quelques notes. Maxwell était juste devant lui et un sourire de sa part lui suffit à s'approcher du micro et à chanter avec plus de passion qu'il n'en avait eu ces 6 derniers mois. Il s'était rarement senti aussi heureux. Et il devait ça au médecin. Jamais n'était il aussi heureux que quand il était à ses côtés.




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Maxwell Snyder
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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 4 EmptyMer 16 Jan - 11:29

Outside the dawn is breaking

ft. Lorenzo & Maxwell


« But inside in the dark I'm aching to be free »

Depuis ces derniers temps, les émotions s’étaient calmées chez Maxwell, avaient arrêté de se bousculer et lui laissaient un peu de répit. Et là il était simplement heureux, un bonheur altruiste auquel il n’était pas habitué. Ses mots étaient sincères, il était désolé d’être parti sans même un aurevoir. Mais son regard chaud empêchait la culpabilité de remonter, le laissant dans un bien-être rare dans sa vie mouvementée. Lorenzo l’attira un peu à l’écart et il suivit pour finir par l’embrasser à pleine bouche comme deux ados à leur bal. Le contact fit battre son cœur plus vite, et encore plus vite quand il sentit son corps chaud contre le sien.

« Merci. »

Le souffle court, son seul désir maintenant était de l’emmener encore plus à l’écart et de jouer l’acte suivant de leur première nuit. Malgré qu’il sentait que sa costar était tout à fait disposée à jouer cette scène, la soirée n’était pas pour l’ancien médecin, elle était pour Lorenzo et il devait en profiter. Maxwell calma donc ses instincts du mieux qu’il le pouvait et le ramena au centre de la pièce. C’était son anniversaire, il devait en profiter. De toute façon, ils avaient tout le temps qu’ils voulaient pour s’amuser par après.

A chaque fois que l’ancien Augustine s’écartait un peu, Lorenzo ne se gênait pas pour remettre la main dessus et le ramener près de lui. Maxwell voyait une attention nouvelle sur lui et des regards qu’il ne comprit pas trop. Tout sa vie, il avait méprisé les couples fusionnels, rigolant allègrement d’eux. Et le voilà dans une soirée, incapable de se tenir à plus de deux mètres de son amant. Et surtout, il n’en n’avait pas envie. Alors ils restaient collés l’un à l’autre et Lorenzo l’obligea même à danser. C’était bien parce que c’était son anniversaire. Il n’y avait évidemment pas une centaine de bougies sur le gâteau, il ne voulait pas provoquer un incendie, mais c’était bien suffisant. Une fois la petite chanson malaisante chantée, le vieux vampire souffla ses bougies et Maxwell se dit qu’il était bien du genre à faire un vœu à ce moment-là. Evidemment, ce n’était pas trop son truc à lui surtout qu’il avait dû partager une grande partie de ses anniversaires avec son jumeau. Le gâteau fut tranché dans tous les sens et il se retrouva ainsi à alterner crème au beurre et scotch. Il réussit à s’enfuir trois minutes le temps d’aller fumer une cigarette en compagnie d’autres invités et de se faire charrier gentiment. Mais il s’en fichait, il ne connaissait pas ces gens et leur existence ne lui faisait ni chaud ni froid, ils pouvaient bien parler autant qu’ils voulaient. Certains étaient d’ailleurs surpris de voir l’anglais de service au bras d’un homme. L’ancien médecin se rendit compte qu’il avait peut-être outé le vampire sans faire exprès mais ça n’avait pas l’air de le déranger donc ce n’était pas grave. Maxwell avait déjà assez de sujets de culpabilité comme ça.

La nuit était bien avancée et la séance cadeau allait arriver mais d’abord Lorenzo devait faire son petit concert. Son amant au premier rang l’écouta jouer et chanter, il n’en avait pas eu beaucoup l’occasion depuis qu’ils se connaissaient mais il apprécia vraiment le moment. L’art était un grand mystère à ses yeux mais, tout comme le reste de l’humanité, son cerveau était câblé pour apprécier la musique et fantasmer sur les beaux chanteurs. Son sourire en coin maléfique apparut sur son visage quand il se dit que ce guitariste là était à lui, sans vraiment se rendre compte des implications. Sa voix au fort accent anglais, dont il jouait soyons honnêtes, arrivait toujours à le faire vibrer et Maxwell passa par différentes émotions qu’il ne reconnaissait pas au cours de ces trois chansons.

Quand il descendit de la scène, le groupe était d’accord, c’était l’heure des cadeaux. Lorenzo semblait ne pas avoir compris que tout le monde, seul ou en groupes, avait rapporté quelque chose au vampire. Assis sur le canapé, Maxwell assis sur le dossier, le héros du jour recevait toutes ses offrandes et le jeune vampire gardait un œil sur chaque présent. Il y avait de bonnes idées, d’autres moins efficaces mais tout était source de satisfaction pour quelqu’un qui n’avait jamais véritablement fêté son anniversaire. Une fois qu’une montagne de papier cadeau trônait sur le sol et que tout le monde s’était retourné vers l’organisateur pour voir si son cadeau serait à la hauteur. Maxwell affichait ce petit sourire maléfique qui lui allait si bien, désireux de faire son petit effet. Il s’amusa d’abord en disant qu’il n’avait rien amené ou que lui était un cadeau suffisant provoquant des petits rires. Personne ne le connaissait vraiment mais tous avaient déjà compris en le côtoyant une seule soirée que Maxwell Snyder n’était pas à proprement parler, un cadeau. Le jeune vampire descendit de son perchoir et retourna vers la table où il avait laissé sa veste, son manteau et son sac. Il sortit de la poche intérieure de son manteau une petite boite en carton avec un ruban noir. Il n’avait pas pris la peine d’emballer son présent, ça serait du gâchis. Il vint reprendre sa place sur son perchoir et embrassa le musicien avant de lui mettre la boite dans les mains. Une fois le ruban enlevé, un logo apparaissait sur le carton et un type eut un hoquet de surprise, agrandissant le sourire maléfique de Maxwell. Ah tiens, il y avait un connaisseur dans le lot. Lorenzo ouvrit la petite boite découvrant deux clés de voiture.

« C’est une putain d’infiniti »

L’exclamation venait du hoqueteur qui se prit immédiatement dans la gueule un des coussins du canapé. D’où est-ce qu’il lui volait son moment ? Si tout le monde avait désormais compris que le cadeau de Lorenzo était une voiture, la marque restait encore un vrai mystère. Maxwell se pencha pour l’embrasser encore une fois et remit les pieds sur le sol.

« Ton cadeau est garée dans la rue, tu devrais aller voir laquelle c’est »

Tout le monde sorti dehors et la pluie légère ne gâcha en rien le moment. Le jeune vampire était fier comme un paon quand les phares d’une voiture noire sportive clignotèrent en réponse à l’appui de la clé. Le connaisseur étalait sa science à l’un de ses amis mais Maxwell ne réagit pas, ou en tout cas, pas maintenant :

« On peut aller l’essayer si tu veux. Tu verra, quand tu saura la conduire tu vas pouvoir collectionner les amendes pour excès de vitesse avec ce genre de bijou. »

Et avec un regard en coin, il se pencha vers le vampire pour lui murmurer d'une voix suave :

« Il y a plein de place à l’arrière … »

Le petit groupe s'approche de la voiture, le couple en tête. L'intérieur entièrement en cuir, les deux pots d'échappement, la septième vitesse, le tableau de bord high tech, le design de la machine, tout laissait comprendre que Maxwell avait dépensé en un coup au moins ce que trois personnes gagnaient en une année. Et il était très fier de lui, petit bourgeois qu'il était.

« Mais combien tu l'as payée ? », demanda un des plus curieux. « Tu ne saura jamais », répondit Maxwell avec un petit air satisfait.






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Lorenzo Melanoti
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"Call all my friends
Tell 'them I never coming back
'cause this is the end
Pretend that you want it
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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 4 EmptyMer 16 Jan - 18:47

Outside the dawn is breaking

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« But inside in the dark I'm aching to be free »
Descendant de la scène, Lorenzo fut alpagué par Maxwell qui déclara que c'était l'heure des cadeaux. Le vieux vampire leva un sourcil surpris, jamais n'avait il reçu de cadeaux pour son anniversaire et ce que Maxwell avait fait pour lui ce soir était déjà amplement suffisant. Le maître de cérémonie lui indiqua le canapé et s'installa sur le dossier de celui-ci, les jambes entre Enzo et Tyffany qui tentait une nouvelle fois de se rapprocher du Britannique. N'avait elle pas vu que Lorenzo n'avait pas lâché Maxwell d'une semelle et avait profité de chaque occasions pour l'embrasser ? Tant pis pour elle après tout. Les paquets se succédèrent devant les yeux émerveillés du vieux vampire. Il y avait de tout, de la décoration pour les moins inspirés à deux billets d'avion pour Paris de la part de son groupe de musique. Quand il ne resta plus que Maxwell, ce dernier se fit attendre et le Britannique se dit intérieurement que tout ce qu'il avait organisé était largement suffisant. Mais visiblement ce n'était pas fini puisque le jeune homme revint avec une petite boîte en carton orné d'un ruban noir. Il ne fallut pas longtemps à Lorenzo pour comprendre. Déjà, l’un de ses amis venait de vendre la mèche et ensuite, depuis son retour dans le monde réel, le vieux vampire s'était prit de passion pour les voitures.

« Ton cadeau est garé dans la rue tu devrais aller voir laquelle c'est. »

Toute l'assemblée se rendit sur le parking, Lorenzo et Maxwell les premiers et en voyant la voiture qui venait de réagir à la clé sur laquelle il venait d'appuyer, il resta bouche-be.

« On peut aller l’essayer si tu veux. Tu verra, quand tu saura la conduire tu vas pouvoir collectionner les amendes pour excès de vitesse avec ce genre de bijou. »

Le cœur d'Enzo battait à tout rompre et le médecin n'arrangea rien en suggérant la place à l'arrière d'une voix suave. C'était un beau bordel dans l'esprit de Lorenzo qui ne savait plus quoi ressentir et quoi regarder. Alors que Maxwell expliquait à l'un des fêtards que jamais il ne saurait le prix qu'il avait mit dans la voiture, Lorenzo l'observa lui, détournant son intérêt de la voiture qu'il aimait pourtant déjà. Il ne pouvait pas y croire. Cela faisait des mois que le vampire avait commencé les cours de conduite avec la ferme intention de pouvoir en avoir une à lui un jour et même s'il en avait parlé au médecin, jamais n'aurait il pu croire qu'une voiture aussi belle serait vraiment à lui. Il ne savait pas quoi penser alors une fois de plus il fondit sur Maxwell et attrapa son visage pour l'embrasser, incapable de mettre des mots sur la joie qu'il ressentait et préférant lui faire comprendre par un biais que les deux hommes maîtrisait. Il sentit les mains de Maxwell attraper sa veste pour le serrer contre lui et quand ils se séparerent, un grand sourire trônait sur leurs visages respectifs.

« Je ne suis pas sûr qu'il y ait un mot pour te dire ce que je ressens actuellement. »

La phrase du vampire était sortie sans filtre, c'était exactement ce qu'il ressentait. Il lui était tellement reconnaissant il ne pensait pas que ce sentiment existait avant de le ressentir. Les mots qu'ils avaient dit quelques mois auparavant à Maxwell se vérifiaient encore aujourd'hui, le médecin était le seul à le faire se sentir aussi vivant. Pour un homme mort déjà deux fois ce n'est pas peu dire. Finalement il tendit ses nouvelles clés à Maxwell qui comprit le message et après un dernier signe aux invités, les deux hommes s'en allèrent, Maxwell au volant.

Ce voyage en voiture fut le plus agréable que Lorenzo n'ait jamais vécu. Il ouvrait la fenêtre, mettait la radio, chantait sans vraiment savoir pourquoi et quand il se rendit compte que la voiture avait un toit ouvrant, se leva pour laisser l’air de la nuit emplir ses poumons. Jamais ne s'était il senti aussi heureux et une fois assis de nouveau près du médecin, il lui indiqua un endroit calme où il aimait aller à la fin de ses chasses nocturnes. Maxwell gara la voiture juste devant la rembarde donnant sur la ville de nuit et l'espace de quelques secondes, les deux hommes observerent le spectacle qui s'offrait à eux, un sourire sur leur visage respectifs. Et puis Lorenzo se tourna vers Maxwell. La lueur de la lune et des lumières de la lune dessinait son profil de manière plus intense et il pouvait enfin prendre le temps de se rendre compte qu'il était vraiment là. Il n'avait pas rêvé. Alors doucement, il glissa sa main sur son bras et Maxwell se retourna vers lui.

« Je ne sais pas si tu réalise à quel point je suis content que tu sois là. »
« Alors montre moi. »

Il y avait un petit air de défi dans la voix de Maxwell mais avait il vraiment besoin de provoquer énormément Lorenzo ? Ce dernier passa sa deuxième main dans le cou du médecin et lui offrit enfin un baiser correct où il put mettre tout ce qu'il avait envie de lui dire. Il avait attendu toute la soirée mais il ne pouvait pas se retenir plus longtemps et, pour parfaitement finir cette soirée d'anniversaire, les deux hommes purent vérifier qu'effectivement, il y avait de la place a l'arrière de la voiture.

Deux heures plus tard…


Le jour venait de se lever et Maxwell se gara devant l'appartement de Lorenzo. Ce dernier en descendit et se retourna quand le médecin reçut un appel. Il n'eut besoin que de voir le nom sur l'écran pour devenir totalement pâle et Lorenzo lui laissa quelques secondes pour s'éloigner un peu. La conversation fut houleuse, Maxwell étant au téléphone avec son frère et une fois que ce dernier eut raccroché, Lorenzo s'avanca vers lui et posa une main sur son épaule. Il savait à quel point cette situation était dure pour Maxwell et ne comptait pas le perdre de nouveau.

« Dors ici. S'il faut partir demain, on partira. »

Le jeune médecin releva les yeux vers lui, surpris.

« On ? Mais… »

Il comprit l'allusion au regard doux que Lorenzo lui envoyait.

« Et ta vie ici ? »
« N'a aucun intérêt si tu n’es pas là. »

Le médecin semblait surprit. Il n'avait pas l'air de savoir quoi en penser ni comment réagir et se contenta de fondre sur les lèvres du vampire. Il était désolé d'être parti, il le lui avait dit. Il était revenu pour rester et s'il ne pouvait pas, alors Lorenzo partait avec lui. Il venait de vivre éloigné de lui pendant trop longtemps il ne comptait pas recommencer.





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Maxwell Snyder
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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 4 EmptyJeu 17 Jan - 11:59

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« But inside in the dark I'm aching to be free »

« Je ne suis pas sûr qu'il y ait un mot pour te dire ce que je ressens actuellement. »

Ah bah sur cette question, ce n’était pas Maxwell qui allait pouvoir l’aider. Lorenzo semblait content mais l’ancien médecin associable n’était pas vraiment capable de détailler cette impression. Bon au moins, cette soirée devrait pouvoir rattraper son absence longue de deux mois. Ils décidèrent de quitter tous les deux la soirée et d’aller profiter de la route. Evidemment c’était le plus jeune des deux qui conduisait et qui éprouvait également un certain plaisir au volant. Les accélérations rapides et le confort honteux de l’engin lui donnaient un sourire. Même si l’idée de tester le confort des sièges arrière avec le vendeur lui était venue, il avait décidé de laisser à Lorenzo cet honneur. Les deux hommes étaient des parodies d’eux-mêmes mais tant pis, ils étaient heureux le temps d’une soirée et c’était tout ce qui comptait. Le vieil anglais lui indiqua un endroit où se garer et de là ils avaient une vue sur toute la ville. C’était très romantique mais, Maxwell s’en fichait complètement, il avait une autre idée en tête. Il voulait bien être gentil et sage mais il ne fallait pas exagérer. Ce n’était pas la lune qui allait rentabiliser la soirée à sa place. Lorenzo posa sa main sur son bras et il eut droit à un regard qui voulait tout dire « mais tu fous quoi là ? » il le prenait pour une pucelle d’un manga ou quoi ? C’était quoi la suite, lui causer des étoiles ?

« Je ne sais pas si tu réalise à quel point je suis content que tu sois là. »

« Si tu savais à quel point je m’en fous, passe à l’arrière et tais-toi », il avait été à deux doigts de lâcher ce qu’il pensait. Peut-être que ses sentiments pour lui étaient bien plus forts que ce qu’il avait connu jusqu’ici mais, il ne fallait pas exagérer non plus. Leur niveau de romantisme était radicalement opposé mais il se contenta d’un bref rappel à la réalité qui eut l’air de fonctionner et évita à son allergie amoureuse de se manifester à nouveau. Maxwell avait fait des efforts toute la soirée pour essayer de se comportement comme un être humain sociable et agréable. Ce n’était pas tout à fait réussi mais si ce genre de situations lui coutait déjà une partie de son âme quand il était humain, en immortel c’était un véritable calvaire. Là au moins il avait une bonne année devant lui avant de devoir jouer à nouveau les petits amis parfaits.

De retour à son appartement, ses pensées étaient dirigées vers quelqu’un d’autre. James avait été assez clair sur sa présence en ville, elle était intolérable. C’était impossible qu’il ne soit pas au courant de son retour après ses derniers vas et viens. Son instinct lui imposait une sensation de malaise comme avertissement et quand son téléphone sonna dans sa poche, il devint blanc. Il sortit de la voiture et s’éloigna d’une dizaine de mètres avant de décrocher. Son jumeau n’appelait pas pour prendre de ses nouvelles mais plutôt pour bien lui faire comprendre qu’il avait intérêt à dégager le plus rapidement possible. Maxwell essaya de le convaincre de changer d’avis mais c’était peine perdue et quand la communication fut coupée, il se résigna. C’était de nouveau le temps de partir, il ne pouvait pas aller contre la décision de son frère même si leurs relations avaient toujours été imparfaites. L’idée que sa mère apprenne tous les crimes qu’il avait commis le dégoutait. Il finit par rejoindre Enzo la tête basse.

« Dors ici. S'il faut partir demain, on partira. »

Alors ça c’était une surprise. Il voulait partir avec lui, comme deux fugitifs sur les routes à la Bonnie and Clyde ? L’idée était tentante mais il n’était pas complètement sûr que ce fût la meilleure chose à faire. Lorenzo était prêt à abandonner sa vie et sa famille pour lui mais lui, qu’était-il prêt à faire en retour ? Maxwell le fixa un instant se demandant ce que le vieil anglais pouvait bien attendre de lui, déjà persuadé que ses expectations n’allaient jamais rencontrer la réalité des faits.

« Et ta vie ici ? », demanda-t-il comme pour avoir une confirmation de ce qu’il pensait déjà.

« N'a aucun intérêt si tu n’es pas là. »

Un petit stress le piqua dans la poitrine. A quoi songeait Lorenzo ? Qu’ils allaient partir vivre une histoire romantique, prendre une maison avec un chien, se marier, avoir trois enfants et rester ensemble pour l’éternité ? Nul besoin de préciser que ce n’était pas exactement comme ça que l’ancien médecin concevait sa propre vie. Mais qu’importe, pour l’instant il avait des problèmes bien plus importants à traiter. Ne sachant pas trop quoi répondre et ne voulant pas lui briser ses espoirs si rapidement, il l’embrassa et tous les deux montèrent à l’appartement. Maxwell n’était pas vraiment fatigué et la menace émise par son frère tournait dans sa tête. Installé sur le balcon en fumant une énième cigarette, il regardait le jour se lever et se demandait comment régler cette situation. Sa propre relation avec Lorenzo venait régulièrement pointer le bout de son nez et il devait constamment se reconcentrer pour ne pas divaguer.

Une fois sa veste sur les épaules, il lui annonça une heure plus tard qu’il partait chercher de quoi boire. Il tint parole et étancha sa soif sur la route. Toujours incapable de contrôler ses instincts quand les émotions se mélangeaient dans sa tête, un autre cadavre finit dans le lac. Il aurait sans doute dû se contenter de retourner à l’appartement, aider son amant à faire ses valises mais il ne pouvait pas rester si passif. Il se rendit donc chez son frère, espérant que son intrusion non-annoncée n’allait pas aggraver la situation. Dans la maison, les lumières dans les chambres de l’étage témoignaient de l’effervescence molle de ces matins habituels où on doit emmener les enfants à l’école. A peine eut-il posé un pied dans le jardin que deux chiens se mirent à aboyer férocement derrière la barrière. Pourquoi donc le traitent-ils comme ça ? L’ancien médecin les connaissait depuis que son jumeau les avait recueillis six ans plus tôt. C’était certain qu’il n’allait pas passer inaperçu comme ça, d’ailleurs il n’eut même pas le temps de sonner que la porte s’ouvrit, le laissant face à son reflet.

« Qu’est-ce que tu fais ici ? Je t’avais dit de partir et de ne jamais t’approcher de cette maison ! », l’agressivité dans la voix habituellement si posée de James le fit reculer d’un pas « Je … je voulais te parler », il n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’une intense douleur le prit dans la poitrine, l’obligeant à se baisser, à deux doigts de s’écrouler sur le sol « Je t’avais dit de dégager de cette ville », grogna James en l’obligeant à reculer jusqu’à l’arrière de la maison. Quand la douleur disparut aussi rapidement qu’elle était arrivée, Maxwell repris son souffle et sentit du sang couler de sa bouche et de son nez. Son instinct grognait, prêt à faire sauter la tête du sorcier comme un bouchon de champagne mais il le domestiqua pour le moment. « S’il te plait écoute moi. Je sais que j’ai fait des choses horribles mais je veux juste rester ici. J’ai fait des progrès. Tu me manques, papa et maman aussi … » « Tu es sérieux là ? Tu crois quoi que tu peux débarquer ici et que tout va t’être pardonné ? Je sais que c’est toi qui as tué et torturé cette pauvre fille ! », Maxwell se redressa ravalant sa salive. La dernière vision d’une Lena pleurante et suppliante revint devant ses yeux. Il ne pouvait pas nier « J’étais blessé », dit-il comme seule justification, presque surpris par son propre manque de regrets « Blessé ? Blessé ?! Et tu crois que ça te donne le droit de faire tout ce que tu as fait ? Toute la ville prend notre famille pour des monstres, la mère de cette fille est venue me voir ! Mais j’ai menti, je t’ai sorti d’affaire » « Pourquoi ? », étonné que son frère décide ainsi de se parjurer « Pour maman, elle souffre déjà tellement. Je ne veux pas qu’elle vive le reste de ses jours dans la honte et la culpabilité à cause de toi … », ses mots étaient aussi douloureux dans la bouche de James que dans le cœur de Maxwell. Les larmes coulèrent de ses yeux et il trembla en lui répondant « Je peux faire mieux … Je jure … Laisse-moi une dernière chance, je te promets que je peux être quelqu’un de bien … Je suis ton frère James ». Son jumeau passa une main sur son visage, au moins aussi bouleversé que Maxwell « Mon frère est mort. Tu es mort et tu aurais dû le rester ». La douleur revint dans la tête de l’ancien médecin qui se retrouva à genoux, tremblant de tout son corps. Sa nuque craqua dans un coup bref et il perdit connaissance.


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Lorenzo Melanoti
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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 4 EmptyJeu 17 Jan - 13:32

Outside the dawn is breaking

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« But inside in the dark I'm aching to be free »
Apres toutes ces émotions, la fin de la nuit fut plus ou moins calme pour les deux hommes mais le vieux vampire pouvait sentir le stress dans les mouvements et le comportement du médecin à des kilomètres. S'il n'était pas vraiment du genre expressif, l'appel qu'il avait reçu quelques heures auparavant semblait littéralement repasser dans ses yeux angoissés. Quand il annonça qu'il allait chasser, Lorenzo se méfia mais ne fit pas de commentaire, il n'allait pas le suivre partout le médecin n'était pas du côté fusionnel de la force. Une fois Maxwell parti, Lorenzo se demanda s'il ne lui avait pas fait un peu peur. L'enthousiasme de cette soirée avait eu raison de son contrôle et son côté éternel romantique avait prit le dessus. Il ne pouvait pas s'en empêcher, il était tellement content de le revoir. Mais maintenant qu'il était revenu dans un contexte un peu plus normal, il repensait aux deux mois qu'il avait vécu et aux mots de Maxwell. Le côté « Tu peux crever personne ne le remarquera » et celui « Important pour tous ces gens et pour moi » se melangaient il ne savait pas trop quoi en penser et en haussant les épaules, se dit qu'ils auraient tout le temps de voir la suite des événements.

Malheureusement son instinct lui indiquait que quelque chose n'allait pas comme il le voulait et après avoir attendu Maxwell une bonne partie de la matinée, il décida de l'appeler. Répondeur. L'ignorait-il une fois de plus ? Le vieux vampire ne voulait pas se faire d'idées si vite même si le sentiment d'abandon qui hantait son esprit troublé venait de se réveiller et attendit. À la tombée de la nuit, toujours rien. Lorenzo avait enchaîné les SMS et autres appels et décida d'en avoir le cœur net en partant à sa recherche. La nuit lui offrait le champ libre mais tout ce qu'il vit d'anormal était une odeur de sang venant du lac. Peut être une preuve du passage du médecin ? Il ne s'y attarda pas plus que de raison et fit le tour de la ville jusqu'au petit matin. L'inquiétude commençait à grimper il n'était pas venu chez lui, pas dans les endroits où ils allaient, pas non plus dans ceux où le médecin était le seul à aller. Était il vraiment reparti ? Lorenzo ne voulait pas y croire.

Quelques heures de recherche plus tard le vampire abandonna et appela Tony. Ce numéro, il l’avait prit du portable de Max en cas d'urgence mais ne pensait pas l'utiliser si vite et le résultat fut sans appel. Le vieil italien lui-même n'avait pas de nouvelles du médecin et de ce qu'il savait, il voulait vraiment revenir, avait passé des semaines à préparer l'anniversaire de Lorenzo et avait parlé de lui au moins aussi longtemps, gonflant tout le monde autour de lui. Le Britannique raccrocha avec cette fois la certitude que quelque chose lui était arrivé. Il enchaîna alors les coups de fils à commencer par tous les gens présents hier et qui donc avaient été en contact avec Maxwell. Il voulait absolument savoir s'il avait pu seulement partir mais au vu du nombre de réponses négatives, il dut se rendre à l'évidence, Maxwell avait disparu et pas volontairement.

Une semaine plus tard…


Ouvrant la porte du van transportant sa prochaine victime, Lorenzo attendit quelques secondes que ce dernier s'habitue à la lumière pour entamer la « conversation ».

« On va passer rapidement les présentations, le nom de Maxwell Snyder te dit quelque chose n'est ce pas ? »

Tremblant au fond du van, le chasseur qu'ils avaient attrapé semblait ne pas vouloir coopérer. Enzo soupira et appela l'homme qui conduisait

« Celui là ne veut pas parler Damon. »

Le dénommé Damon, parce que c'était bien lui, sortit pour le rejoindre. Le rallier à sa cause n'avait pas forcément été facile mais Enzo avait utilisé l'argument du « Tu m'as abandonné pour être torturé 60 ans, tu as tué ma petite amie, ton frère m'a tué, tu m'as séquestré des jours et j'ai été capturé par des chasseurs par ta faute » et bizarrement cela avait marché. Depuis il se servait de la mauvaise conscience de son ancien allié pour le garder de son côté. Et puis il faut bien dire que le plus grand des frères Salvatore avait un goût pour la torture et les enquêtes qui sous-entendaient obtenir des réponses.

« Comme les trois derniers. »
« Ouvre l'entrepôt on va lui montrer ce qui est arrivé aux autres. »

Damon s'exécuta, il avait toujours ce côté psychopathe Lorenzo ne s'était pas trompé. Une fois la grande porte ouverte, le chasseur du van poussa un cri en reconnaissant trois de ses amis, pendus par les pieds et égorgés. C'était une technique efficace.

« Donc ça tu vois c'est ce qui arrive à ceux qui nous font perdre notre temps. Est-ce que tu as envie de nous faire perdre notre temps ? »

Paniqué, le chasseur qui ne devait pas avoir plus de 30 ans fit non de la tête.

« Alors qu'est ce que ça donne avec celui là ? »

De derrière l'entrepôt, une voix aux forts accents italiens venait de faire son apparition et Tony vint s'ajouter à l'équipe. C'était franchement un tandem surprenant mais Lorenzo n'avait pas le temps de penser aux personnes qu'il appréciait ou non. Il pouvait le sentir dans ses tripes, Maxwell était en danger et plus les jours passaient moins il était patient.

« Il a l'air décidé à nous raconter les projets de ses copains concernant Maxwell j'ai l'impression. »

Et en effet, le chasseur parla. Il leur raconta tout, de pourquoi ils voulaient la peau de Maxwell aux projets d'enlèvement mais il précisa qu'ils n'étaient pas responsables de sa disparition. Le pauvre petit termina à la même place que les autres. S'occupant personnellement de l'egorger, Enzo retourna voir les deux vieux vampires qui l'aidaient et se massa les tempes.

« La piste d'Augustine ne donne rien, celles de l’entourage de ses victimes non plus, celle des chasseurs non plus… »
« Il a d'autres ennemis. On va le retrouver. »

Ça c'était Tony qui était au moins aussi concerné par le sujet que Lorenzo.  Damon lui était là pour aider Enzo mais il était efficace c'est tout ce qui comptait.

« Je vais appeler Bonnie pour qu'elle essaie encore le sort de localisation. »

Et il s'éloigna avec son téléphone. Lorenzo lui se laissa retomber contre le van, énervé. Ses sens étaient en alerte depuis des jours il avait l'impression de laisser filer la raison qui devait se trouver sous ses yeux et c'était encore plus frustrant.

« Depuis combien de temps t'as pas dormi ? »

La voix de Tony le rappela sur terre et il releva les yeux vers lui. C'est vrai qu'il faisait peine à voir, le vampire se contentait de se nourrir pour tenir et n'avait pas dormi depuis la disparition de Maxwell. Il ne pouvait pas se permettre de perdre une seule seconde.

« Je dormirai quand on l’aura retrouvé. »

Tony acquiesca. Il n'était pas véritablement inquiet pour Enzo, il ne voulait surtout pas que sa fatigue soit un frein pour retrouver le jeune vampire.

Encore une semaine plus tard


Lorenzo était arrivé au bout de sa patience. Devant lui, quatre personnes étaient littéralement accrochées au mur par les poignets et s'ils n'étaient pas encore morts c'est parce qu'ils pouvaient encore servir. Le Britannique était passé à la vitesse supérieur et s'était concentré sur les sorciers pour en trouver un assez puissant pour localiser le bébé vampire. Bonnie n'avait pas su les aider et Lorenzo commençait véritablement à être à bout. A côté de lui, Damon observait la scène et Tony buvait un verre de bourbon. Au moins, après toute cette histoire, les trois hommes allaient se trouver un point commun. Malheureusement le premier des trois sorciers fut inefficace et Lorenzo lui lança l'un des bouts de verre d'une table qu'il avait brisé en pleine tête avec un grognement de frustration. Il n’en pouvait plus. Il ne dormait plus, se nourrissait à outrance et ne prenait plus le temps de réfléchir aux conséquences. Son esprit déjà blessé de ses 150 années vampirique commençait à perdre contrôle et il ne savait plus où étaient ses limites. Soudain, alors qu'il s'apprêtait à faire subir le même sort au deuxième sorcier pas plus efficace, la porte du bar où ils s'étaient installés s'ouvrit pour laisser place à une silhouette qui fit tourner la tête du vampire. Maxwell ?! Non ce n'était pas lui…Il y avait quelque chose de différent.

« Arrêtez. Je vais vous dire où est mon frère. »

James. Le frère jumeau de Maxwell. Lorenzo ne l’avait jamais rencontré et ce n'était pas franchement le lieu pour cela mais quand ce dernier, visiblement sorcier lui indiqua l'endroit, le Britannique dut se retenir pour ne pas faire voler sa tête à l'autre bout du bar. Un cimetière. Un sort qui était en train d'aspirer son énergie vitale. Lorenzo ne prit pas le temps d'écouter la fin de son histoire et disparut en pleine vitesse vampirique pour arriver au cimetière le plus vite possible, les deux vampires sur ses talons. Il ne leur fallut que quelques minutes pour trouver la tombe à son nom et quelques minutes supplémentaires pour déterrer la boîte contenant le pauvre médecin.

« Maxwell ! »

En ouvrant la boîte, le cœur du Britannique sembla s'arrêter. Il était là. Ses joues étaient creusées, ses cheveux avaient poussés mais il était la. Le vieux vampire put respirer de nouveau et Damon posa une main sur son épaule alors qu'il était à genoux près de lui.

« Ramenons le chez toi. »

Lorenzo hocha la tête et attrapa Maxwell dans ses bras. Il était là. Il était encore en vivant. Il ne pouvait pas y croire…Il était vraiment là. Le chemin du retour fut extrêmement long et une fois là bas, James les avait accompagné. Visiblement le sorcier vivait mal le fait d'avoir condamné son frère et Tony empêcha le Britannique de lui arracher la tête, sortant Lorenzo de la pièce pour laisser le sorcier faire son travail. Quelques minutes plus tard, Damon en sortit et Lorenzo explosa.

« Alors ?! »
« C'est vraiment de la merde ces histoires de sorciers. »

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Il hésita quelques secondes avant de le regarder.

« Non. Tu devrais aller voir.»

Lorenzo se précipita à l'intérieur de la chambre. James tenait la main de son frère, il se tourna vers le Britannique.

« Le sort que j'ai lancé l'a affaibli. Je dois lier son énergie vitale à un autre ou il pourrait ne pas se réveiller du contre sort. »

James hocha la tête, semblant étudier le vampire. Qui était-il exactement pour son frère ? Il semblait du moins énormément y tenir et il attrapa la main du Britannique pour lancer le fameux contresort. Le cœur de Lorenzo battait à tout rompre, il devait se réveiller. Ils n'avaient pas survécu à tout ça pour se séparer maintenant. Les secondes parurent des heures mais soudain, les paupières du médecin se mirent à bouger et ses yeux à s'ouvrir. Le cœur du vampire se remit à battre enfin correctement.

« Maxwell ! »

Et il attendit à peine que le jeune vampire soit éveillé pour l'attraper dans ses bras de la même façon que lui l'avait fait il y a quelques mois de ça. Il avait eu tellement peur ces deux dernieres semaines qu'il se retint de l'étouffer, il avait peur de le voir s'évaporer dans ses bras.






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Maxwell Snyder
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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 4 EmptyJeu 17 Jan - 22:51

Outside the dawn is breaking

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« But inside in the dark I'm aching to be free »

« Je ne veux plus jamais voir ton visage de ma vie »

Ces mots durs crachés avec une rare violence, son regard noir, son expression dégoutée, tout venait donner soulignait une haine non dissimulée. Ils avaient été dirigés à l’endroit d’Enzo qui ne comprenait rien à ce qui lui arrivait. Maxwell passa à côté de lui, sans même lui accorder un regard, traversant la pièce d’un pas décidé à la suite de son jumeau. Le regard navré échangé entre Damon et Tony témoignait de la gravité de la situation. La porte de l’appartement claqua et un silence de mort s’installa.

Deux heures plus tôt, Maxwell s’était réveillé infiniment épuisé. Toute forme d’énergie avait quitté son corps. C’était comme un très long rêve, une sensation d’inconfort généralisée dont il finit par émerger. La lumière était forte et il entendit quelqu’un crier son nom. Mais était-ce bien son nom ? Il n’était pas sûr. Il vit un visage se pencher vers lui et fut emporté dans une étreinte qui l’aida à se tenir assis dans le lit. Jamais de sa vie le médecin ne s’était senti aussi faible, aussi malade. Il arrivait à peine à garder les yeux ouverts. Il posa sa tête sur l’épaule qui lui était offerte et ferma les yeux, ne sachant pas vraiment qui le prenait ainsi dans ses bras mais la sensation était agréable. Des idées se mélangeaient de nouveau dans son esprit mais à un rythme beaucoup plus lent que celui auquel son cerveau particulier l’avait habitué. Qu’est-ce qui s’était passé ? Pourquoi se sentait-il si faible ? Était-il mort ? Sa gorge le brûlait et il se sentait comme une coquille vide, incapable de bouger. Dans un fond sonore flou, il entendait des voix plus ou moins vives, plus ou moins fortes. Un battement rythmique commença à apparaitre dans son monde. A chaque coup, il était de plus en plus fort. A chaque coup, un semblant d’énergie regagnait son corps. A chaque coup, il ouvrit un peu plus les yeux. Au dernier coup, il bondit comme un puma crocs en avant. Ce fut une poigne de fer qui le saisit par le bras, suivie ensuite par une intense douleur dans son crâne. Ecroulé sur le lit, il serra sa tête dans ses mains, persuadé qu’elle allait exploser.

Et là il se souvint. James, cette douleur intense qu’il lui avait infligée à deux reprises. L’obscurité, l’enfermement, le silence, les cauchemars, les souvenirs et la solitude. Quand la douleur disparut et que le sorcier s’était éloigné, il resta allongé sur le lit. La présence réconfortante d’Enzo l’accompagna quelques secondes avant de disparaitre. Tony pris le relais, lui apportant une poche de sang. Le jeune vampire la vida, écoutant à moitié le vieil italien qui tentait de le rassurer. La colère lui tordait les entrailles alors qu’il buvait gorgée après gorgée. Le précieux liquide coulait dans sa gorge mais il en voulait plus, il voulait mordre et pas n’importe qui. Une dizaine de minutes furent nécessaire pour qu’il calme cet instinct. En lui, c’était un débat entre le médecin humain rationnel et posé et le vampire désorienté impulsif et sauvage. Et ils finirent par se mettre d’accord, d’attendre et de comprendre toute la situation avant de démembrer quelqu’un.

Enzo réapparut dans la pièce avec James et Maxwell adressa au vieux vampire un regard plein de reconnaissance. Il était également reconnaissant pour Tony et un petit peu pour Damon mais tout était différent concernant le vieil anglais. Pour la première fois de sa vie, il avait confiance en quelqu’un. Les deux jumeaux s’installèrent dans le salon et discutèrent. Les trois mafieux italiens avaient quitté l’appartement pour aller boire dans le bar d’en face. Un petit sourire avait éclairé le visage fatigué du jeune vampire en voyant son amant et son ami échanger quelques mots en italien sur un ton presque amical. Quant à eux, James voulait savoir la vérité, connaitre l’histoire de son frère et ce qui l’avait poussé à commettre tant de crimes. Maxwell voulait savoir ce qui s’était passé, quelles avaient été les réelles intentions de son frère. Aucun des deux ne trouva satisfaction dans les paroles de l’autre, James voyait dans les mots de Maxwell au mieux des circonstances atténuantes et Maxwell voyait dans les intentions de son frère un antagonisme majeur. Quand il apprit que les deux dernières semaines étaient en réalité le début de sa mort planifiée, le choc se voyait sur son visage mais toute expression disparut rapidement. Le reste de l’échange dura une heure mais dans son esprit, le médecin froid et calculateur s’était également posé avec le vampire impulsif et mauvais. Les deux avaient décidés de s’allier et de venger cette nouvelle blessure, l’éclat de trop qui fit exploser le miroir. Son instinct voulait faire sauter la tête de James, sa conscience lui disait d’attendre, que le jeu en valait la chandelle.

Le jeune vampire écoutait sans un mot James raconter avec effarement ce que Lorenzo avait fait pour le retrouver, il hochait simplement la tête et témoigna son accord, le vieil anglais était une mauvaise influence. Quand ils quittèrent l’appartement, c’était le médecin calculateur qui était aux commandes, le vampire impulsif lui grognait comme un animal blessé d’être ainsi éloigné de son amant. Le duo malfaisant n’avait pas encore trouvé son harmonie mais ce n’était qu’une question de temps.

La nuit était déjà bien avancée et James avait retrouvé le confort de sa famille. Maxwell était dans la rue, appuyé contre une voiture noire luxueuse qui n’avait pas quittée sa place. D’un coup, il finit sonner l’alarme, impatient d’attirer son propriétaire. Sonner à l’interphone aurait été plus facile mais son amant ne semblait pas disposé à répondre. Dès que la porte s’ouvrit, il bondit comme un animal, attrapant sa proie pour la ramener à l’intérieur, le plaquant contre le mur. Titillant volontairement ses instincts de bagarreur, un début de combat s’amorça entre les deux hommes, début qui fut avorté au moment où Maxwell l’embrassa à pleine bouche, se collant contre lui, son visage dans ses mains. Le pauvre Enzo ne devait rien comprendre à ce qui lui arriva et le jeune vampire le regarda d’un air un peu fou, entre deux baisers brûlants, ses cheveux en bataille et le désir qui brûlait dans son regard. Ses mains se baladaient partout comme s’il voulait rattraper le temps perdu en une seule minute. « Je suis tellement désolé d’avoir dû dire ça mais j’avais besoin que James y croie. Je te jure qu’il va payer au centuple ce qu’il nous a fait », il ne termina pas ses explications ponctuées par un sourire mauvais qu’il commença à s’attaquer au cou du vampire, y faisant trainer ses crocs. Il revint vers sa bouche et continua sa petite explication alors que ses mains se perdaient déjà plus bas « Je me fiche du nombre d’humains que tu as tué ou torturé pour me retrouver. Tu l’as fait et c’est tout ce qui compte. Et tu sais quoi ? », il arrêta son petit manège un seul instant, jouant avec les nerfs de sa proie « J’aime ça ». Il ne perdit pas plus de temps et vint s’agenouiller devant l’anglais, prêt à offrir un spectacle magnifique à n’importe quel voisin décidant de passer par le hall de l’immeuble à cette heure tardive.

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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 4 EmptyVen 18 Jan - 22:35

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« But inside in the dark I'm aching to be free »
U ne fois Maxwell réveillé, le vampire Britannique se sépara de lui et vit ses yeux absents essayer de se concentrer sur la réalité. Et une fois revenus dans notre monde, Maxwell s'élanca en direction du seul humain de la pièce, son frère et Enzo dût poser une main ferme sur son épaule pour le retenir et le faire s'allonger dans le lit où il prit sa tête dans ses mains. Le manque de sang devait lui faire tourner la tête et aiguiser ses sens. Lorenzo connaissait bien ce sentiment pour l'avoir vécu trop de fois. Techniquement il ne voulait pas spécialement que James survive, il avait failli tuer Maxwell et Lorenzo lui-même sentait une envie de le tuer assez puissante mais il ne pouvait pas laisser le jeune vampire tuer impulsivement son jumeau sans être en pleine possession de ses moyens. Alors en attendant que Tony ne revienne avec une poche de sang il resta près de lui, une main sur son bras pour le calmer. Quand il dut laisser la place ce fût à contre cœur mais se rassura mentalement, Maxwell était là à présent. Tout allait bien.

Quelques minutes plus tard Tony invita Damon et Enzo au bar d'à côté. Les deux jumeaux avaient besoin de discuter mais Enzo rechigna à laisser le médecin avec le sorcier. Il avait déjà essayé de le tuer une fois qui pouvait dire qu'il ne le referait pas ? Finalement Damon su le convaincre, ils n'allaient pas loin après tout et Lorenzo se retint d'aller l'embrasser. Il aurait le temps de le faire plus tard et même s'il lui avait atrocement manqué il devait respecter ce besoin de discuter avec son frère. Après un dernier sourire au jeune vampire le tandem alla donc boire un verre un peu plus loin. Leur équipe bien que surprenante avait mené à bien leur enquête. Bon ils avaient fait des dégâts considérables et James leur avait littéralement apporté la solution mais le résultat était là, Maxwell était rentré à la maison. Lorenzo ne supporta l'éloignement que pendant le temps nécessaire avant de rentrer. Les deux vampires que l'on pouvait quasiment appelé ses amis le suivirent au cas où la situation tournerait mal avec James mais aucun d'eux ne s'attendaient à ce qui allait suivre. En entrant dans l'appartement, il vit Maxwell serrer les poings, la rage semblant consumer son être et son regard noir fixant le sol.

« Max ? Qu'est ce… »

« Je ne veux plus jamais voir ton visage de ma vie »

La violence avec laquelle Maxwell venait de s'adresser à Enzo le fit tituber et reculer sous le choc. La douleur qui lui serra le cœur fût plus violente que jamais, il n'eut même pas la force de répondre ou de le rattraper avant qu'il ne claque la porte. Damon posa une main sur son épaule et lui demanda d'une petite voix si ça allait. Le Britannique resta stoïque quelques secondes avant de secouer la tête et de mentir allègrement en déclarant que ça allait. Tony lui semblait en colère et sortit son portable.

« Non mais c'est quoi ce délire je vais lui parler c'est pas possible. »

Damon garda une main sur l'épaule du Britannique pour le soutenir mais en quelques mots qu'il parvint à sortir de la façon la plus naturelle possible il expliqua qu'il avait besoin d'être seul et les deux vampires s'en allèrent non sans promettre de découvrir le fin mot de cette histoire. Damon précisa même que « Enzo n'a pas fait tout ça pour se faire jeter comme un chien. ». Ils s'en allèrent finalement et le vieux vampire se laissa retomber dos contre la porte qu'il venait de refermer, épuisé. Ces deux semaines avaient été infiniment épouvante et il ferma les yeux. Malheureusement la seule image fut celle de Maxwell, le regard mauvais, les mots cachés comme sortant du fond de son cœur et le vieux vampire, épuisé par les événements, les émotions, la déception et la douleur sentit une larme passer le barrage de ses paupières pour finir sur sa joue. Puis une autre. Et encore une autre. Il serra le poing et de rage l'envoya contre le mur le plus proche, provoquant un craquement horrible de sa main et un trou dans celui-ci. Ses os se remirent rapidement de ce qu'il venait de leur faire subir mais la douleur dans son cœur ne s'était pas calmé.

Il ne comprenait pas. Pourquoi ? Tout allait si bien. Ce petit sourire qu’il lui avait fait trahissait d'une immense fatigue et pas d'une immense haine. Épuisé par les 10000 questions sans réponses il tomba sans se rendre compte dans les bras de Morphée et s'endormit, assis contre la porte d'entrée de son appartement.

Quelques heures plus tard au milieu de la nuit


Une sonnerie stridente vint tirer le Britannique de son sommeil de plomb et il grimaça en se redressant. La position dans laquelle il s'était endormi n'était pas vraiment la plus confortable et il mit quelques secondes avant de se rendre compte que la voiture qui sonnait était la sienne. Il se remit sur ses pieds, attrapa ses clés et vit, en mettant sa main sur la poignée, le trou qu’il avait fait dans le mur. Ce qui s'était passé avec Maxwell n'était malheureusement pas un cauchemar. Il se passa une main sur le visage et se dirigea vers le parking, émotionnellement épuisé. Alors qu'il venait d'ouvrir la porte de la cage d'escalier, une présence se jeta sur lui et Enzo se défendit comme il put avant que cette personne ne prenne son visage dans ses mains pour l'embrasser et que le Britannique ne reconnaisse le parfum. Maxwell. Mais qu'est ce qu'il se passait ?! Le médecin se sépara de lui un court instant et Lorenzo put enfin le voir, ses cheveux en bataille, cette lueur d'envie et de folie dans le regard et ses lèvres qu'il reposa sur celles du vampire qui ne pouvait pas s'empêcher d'en demander plus.

« Je suis tellement désolé d’avoir dû dire ça mais j’avais besoin que James y croie. Je te jure qu’il va payer au centuple ce qu’il nous a fait »,

Le pauvre Lorenzo n'eut même pas le temps de laisser deux de ses neurones faire les bonnes connexions pour comprendre ce qu'il lui racontait, le jeune vampire s'était déjà à nouveau emparé de ses lèvres et passa ses mains brûlantes sur le corps du Britannique. Le pauvre vieux vampire sentit son cœur accélérer furieusement à chaque caresse et chaque baiser que Maxwell lui offrait et sentit la chaleur monter d'un cran quand ce dernier glissa ses crocs dans son cou. Le souffle court, le petit vampire lui expliqua qu'il se fichait du nombre de personnes qu'il avait tué et même si à ce moment précis Enzo se fichait pas mal de sa liste de victime, le dernier regard que Maxwell lui lança termina de l'achever. Avec un « J'aime ça » qui fit vriller les sens du Britannique, le visage de son amant disparut de son champ de vision et il n'eut pas le temps de se poser la moindre question qu'il sentit des lèvres bouillantes se poser sur la partie basse de son corps. Le souffle court, les pensées se mélangeant dans tous les sens, le Britannique ne se fit pas prier pour subir le traitement infligé par Maxwell. Ils avaient passé déjà deux nuits ensemble mais ça, c'était une première et Lorenzo n'attendit pas une seconde de plus pour emmener son amant à son appartement dès que celui-ci se releva et pour finir la nuit de la meilleure des manières.

Quand la passion leur laissa enfin un moment de répit et que les deux hommes, épuisés de leur nuit et de leur journées (et des deux dernières semaines) commencèrent à s'endormir, Lorenzo lutta. La dernière fois qu'il s'était endormi le premier, Maxwell avait disparut. Alors il lutta et le regarda s'endormir et soudain, alors que ses yeux commencèrent à devenir lourd, le médecin, dans son sommeil, se rapprocha de lui et posa sa tête sur son torse et une main sur son ventre. Lorenzo leva un sourcil, jamais Maxwell n'avait été particulièrement fusionnel et en le regardant, il se demanda s'il s'en rendait compte. Une respiration douce et calme lui apporta la réponse. Le médecin était endormi.





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Maxwell Snyder
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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 4 EmptySam 19 Jan - 22:20

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« But inside in the dark I'm aching to be free »

L’obscurité cachait quelque chose, un monstre indicible, une créature angoissante. Quand il ouvrit les yeux, il se débattit en sueur, assénant un coup bien involontaire à celui avec qui il partageait un lit. Son cœur reprit un rythme plus régulier alors qu’il se rendait compte qu’il était dans l’appartement d’Enzo, dans son lit et que c’était sa peau qu’il sentait contre la sienne. A côté de lui, l’anglais lui répétait que ce n’était qu’au cauchemar et l’ancien médecin finit par hocher la tête et se recoucher. D’abord un peu réticent, il finit par se laisser prendre dans une étreinte et se rendormit vers un sommeil plus calme.

Son prochain réveil fut plus doux, il n’ouvrit pas tout de suite les yeux, profitant de cette sensation de bien-être et de confort. C’est la première fois de sa vie qu’il était ainsi lové contre, ou plutôt sur quelqu’un, Lorenzo lui servant honteusement de coussin. Bercé par sa respiration calme et son battement cardiaque régulier, il avait passé une deuxième partie de nuit bien meilleure. Cette sensation était agréable et il finit par ouvrir les yeux et lever la tête pour voir l’anglais qui dormait toujours. Visiblement inquiet de voir le jeune vampire disparaitre pendant la nuit, il avait un bras autour de lui. Confortable dans son petit nid, il reposa sa tête sur le torse du vampire et ferma de nouveau les yeux jusqu’à ce qu’une sensation de soif ne vienne perturber sa sérénité. Tentant d’être discret pour ne pas le réveiller, il voulut sortir du lit mais la prise de Lorenzo sur lui se renforça d’un coup. A ce moment, Maxwell se dit que c’était bien d’avoir un amant bien bâti mais que ça avait aussi ses désavantages. Tentant de nouveau de s’extirper, il échoua lamentable et finit emprisonné dans les bras de Lorenzo qui était passé sur lui et l’ancien médecin commençait à se demander s’il ne faisait pas exprès. Résultat, il était coincé avec un vampire de 150 ans et 75 kilos sur lui qui n’était pas décidé à le laisser partir. A moitié frustré, à moitié amusé, il rendit les armes et décida d’attendre, passant une main dans son dos et l’autre dans ses cheveux, le caressant doucement. Tony lui avait raconté, en l’engueulant à moitié en italien, les deux dernières semaines. Le vieil anglais avait besoin de dormir, il l’avait bien mérité.

Tout le temps qu’il restât ainsi prisonnier heureux, il ne pensa pas une seule minute à James. Toutes ses pensées étaient pour son sauveur. Il avait remué ciel et terre pour le sortir de sa tombe, littéralement et Maxwell en était vraiment touché. Même s’il restait un peu effrayé par l’ampleur de l’affection que l’ancien vampire augustine lui portait, il en était véritablement heureux. C’était bien la première fois de sa vie qu’il était ainsi attaché à quelqu’un et ce n’était pas si terrible qu’il l’aurait cru. Quand il sentit la masse sur lui commencer à se réveiller, il sourit sans rien dire, lui laissant le temps d’émerger naturellement de son sommeil presque aussi lourd que lui. Quand leurs regards se croisèrent, il lui adressa un sourire tendre et celui qu’il reçut en échange le fit craquer.

« Tu peux te rendormir, tu as besoin de sommeil. Je vais juste aller nous chercher un petit-déjeuner »

Son amant ne semblait pas tout à fait certain à cette idée et Maxwell rigola, le prévenant qu’il l’appellerait si jamais il se faisait de nouveau enlever. Après un baiser, il réussit à s’extirper de ce piège de coton et se hâta de s’habiller. Il n’avait pas encore quitté la chambre que Lorenzo s’était déjà rendormi. Pris par une pulsion romantique d’un gène qu’il croyait inactiver, il vient déposer un baiser sur son épaule avant de quitter l’appartement. De retour une petite demie heure plus tard, un sachet de courses en main, une tâche de sang sur le col, il se rendit dans la cuisine. Assez fier de lui, sa victime étant repartie entière à sa vie morne et pathétique, il commença à préparer de quoi rassasier deux vampires. Inutile de préciser qu’il y avait assez de nourriture pour quatre personnes. En se retournant, il remarqua une silhouette qui l’observait, appuyée sur la porte de la cuisine. L’odeur sucrée des pancakes qui cuisaient avait dû sortir l’ours de son hibernation.

« Retourne te coucher Lorenzo », toujours un peu autoritaire, quand même plus attentionné que d’habitude.

Le vampire céda et Maxwell le rejoint au lit une dizaine de minutes plus tard avec un véritable petit-déjeuner continental. Il n’avait pas mangé depuis deux semaines et ne savait pas trop quoi choisir entre fruits, pancakes, viennoiseries, café, chocolat chaud, pain frais, yaourt, céréales, pâtisseries, bacon et œufs et avait ainsi décidé de ramener un peu de tout, certain que Lorenzo n’allait pas se faire prier pour l’aider à vider le petit-déjeuner le plus copieux de sa vie. Il couvrit un morceau de baguette française d’une épaisse couche de nutella qu’il cala dans la bouche de l’anglais, sans doute plus habitué à commencer sa journée de façon plus British.

« Tiens goute moi ça, c’est ce que l’humanité a fait de meilleur. Je pense qu’on est tous génétiquement programmés pour vider le pot »

Ce fut également un franc succès, pas très surprenant, mais un succès quand même. Maxwell l’observa un instant et l’idée qu’il soit chanceux de vivre un moment pourtant si simple mais si bon lui traversa l’esprit. Son téléphone était éteint, le coupant ainsi du reste du monde qu’il n’avait pas envie de voir et surtout de James. Pour l’instant, il ne voulait même pas entendre parler de lui. Il le jugeait coupable de ce qu’il avait dû dire à Lorenzo et en voyant le trou dans le mur de l’entrée, il avait compris que ses mots avaient fait mal. Se sentant coupable, il espérait un peu naïvement que cette nuit et cette matinée allaient pouvoir réparer un peu les dégâts.


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Lorenzo Melanoti
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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 4 EmptyDim 20 Jan - 22:55

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« But inside in the dark I'm aching to be free »
Un hurlement vint tirer Lorenzo du sommeil de plomb dans lequel il était plongé et ouvrant un œil, il se prit un coup dans l’épaule de Maxwell dont provenait le cri. Il s’était redressé dans le lit et se débattait, comme encore prisonnier de l’endroit où Lorenzo était venu le libérer. Le Britannique se redressa également dans le lit et l’attrapa dans ses bras, lui murmurant que ce n’était qu’un cauchemar, que c’était fini et doucement, Maxwell sembla se calmer. Il se retourna vers Enzo, réveillé, en sueur, les cheveux dans tous les sens et le souffle court. Le vieux vampire lui fit un sourire tendre, passant une main dans son dos doucement.

« C’était qu’un cauchemar Max… »

Le médecin respira un grand coup et acquiesça, s’allongeant à nouveau dans le lit avec le Britannique qui le prit doucement dans ses bras. Un peu tendu tout d’abord, il décida finalement de se laisser faire et laissa Enzo l’entourer de ses bras, se rendormant un peu plus tranquillement. Lorenzo l’observa quelques minutes et eut un sourire, il ne regrettait aucune seconde des deux semaines de recherche qu’il avait passé, cette vision et la présence de Maxwell en général en valait largement la peine. La respiration douce et régulière du médecin l’apaisa et il se rendormit, ses bras entourant toujours le jeune homme.

Le deuxième réveil du vieux vampire fut moins agité, il sentit le soleil venir réchauffer sa peau doucement et ouvrit un œil, pas vraiment conscient de la position dans laquelle il se trouvait. Quelques secondes lui suffirent à se rendre compte qu’il écrasait à moitié Maxwell qui avait passé une main dans son dos et une autre dans ses cheveux. Jamais Lorenzo n’avait-il connu de réveils aussi doux et en ouvrant les yeux, il tomba sur le regard doux et le sourire du médecin et sentit une chaleur étrange réchauffer son cœur. Si on lui avait dit, à leur rencontre, qu’il vivrait ce genre de réveils, jamais il ne l’aurait cru.

« Tu peux te rendormir, tu as besoin de sommeil. Je vais juste aller nous chercher un petit-déjeuner »

Le vieux vampire grommela des mots impossibles à déchiffrer mais en gros, il essayait de lui dire que c’était dangereux et qu’il allait venir avec lui mais Maxwell eut un petit rire, lui expliquant qu’il allait juste à l’épicerie et qu’il l’appellerait si jamais il se faisait kidnapper une nouvelle fois. Lorenzo aurait bien voulu grogner, lui dire que ce n’était pas drôle ou encore le retenir mais à peine le médecin partit du lit, le Britannique se rendormit, pas tout à fait réveillé de la nuit qu’il venait de passer. Il devait bien admettre que Maxwell avait raison, il avait besoin de sommeil. Il crut ne fermer les yeux qu’une seconde mais en réalité, quand une odeur alléchante vint titiller ses narines, il se rendit vite compte qu’il avait dû se passer plus de temps que ce qu’il croyait. Il se leva et se dirigea vers la cuisine d’où il entendait Maxwell. Ce bruit le rassura, il avait perdu le médecin trop de fois et ne comptait pas recommencer de sitôt.

Tout à son ouvrage, le vampire ne le vit pas tout de suite et le Britannique s’adossa contre la porte donnant sur la cuisine, observant ce qu’il se passait devant ses yeux. Un grand sourire vint se dessiner sur son visage en voyant le médecin aussi appliqué. Il lui avait manqué, réellement et il n’aurait jamais cru le revoir comme cela. Leurs deux portables étaient éteints, ils étaient dans leurs bulle, une réalité dont Lorenzo n’aurait jamais voulu sortir. Pas de chasseurs, d’Augustine, de sorciers, juste Maxwell. Et ça lui convenait parfaitement.

« Retourne te coucher Lorenzo »

Sans se retourner, le médecin venait de s’adresser au vampire qui eut un petit rire mais céda en le voyant se retourner vers lui avec un air amusé. Ce moment leur appartenait, il était rien que pour eux, rien qu’à eux et le Britannique se complaisait dans des plaisirs aussi simples. Une dizaine de minutes plus tard, le médecin vint le rejoindre dans la chambre avec un immense petit déjeuner. Lui faisant goûter du Nutella, des baguettes, une tonne d’autres choses auxquelles Lorenzo n’avait pas encore touché, Maxwell passa en revue le petit déjeuner dans son ensemble et les deux hommes ne se firent pas prier pour le dévorer. L’un comme l’autre n’avait pas mangé de vraie nourriture depuis deux longues semaines et se retrouver ainsi leur offrait une bulle de confort non négligeable.

Déclarant qu’il revenait rapidement et qu’il allait juste emmener le plateau dans la cuisine, Maxwell s’en alla et Lorenzo décida de le suivre. Le médecin était en train de positionner les assiettes dans le lavabo et le vieux vampire arriva à vitesse vampire derrière lui, passant ses mains sous son Tshirt pour caresser son torse et ses lèvres dans son cou. Il sentit un fin sourire se dessiner sur le visage du médecin et remonta ses baisers le long de sa mâchoire, ses mains descendant sur la ceinture de son jean. Maintenant que le vieux vampire était tout à fait réveillé, il comptait bien remercier le médecin pour tout ce qu’il avait fait et Lorenzo ne se lassait jamais de lui. Quand il se retourna face à lui, le Britannique s’empara de ses lèvres et les minutes qui suivirent furent un nouvel acte de leur scène préférée.

Après une telle d’ébauche d’énergie, à bout de souffle, les deux hommes restèrent allongés dans le lit de l’appartement de Lorenzo, discutant de tout et rien. Une pensée traversa l’esprit de Lorenzo, le fait qu’il aurait voulu vivre ce moment pour le reste de son éternité de vampire et vivre des matins comme ça éternellement. Il ne le dit pas à Maxwell, évidemment et se contenta de le regarder, un grand sourire sur son visage. Le voyant un peu ailleurs, le médecin l’attrapa par la nuque pour l’embrasser ce fut encore de longues minutes de baisers et de caresses dont le Britannique ne se lassait pas.

« Tu as réfléchis à quand est-ce que tu voulais faire ton voyage ? »

Allongé sur le dos, Lorenzo tourna la tête vers Maxwell qui regardait ses billets d’avion, posés sur son bureau.

« Le plus vite possible. »
« La carte disait d’emmener une personne que tu aimes avec toi. »
« Oh je sais déjà à qui le proposer. »

Maxwell sembla faire la moue et Lorenzo leva un sourcil. N’avait-il vraiment pas comprit ?

« J’imagine que Damon sera content de visiter Paris. »

Le Britannique explosa de rire et Maxwell le regarda, visiblement surpris. Qu’avait-il dit de si incroyable ?

« Mais Max je ne comptais pas le proposer à Damon ! »
« Ah ? A qui alors ? »
« Mais à toi évidemment ! »

Le médecin semblait sincèrement surpris et Lorenzo, toujours allongé, passa une main sur son dos, avec un sourire tendre.

« Après tout ce qu’on a vécu, on en a bien besoin. Et puis je suis sûr que tu aimerais Paris, tu parlais du Louvre sans cesse à une période, on pourrait y aller. »

Et voyant son regard toujours aussi surpris, pris une voix légèrement plus sérieuse.

« Viens avec moi ?»

Bon ce n’était évidemment pas une demande en mariage mais Lorenzo avait très très envie de découvrir Paris avec lui et retint son souffle, attendant sa réponse.




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Maxwell Snyder
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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 4 EmptyLun 21 Jan - 0:33

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« But inside in the dark I'm aching to be free »

Le plateau ne fit pas long feu et contrairement à ce qu’il a vu cru en le préparant, il ne resta rien. Les deux dernières semaines avaient été éprouvantes pour chacun d’eux. Maxwell n’avait pas simplement dormi paisiblement dans une boite, il avait passé deux semaines prisonnier d’un cauchemar dont Enzo l’avait libéré. Il lui jeta un regard en coin pendant qu’ils mangeaient, l’étincelle de joie dans son regard alors qu’il mordait dans un croissant le fit sourire. Alors que le dernier morceau de baguette disparaissait, il se demanda à quoi aurait ressemblé ses six premiers mois de vampires s’ils avaient commencé comme ça directement au lieu de se repousser constamment.

Alors que l’eau chaude coulait sur le plateau et qu’il disposait la vaisselle dans le lave-vaisselle, un corps chaud vint se presser contre lui, lui arrachant au passage un large sourire. Monsieur était bel et bien réveillé on dirait. Voilà une bonne façon de dépenser toute l’énergie qu’ils devenaient de dévorer. Si les murs de la chambre pouvaient parler, sans doute seraient-ils en thérapie de groupe avec ceux de la cuisine. Ils terminèrent sous la couette comme deux sims et Maxwell cracha une plume. Le coussin n’avait pas vraiment résisté à ses crocs. Tant pis, Lorenzo en avait d’autres mais il n’avait qu’un seul Maxwell. Allongé sur le matelas moelleux, il se rendit compte qu’il n’avait pas encore fumé une seule cigarette de la journée. Ses poumons immortels se remettaient très bien de la quantité de goudron qu’il avalait régulièrement mais ses chemises sentaient la cigarette quand il ne faisait pas suffisamment attention.

Son regard se posa sur le bureau où le tas de cadeaux d’anniversaire résidait. Il y avait ces fameux billets pour Paris. Quand on les lui avait tendus, Maxwell avait affiché un petit sourire forcé. Paris, ville de l’amour, ville romantique. Le sous-entendu était clair. Il se demandait ainsi si Damon allait être le grand chanceux qui allait avoir ses fesses dans le siège d’un café français. Cette idée le fit grimacer. Plus possessif qu’il ne voulait se l’avouer et aussi curieux de ce qui avait pu se passer entre les deux hommes pour que l’anglais ne pousse pas sa vengeance jusqu’à la peine capitale. Il lui demanda ainsi d’un ton amer quand est-ce qu’il comptait s’envoler sans lui. La réponse lui arracha une autre grimace. Ainsi il voulait partir le plus vite possible, sans doute presser de découvrir le monde par-delà les cages de l’Augustine. Son cœur se serra un peu à cette idée. Maxwell n’était pas du genre à planifier chacun de ses jours avec le bel anglais mais, il aurait préféré ne pas le voir disparaitre si vite, il avait encore besoin de son sourire.

« La carte disait d’emmener une personne que tu aimes avec toi. », lâcha-t-il, soudain suffisamment frustré et jaloux pour avoir envie de sortir du lit.

Le vieux vampire lui répondit qu’il savait déjà qui allait partager son voyage. Super, il n’aura qu’a lui envoyer des photos. Lui il se contentera d’égorger l’abruti qui avait eu cette putain d’idée. Il lâcha que Damon allait adorer en se levant du lit et une explosion de rire le fit se retourner. Qu’est-ce qu’il y avait de si drôle ?

« Mais Max je ne comptais pas le proposer à Damon ! » Ah, en voilà donc une surprise. Y avait-il un autre homme encore qu’il pouvait détester ? Était-ce Tony ? Qu’est-ce qu’ils avaient fait pendant les deux dernières semaines ? « Ah ? A qui alors ? » « Vas-y dis-moi, que je le bute », songea t-il sans pour autant que ses mots ne traversent ses lèvres. « Mais à toi évidemment ! »

Alors là la donne était différente. L’ancien médecin retrouva sa place dans leur nid et laissa sa main se balader dans son dos. Il n’avait pas répondu, surpris de cette décision mais quelque peu rassuré. « Après tout ce qu’on a vécu, on en a bien besoin. Et puis je suis sûr que tu aimerais Paris, tu parlais du Louvre sans cesse à une période, on pourrait y aller. » Tiens il l’avait donc écouté parlé et avait retenu ce qu’il disait. Il était d’accord sur un point, des vacances leur ferait le plus grand bien mais, était-ce vraiment une bonne idée ? Maxwell n’était pas censé avoir de contacts avec Lorenzo, il devait encore finir d’établir son plan de vengeance contre James et surtout, il n’était jamais ainsi parti nulle part avec quelqu’un. Bien sûr, il y avait eu les vacances en famille ou avec ses collègues mais, ça c’était une première. Et puis Paris, le sous-entendu était clair, ce n’était pas vraiment un voyage d’affaire.

« Viens avec moi ?»

Son regard et son sourire balayèrent ses doutes d’un revers de la main. Le jeune vampire se rapprocha et posa sa bouche sur la sienne pour la millième fois aujourd’hui. Tant pis pour James, il n’allait pas ainsi refuser des vacances et encore moins laisser la place libre à quelqu’un d’autre pour accompagner son chanteur préféré. Cet idiot serait capable d’en tomber amoureux sur les Champs Elysée. Il se recula et afficha un petit sourire, écartant une mèche noire du visage de Lorenzo.

« Avec plaisir »

L’affaire était scellée et leur sujet de discussion se centra sur leur voyage à venir. Un ordinateur sur les genoux, ils parcouraient ensemble les hôtels, les endroits à visiter. Maxwell faisait de son mieux pour ne pas penser à toutes les implications de cette escapade romantique en Europe mais des questions réussissaient à s’afficher dans son esprit de temps à autres. Contrairement à ce qu’il laissait sous-entendre, il ne voulait pas s’engager avec l’anglais et il était toujours un peu effrayé de toute cette affection qu’il lui portait. Jamais il n’avait connu ça de sa vie et avait été toujours le premier à être anti-romance. Misanthrope au possible, il n’appréciait pas vraiment tout ce qui poussait le reste de l’humanité à se reproduire. Et pourtant le voilà, occupé à rentrer le code de sa carte de crédit pour réserver un hôtel quatre étoile dans la capitale française pour y passer plusieurs jours avec la première personne qui comptait autant à ses yeux.

Un peu effrayé, il choisit de rentrer chez lui. Lorenzo voulait l’accompagner mais il insista, lui précisant que tout irait bien et qu’il devait faire sa valise. Ils se retrouveraient demain à l’aéroport mais, Maxwell avait besoin d’un moment seul, peu à l’aise avec cette nouvelle complicité installée entre eux. Après un dernier baiser, il ferma la porte derrière lui et prit la route de sa maison. L’endroit semblait abandonné, une fine couche de poussière l’attendait et il se félicita d’avoir laisser les compagnies d’eau et d’électricité prélever automatiquement leur dû sur son compte bancaire. Installé dans sa baignoire, il plongea sa tête dans l’eau jusqu’à ce que le plus petit souffle d’air ait quitté ses lèvres. En reprenant une profonde respiration à la surface, il se sentit un peu plus vivant. A travers l’eau chaude, il fixa un moment son abdomen. Les images de l’Augustine lui revenaient comme des flashs et il passa une main sur sa peau, toujours dérangé par l’absence de cicatrices. Néanmoins, aucune lame de rasoir ne vint rouvrir la chaire immergée ni même une fois qu’il fut totalement sec. Après avoir redonné à sa barbe une longueur plus présentable, il se rendit dans sa chambre. Une partie de ses affaires était toujours chez Tony mais il avait ramené une pleine valise avec lui, valise qui n’avait pas pu être ouverte à cause de James. Il soupira en repensant à son frère et traina dans son lit. Cette maison exerçait une pression mauvaise sur lui et il ressortit de la sacoche de son ordinateur les notes pliées que son grand-père avait écrite sur celui qu’il avait renommé 12 145. C’était la centième fois qu’il les lisait mais, il ne pouvait pas s’en empêcher.

Lorsqu’il reprit contact avec la réalité, il se saisit de son téléphone pour voir deux messages de Lorenzo et un appel en absence de son frère. Un des deux messages était une photo, celle qu’ils avaient pris ensemble à son anniversaire. Les deux hommes posaient pour le photographe et le sourire de l’ancien médecin était sincère. La photo était jolie, ils étaient le parfait petit couple qui accumulait les likes sur facebook. Mais Maxwell n’en avait pas envie, il ne voulait pas être en couple. Cette idée l’effrayait et il craignait que la ville de l’amour ne motive le bel anglais à s’aventurer sur ce terrain glissant. Une réponse envoyée plus tard, il rappela son jumeau, curieux de savoir ce que ce dernier pouvait bien lui vouloir.

Le lendemain matin, il se réveilla dans un lit froid. La température de la chambre n’était pas différente de celle à laquelle il était habituée mais, il n’y avait pas un corps chaud qui lui servait de coussin et personne pour partager son petit-déjeuner. Il ne pouvait pas s’en plaindre, c’était lui qui avait décidé de quitter l’appartement pour le confort d’une grande maison vide. Après une douche chaude et un coup de fil à son partenaire de voyage, il se décida enfin à faire sa valise. Il embarqua également un de ses costards, ça pouvait toujours servir. Son ordinateur et les notes de son grand-père dans une main, la valise dans l’autre, il grimpa dans un taxi qui le laissa devant l’entrée de l’aéroport. Il hésita une dernière fois avant de passer la porte d’entrée, il pourrait faire demi-tour et prétexter un problème familial de dernière minute. Ce n’était pas qu’il ne voulait pas voir le vampire, c’était juste que toute leur relation allait très vite à ses yeux et qu’il était effrayé. Effrayé de ce qu’il ne connaissait pas et effrayé de mal faire les choses. Il se dit à ce moment là que mal faire les choses ça serait se sauver comme un lâche et il traversa la grande porte.

Il retrouva le bel anglais près du Starbucks et le rejoignit. L’ancien médecin hésita à l’embrasser, après tout ils étaient en public et lui-même ne supportait pas les couples qui s’affichaient. Mais il en avait envie et se sentait bien con. Il chassa cette idée en se disant que tout le monde n’avait pas forcément envie de voir deux grands bruns s’embrasser sans vergogne et qu'ils auraient toute leur liberté une fois arrivée à l'hôtel.

« Alors ? Prêt à découvrir les joies de l’avion et des contrôles de sécurité ? », lui demanda-t-il en imitant le sourire contagieux qui lui était offert.


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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 4 EmptyLun 21 Jan - 12:45

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Retenant toujours son souffle, Lorenzo fut pourtant un peu rassuré en sentant les lèvres du médecin se poser sur les siennes. Il n’avait certes pas encore répondu à sa question mais ce simple contact lui fit du bien. Pendant deux semaines il y avait repensé, avoir tenté d’oublier cette panique sourde qui lui disait que jamais il n’aurait l’occasion de l’embrasser une nouvelle fois. Lorsqu’il se recula et lui fit un sourire en remettant une mèche de cheveux de son visage, ces mauvaises pensées disparurent. Il avait cet effet sur lui, celui de lui faire oublier ce qu’il y avait de mauvais.

« Avec plaisir »

Un immense s’étendit sur les lèvres de Lorenzo qu’il posa une nouvelle fois sur celles de Maxwell pour le remercier. Quelques minutes après, le médecin avait ramené son ordinateur portable et les deux hommes se renseignaient pour trouver un hôtel, des lieux à visiter et préparer leur itinéraire. Si le Britannique était du genre désorganisé, Maxwell lui ne serait pas parti dans un autre pays sans avoir préparé au préalable et Enzo devait bien avouer qu’il avait raison. Ils se complétaient parfaitement, le médecin apportant cette stabilité dont Enzo manquait et Enzo apportant l’imprévus et l’improvisation à la vie de Maxwell.

Une fois l’hôtel réservé et le début de programme prêt, Maxwell décida de rentrer chez lui ce qui fit froncer les sourcils du vieux vampire. Non pas qu’il voulait l’étouffer et le garder chez lui éternellement mais il devait avouer être inquiet. Et si James avait découvert leur nuit ? S’il attendait juste le parfait moment pour s’attaquer de nouveau à Maxwell ? Le médecin termina de le convaincre et Lorenzo réussit à le laisser partir non sans s’inquiéter. Une fois la porte refermée, il observa le bazar qu’ils avaient mis dans la cuisine et eut un petit sourire, allant ranger son appartement et préparer ses valises.

La journée passa très rapidement finalement mais cette nuit-là, ses valises disposées sur le pas de la porte, allongé dans son lit, il fixa le plafond, ses mains sous sa tête. Il y a quelques heures, il tournait la tête pour voir Maxwell, allongé près de lui. Il posa doucement sa main sur son torse à l’endroit où la tête de Maxwell était posée le matin même et se mit à réfléchir un peu plus sérieusement. Ces derniers mois, il avait laissé ses instincts le guider et réagir en conséquence mais maintenant qu’il avait un peu de temps, il pouvait se poser. Que ressentait-il exactement pour Maxwell ? Ce qu’il n’avait pas ressenti de sa longue vie de vampire c’était certain. Il ferma les yeux, tentant de se rappeler la présence de Maggie et ce qu’il ressentait pour elle mais se surprit à penser que ce n’était rien en rapport à ce qu’il ressentait aujourd’hui.
Il ouvrit de nouveau les yeux, tournant la tête vers la place vide dans le lit et remarqua ce sentiment de solitude qui l’habitait. Il attrapa son portable qu’il n’avait pas rallumé de la journée et aperçut une photo. Le photographe présent lors de son anniversaire lui avait enfin envoyé la photo qu’il avait prit avec le jeune médecin et un sourire un peu niais vint s’étendre sur ses lèvres. Ils n’étaient pas réellement ensemble mais n’importe qui y aurait cru. Cette photo sous-entendait une nouvelle question que Enzo refusait de se poser. Voulait-il être en couple avec Maxwell ?

Il ne poursuivit pas son raisonnement jusqu’au bout et en quelques mots, envoya la photo à Maxwell.  Il ne savait pas exactement pourquoi, ne voulait pas lui mettre la pression mais simplement partager ça avec lui. Il reposa son portable, se tourna sur le côté, face à la place où Maxwell était quelques heures auparavant et s’endormit, une main sur le matelas.

« Oui oui j’arrive…. »

Grommelant contre la personne qui sonnait à la porte de son appartement, Lorenzo se leva de son lit et attrapa son jean et un Tshirt sur le chemin, se rendant enfin à la porte de son appartement. Baillant, il ouvrit la porte et tomba nez à nez avec Maxwell… Ou presque. Il fronça les sourcils.

« James. »
« N’essaie pas de revoir mon frère. »

Le pauvre Enzo qui venait à peine de se réveiller se passa une main sur le visage. Sérieusement, il était neuf heures, son avion décollait d’ici une heure et demi, il aurait pu dormir encore un peu et le jumeau de son compagnon de voyage venait lui offrir un réveil moins agréable que celui de la veille.

« Quoi ? »
« Tu m’as entendu. Je ne sais pas ce que tu veux à mon frère mais t’es pas une bonne influence sur lui. »
« C’est vrai que son frère jumeau qui l’a littéralement enterré vivant c’est une meilleure influence. »
« Je suis sa famille. Tu n’es rien pour lui. »

Le regard mauvais, les mots étaient crachés sans aucune délicatesse. James ressemblait à Maxwell à ce niveau.

« Un monstre comme toi n’a rien à faire avec mon frère. Ne t’approche pas de lui ou la prochaine personne que j’enterrerais ce sera toi et il n’y aura pas de contre-sort pour te sauver. »
Et avec ces mots, le frère jumeau de Maxwell s’en alla non sans un regard mauvais adressé au vampire. Ce dernier attendit un peu, referma la porte et une fois celle-ci fermée, un sourire mauvais s’étira sur son visage. S’il savait… L’esprit un peu préoccupé par les dires de James, il s’en alla prendre une douche et se concentra un peu sur ce qu’il lui avait dit. Le sorcier venait de le menacer de l’enterrer et lui se préparait pour partir dans un autre pays avec Maxwell. N’était-ce pas jouer avec le feu ? Après tout, sa vie n’avait pas une importance si considérable et en haussant les épaules il se dit que cela en valait la peine. Une petite heure plus tard, il était à l’aéroport à l’endroit où il devait retrouver le jeune médecin et en le voyant arriver, le vampire se dit que cela en valait littéralement la peine. Un grand sourire se dessina sur ses lèvres auquel le jeune vampire répondit.

« Alors ? Prêt à découvrir les joies de l’avion et des contrôles de sécurité ? »

Il se mordilla la lèvre, hésitant à l’embrasser mais au vu de tout le monde autour d’eux il renonça. Ils en auraient bien le temps plus tard.

« Franchement ça en vaut largement la peine. »

Et avec un sourire, les deux hommes se dirigèrent vers le contrôle de sécurité, où Maxwell grogna d’avoir attendu si longtemps. Lorenzo lui avait extrêmement hâte d’y être. Son dernier voyage il avait fini mort et transformé en vampire, il avait hâte de changer ça. Alors qu’il passait le portique de sécurité, une petite sonnerie se déclencha et Maxwell fronça les sourcils. L’agent de sécurité s’avança et lui demanda de rester tranquille pendant qu’il le fouillait et Enzo s’exécuta sans sourciller. Il n’allait pas faire de scandale pour si peu et après quelques minutes, il trouva l’explication, la ceinture du vampire qu’il avait oublié d’enlever. Une fois l’énigme résolue, les deux hommes montèrent enfin dans l’avion, Maxwell grommelant contre les procédures de sécurité dans cet aéroport.

Les deux vampires trouvèrent rapidement leur place, Lorenzo étant assis du côté hublot et Maxwell juste à côté. Rapidement, le vampire se tendit un peu tendu. Tout était trop étroit.  Il y avait évidemment de la place pour s’installer mais cet endroit lui faisait penser à l’isolement d’Augustine ce qui me mettait très mal à l’aise. Maxwell le remarqua et sortit un casque de son sac à dos.

« Tiens. Ecoute de la musique. »

Le vampire leva un sourcil, surpris mais agréablement. Le jeune médecin le connaissait bien, sa peur panique des lieux confinés pouvait être maitrisé par son amour de la musique. Au décollage, il sentit son cœur se serrer mais se calma. La présence de Maxwell le rassurait mais il vit que lui, en revanche, n’avait pas l’air très à l’aise. Alors il tenta de le distraire, de le faire rire et en arrivant sur le sol français, Maxwell était moins pâle qu’au décollage. Les deux hommes se dirigèrent vers l’hôtel qui n’était pas très loin et une fois la clé récupérée, montèrent leurs bagages. Maxwell ouvrit la porte, entra à l’intérieur et Lorenzo avait eu à peine le temps de poser sa valise que le médecin avait collé ses lèvres à celles du Britannique qui ne se fit pas prier pour passer ses mains dans son dos et le serrer contre lui. Il fallait bien avouer qu’il avait attendu ça depuis le moment où il avait vu le médecin, à l’aéroport, près du Starbucks. Ce voyage commençait de la meilleure des manières.

I don't understand just how your love can do what no one else can




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Maxwell Snyder
Maxwell Snyder
Dr House


J'ai : 32 ans et je suis : en couple (plus ou moins) . Mon avatar est : Jack Falahee . : Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 4 Tumblr_ne2b6mRFda1rk3jlco1_250

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MessageSujet: Re: Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell   Outside the dawn is breaking - Lorenzo & Maxwell - Page 4 EmptyLun 21 Jan - 23:25

Outside the dawn is breaking

ft. Lorenzo & Maxwell


« But inside in the dark I'm aching to be free »

Le sourire de Lorenzo était contagieux et Maxwell afficha un petit air heureux. Après tout, il n’avait pas de réelle raison de se plaindre. Il était en partance pour un voyage en Europe dont beaucoup seraient envieux, avec un homme dont beaucoup seraient envieux. Gâcher ce moment en tirant la tête n’était pas le comportement le plus pertinent. En plus son compagnon (de voyage) n’avait encore jamais embarqué dans un avion et n’avait sans doute jamais pris de véritables vacances dans sa vie. Ils allèrent tous les deux enregistrer leurs bagages avant de se rendre aux innombrables portiques de sécurité. Les américains avaient vraiment un problème avec la paranoïa terroriste dans les avions. L’ancien médecin habitué à cette mise en scène expliqua au bel anglais tout ce dont il devait se débarrasser. Et si lui passa le portique sans sonnerie stridente, ce ne fut pas son cas. Il fronça les sourcils en voyant un des agents poser ses mains sur Lorenzo pour une histoire de ceinture. Et puis, il l’avait pourtant prévenu d’enlever sa ceinture.

Il râla un moment contre les procédures de sécurité mais finit par se détendre. Son habituelle humeur médisante était impuissante contre la bonne humeur d’Enzo. Ils finirent enfin par monter dans l’avion, Maxwell vérifiant la file de passager qui embarquait de son côté pour être certain qu’aucun enfant geignard n’allait rendre ce vol plus compliqué qu’il l’était. Parce que oui, les heures qui s’annonçaient n’allaient pas être des plus réjouissantes pour plusieurs raisons. Premièrement, Maxwell était malheureusement un de ces êtres humains avec une peur importante du vide. Ses études et son métier avaient fait qu’il avait bien dû s’acclimater de ce tube de métal géant lancé à 700 km/h dans le ciel. C’était tout simplement hors de question qu’il regarde par le hublot. Deuxièmement, il allait devoir passer une dizaine d’heures enfermé avec une cinquantaines de sac de sang sans pouvoir se servir. Tout son self contrôle allait être mis à rude épreuve s’il ne voulait pas finir assassiné par des chasseurs. Ses précautions consistaient en un bon litre de sang frais et plusieurs calmants avant qu’il ne descende du taxi, à voir s’ils seraient suffisants.

Les deux hommes s’installèrent à leur place. Maxwell était bien content d’éviter la place qui lui donnait une magnifique vue sur le vide mais, il héritait ainsi de celle coincée entre deux autres. Si son voisin de gauche ne le dérangeait pas plus que ça, son voisin de droite, inconnu de son état, n’avait pas intérêt à le faire chier. Il jeta un œil à Lorenzo qui n’avait pas l’air dans son assiette. Heureusement pour lui, c’était une des rares émotions que son compagnon savait identifier. Ce n’était d’ailleurs pas étonnant, l’avion était étroit et le bel anglais avait tendance à ne pas apprécier d’être enfermé quelque part. L’ancien médecin prévoyant sortit donc un casque de musique de son sac et lui tendit.

« Tiens. Ecoute de la musique. »

Musicien en herbe, quelques notes et accords devraient suffire à lui faire oublier l’étroitesse de l’appareil. Il sortit son ordinateur portable et son voisin décida de s’installer à ce moment mal, s’attisant directement un regard noir du jeune vampire. Une fois l’homme installé, il l’interpela pour avoir son attention avant de l’hypnotiser sans aucun ménagement, lui indiquant de dormir pendant tout le vol et de ne pas ronfler. Être damné pour l’éternité avait quand même ses avantages. La machine commença à prendre de la vitesse à un bruit d’enfer et Maxwell posa sa main sur le bras de Lorenzo, se disant que d’ici quelques voyages, le vieux vampire sera sans doute plus à l’aise qu’il ne l’était. Une fois dans le ciel, il évita soigneusement de regarder par le hublot tout ce que son compagnon de voyage lui montrait. Déjà blanc, il se contenta de fermer les yeux et d’espérer s’endormir au moins une partie du voyage. Il dormit par morceaux, se réveillant quand le repas leur fut servi. Il faisait tout pour oublier la distance qui le séparait du sol et son vertige habituel le laissait en paix pour le moment.

Une fois que le monstre de métal amorça sa descente, il se sentit soulagé et son visage reprit des couleurs normales une fois les pieds sur la terre ferme. Dans l’aéroport, la moitié des indications étaient désormais en français et même si certains mots ressemblaient à de l’italien, il espérait que la réputation des gaulois concernant leur talent en langues était infondée. Un taxi les conduisit à leur hôtel et Maxwell récupéra les cartes magnétiques qui allaient ouvrir leur chambre. L’endroit était plutôt confortable, un peu luxueux mais ce n’était pas important. Ils allaient sans doute hypnotiser le personnel pour qu’ils oublient toutes leurs consommations en extra. A peine sa valise posée sur le sol qu’il se retourna vers le bel anglais, le prit dans ses bras et l’embrassa comme il en avait envie depuis le moment où il avait posé ses yeux sur lui. Leur intimité retrouvée, ils se laissèrent aller plusieurs minutes avant que l’ancien médecin ne l’abandonne pour prendre une douche et se changer. Il tailla sa barbe au poil près et coiffa ses cheveux, adoptant le look avocat du diable. Il laissa Enzo faire de même en rangeant leurs affaires dans la penderie et ils se mirent d’accord pour sortir satisfaire leur soif.

Une fois une quantité suffisante de sang dans leur gosier, les deux étaient plus relax. Ils choisirent un petit restaurant dans le quartier de l’hôtel pour s’installer. Ni l’un ni l’autre n’avait la motivation pour parcourir la ville lumière directement et tous deux étaient jetlagués. Installés à une table, ils discutèrent du voyage et de leur programme de la journée et du reste de la semaine. C’était encore bizarre pour Maxwell de se dire qu’il allait passer autant de jour coincé avec la même personne et que leur relation était loin d’être professionnelle. Il chassa cette idée de son esprit et se contenta de passer une bonne soirée. Par contre, quand le vieil anglais lui indiqua qu’il aimerait grimper au sommet de la tour Eiffel dès le lendemain, il déglutit. Son vertige n’allait sans doute pas se mettre en pause. Bon au pire, il l’attendra en bas, pas besoin d’en faire tout un scandale. En terminant la dernière cuiller de son dessert, il se fit la réflexion que Lorenzo était quand même incroyablement beau quand il était heureux. Et le vampire était heureux, seul un aveugle ne le verrait pas. Il fallait bien admettre que son bonheur était contagieux.

De retour dans la chambre de l’hôtel, il ne leur fallut pas longtemps pour essayer le lit à leur manière. S’ils étaient trop fatigués pour marcher trop loin de l’hôte, ce n’était plus le cas. Disons qu’un bon repas leur avait redonné un peu d’énergie. Aucun coussin ne fut maltraité mais Maxwell choisit d’ignorer le pauvre sac de plumes pour caler à nouveau sa tête contre le vampire. En commençant à somnoler, ses yeux se baladaient sur le corps qu’il ne pouvait pas ne pas regarder. Une vision de l’Augustine lui revint, celle où son propre grand-père l’avait obligé à poser un geste qui le hanterait toute sa vie. Son battement cardiaque accéléré et son regard fuyant attirèrent l’attention. Après plusieurs questions, l’ancien médecin finit par avouer :

« Je ne peux pas arrêter de penser à l’Augustine. Quand je te vois allongé comme ça je repense à ce que j’ai fait, à ce qu’il m’a fait »

L’étreinte qu’il reçut en réponse le surprit mais il se laissa faire. Il serra également Lorenzo fort contre lui, frustré de ramener ainsi ce début de vacances à des souvenirs plus orageux. Leur étreinte était aussi bénéfique à l’un qu’à l’autre. Ils n’avaient pas tout à fait vécu la même chose mais Maxwell était sans doute la seule personne à comprendre ce que le bel anglais avait vécu. Ils partageaient des souvenirs sombres mais cette chaleur qui les entourait parvenait à chasser les orages. L’ancien médecin se rappela ainsi ses premiers mois en tant que vampire, la solitude, le sentiment d’abandon et de haine contre le monde et cette douleur qui ne le quittait pas. Ils semblaient si loin depuis ce lit tendre. Même quand son cœur reprit un battement normal, il n’avait pas envie de se séparer, de rompre le moment. Alors il prit soin d’attendre que les battements du cœur qu’il sentait contre sa peau se calme aussi pour proposer avec un sourire :

« On peut regarder un épisode d’une série et puis on dort. On a une longue journée demain »

Et la nuit était déjà bien avancée mais ils avaient tous les deux besoin d’une petite demie heure de distraction futile. L’ordinateur de Maxwell installé sur la couverture, son propriétaire au chaud dans les bras de son compagnon, ils se détendirent tous les deux. Voyant l’anglais qui commençait à piquer sur nez, il sourit et ferma rapidement son ordi, le posa sur le sol avant de remonter la couette épaisse sur eux.


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